Accueil | Modifications récentes | Modifier cette page | Historique |

Version imprimable

209.237.238.172 (Discuter)
Identification | Aide
 
Autres langues: Afrikaans | Català | Dansk | Deutsch | English | Esperanto | Español | Nederlands | Polski | Português

Religion

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

  1. Introduction
  2. Définition
    1. Transmission
    2. Contenus
    3. Méthodes
  3. Grandes familles de religions
  4. Annexe
    1. Philosophie
    2. Histoire des religions
    3. Sociologie des religions
    4. Anthropologie religieuse
    5. Théologie des religions
    6. Lectures


Introduction


Definition

Il ne s'agit pas de produire une définition éternelle comme le ferait un platonicien mais de préserver l'étude de la religion de deux tentations: l'une crypto-théologique et l'autre réductioniste (au sens péjoratif du terme) d'autre part.

Jonathan Z. Smith écrit :
" Le mot "religion" n'est pas un terme trouvé sur le terrain; c'est un terme créé par les chercheurs pour leur propre besoin; en conséquence c'est à eux que revient la tâche de le définir. Il s'agit d'un concept générique, de second degré, qui joue le même rôle dans la mise-en-place de l'horizon disciplinaire de l'étude de la religion que les concepts de "langage" et "culture" en linguistique et en anthropologie. Sans un tel horizon, il n'y a pas de discipline de l'étude de la religion."
Jonathan Z. Smith, "Religion, Religions, Religious", in "Critical Terms for Religious Studies" (ed. Mark C. Taylor), Chicago, 1998, p. 281-282.

La "voie royale" de l'Étymologie invite à citer Maurice Blanchot :
"Je demeure persuadé que la passion de l'étymologie est liée à un certain naturalisme, comme à la recherche d'un secret originel que porterait un premier langage et dont la perte laisserait des indices de langue à langue, indices qui permettraient de le reconstituer..."
Maurice Blanchot, "L'écriture du désastre" Paris, Gallimard, 1980, p. 183.

En Occident, on dit volontiers que le mot religion vient du mot latin re-ligare : pour re- joindre, ou re -lier, classiquement compris pour signifier la relation de l'humain au divin, mais aussi les hommes les uns aux autres. Cette tradition va de Lactance et Tertullien à Kobbert, Ernout-Meillet et Pauly-Wissowa (voir, Jacques Derrida , "Foi et savoir", Points-Seuil, p. 54)
Une autre voie suggère l'étymologie suivante : "relegere", relire, lire à nouveau, qui est de Cicéron et la tradition cicéronienne se poursuit jusqu'à W.Otto, J.-B.Hofmann et Emile Benveniste qui induit une idée de transmission.
Ainsi en est-il en Extrême-Orient, où à l'arrivée des missionnaires chrétiens au début du XVIIe Siècle, les chinois traduisirent le mot religion par les deux idéogrammes Zang et Jiao qui signifient l'enseignement des ancêtres, mettant l'accent sur la transmission d'un savoir et surtout de rites, d'une tradition, en quelque sorte ou d'un enseignement religieux. De même, les japonais ont-ils forgé le mot shûkyô, signifiant l'enseignement de l'essentiel, c'est à dire d'un catéchisme.
On comprend donc qu'il s'agit moins d'une conviction commune ou d'un système de croyances que d'une entreprise visant à justifier l'existence du groupe en faisant appel à l'autorité d'une force surhumaine.

Transmission:
Il faut, toutefois, rester conscient que parler de "puissance divine" (Littré) ou de "divin", c'est répéter le vocabulaire des ventriloques de Dieu; celui de la théologie parler de nature supérieure qu'on appelle divine (Cicéron), c'est parler régional; au contraire, parler de surhumain ou de non humain ne suppose pas d'autre point d'observation que celui où se tient le commun des mortels.
Depuis que l'homme est au monde, il ne cesse de se poser des questions :

dans une tentative d'expliquer l'univers et les phénomènes physiques qui l'effraient, souvent impliquant un ou plusieurs déités ou d'autres forces surnaturelles. Il donne un sens au monde où le mot sens doit s'entendre à la fois comme herméneutique et direction.
Au-delà de la distinction (une distinction n'est pas une explication ; ce n'est qu'un procédé typologique), la "religion" tout court pose les questions : On peut penser ce rapport en termes essentialistes, ceux de sacré et de profane, ce que font, en fait, tous les théologiens qui n'osent plus parler de leurs convictions que par le détour d'un méta-langage (voir: McCutcheon, R., Critics not Caretaker: Redescribing the Public Study of Religion, SUNY Press, 2001). Mais on peut aussi aller plus loin, ne pas s'arrêter là où la théologie le demande, et aborder la religion comme on le fait pour n'importe quel autre aspect de la vie sociale. Dans cette approche, la religion ne se pense plus comme une option mais comme l'un des procédés non-optionnels, universels, par lesquels une société se perçoit, trouve et prend sa place dans le monde. Ici, la religion, c'est la société elle-même en train de s'auto-légitimer.

Contenus:
Parmi les phénomènes qui effraient l'homme se dresse en premier lieu la mort, les différences de perception la mort constituent le phénomène dirimant. Selon la façon dont les sociétés inhument ou non leurs défunts, les chercheurs préhistoriens distinguent l'homme (anthropos, en grec, au sens d'humanité) des anthropoïdes qui l'ont précédés.
Les religions montrent donc un grand souci de la mort, parlant d'espérance pour compenser ce qui semble scandaleux dans cet évènement, conçue sous la forme de vie éternelle, de réincarnation, de résurrection, d'immortalité, d'éternité.
Elles montrent aussi un intérêt pour le mystères de la vie. En témoignent les images, qu'elles soient idoles, icônes ou symboles, qui représentent des déesses-mères et, plus tard, les prescriptions concernant les mariages et la sexualité en vue d'un eugénisme spirituel..
D'une façon générale, elles célèbrent les étapes de la vie humaine organisant des rites autour de la naissance, la puberté, le mariage, les funérailles, par divers degrés d'initiations.

Méthodes:
Elles prescrivent dans de récits oraux, le plus souvent sous forme d'épopée et/ou des livres saints, de traditions orales ou écrites, les rites adéquats pour le culte sous le nom de liturgie, les enseignements et, au travers de codes de lois religieuses , le bon comportement exigé de ses croyants ou de ses fidèles sous le nom d'éthique, lesquels sont plus ou moins contraignants. Par les images et la littérature orale ou la littérature écrite, mais aussi par toutes formes artistiques, la religion transmet une pluralité de messages dont l'interprétation en terme de valeurs du Bien, du Juste et du Mal dont la formulation est fréquemment réservée à un corps intermédiaire, qui peut entrer dans la catégorie socio-professionnelle de Clergé, le plus souvent doté d'un statut ou discipline ecclésiastique qui préside de près ou de loin aux destinées et à l'organisation des institutions religieuses, au maintien des lieux de cultes.
On sera donc amené à s'interroger sur le sens de la conversion religieuse, sur le rôle des missionnaires comme à envisager le concept de guerre sainte, qu'elle se nomme croisade ou djihad et toute autre forme de coercition à caractère religieux.

Les adhérents, croyants ou fidèles religieux, tendent à se réunir ensemble pour célébrer des jours saints par la prière , mais la pratique isolée est également reconnue juste dans la spiritualité. La plupart des religions ont également un code de lois religieuses


Grandes familles de religions

A travers l'histoire, les Hommes ont élaboré de multiples religions. Certaines se sont répandues dans le monde entier et sont très pratiquées. On peut distinguer notamment quelques grandes familles du point de vue des aires culturelles et géographiques :

monothéisme, polythéisme, panthéisme, syncrétisme, dialogue inter-religieux


Annexes


Liens Externes

http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/biblio/folio/essai/06.html

Lectures


[Accueil]
Accueil
Modifications récentes
Une page au hasard
Actualités
Modifier cette page
Page de discussion
Historique
Pages liées
Suivi des liens
Pages spéciales
Rapport d'erreurs