12.07.2006

Le nucléaire lave plus blanc

Le nucléaire, c'est mieux que la lessive : ça ne se contente pas de laver plus blanc que blanc, ça lave transparent ! C'est du moins ce que nous assènent, la main sur le réacteur, les tenants du "100%sécuritésanspollution". Pour nous le prouver, ils seraient prêts à lécher du plutonium 239 en cornets ou à utiliser du Césium 137 comme lait pour le corps. Juré, craché : le nucléaire c'est I-NO-FFEN-SIF et ON-VOUS-DIT-LA-VERITE. Et nous, à force, nous serions presque tentés de les croire puisque se sont des "zexperts" (population infaillible reconnaissable à sa blouse blanche) qui le disent depuis tant d'années !

Heureusement, la réalité nous lance parfois un bon verre d'eau glacée dans la figure, histoire de nous réveiller un peu (c'est plus efficace et moins douloureux qu'un coup de boule).

Ainsi, Le Monde vient de révéler dans son édition du jour que le rapport publié par l'Académie des Sciences, et signé par trois éminents spécialistes, censé nous donner la vérité vraie sur la contamination de la France à la suite de l'explosion d'un réacteur de la centrale de Tchernobyl avait en fait été écrit par...le professeur Pellerin ! Souvenez vous :  l'inventeur du célébrissime nuage arrêté à la frontière, c'est lui.

Conclusion du rapport ? "En France, les retombées ont été très inférieures à celles qui auraient pu justifier des contre-mesures sanitaires préventives". Tous ceux qui sont malades aujourd'hui apprécient...

Ces allégations ne sont pas des ragots à courte durée de vie, puisque c'est une juge d'instruction qui, flairant le loup, a découvert le pot aux roses en perquisitionnant...à l'Académie des Sciences, ce temple du savoir et de l'impartialité !

Des écoutes téléphoniques confirmeraient cette version. Pellerin - autour de qui la justice tourne depuis quelques mois après 20 ans d'oubli- se serait donc dédouané lui-même, avec l'aval et la signature de bons et loyaux scientifiques.

Gravement mise en cause, l'Académie des Sciences affirme qu'elle avait pris soin de classer le rapport à la rubrique "Débat". Autrement  dit, elle n'est pas responsable. Quant aux signataires du fameux rapport, ils ont, pour l'instant, disparu dans un nuage. 

 

 

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11.07.2006

Zizou, ras le bol

Ras le bol de Zizou, de me lever avec lui, de le trouver au fond de ma tasse de café chaque matin, de le regarder comme une mire à la télé, de n'entendre parler que de lui dans les rues et les cafés, de le retrouver dans 20 Minutes, de le boire en apéritif le soir et de le voir encore, encore et encore au moment de me coucher.

Le pire, c'est qu'alors que nous allions enfin être délivrés de cette invraisemblable Coupe du monde et retrouver une activité normale, il faudrait aujourd'hui jouer les prolongations et prendre sa défense ?  Sous prétexte qu'un petit coup de boule, après tout, ce n'est pas si grave. Allez, ça fait même du bien par procuration ! Après tout, n'a-t-il pas été insulté et de la pire manière (là, les supputations vont bon train...) ?

Il faudrait également l'en admirer davantage sous prétexte que ce geste, en l'empêchant de monter directement au ciel sous les yeux mouillés d'émotion de ses supporteurs (sis, si, je suis sûre que certains ont cru que cela allait se produire le soir de la finale), l'aurait laissé parmi nous, pauvres humains ? 

Mais être un Homme, du moins c'est ce que je croyais, c'est quand même autre chose que de filer des coups de boule... Ou alors, je me trompe d'époque. Adieu Montaigne, Descartes et tous les autres : l'essence d'un homme est dans son taux de testostérone et ses pulsions d'agressivité.

Outre l'inacceptable de ce geste, rappelons aussi une chose toute simple : Zidane est un professionnel. Le terrain de foot, c'est un peu son bureau. Et dans n'importe quelle entreprise, faire la grosse tête à un collègue se termine au tribunal. Tout comme proférer des insultes.

Mais les footeux, qui sont des dieux, sont au-dessus de tout cela.

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10.07.2006

Merci Amélie... quand même

Elle a apporté à la France une superbe victoire après 82 ans d'absence française à ce niveau de la compétition

Elle a brandi la coupe de l'un des plus prestigieux tournois du monde 

Elle n'a donné de "coup de boule" à personne 

Elle n'est pas sortie par la petite porte mais a adressé un immense sourire au public 

Elle a donné une immense image du sport français et du fair-play

Elle s'appelle Amélie, on la remercie...

... Mais elle ne sera pas au balcon du Crillon cet après-midi

... Elle ne défilera pas sur les Champs-Elysées 

... Elle n'ira pas déjeuner avec Jacques Chirac

Elle n'est qu'une femme, joueuse de tennis.  Sa victoire et son talent, magnifiques, ne pèsent pas du même poids.

12:20 Publié dans Coups de vent | Lien permanent | Commentaires (4) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note

03.07.2006

Nadine au travail

Est-ce l'effet Coupe du monde ? Le Figaro Entreprises & Emploi a décidé ce matin de pourfendre les "déclinologues" en sortant sa botte secrète pour lutter contre la crise et le chômage : Nadine de Rothschild !

Dans un article dûment estampillé "Enquête", les fins limiers ont demandé conseil à l'épouse du baron pour mieux "vivre en entreprise tout en respectant les bonnes manières". Et, en matière de travail, on ne pouvait pas trouver meilleur expert ! D'ailleurs, la photo qui accompagne l'article le prouve : Nadine travaille au jardin.

Ses conseils sont d'or... Si, après ça, vous ratez vos entretiens d'embauche, Nadine n'y sera pour rien !

- Ne jamais dire "bonjour", mais "bonjour madame" aux femmes "de plus de 25 ans".

- Ne pas porter de jeans "à part si l'on cherche un emploi de balayeur de rue"

- Porter une cravate car "le cou n'est jamais agréable"

- Bien dire "bonjour maître" à un avocat car "donner le titre des gens confère une grâce".

- Sourire car "une femme qui sourit a tout gagné"

- Afficher sa bonne humeur puisque "rien de plus stimulant qu'un rayonnement de bonne humeur qui se propage du haut en bas de la hiérarchie"

- Eviter toute vulgarité, c'est-à-dire "porter des talons aiguilles comme si l'on se rendait en boîte de nuit"

- Ne jamais "aller au boulot" quand on est femme mais "aller travailler" 

 

Merci, Nadine. Sans toi, la vie, quelle galère ! 

 


 

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02.07.2006

Retour de flamme en Guyane

Au cas où vous auriez loupé l'info, Nicolas a retrouvé Cécilia ! En soi, la nouvelle est sidéralement nulle, certes, mais c'est la façon dont elle a été divulguée qui est riche d'enseignements.

Où croyez-vous que la nouvelle a été officialisée ? En Guyane, lors d'une visite du ministre de l'intérieur le 29 juin dernier. Tour en hélicoptère, virée en barque longuement filmée depuis un autre esquif... Pour un peu, on se serait cru sur la lagune. Une parfaite orchestration à la seconde près. On verserait une larme sur tant de bonheur retrouvé.

Sauf que la Guyane n'a rien d'un paradis, comme doit le savoir mieux que moi le ministre de l'Intérieur.  C'est le département le plus criminogène de France, le refuge des sans-papiers (30 à 35 000 étrangers en situation irrégulière pour 191 000 habitants), une zone de non droit où les assassinats se multiplient, notamment en raison de la prolifération des sites d'orpaillage clandestin. C'est le département français où la nature est la plus abondamment saccagée dans l'indifférence quasi-générale. Des gardes paient de leur vie ces exactions (voir ma note plus bas). Il existait sans doute des endroits plus appropriés pour nous faire croire à l'amour retrouvé...

Mais, qu'on se le dise, évoquer ce sujet est tabou. Nicolas Sarkozy l'a démontré une nouvelle fois lors d'une interview en fin de semaine dernière dans le journal national de France 3. Cet entretien musclé est passé malheureusement inaperçu pour cause de retour de Jospin sur TF1. A la question directe d'Audrey Pulvar sur l'éternelle mise en scène supposée de sa vie privée (TV + la Une de VSD sur un voyage à Venise...), le ministre, visiblement déstabilisé, est sorti de ses gonds : "voilà une question que je ne vous ai pas soufflée !" a-t-il lancé, excédé. "Mais les autres non plus" a-t-elle eu la présence d'esprit de rétorquer. Ouf. Avec l'éviction de Génestar à Paris-Match pour cause de crime de lèse-majesté, on pouvait en douter.

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27.06.2006

Une petite blonde pour l'Afrique

Allez, une petite bouffée de cynisme avec Jean-Dominique Comolli, président du conseil d'administration d'Altadis (ex-Seita), dans La Tribune datée du 26 juin, à propos de la stratégie du groupe franco-espagnol de tabac :

- "Il y a un potentiel de développement formidable dans les pays émergents (...). La consommation est encore constituée principalement de marques locales, à bas prix. Notre stratégie est clairement de remplacer ces marques par nos marques, à statut plus valorisant."

Rappelons que les maladies liées au tabac tuent 4,9 millions de personnes par an dans le monde selon l'OMS, soit 8 par minute. Et qu'elles pourraient tuer plus d'un milliard de personnes d'ici à la fin du siècle.

17:27 Publié dans Ils auraient mieux fait de se taire | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

La folle autoroute de Bordeaux

Qu'est-ce qui passe au milieu de vignes mondialement réputées, dévaste des zones protégées Natura 2000 et multiplie la production de gaz à effet de serre ? Un projet magnifiquement bétonné intitulé "le grand contournement ouest de Bordeaux". Sous cette appellation, qui fleure bon le bureau d'études, se cache l'une de ces infrastructures comme les Pouvoirs publics aiment tant à les promouvoir en agitant sous le nez des citoyens cet écran de fumée qu'est la notion d'utilité publique.

Cette autoroute, d'un coût de plus d'un milliard d'euros (selon des estimations que l'on sait toujours aussi proches de la réalité que la distance qui va de la Terre à la Lune) devra délester la rocade de Bordeaux. De dignes augures ont, en effet, lu dans les rejets des pots d'échappement que la circulation arriverait à saturation à horizon 2020. Selon le sacro-saint principe de la consultation populaire, les Bordelais sont donc appelés à donner leur avis sur une myriade de tracés que l'on dirait tout droit sortis des ordinateurs du docteur No. Habitués à plus d'habileté, les Pouvoirs publics et locaux se sont pourtant pris cette fois ci les pieds dans le ruban d'asphalte : les tracés sont tellement aberrants que élus, riverains et professionnels du Médoc -région concernée par ce contournement- sont désormais vent debout contre ce projet, multipliant pétitions et manifestations pour attirer l'attention sur ce qu'il faut bien appeler un projet scandaleusement mal ficelé.

Quelques points d'achoppement, parmi tant d'autres :

- Le postulat de départ est biaisé : pour les initiateurs du projet, le trafic sera bientôt saturé en raison notamment de la hausse du trafic des poids lourds. D'où l'idée -présentée comme indispensable- d'offrir une infrastructure complémentaire. Sauf qu'en ces temps de réchauffement climatique avéré où Jacques Chirac lui-même se veut le chevalier blanc de l'environnement (qui a oublié son fameux discours sur "la maison brûle !" prononcé devant l'ONU ?), un tel raisonnement n'est plus crédible. Tout le monde sait désormais, même parmi les plus farouches bétonneurs, que donner davantage de place aux voitures et poids lourds n'endigue pas le trafic : il l'encourage au contraire.

- L'argument économique est un leurre : mettre en service une autoroute payante en affirmant que les poids lourds seront les premiers à s'y engouffrer revient à faire prendre des vessies pour des lanternes. Tous les usagers de la route -a fortiori les professionnels- savent bien que les transporteurs privilégient toujours les axes les moins onéreux. Question de logique économique.

- Un tracé aberrant :  outre le tracé à la règle à travers des zones humides protégées dans l'estuaire de la Gironde, et des zones d'une très grande importance écologique (notamment pour la reproduction des visons d'Europe et pour les oiseaux migrateurs), le fameux contournement couperait tout simplement en deux des lotissements, comme celui situé sur la commune de Saint-Aubin.  Il passerait également au-dessus de cinq sites industriels classés Seveso au bec d'Ambes.

- Des vignes tronçonnées. Cerise sur le gâteau (si je puis dire...),  le tracé n'a cure des grands crus. Ainsi, entre 60 et 150 hectares de vignobles pourraient disparaître à Margaux.

Devant l'indignation unanime -et surtout le ramdam politiquement incorrect- soulevés par cet hallucinant projet, le président du Conseil général de la Gironde, pourtant zélé partisan du contournement depuis plus de 20 ans, a demandé un moratoire. On attend la réponse des Pouvoirs publics à la fin de la semaine.

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26.06.2006

Un bon ours est un ours...empaillé

Il est mort sur le coup et n'a pas souffert... C'est ce qu'a osé dire le secrétaire d'Etat au ministère bavarois de l'Environnement à propos de la mort de l'ours Bruno, abattu lundi, à l'aube, par des chasseurs.

L'ours slovène, âgé de deux ans à peine, était le premier plantigrade à fouler le sol allemand depuis 170 ans. Terrible cadeau d'accueil ! Pour fêter ces retrouvailles, les autorités avaient décidé, à peine la nouvelle connue, d'autoriser son abattage immédiat pour cause de dégâts... dans les poulaillers et les élevages de moutons. Il menaçait -paraît-il- la population locale. Des randonneurs l'avaient même aperçu se baignant (nu ?) dans un lac. Pour l'éliminer, le gouvernement n'a pas hésité à violer toutes les conventions internationales en vigueur en autorisant les chasseurs à tirer à vue. Ce que ces derniers se sont empressés de faire, bien sûr. A qui fera-t-on croire qu'il n'existait pas d'autres solutions avant d'en arriver là ?

Désormais, les spécialistes recherchent Jurka, la mère de Bruno, qui vit quelque part en Italie. Motif ? Elle pourrait inculquer à ses trois autres petits les mêmes "manières" qu'à Bruno. Que lui fera-t-on ? L'histoire ne le dit pas... encore. Mais on hallucine devant tant de cruelle bêtise.

Aux cyniques qui rétorqueront qu'il existe bien d'autres malheurs que la mort d'un ours, je réponds qu'une société qui n'a d'autres solutions qu'éliminer toute vélléité d'existence sauvage et préfère montrer à ses enfants des ours empaillés (puisque tel est désormais le destin de Bruno) plutôt que d'accepter une necessaire coexistence est bien mal en point.

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19.06.2006

Premier coup de harpon

C'est réglé comme du papier à musique. Invariablement, au printemps, le Japon se rappelle à nous lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), où ses représentants réclament à cors et à cris la reprise de la pêche commerciale aux cétacés (baleines, marsouins, dauphins...). Ce qui provoque immanquablement l’indignation de la communauté internationale qui, d'une voix discordante, repousse les demandes du Japon avant de lui donner rendez-vous à la saison suivante. Fort mécontent, du moins en apparence, ce dernier s’en retourne… harponner tranquillement les baleines du haut de ses navires-usines.

Le scénario est parfaitement huilé depuis 20 ans, date du vote d'un moratoire international interdisant théoriquement la pêche de toutes les espèces de baleines en raison des menaces qui pèsent sur elles. Usant d’un stratagème, le Japon a réussi à faire admettre, en toute légalité, son droit à pratiquer une pêche dite "scientifique" : ses éminents spécialistes « étudient » ainsi les dépouilles de plus de 600 cétacés par an dont la viande finit sur le marché intérieur, rapportant plus de 50 millions de dollars de chiffres d'affaires. La Norvège n'est pas en reste. C'est le seul pays au monde à ne pas reconnaître le moratoire. Et ses représentants ne se fatiguent même pas à justifier les 1 000 prises par an pour des raisons pseudo-scientifiques.

Or, cette année, coup de tonnerre : par une habile manoeuvre, Japon et Norvège viennent de réussir à faire voter -par 33 voix contre 32 et une abstention- une résolution estimant que le moratoire "n'est plus nécessaire". Si ces deux pays, soutenus notamment par l'Islande et lancés dans une intense politique de lobbying, n'ont pas encore gagné la guerre (il faudrait une majorité qualifiée de 75% des voix pour abolir le moratoire), ils viennent de remporter une large victoire symbolique. "Cette décision est extrêmement malheureuse" a estimé le Premier ministre Suédois. C'est le moins que l'on puisse dire. Encore une avancée de ce genre, et la CBI aura perdu sur toute la ligne.

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12.06.2006

L'homme qui dit... avoir vu l'ours

Ainsi donc, l'ours rôde ! On a d'abord découvert ses empreintes dans la boue d'une rivière à une trentaine de kilomètres de Toulouse... BRRRR !!! De quoi trembler dans les honnêtes chaumières. Les experts se sont penchés sur les traces, censées être très impressionnantes, et le jeune couple de promeneurs amoureux qui a déniché ces précieux témoignages a été interviewé aussitôt.

Mais voilà qui ne devait pas suffire. Voir des traces d'ours, ce n'est pas voir l'ours lui-même. Alors, ce qui devait arriver arrivât : l'homme qui a vu l'ours a fait sa rapide apparition ! Un randonneur d'une quarantaine d'années se serait retrouvé nuque à truffe avec lui lors d'une banale balade en Ariège. Re-BRRRR ! Panique ! L'homme aurait même été "chargé" après avoir "senti des soufflements et des grognements" dans son dos. C'est lui qui le dit. La sale bête aurait même suivi l'innocent promeneur pendant une demi-heure.

Mouais.... Disons alors que cet ours -forcément slovène, cela va de soi- s'est sans doute laissé graisser la patte par les anti-ours pour se comporter d'une façon aussi peu naturelle. D'abord parce que les ours ne chargent pas sans de très bonnes raisons, et surtout pas de dos quand passe un innocent promeneur. L'ours a davantage peur de l'homme que l'inverse. Ensuite, aucun ours ne s'amuserait à "suivre" sa proie pendant si longtemps : une charge de défense ne ressemble pas à un pistage. Aucun témoin n'a d'ailleurs assisté à la scène.

A quand l'ours qui se dressera sur la place du Capitole pour effrayer volontairement la foule ? Rappelons plutôt que, ces dernières semaines, certains chiens non muselés et laissés librement en compagnie d'enfants se sont montrés hautement plus dangereux que les plantigrades des Pyrénées.

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