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mercredi 30 avril 2003


Un jour je prendrais le temps de transcrire des publicités de radios. Elles sont suffisament nulles pour avoir un petit côté absurde.

mardi 29 avril 2003


Un jour je prendrais le temps de répondre rapidement au lieu d'attendre la bonne excuse de l'oubli ou celle de la réponse inutile puisque trop tardive.

Entendu Elisabeth Badinter ce matin à la radio, donc entendu quelques instants d'intelligence, et ça fait du bien.

lundi 28 avril 2003


Je tourne en rond là... je ne me mène nulle part...

J'étais là, j'avançais, en prenant mon temps. En regardant les autres avancer aussi, souvent plus vite, rarement dans la même direction, je me demandais si je ne faisais pas fausse route.
Alors j'ai décidé de m'asseoir, et de passer le reste de mon temps à regarder les autres s'agiter.

J'ai découvert que bien que beaucoup fassent semblant, peu suivaient une direction en réalité.

dimanche 27 avril 2003


Mais ça c'est parce que tu m'as dit que tu voulais être libre comme un oiseau.
Alors voilà, je te laisse, t'invite à prendre ton envol.
Tu me demandes si ça va, ça ira, c'est pas trop dur ?
Evidemment je te dis non
Que veux tu que je te dise d'autre ?
Normalement tu devrais être la dernière à savoir. C'est dire s'il y a du monde avant toi.

Parce que tu vois, ça fait combien de temps qu'on marche côte à côte comme ça ? Quelques jours, semaines mois années ?
tu n'en sais rien et moi non plus.
J'ai perdu le compte le jour où tu as commencé à me parler de toi, j'ai oublié les jours qui passent. J'ai juste vécu, été en vie, été dans la vie, sans penser à rien d'autre que suivre tes paroles et écouter tes pas, ton rythme, jouer ce bout de partition avec toi.
Mais maintenant c'est plus possible je crois.
Alors le mieux c'est je m'en vais tu t'en vas c'est fini point barre à la ligne.

Et je ne te dirais pas si je verse une larme.

Je pense que je vais terminer tout ça comme je l'ai commencé. A me demander si c'est une bonne idée.

vendredi 25 avril 2003


Ma collègue a ramené son chat au bureau, et il est déjà avachi sur son bureau à me regarder travailler et je sens qu'il va passer la matinée à dormir sans aucune vergogne.

jeudi 24 avril 2003


Il est un peu, le RER a le murmure d'un jeudi soir au départ de Paris. J'entend qu'elle ne se souviens pas des choses importantes, mais de détails comme ce qu'elle avait mangé au restaurant ce soir là.
Je me retourne, je la regarde, elle a au moins 40 ans.
Celui à qui elle parle ressemble à quelqu'un de connu, mais je n'arrive pas à retrouver qui.

Paul Auster - constat d'accident

Se sentir privé du langage, c'est perdre son propre corps. Quand les mots font défaut, on se dissout en une image de néant


Ce livre est un recueil, un peu comme le diable par la queue, comme le dit le quatrième de couverture. Cette citation est extraite d'un cahier de devoir, date de 1967. Paul Auster est né en 1947.
Donc si j'en crois ce que je suis capable d'écrire et ce que je lis, je ne serais jamais Paul Auster. Je m'en doutais un peu mais bon.

Tu rentres du boulot vraiment tard, en fait tu viens juste d'arriver. C'est exactement le jour où un piaf a décidé de te réveiller à 5 heures, et où donc tu es arrivé en avance au boulot, contrairement à un habitude inscrite dans le marbre de la mémoire collective de tes collègues de travail. Ne compte pas les heures tu vas te faire mal. Aïe. Trop tard. en tout cas, tu es fatigué, tu as faim.
Tu rêves que le repas soit prêt, ou presque. Tu rêves qu'on te serves un verre de vin, et tu fûmes ta première clope de la journée en attendant que le plat se réchauffe.
Tu rêves d'un massage et qu'on te plaigne un peu pour te montrer à quel point tu est un héros de rentrer aussi tard, tu dois vraiment aime ton boulot...
Tu rêves que pendant que tu manges on te fasse couler un bain dans lequel tu vas te couler avant d'aller dormir.

Bon, arrête de rêver espèce de macho de pacotille, la bouffe vas pas se faire tout seul.
Pourtant c'est pas si mal de rêver un peu...

mercredi 23 avril 2003


Tout se fragmente tellement, comme s'il n'y avait plus d'unité.

Parfois, j'ai l'impression que tu résonnes.

J'avoue, ce matin, j'ai froidement envisagé de faire taire un piaf de façon relativement brutale quand il a commencé à piailler vers 5 heures du matin, sans s'arrêter. Je me suis dit que j'aurais dû, quand il s'est arrêté vers 7 heures, juste avant que mon réveil sonne.

mardi 22 avril 2003


Peut être que tu devrais partir maintenant, au lieu d'essayer de rester. Je n'ai plus la force de t'accueillir. Je ne sais même pas pourquoi tu m'as suivi, je ne sais pas pourquoi je t'ai invité.
Je ne te connais pas, à peine ton prénom.

J'ai juste envie de voir les gens partir en ce moment, pour savoir lesquels se retourneront, pour les regarder disparaître, pour sentir le vide.

Mais de quoi as tu si peur ?

Je pourrais aussi faire semblant d'avoir compris, ça serait beaucoup plus simple finalement.

Si je ne te dis pas qui je suis, comment pourras-tu me reconnaître ?

Comment peux-tu comprendre mes silences alors que je ne te les jamais expliqués ?
Comment t'expliquer que parfois, en entendant tes paroles, je m'en vais dans une histoire que j'aimerais écrire et que j'en perd tout contact avec la réalité ?

Cher, M; Goupil, M. Bruckner, M. Glucksmann, (il manque Finkelkraut pour que la clique soit au complet mais je suis grand seigneur lui laisse le bénéfice du doute, en tout cas, il manque Madelin) et surtout à vous M. GWB en lisant les liens qui sont ici, je voulais vous présenter toutes mes excuses. En lisant tout ceci, je me demande encore comment j’ai pu douter de vous. Surtout à vous M. GWB, c’est à vous principalement que s’adressent ces excuses.

Comment j’ai pu douter de votre amour et de celui de votre administration pour la démocratie, vous qui fûtes si triomphalement élu. Comme ai-je pu douter de votre amour pour la liberté, vous qui avez salué le coup d’état avorté au Vénézuéla, alors que l’amour de la liberté des juntes militaires en amériques latines est universellement connu et reconnu. Comment ai-je pu douter que vous ayez tout essayé pour faire la paix alors que vous aviez annoncé depuis octobre (ou novembre ou décembre, ma mémoire me fuit, que voulez vous, je perds la raison, c’est ce qui m’a certainement conduit à ne pas vous suivre, vous qui êtes si lumineux) que la date optimale pour attaquer serait fin mars, et que juste avant fin mars vous dites que c'est assea attendu, il est temps d'attaquer, un moment j'ai cru que vous y pensiez dès le début.
Comment ai-je pu douter un instant que vous ayez voulu libérer le peuple irakien du joug de Saddam alors que vous aviez dit avant que vous vouliez vous débarasser des armes de destruction massives, puis stabiliser la région, puis enfin libérer le peuple Irakien. J’avoue un moment j’ai cru que cet argument venait d’un conseiller en communication, j’ai été victime de la propagande des medias français, quel naif je suis, en fait vous étiez simplement timide, vous ne vouliez pas vous faire mousser...

Coment ai-ju pu douter de votre bonne foi, alors que vous produisiez des faux devant l’ONU pour nous convaincre de votre bonne foi, brebis égarées que nous étions, il fallait nous ramener dans le droit chemin coute que coute, vous aviez bien raison.

Comment ai-je pu douter de vous alors que vous êtes si ouvert au dialogue, si fin dans vos analyses, alors que ceux qui ne son pas avec vous sont contre vous, comment mieux inviter vos amis à participer ? Comment ai-je pu douter que vous n’ayez pas raison alors que god bless you et america, il est vrai qu’avec un tel argument je n’aurais que du m’incliner, moi qui ne crois même pas, quel mécréant suis-je, je m’excuse, pardon pardon.

Comment n’aurais-je pas pu vous comprendre alors que vous nous accusiez de naiveté, de romantisme, et vous disiez que vous seriez accueillis les bras ouverts, avec des fleurs, des palmiers, des vahinés à profusion, c'était tellement plus réaliste, comment ai-je pu me laisser flouer si facilement ?

Comment n’ai-je pas pu vous croire vous et vos généraux quand ils affirmaient que cette guerre fut la plus humaine de l’humanité, vu que vos missiles infaillibles et ultra précis, n’ont selon votre état major que dix pour cent d’erreurs (qu’est ce que dix pour cent après tout, c'est vrai c'est pas beaucoup). Comment ne pas vous suivre quand vous accusez le régime de Saddam de ne pas respecter les conventions de Genève parce qu’on a pu voir les visages de militaires américains faits prisonniers, et moi qui avait vu la veille des visages de soldats irakiens s’étant rendus, j’ai du avoir des hallucination, ou pire, encore la propagande de ces salauds de média français. En plus, ne pas respecter les conventions de Genève, ce n’est pas votre genre à vous, les prisonniers de Guantanamo sont des combattants illégaux, ce n’est pas pareil, et puis au moins vous avez une bonne raison, d’ailleurs, Dieu vous guide, c’est bien une preuve. Et puis conformément à la convention de Genève, encore une invention de crypto-communistes aussi que tout ça, vous avez assuré la sécurité du pays que vous avez libéré, vous avez prouvé votre amour de l'histoire et de l'humanité en sécurisant des musées possédants des oeuvres inestimables pour l"humanité. Mais c'est vrai c'est pas votre faute, j'en ai bien conscience, c'est Saddam, quel salaud celui-là, il aurait pu y penser et tout mettre ensécurité. Et puis les pilliards c'est de la propagande, non, pardon, c'est l'apprentissage de la liberté, les gens découvrent, il y a quelques débordements, c'est normal.

Comment ai-je pu douter de votre sens de l’éthique alors que M. Rumsfeld a reçu des salaires de son ancienne entreprise alors qu'il était déjà dans votre gouvernement pour prestations différées. Alors que tous, dans votre administration venez d’entreprises pétrolières ou d’armement, pendant un moment j’ai faillit penser à un conflit d’intérêt, mais je sais bien maintenant que ce n’est pas vrai, c’est juste de la propagande de ces mangeurs de grenouille que nous sommes, voire même pire, c'est une vraie entreprise de déstabilisation de dire une chose pareille, c’est de l’antiaméricanisme primaire. Comme ai-je osé. La honte me submerge aujourd’hui d’avoir pu oser penser avoir une pensée pareille.

D'ailleurs, je voudrais aussi m’excuser pour mon antiaméricanisme primaire, il est vrai qu’aujourd’hui il est impossible de voir “american beauty” au cinéma, il vaut mieux chercher à “freedom beauty” pour espérer le regarder, et encore, vaut-il mieux le faire en cachette sous peine de se faire lyncher par la foule haineuse. Nous vidons les bouteilles de coca-cola dans la rue devant les caméras (non, le vin californien, nous le buvons tout de même, nous sommes d’incurables alcooliques, ceci expliquant cela, mais une fois la bouteille finie, nous la mettons à la poubelle ou au recyclage, ce qui est bien une preuve), nous remettons les contrats avec les entreprises américaines qui sont en France en cause, et le gouvernement français va se réunir pour statuer sur le sort des états unis et surtout sur les sanctions que nous pourrons vous imposer pour votre attitude absolument indigne. Mais ceci se passe dans les arcanes du pouvoir : le quidam lambda n’est pas très au courant de ces subtilités politiques, mais je m’excuse platement d’avoir des dirigeants si peu à même de comprendre toute la subtilité de la diplomatie et du monde qui les entoure.

Et moi, personnellement, j'ai envisagé de vendre les trois quarts de mes CD et de mes livres, mais heureusement Faulkner, Goupil et Glucksmann veillent, je me suis rendu compte que c'était idiot. Mais je m'excuse d'avoir eu cette pensée.

Et je ne parle même pas de nos médias, qui sont absolument outranciers, comparant votre administration à celle de vichy, certaine personnes émettant même l’idée de rapatrier en France les tombes des français ayant combattus aux amériques pour vous libérer des anglais, d’autres parlant de ramener la statue de la liberté en France. J’ai honte de mon pays à ce moment, vraiment, et je m’excuse pour eux.

Et puis pour finir et vous montrer à quel point nous nous excusons, nous avons nommé sans consultation une entreprise américaine, dont les dirigeants actuels sont des anciens de l’administration de votre Daddy à vous, pour une bonne partie de la reconstruction. Ca c'est juste pour vous montrer à quel point nous pouvons avoir confiance en vous et votre clairvoyance pour assurer la rconstruction du pays et la pacification de la région à long terme.

Alors, voilà, aujourd'hui j'ai compris, j'écoute Madelin, Faulkner, Goupil et Glucksmann et j’insiste : je m’escuse de ne pas vous avoir cru, de ne pas avoir eu confiance en vous.
Je m’excuse, je m’excuse, je ne m’excuserais jamais assez..
Vous pouvez me foutre une baffe, une gifle, je vous tendrais l’autre joue le plus volontier du monde.
Vous pouvez me foutre une fessée aussi, je me déculotterais volontier et vous fournirais un fouet. Mais je vous serais gré de vous habiller tout en cuir dans ce cas.

dimanche 20 avril 2003


pourtant tu souriais, comme si tu ne voulais pas te laisser abattre.

Ca a été une soirée étrange, où je me suis trouvé entre vous deux, deux soeurs, impossible de m'immiscer là dedans, je m'en rend bien comtpe. Déjà que je ne suis pas expansif d'habitude...

Toutes les deux cabossées par vos bouts de vies du moment, toi surtout qui me dit "comment veux tu que j'ai le moral, ça vient de finir, ça faisait cinq ans", je ne savais pas. ni que ça faisait cinq ans ni que c'était fini. Je me suis retrouvé à vous tenir compagnie comme je pouvais et comme si je le pouvais, c'est à dire vous soutenir bancalement, un peu par hasard, simplement je ne vous connais que très peu, c'est juste l'autre qui est parti comme ça, désertion, qui m'a laissé vos ennuis sur les bras et l'autre qui t'as quitté comme ça, te laissant tes pensées sur les bras, l'autre n'est pas le même à chaque fois.
Et toi qui a dit, aujourd'hui j'ai fais un effort, j'ai mis un maillot on voyais presque mes seins, tu n'imagines pas comme c'est difficile pour moi. Je t'ai regardé, y compris tes seins, et je t'ai trouvé vraiment jolie, comme avant d'ailleurs. Mais je n'ai pas trouvé le moyen de te le dire que ce n'était pas parce que tout ça que tu n'étais pas ou plus désirable. J'aurais voulu te le dire. Mais quel que soit le moyen de te le dire, je crois que n'aurais pas pu. J'ai regardé mon verre presque vide, j'ai gardé le silence, j'ai terminé mon verre, j'ai proposé de payer une autre tournée.

Au moins mon incompétence sociale me rend t'elle généreux.

vendredi 18 avril 2003


Je pense que je n'ai jamais été un jeune exemplaire.

peut être faudrait essayer d'arrêter de croire pour tenter de savoir un peu.

Donc, si j'en crois le général machin, c'était la guerre la plus humaine de l'histoire de l'humanité.

Je crois que c'est la meilleure de toutes celle là.

En fait, c'est bien ça la ville, on se réveille un matin et on se rend compte que tout est vert, l'hiver est bel et bien fini, et on a rien vu venir. Parfois la campagne me manque, une sorte de nostalgie un peu étrange.
Et pourtant, dès que j'y suis, je m'y ennuie tellement que je n'ai d'autre hâte que d'aller retrouver l'anonymat, l'animation, l'agitation que je trouve tellement vaine et fatiguante.
Je suis jamais content.

jeudi 17 avril 2003


Je n'ai aucune envie de ressembler à l'image que tu t'es fait de moi

En regardant dehors, il s'est aperçu que tout était devenu vert, des fleus, des feuilles...
Il se demandait quand tout celà avait commencé, il n'avait rien vu venir, cette impression que la dernière fois qu'il avait levé la tête pour regarder dehors, tout était encore nu.
Il décida que l'année suivante, il s'assierait un peu tous les jours pour regarder les arbres commencer à vivre. Pendant un moment il eut même la tentation d'avoir envie de rester assis à regarder les arbres de la fin de l'hiver à la fin du printemps pour ne pas manquer un seul instant de la pousse de ces feuilles. Mais il se dit que ce ne serait pas raisonnable...

mercredi 16 avril 2003


Je me souviens l'odeur de la boulangerie dans ce village entre 6h30 et 7h, avant que les voitures commencent à imposer leurs odeurs. On pouvait sentir les croissants avant même d'apercevoir la devanture de la boutique.

Je me souviens aussi que la boulangère, tout à fait charmante au demeurant, nous avait pris pour des poivrots au dernier degré. Ce en quoi elle n'avait pas tout à fait tord.

D'ailleurs je ne vois pas pourquoi j'aurais été debout à cette heure un samedi matin.

C'est toujours que tu crois ne plus jamais avoir à pleurer que les larmes te viennent à l'oeil.

Je venais de me coucher. La sonette commençait à se faire insistante. C'était inhabituel. Personne ne venait jamais sonner chez moi sans m'avoir prévenu, ni surtout à cette heure. J'habitais beauoup trop loin, de l'autre côté du prériphérique.
Je suis allé ouvrir la porte. C'était elle. Celà faisait longtemps que je ne l'avais pas vue, ni même entendue. Pas de nouvelle, rien. Puis elle est là devant moi.
Elle avait l'air épuisée. Abattue. Je la regardai un peu, puis je me suis écarté pour la laisser entrer.
Je connaissais la raison de sa visite.
Je lui ai montré le chemin vers le canapé, je me suis dirigé vers la cuisine. J'ai commencé à faire chauffer de l'eau. Puis finalement j'ai ouvert une bouteille de vin, ça m'a semblé plus approprié.
Il était parti. Je ne connaissais même pas son nom.
Je ne la voyais que lorsque celà se finissait. A chaque fois. Je n'avais vu personne aussi mal choisir ses compagnons de route. En l'écoutant, je me disais que c'était dommage. Elle était toujours jolie sous ses larmes.
Elle a parlé longtemps. J'ai ouvert une autre bouteille de vin.
A la fin de la bouteille, j'ai commencé à dire quelques conneries, juste pour voir. elle a fini par sourire un peu.
On est allé se coucher.
Le lendemain elle était partie.

Etrangement, Il se sentait tout à fait capable d'écrire des pages entières à expliquer et regretter qu'il n'ait pas envie d'écrire pour le moment. La vie cherche à reprendre son dû. Il a envie de lui rendre.

Il ne s'est jamais senti vivre à écrire. Les moments d'écriture, bien peu fugaces, au contraire, sont principalement des moments d'isolement. Sans être très bien capable de déterminer lequel entraîne l'autre. Comme il n'est pas certain de savoir si c'est la vie qui le rattrape ou si c'est lui qui a envie de la rechercher. La vie c'est les autres. Ecrire, lire c'est son échec en quelquesorte.

Ecrire c'est le plus souvent pénible, les mots qui ne viennent pas, le récit qui s'en va, se cache cache, joue au chat et à la souris avec ses nerfs, sa patience, hormis quelques moments de grâces beaucoup trop rares à son goût. Aujourd'hui il se demande si ces moments là en vallent bien la chandelle.

Il pense à l'autre là bas qui n'écrit pas et qui fait de la musique, un peu jaloux de constater à quel point ces moments de musique étaient des moments de partage par rapport à ses moments d'écriture. Ils en ont parlé, longemps, longuement. L'autre ne comprend pas qu'il ai déposé son instrument définitevement comme ça d'un coup il y a quelques mois, quelques années.
L'autre regrette de ne pas pouvoir partager ses moments de musiques avec lui. Mais il ne s'en sentait pas capable. Cet abandon devant son instrument. Cette écoute obligée des autres. Cette honte devant sa propre médiocrité sonore. Il a préféré laisser l'intrument là où il en était. Il est certainement toujours au même endroit, poussiéreux. Les écouter jouer, et essayer de partager ses bouts de mots à lui, comme il peut.

Au moins la musique des autres le transporte. En les écoutant, il se sent envahi de phrases, d'ambiances, de scènes, de mots, de récits, de bouts de vie. Il essaie à ce moment de s'en imprégner en espérant qu'il en restera un peu lorsque il se retrouvera devant sa feuille à espérer que le rythme arrive. Puis généralement toutes ces paroles se perdent dans les verres qui suivent les répétitions auxquelles il assiste.

Il espère il attend l'éclair, le mots inévitable, celui qui s'imposera de lui même, qu'il ne pourra pas éviter. Mais il se sent fatigué d'attendre.

lundi 14 avril 2003


Je me souviens de toi comme tu étais jolie. J'avais douze ou treize ans. Tu souriais tout le temps.
Je t'a revue il n'y a pas très longtemps, sur le coup, j'ai failli ne pas te reconnaitre.
Tu avais l'air fatiguée, amaigrie, très fatiguée, épuisée même.
tu attendais sur le parking de ce supermarché, à côté de ta voiture, en fumant nerveusement sur une cigarette.
tu regardais vers le l'entrée du supermarché, tu avais l'air d'attendre quelqu'un. Je me suis dit que ça devait être un "lui". Que visiblement tu ne l'aimais pas. Tu avais l'air triste, d'avoir peur presque. Comme si tu avais t'étais trompée de route à moment, et que tu ne retrouvais pas le chemin. Alors tu suivais celle là, en sachant que ça n'était pas la tienne.
Je t'ai regardé quelques instants.
Ca m'a rendu triste.
Je suis parti.

Je pense que le temps ne m'attend jamais, alors que j'aurais eu plein de truc à lui dire. Notamment de ne pas être toujours aussi pressé.

dimanche 13 avril 2003


Il est allongé dans l'herbe, les yeux fermés. Il pleut.
Elle le regarde par la fenêtre, s'inquète, va le voir.
- Qu'est ce que tu fais comme ça sous la pluie, pourquoi tu restes là, comme ça ?
- Comme ça on ne pas voir que je pleure.

vendredi 11 avril 2003


Non, je ne veux pas savoir où il est rangé, sinon je vais le perdre...

Après tout, ça ne sert à rien d'essayer de prédire l'avenir.

jeudi 10 avril 2003


Parfois, quand on constate que c'est raté, il faut savoir l'accepter, et arrêter. C'est moins pénible pour tout le monde.

toi t'es gentil Pierrot, il n'y en pas des beaucoup comme toi.

donc si quelqu'un a retrouvé les 60 euros -que je venais de durement gagner au distributeur- quelquepart entre Denfert et Alesia, merci de me les renvoyer par mail, je vous en serais infiniment reconnaissant.

mercredi 9 avril 2003


Il regarde la grisaille des gens qui rentrent du travail autour de lui. La grisaille du tarmac, du caniveau, du bruit des voitures, des murs. Mais surtout la grisaille des gens qui passent.
Il se dit que c'est trop bête, et il commence à chanter, doucement, puis à tue-tête. Puis il se met à danser aussi. Il ne sait pas trop pourquoi, comme ça simplement, un pied de nez à la grisaille.
Les grisailleux le prennent tous pour un fou.

Phrase du jour en préparation d'une réunion se déroulement en normandie : "Il faut penser à l'effet calva !"
Mon patron a définitivement un grain. Et moi je pense à l'effet mojito d'hier soir, et c'est pas terrible. Enfin c'était mieux hier soir, c'est ce matin que c'est pas terrible.

mardi 8 avril 2003


1/ J'ai vu ce matin sur l'autoroute ce qui aurait très bien pu devenir un carambolage. La voiture a glissé sur la barrière de sécurité assez longuement, de la poussière, de la peur sûrement aussi. La voiture a réussi à se remettre dans la marche, je ne sais pas trop comment. Mais a ralenti. Je l'ai dépassée finalement.
2/ On se fait une bouffe ?
3/ On m'a dit que je ressemblait à Gérard Darmon dans "Le coeur des Hommes". Du coup je suis allé voir le film et j'ai passé mon temps à regarder G. Darmon pour essayer de trouver en quoi il pouvait bien me ressembler. Je n'ai pas trouvé. J'ai demandé des explications, je n'en ai pas obtenu. Du coup je suis dans l'expectative. Gérard Darmon lui a fait penser à moi, je ne saurait jamais pourquoi.
4/ Je me disais que j'avais bien le droit d'inventer ce que je voulais, de toute façon, personne serait bien incapable de voir la différence.

Il avait un peu peur du silence, alors à chaque fois qu'il sentait que celui-ci commençait, il se mettait à parler...
C'était bien la seule chose qui le rendait bavard.
Pour tout dire il préferait écouter les autres parler. Mais des fois, pour éviter ce silence il fallait bien qu'il s'y mette aussi.

lundi 7 avril 2003


1/ Cette guerre m'énerve tellement elle est stupide. Et pourtant je trouve encore plus stupide que certains en arrive à espérer la victoire de Sadam. Peuh. Maintenant qu'elle a commencé, la seule chose qu'on puisse espérer, c'est quelle se termine au plus vite, pour tout le monde, et que Sadam se retrouve au pilori, pour tout le monde aussi. Le reste c'est relativement nauséabond, au moins autant que les raions pour lesquelles ils la font.
2/ J'ai fait une %#$* de tâche de graisse sur ma chemise.
3/ J'ai quasiment arrêté de lire, je ne sais pas trop quoi en penser, ça m'arrive de temps en temps. Je regarde des DVD à la place, j'ai découvert que j'avais un lecteur DVD sur mon ordinateur.
4/ Alors des fois, j'apprend des choses sordides sur ma familles (assez) lointaine, vraiment sordides. Et je sais pas coment réagir, quoi dire, qu'en penser. C'est des gens que je connais, à qui j'ai parlé, avec qui j'ai rigolé. Mais bon, on lave son linge sale en famille n'est-ce pas ? Ou alors on le cache au fond du placard, avec le cadavre...

- Allo ?
- ...
- Comment tu vas ?
- ...
- Ah tu as la grippe, ah mince, c'est trop con
- ...
- Et tu es arrêté(e?)
- ...
- Ah, c'est tout... et qu'est-ce que je voulais dire, ton chien ça va ?
- ...

...

(évidemment dans ce cas, on aimerait bien savoir ce qui se dit de l'autre côté...)

1/ J'ai fumé exactement deux cigarettes en deux jours. Les deux le dimanche soir.
2/ Parfois les ficelles sont énormes, et on ne peut pas ne pas les voir. D'ailleurs on sait très bien qu'elles sont là et à quoi elles ressemblent. Et pourtant on arrive très bien à ne pas les voir, sans faire semblant. Je suis pas clair ? (je pense à ces fichus films faits pour faire pleurer, donner sa petite larme obligatoire où le scénario est aussi discret et fin qu'un éléphant dans un magasin, et où pourtant tout le monde à la larme à l'oeil).
3/ Je voulais dire un truc idiot, alors j'ai pensé à "c'est toujours les meilleurs qui partent à la fin".
4/ Des fois on dit 4 et on a déjà du mal à trouver le troisième alors. (Oui, je triche, mais comme j'ai donné les règles à personnes, personne peut s'en rendre compte) Donc officiellement la tricherie fait partie du jeu.

samedi 5 avril 2003


D'ailleurs, toutes ces personnes qui hésitent à manger quoi que ce soit, à part les criquets frits, là, j'avoue on peut hésiter... Bref, ces personnes qui hésitent à manger un truc parce que c'est gras ou trop calorique, m'ont toujours parues suspectes...
D'abord c'est bon ou pas, ensuite on avise...

vendredi 4 avril 2003


c'est invraisemblable ce que j'ai envie de dire le mot "invraisemblable" à tout bout de champ en ce moment...

Bon, ça y est, je suis tombé amoureux de Zoe Varier (c'est son nom si j'en crois le site de France Inter), à cause de sa voix dans "Ecoutez, des anges passent" sur cette même France Inter le vendredi de 20 et quelques à 21 heures. Bon, en même temps elle parle pas de choses très rigolotes Zoé, mais c'est un peu aussi pour ça que je l'ime moi...

Avant (il y a longtemps déjà) j'étais amoureux de Pascale Clark (je suis pas sûr du tout de l'orthographe mais j'ai complètement la flemme de chercher), je mettais mon réveil matin exactement à l'heure de sa revue de presse, donc c'était la première personne que j'entendais parler de toutes mes journées, comme si elle attendait que je me réveille pour commencer et si elle ne parlait qu'à moi. Aujourd'hui, c'est un mec qui fait la revue de presse, et je me lève plus tôt (sans qu'il y ait de lien a priori). C'est beaucoup moins bien... En tout cas, je suis pas du tout amoureux.

Je me souviens quand j'étais piti, c'était en CE2 même, j'étais archi-nul en orthographe et en grammaire (surtout les "s" au pluriel que j'ai toujours nié avec un sang froid déconcertant), une vraie catastrophe ambulante d'un point de vue dictée. Je me souviens de mon instituteur, qui m'aimait bien dans le fond, malgré mes multiples libertés devant l'ordre établi des lettres. Une jour il m'a dit que si je voulais devenir quelqu'un, un mec bien reconnu, lu et tout, il fallait que j'améliore le truc, parce que sinon personne me prendrait jamais au sérieux. Selon lui, il aurait fallu que je sois un génie pour qu'on lise ce que je pourrais écrire si je continuais de faire autant de fautes. Il avait cité Einstein et d'autres, je me souviens juste d'Einstein parce que c'était le seul que je connaissais à l'époque.

Je me souviens que je m'étais dis que c'était certainement plus facile de devenir, que dis-je d'être, un génie plutôt que de devenir bon en dictée.

Finalement avec le temps, je me suis fait une raison, je suis devenu bien plus modeste, j'ai fini par arriver à un niveau honorable en dictée.

Aujourd'hui, j'accuse sans vergogne mon clavier.

C'était mieux pendant les années 70, on roulait en R8, mais au moins on était peinards

C'est pour ce genre de trucs que j'adore les bars de quartier...

Tu vois, moi aussi je voulais débarasser le monde de ses imbéciles, et puis finalement, face à l'ampleur de la tâche, je me suis autodéclaré préventivement la guerre contre moi afin d'en éviter une troisième mondiale, seul contre presque tous.
Et j'ai gagné, ou perdu, je sais pas trop, ça dépend des moments. En tout cas les dommages sont complètement et simultanément collatéraux et billatéraux.

1/ Hier soir je me suis endormi en écoutant de la musique, et j'avais l'impression d'être dans un film, comme si je pouvais me regarder en train de m'endormir dans une salle obscure.
2/ Une des serveuses du restaurant chinois où je suis allé manger à midi avait un oeil au beurre noir.
3/ J'ai passé une heure et demie avec un client au téléphone cet après midi, et j'ai trouvé cela plutôt éprouvant. Même si au final il a eu l'air plutôt content.
4/ Tu m'as appelé pour m'annoncer que tu allais peut être certainement partir pour deux ans au Cambodge et ça me réellement fait plaisir pour toi, tellement tu en avais envie. Mais tu vas me manquer aussi, ça c'est sûr. Faut pas que ça t'empêche de partir non plus. Allez hop, vas t'en, je veux plus te voir. De toute façon je passerais prendre un café pendant mes vacances. Je te paie une bière ce soir pour fêter ça, c'est moins classe que du champagne, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a...

jeudi 3 avril 2003


En ce moment, je n'écoute quasiment plus que ça (8.7MB), comme si je n'arrivait pas à m'en défaire...

1/ J'ai bu une Leffe accoudé au comptoir, comme un vrai de vrai
2/ J'ai acheté un DVD de Hitchcock. Comme pour un acheté, il y en avait un d'offert, j'en ai pris deux. En même temps il n'y en avait que deux différent de disponible.
3/ J'écoute la guerre à la radio, et j'ai beau faire, elle me semble irréversiblement lointaine. Un camp dit un chose, l'autre son contraire. Je préfère continuer mon livre, ça fait longtemps que j'ai pas lu.
4/ J'ai appris que Milan Kundera venait enfin de sortir son dernier livre en France. J'ai déjà beaucoup plus de livres en attente que je ne peux en lire. Mais je pense que je vais craquer. Les livres c'est du lilo. Mais pas toujours.

Finalement ce sont les gens qui tiennent absolument à prouver au monde et à eux même qu'ils ont la foi qui peuvent devenir dangereux. Ceux là qui vont finir par dire que Dieu est avec eux.
Les personnes qui ont la foi et rien à prouver n'oseraient pas avoir une pensée aussi déplacée.
Ne suivez pas mon regard, je regarde dans toutes les directions à la fois avec mes yeux fermés.
C'est triste de constater que la foi qui devrait être source de sérénité devienne ce stupide paravent à la bêtise.

mercredi 2 avril 2003


1/ Dans le TGV pour Lyon, j’étais assis en face d’une femme, que j’ai trouvé très élégante et plutôt jolie. Elle était habillée en noir et elle lisait un livre qui s’appelle « Pars vite et reviens tard ». Elle m’a souri à un moment.
2/ Dans le TGV pour paris, j’étais assis derrière des gens qui animent une émission télé, je ne suis bien incapable de dire laquelle. Mais ils parlaient de télé tout le temps. D’ailleurs il faut être prêt à tout pour faire ce métier, il faut avoir des nerfs d’acier.
3/ A Lyon, j’au vu de la grêle tomber.
4/ il m'a dit qu'il me rapellerait, je suis parti avant, parce que j'en avais marre d'attendre et d'être encore au bureau après cette journée.

mardi 1 avril 2003


Ce qui est étonnant, quand on lit des livres sur la Russie contemporaine, c'est cette nostalgie persistante du Stalinisme. On voit toujours des gens dire que c'était mieux avant (et ça l'était peut être sous certains angles tant qu'ils ne voyaient pas le pire) quand le petit père des peuples s'occupait d'eux.
C'est difficile à entendre quand on sait ce qu'a vraiment été le stalinisme. Mais s'il revenait, il remetrait tout en ordre, c'est sur (et d'une certaine manière ça l'est) et il s'occuperait d'eux.

Et pourtant c'est pas si lointain cette nostalgie, si j'écoute ma grand mère parler. Cette nostalgie de là bas, comment c'était quand elle y était. Elle n'y a certainement pas vécu le pire, le pire elle l'a vue en Allemagne, à un moment où il n'était pas bon d'être en Allemagne en venant de Russie, ni d'où que ce soit d'ailleurs. Puis elle est arrivée en France, et c'est aujourd'hui une des personnes que je connais qui a une des plus grande idée de la France. Tout semble se contredire en elle. Mais elle est comme ça. Là bas c'était mieux parce que personne ne crevait de faim à faire la manche dans le métro, parce que parce que parce que.
J'ai du mal à la contredire parce que j'ai pas vécu tout ça moi, j'ai juste été élevé dans mon confort de privilégié de fin de siècle et je continue à m'y complaire sans culpabilité. Cette femme (et là je me rend compte à quel point ça peut faire bizarre de dire "femme" pour ma grand mère, comme si elle n'avait jamais pu en être une, juste une sorte de babouchka francisée). Elle aime ce qu'elle a connu de la Russie, sans concession, et elle aime ce qu'elle connait de la France sans concession non plus. Beaucoup moins que moi en tout cas. Mais n'essayez pas de lui faire entendre que là bas ça a pu devenir autre chose que ce qu'elle a connu, que ce qu'elle a voulu y voir, c'est peine perdue. Elle y a cru. Ils y ont tous cru (en tout cas beaucoup d'entre eux) je pense. Difficile de s'immiscer là dedans avec toutes nos certitudes, avec toutes nos connaissances.

Et moi j'ai fait 50 kilomètres pour m'éloigner de ma famille, elle a traversé l'Europe, réellement. Cette femme a traversé l'Europe, contrainte certainement, mais elle est restée là où elle arrivée, et aujourd'hui elle n'a aucun haine, aucun ressentiment, elle parle 4 langues courrament -y compris l'allemand et c'est même certainement la seule raison pour laquelle elle est toujours là pour le montrer, elle me raconte Victor Hugo alors que je ne l'ai jamais lu moi mais elle si. Elle a envoyé ses gosses au catéchsme alors qu'elle a toujours été athée pure et dure (et elle l'est toujours officiellement), mais qu'il fallait que ses gosses vivent comme les autres gosses dans le village. Et aujourd'hui elle regarde le jour du seigneur tous les week end en cachette.

Alors moi je trouve que j'ai l'air fin avec mes petites certitudes en fait.
Je peux toujours faire la morale après.
Faut que je traverse l'europe avant, ou en tout cas un bon bout de monde et pas juste le périph'.
Et pas en avion.

1/ Sur une pancarte annonçant des travaux sur un escalator : début des travaux le 17/03/03, fin des travaux le 03/03/03.
2/ Je suis resté bloqué dans le rer B pendant une bonne heure alors que j'étais pressé.
3/ J'ai pris le bus.
4/ J'ai vu une petite fille avec des chaussures rouges.

Mais qu'est-ce que tu veux que je te dises..?
... rien en fait...

Hier soir, l'alarme de voiture a sonné jusqu'à 1 heure du matin.

Ce matin j'arrive au boulot et l'alarme incendie se met en marche (ce qui après une deux trois nuits trop courtes et presque au réveil est un réel bonheur...) et sonne gentiment depuis 10 minutes, parce que forcément ça vient d'un placard dont personne n'a la clé.

Demain matin je dois me lever à 5 heures pour aller à une réunion à Lyon, et je ne pourrais même pas passer la journée là bas, ni profiter de la gastronomie.

J'attend La suite de pied ferme.