Lâimposture islamiste.
De lâislam nous savons en France peu de choses. De plus, les bribes que nous sommes
autorisĂ©s Ă connaĂźtre nous sont assĂ©nĂ©es par des orientalistes complaisants tels Berque, par les gauchistes Kepel et Etienne qui voient avec plaisir lâislam radical continuer
lâentreprise criminelle de Pol Pot, LĂ©nine, Mao, Trotski, Staline, Castro, Ă laquelle ils ont adhĂ©rĂ©, par les turcologues Lewis et Veinstein, experts en nĂ©gation du double gĂ©nocide
dont les ArmĂ©niens ont Ă©tĂ© les victimes en 1894-96 et 1915-1916, par le mage Roy qui prĂ©dit le vendredi au moment de la grande priĂšre lâĂ©chec de lâislam politique, ou par des
musulmans « Ă©clairĂ©s », comme Arkoun, Ben Cheikh, Meddeb, etc. Lâobjectif de ces « savants » nâest pas de nous Ă©clairer, mais de nous laisser mariner dans le jus noir de lâignorance. Comme de bons compagnons de route, intellectuels communistes ou partisans du national socialisme, ces « savants
engagĂ©s » colmatent dans les livres que publient des Ă©diteurs « rĂ©putĂ©s » dont Gallimard, Le Seuil et les Editions de Minuit, lâĂ©paisse chape de bĂ©ton que fissurent parfois les historiens et penseurs, Bat Yeâor (Les ChrĂ©tiens dâOrient entre Jihad et Dhimmitude: VIIe - XXe s., Editions du Cerf, 1991; Juifs
et chrĂ©tiens sous lâislam: les dhimmis face au dĂ©fi intĂ©griste, Berg International, 1994; âComment jâai dĂ©couvert la dhimmitudeâ, Les Cahiers de lâOrient, 4e trimestre 1997, n° 48; âJuifs et chrĂ©tiens sous lâislamâ, Commentaire,
n° 97, printemps 2002), Taslima Nasreen, JP Valognes (Vie et mort des chrĂ©tiens dâOrient, 1994, Fayard), les animateurs des sites internet coptes, maronites, assyriens. La
connaissance ne peut plus se réduire à un « aveuglement volontaire ». Il faut se frotter aux dures et tragiques réalités.
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1. Méthode Soyons mécréants, comme tout intellectuel digne de ce nom. Quand on a voulu comprendre le national
socialisme, on a commencĂ© par les idĂ©es. En vain, jusquâĂ ce quâon regardĂąt les corps. Ce ne sont ni le
nationalisme, ni le socialisme, ni leur mĂ©lange qui disent ce quâest le national socialisme, ce sont les
corps dĂ©charnĂ©s, hĂąves, suppliciĂ©s, ce sont les cadavres entassĂ©s, câest la chair blessĂ©e, brĂ»lĂ©e, torturĂ©e,
souffrante, rĂ©duite en cendres. Ce nâest pas ce que disent les hommes qui importe, mais ce quâils font. Le
communisme nâest pas dans les textes sacrĂ©s de Marx, LĂ©nine, Engels, Mao, Trotski, Pol Pot, etc. mais
dans les corps décharnés, affamés, suppliciés, relégués derriÚre des fils de fer barbelés, dans les
entassements de cadavres et les chairs congelées de Sibérie. La vérité surgit des prisons, des salles de torture, des goulags et des laogaïs, des camps de la mort, pas du Manifeste du Parti Communiste, ni de Mein
Kampf.
« La loi impose que, sur la carte nationale dâidentitĂ©, la photo du titulaire soit tĂȘte nue (âŠ). Cette obligation est respectĂ©e par
les religieuses catholiques, rien ne justifierait que les femmes musulmanes ne la respectent pas ». Nicolas Sarkozy, ministre de
lâIntĂ©rieur (discours du 19 avril 2003 au Bourget).
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Il en va ainsi de lâislam. Ce sont les gorges
tranchĂ©es de Tibhirine, les corps gĂ©nocidĂ©s de Timor ou du Sud Soudan, les enfants de cette rĂ©gion vendus et rĂ©duits Ă lâesclavage, les dĂ©bris
de chair humaine ramassĂ©s Ă la petite cuillĂšre dans les dĂ©bris du DC 10 dâUTA ou des wagons du RER, ou des tours de New York ou de Bali, etc. qui dĂ©finissent lâislam. Le rĂ©el, ce
sont les corps suppliciĂ©s. Les pays musulmans sâaffirment comme des pays purs, tels le Pakistan par
exemple, au sens oĂč tous leurs habitants sont fidĂšles Ă lâislam, mais aussi parce que ces pays, sauf â
paradoxe - lâArabie saoudite et les Emirats du Golfe persique, ont Ă©tĂ© purifiĂ©s: les impurs, les infidĂšles, les Ă©trangers ou prĂ©tendus tels en ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s ou chassĂ©s.
En 1940, vivaient dans les pays musulmans des juifs, un million environ. Aujourdâhui, ils sont quelques
milliers à y survivre. En mai 1948, plusieurs centaines de juifs vivant dans le ghetto du Caire ont été tués
lors de pogroms. En janvier 1952, lors de lâincendie du Caire, les immeubles et les magasins qui
appartenaient à des familles juives ont été incendiés. Dans les pays musulmans, vivaient des infidÚles,
quâils soient autochtones ou dâorigine Ă©trangĂšre ou ressortissants de puissances europĂ©ennes ou
travailleurs immigrĂ©s italiens, maltais, grecs. Sâil y en a encore, ils se terrent, ils Ă©vitent de se faire voir ou de sâexprimer. Les crimes rythment lâislam depuis des siĂšcles. 1860 : massacre des grecs catholiques de Damas Ă la suite
dâun djihad lancĂ© par des autoritĂ©s musulmanes. 1861: massacre de chrĂ©tiens au Liban sauvĂ©s par les armĂ©es de NapolĂ©on III. 1894-96, au moment de lâaffaire Dreyfus: massacre dâArmĂ©niens dans lâempire
ottoman. 1915-16 : génocide des Arméniens de toute la Turquie, conversion forcée des enfants, femmes
et fillettes engrossĂ©es comme butin de guerre pour fabriquer de vrais musulmans. 1923 : expulsion de tous les Grecs de Turquie (1 million dâexpulsĂ©s). 1948 : pogroms du Caire. 1952: incendie des biens
juifs du Caire. 1952-1961 : purification de lâEgypte, dĂ©part de tous les âĂ©trangersâ. 1956 : dĂ©part des âĂ©trangersâ et des juifs de Tunisie. 1954-1962 : dĂ©part des Ă©trangers dâAlgĂ©rie: la guerre a Ă©tĂ© un djihad
(un moudjahid est un âcombattant du djihadâ). AnnĂ©es 1960-90 : exode massif des chrĂ©tiens du Proche Orient (Liban, Turquie, Syrie, Irak). Fin des annĂ©es 1960 : dĂ©part organisĂ© des juifs du Maroc. 1970-80 :
la population des étrangers (Italiens, Français, Grecs, Maltais, Espagnols) vivant au Maroc a été divisée par 4: elle est passée de 400000 à moins de 100000 à la suite de la « marocanisation » des emplois, des
biens et des entreprises. 1978-90 : coptes massacrés dans leur propre pays. 1980-90 : génocide des
chrĂ©tiens et des animistes du Soudan (1 million de morts); rĂ©duction des prisonniers Ă lâesclavage. 1976-96 : le quart de la population de Timor Ă©liminĂ© par les musulmans. AnnĂ©es 1980-90 : massacres de
chrĂ©tiens en IndonĂ©sie et dans le sud des Philippines. AnnĂ©es 1990 : meurtres dâĂ©trangers, touristes ou rĂ©sidents, en AlgĂ©rie, en Egypte, etc. 1990 et annĂ©es suivantes : pogroms des Chinois, christianisĂ©s pour
la plupart dâentre eux, dâIndonĂ©sie. Etc. etc. etc. Une fois les faits Ă©tablis, alors, on peut les rapporter au « Manifeste », à « Mein Kampf », au « Coran », pour
isoler ce qui, dans ces textes fondateurs, incite les croyants à tuer ceux qui ne partagent pas leur foi. Le « Manifeste du Parti communiste », texte sacré du marxisme, et autres « Corans » du marxisme justifient
lâextermination des classes nuisibles. « Mein Kampf », texte fondateur des nazis, affirme la supĂ©rioritĂ© fantasmĂ©e dâun peuple. Le « Coran » est explicite. Il affirme la supĂ©rioritĂ© de la race Ă©lue des vrais
croyants, lesquels, au nom de cette supĂ©rioritĂ©, sont incitĂ©s Ă tuer, Ă Ă©gorger, Ă assassiner, Ă brutaliser les « infidĂšles », Ă piller leurs biens, Ă leur faire payer la « jiziya ». Les musulmans dĂ©clarent: âIl y a, dans ce
Livre, 123 versets qui appellent Ă tuer et Ă faire la guerreâ, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant âTuez les infidĂšles partout oĂč vous les trouverezâ.
2. La civilisation islamique
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blue-Mosque Istanbul
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Les musulmans et leurs affidés nous rebattent les oreilles des
beautĂ©s de lâarchitecture islamique, des apports sociaux et intellectuels de lâislam Ă lâoccident ou de la grandeur de la
civilisation dont lâislam a Ă©tĂ© ou aurait Ă©tĂ© le moteur, etc. Le Programme des Nations Unies pour le DĂ©veloppement (PNUD) a publiĂ© au Caire en 2002 un rapport âsur le
dĂ©veloppement humain dans le monde arabeâ rĂ©digĂ© par des experts arabes. Dans les pays arabes (280 millions dâhabitants rĂ©partis
dans 22 pays), plus 50% des femmes sont analphabĂštes. La proportion est moindre chez les hommes, mais elle est supĂ©rieure Ă ce que lâon observe dans les autres pays du monde.
La production de biens et de servicesy est quasiment nulle. 330 livres seulement y ont Ă©tĂ© traduits en un an, soit trois fois moins que la seule GrĂšce. âEn mille ans, les arabes ont traduit moins de livres que les Espagnols en une seule annĂ©eâ. Et
ces analphabÚtes fiers de leur ignorance volontaire auraient créé une « civilisation » ! Soyons sérieux. Les
habitants de la pĂ©ninsule arabique dâoĂč lâislam sâest propagĂ© par la violence Ă©taient des nomades analphabĂštes regroupĂ©s en tribus vivant de razzia. La « gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e » a expliquĂ© pendant des
siĂšcles lâapparition de la vie jusquâĂ ce que Pasteur nous en guĂ©risse. En matiĂšre de civilisation,
câest-Ă -dire de textes ou de lois Ă portĂ©e universelle, de morales, dâinstitutions que les hommes ont
Ă©tablies, de monuments quâils ont bĂątis et autres faits tangibles de civilisation, les affidĂ©s de lâislam veulent encore tout expliquer par la « gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e ». Personne nâa jamais appris les mathĂ©matiques,
lâalgĂšbre, les principes de lâarchitecture monumentale, la philosophie, la mĂ©decine dâun coup de
baguette magique. Il faut du temps pour crĂ©er cela. Les analphabĂštes vivant de razzias ne civilisent pas dâun coup des peuples entiers. Câest cette « farce » que lâon nous sert dans le « fast food » de la civilisation
islamique. Au Proche Orient, en Irak (lâancienne MĂ©sopotamie), en Syrie, en Palestine (dans le Croissant fertile de
nos vieux livres dâhistoire), en Egypte, a existĂ© une civilisation brillante, mais elle ne fut pas islamique.
MĂȘme inspirĂ©s par Allah, les arabes du dĂ©sert nâauraient rien crĂ©Ă©, sâils ne sâĂ©taient pas emparĂ©s par la
force dâimmenses territoires dans lesquels sâĂ©tait Ă©panouie la trĂšs brillante civilisation des Byzantins, des
premiers chrĂ©tiens, des Assyriens (qui ne sont pas arabes et nâĂ©taient pas musulmans), des anciens Egyptiens. Les arabes ont plaquĂ© lâadjectif « islamique » sur ce quâils ont accaparĂ© et en partie pillĂ© et que
dâautres avaient crĂ©Ă©. Ils ont fait travailler Ă leur seule gloire les architectes, les savants, les philosophes,
les mĂ©decins de Byzance, de Damas, dâAlexandrie,de Babylone, de ThĂšbes. LâalgĂšbre, le calcul, les
mathĂ©matiques, lâastronomie sont la crĂ©ation des Assyriens, les chiffres dits « arabes », dont le zĂ©ro, des
Hindous, la gĂ©omĂ©trie et lâarchitecture des Egyptiens et des Grecs, la science des Grecs et des
Byzantins. Dâailleurs, cinq ou six siĂšcles de pillage, de table rase, de destructions opĂ©rĂ©s par lâislam ont
détruit ces civilisations et rendu le Proche Orient dévasté, aussi miséreux que la péninsule arabique des
VIIe-VIIIe siĂšcles, dâoĂč les arabes islamisĂ©s sont partis Ă la conquĂȘte du monde. Si les armĂ©es nationales
socialistes nâavaient pas Ă©tĂ© dĂ©faites en 1945 et quâelles eussent maintenu leur fĂ©roce domination sur
lâEurope, nos lointains descendants auraient Ă©voquĂ© en lâan 3000 la brillante « civilisation nazie », dans
laquelle ils auraient englobé le Chùteau de Versailles, la Tour Eiffel, Racine, Hugo, le cinéma, Diderot,
lâesprit des LumiĂšres, Pasteur, lâautomobile et la dĂ©couverte de la radioactivitĂ©. « Islamique » est impropre pour qualifier les apports du Proche Orient Ă lâhistoire de lâhumanitĂ©. Il en va
de mĂȘme de « civilisation ». Pour que « civilisation islamique » soit valide, une condition est nĂ©cessaire: que
lâislam se pense comme une civilisation. Or ce nâest pas le cas. La civilisation sâoppose Ă la forĂȘt, oĂč vivent les sauvages et au dĂ©sert, oĂč errent les nomades. Câest un
processus qui consiste Ă rendre urbain un rustre ou un nomade. La civilisation nâest pas un Ă©tat, câest une
transformation. Elle suppose un terme distinct du début, des changements, des mutations. La
civilisation est une: le mot ne devrait sâemployer quâau singulier. De fait, la thĂšse de Huntington sur les
conflits de civilisations nâa pas de sens. En revanche, il y a un refus de la civilisation, câest-Ă -dire la
volontĂ© affichĂ©e par des hommes de ne pas ĂȘtre affectĂ©s par ce processus. Câest leur droit.
Il en est ainsi de lâislam. Lâislam vit un moment historique qui nâa rien en commun avec le nĂŽtre. Nous
sommes en 2003, lâislam en lâan 1420 et quelques. Le comput ne mesure pas que le temps. Câest aussi une histoire, qui a un dĂ©but et une « fin ». Pour nous, lâhomme est la fin ultime de nos actes, que nous
soyons chrĂ©tiens, humanistes, mĂ©crĂ©ants, libĂ©raux. De la civilisation, lâhomme est le seul acteur, maĂźtre
de son destin et de la nature, quâil façonne en fonction de ses besoins. En islam, lâhomme nâest rien. Nâexistent que les membres de lâ« oumma », ensemble englobant qui abolit les destinĂ©es individuelles et
lâhistoire, et que couronne « Allah » ou, si nous traduisons ce mot en français, non pas âdieuâ, mais âle-luiâ ou âil-luiâ, celui qui est Ă lâorigine de tout, le principe dont tout relĂšve, le dĂ©but et la fin. Ce qui
ne relĂšve pas dâAllah nâest pas ou, si par hasard ça existe encore, câest condamnĂ© Ă disparaĂźtre. Le
processus de civilisation est un progrĂšs. DĂ©muni de tout, lâhomme apprend Ă trouver sa subsistance
dans la nature ou Ă crĂ©er cette subsistance, Ă fabriquer des biens qui satisfont peu Ă peu ses besoins. En islam, cette histoire est un conte Ă dormir debout. Les membres de lâ« oumma » se soumettent aux
volontĂ©s dâAllah. En islam, lâhomme est « prosternans ». Il heurte la terre de son front, reconnaissant quâil nâest rien et que âle-luiâ est tout. En 1989, Francis Fukuyama a prĂ©dit la fin de lâhistoire, parce que deux
ou trois pays renonçaient au communisme. Vue dâislam, cette prĂ©diction est loufoque. Depuis la nuit de la (prĂ©tendue) rĂ©vĂ©lation, « leilet el qadr » du 27 ramadan, lâhistoire nâa plus de raison dâĂȘtre. Il nây a plus
quâAllah, dont seule lâislamisation forcĂ©e et forcenĂ©e du monde rĂ©alisera les volontĂ©s. En islam, la civilisation nâexiste plus.
Câest entre Bagdad, Damas, Le Caire quâont Ă©tĂ© inventĂ©s chez les Assyriens, puis en Egypte, les villes,
lâEtat, lâĂ©criture, le monothĂ©isme, aprĂšs lâagriculture et lâĂ©levage qui ont libĂ©rĂ© les hommes des alĂ©as de
la cueillette et de la chasse et les ont sĂ©dentarisĂ©s. Ville, Etat, Ă©criture, monothĂ©isme, câest ce que nous,
Européens, nous sommes. Cette histoire a été intégrée à notre histoire. De ces hommes, nous avons fait
nos ancĂȘtres, non de sang, mais de culture, parce quâils nous ont appris le processus de civilisation. Ce
que nous percevons comme la civilisation, parce que nous sommes ce que nous sommes, en islam, il nây
a que le triomphe inachevĂ© de lâislam, que beaucoup poursuivent jusquâĂ la Parousie, câest-Ă -dire jusqu'Ă lâislamisation du monde. |