Des difficultés à retrouver un emploi ...

La proportion de personnes recherchant longuement un emploi est particulièrement plus importante en Europe qu'outre-atlantique. Le modèle américain montre ici clairement son efficacité.

Ainsi la proportion de personne sans emploi depuis plus d'un an est de :

France : 42,5 % ; Japan : 25,5% ; Netherlands : 32,7% ; Sweden : 26,4 % ; Germany : 51,5% ; Italy : 60,8% ; UK : 28,0% ; USA : 6 % (OECD)

Ces proportions si elles révèlent de fortes disparités internes à l'UE montrent surtout que les USA sont loins devant avec un taux extrémement bas.


Mais ces résultats sont aussi assez étonnants car ils révèlent que la Suède ne fait pas moins bien que la Grande-Bretagne par exemple : certainement parce que leurs politiques concernant les sans-emplois sont finallement assez proches. Ainsi la Suède utilise également la méthode qui consiste à donner plus aux sans-emplois mais sur une courte durée.

Cependant il faut s'interroger sur cette flexibilité accrue du marché du travail : faut-il préférer une recherche d'emploi courte mais peu adaptée aux compétences de l'individu ou préférer une adéquation entre l'offre et la demande plus tardive mais plus efficace ?

Ce qui apparait dans le cas français, c'est que le système de protection sociale ne rassure plus la population alors qu'il est a priori plus élevé que dans de nombreux pays. Néanmoins la flexibilité implique plus de pauvreté, l'équilibre se trouverait donc peut-être en Angleterre ?

Petite phrase du Sénat

"On dit que je suis vieillissant. J'aime autant que ce ne soit pas une femme qui le dise, parce que je lui montrerais si je suis vieillissant..."
Christian Poncelet

Des phrases comme celle-ci en dise long sur leur personnage, encore une fois vivement qu'il se retire de la présidence du Sénat.

Critiques des motions socialistes

Les motions socialistes déposées au congrès de Mans sont assez intéressantes. Personnellement je me sens plus proche de la motion majoritaire, c'est-à-dire la motion d'Hollande.

J'ai trouvé pertinent le choix de présenter le parti socialiste comme un parti de mouvement, alors qu'il est parfois dépeint comme "le parti de la glaciation", ce qui est en contradiction totale avec son action gouvernementale de 1997 à 2002.

Les changements proposés pour la France sont assez intéressants. Je trouve très percutant le choix d'avoir développé le projet en trois axes dont les deux premiers ne concernent pas l'action politique en France mais dans le Monde et en Europe.

Je ne suis cependant pas tout à fait d'accord avec le diagnostic de ces parties. La motion majoritaire hésite en effet à énoncer les aspects positifs de la mondialisation. Elle risque en ce sens d'alimenter un discours trop manichéen et franchouillard.

Surtout par une dénonciation systématique du libéralisme, des marchés, de la mondialisation, le texte peut alimenter l'incompréhension des actions et des décisions qui sont ensuite prises par ces mêmes responsables politiques.

Il y a évidemment un risque pour les prochaines élections : qui est de perdre des voix au profit d'un courant d'extrème gauche ou altermondialiste fort. Pourtant les projets de redistribution à l'échelle mondiale et nationale ou la volonté de réformer les grandes institutions internationales sont certainement portés beaucoup plus fermement par les partis socialistes.

Sur le plan international, européen comme national, le parti socialiste peut donc se démarquer de l'UMP mais il lui reste à déterminer quelles idées mettre en avant.

Vous avez dit Lolf ?

C'est une petite révolution budgétaire que la France vit en ce moment, pour la première fois le budget de la nation ne sera pas affecté à chaque ministère mais à 34 missions.

Ces 34 missions correspondent à de grandes politiques publiques, leurs intitulés sont assez imprécis : travail et emploi, santé,... Ces missions seront ensuite découpées en programmes (132) puis en actions soit un total de 620 actions.

On aura alors en théorie une meilleure traçabilité des crédits accordés. Un projet annuel de performance PAP sera de plus attaché à chaque programme ce qui permettra un meilleur suivi de l'action ministérielle.

La répartition des crédit devraient donc devenir plus visibles et plus précises. Les parlementaires verraient leurs pouvoirs renforcés ...

Les jeux sont-ils faits ?

Les élections allemandes posent la question des élections en France : qui est actuelement le mieux placé pour les présidentielles de 2007 ?

Selon certains le partie socialiste n'aurait pratiquement aucune chance de l'emporter en raison de ses résultats aux élections européennes. Personnellement je ne suis pas sûr que le clivage Oui/Non au sein du parti socialiste sera si fortement préjudiciable à celui-ci arrivé aux élections et ce pour deux raisons principales.

Tout d'abord parce que le débat est largement interne au parti et d'autre part parce que je ne crois pas à la présentation de plusieurs candidats socialistes : un du non et un du oui.

Je pense que plus que la personne c'est surement l'équipe qui fera la différence, DSK arrivera-t-il à réunir des hollandais ou des membres du NPS ? Sarko pourra-t-il éviter une confrontation frontale avec DeVillepin ?

On pourrait aussi imaginer des alliances originales avec le parti centriste et les "chiraquiens" ou ...

Elections allemandes !

Décidemment les élections sont parfois pleines de surprises.

L'Allemagne se retrouve le lendemain de ses élections sans réel vainqueur. Angela Merkel qui devait pourtant l'emporter avec une nette majorité, ne remporte pas d'une manière franche ces élections.

L'avenir politique d'un pays reste en suspens, situation un peu incongrue juste après des élections...

Les politiques français doivent-ils en tirer des conclusions ? Peut-on anticiper une défaite de Nicolas Sarkosy si celui-ci jouait la carte du libéral ? Difficile à dire je trouve, tant les situations sont différentes en France et en Allemagne.

@ suivre

Danger … Public

De Frédéric Sabrou au Lucernaire, cette pièce de théâtre vaut vraiment le coup. On rit bien et l’humour est frais.

L’histoire : des comédiens se retrouvent juste avant le début de leur représentation et ils apprennent tout d’un coup que la salle est pleine aujourd’hui, ce qui est une incroyable nouvelle ! Mais alors que la joie est à sa comble, la nouvelle tombe : la salle serait remplie par de sympathisants d’extrême droite. Se pose alors la question : faut-il jouer ?

La pièce est savamment bien jouée, soulève plusieurs questions et pousse à la réflexion. On ressort avec plusieurs idées en tête, qui peut-être nous permettront d’évoluer avec nous-mêmes et de mieux faire face à ce genre de situation.

Bien jouée, drôle et fin.

Dit Design …

D-Design est l’une des expositions présentes actuellement au Centre Georges Pompidou (Beaubourg). Elle a pour sujet le Design et se focalise plus particulièrement sur les dernières innovations et réflexions autour de celui-ci.

J’ai été assez bluffé par cette expo, courte, elle n’en est pas moins dense. Les formes du Design qui nous sont présentées ne correspondent pas à quelque chose de superflu ou de luxieux, il s’agit plutôt de « design intelligent ».

On découvre entre autres : le design universel, l’éco-conception ou encore le design sonore. Le design universel par exemple, est une réflexion sur le produit qui vise à le rendre accessible, compréhensible et utilisable par n’importe qui. Né dans les années 50 aux Etats-Unis, ce type de design est de plus en plus en vogue désormais.

En résumé, cette exposition est une mine de bonnes idées pour concevoir des espaces et des produits adaptés aux environnements, aux situations et aux populations. Loin de n’être qu’une réflexion sur l’impact écologique de nos industries et modes de vie, cette exposition présente une réflexion sur la matière et sur la vie.