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Bordeaux | Arcachon |

Toutes les communes du département

  • Nom du département

    Gironde

  • Région

    Aquitaine

  • Superficie

    10000 km2

  • Point culminant

    Cours-les-Bains (coteau de Samazeuil, 163 m).

  • Chef-lieu

    Bordeaux. 5 arrondissements. 57 cantons. 543 communes.

  • Population

    1213499 hab. (recensement 1990)


Histoire

  • On identifie l'actuel territoire du département de la Gironde à celui qu'occupaient les peuples : Biturige, Vivisque, Vasate.
  • Selon Strabon, le prospère établissement commercial de Burdigala existait dès le 1er avant J.-C., mais ce n'est qu'au 2ème que Bordeaux devint métropole de "l'Aquitaine seconde", puis fut érigé en archevêché au siècle suivant à la suite de l'évangélisation de la région.
  • Jusqu'au 4ème, le Bordelais connut une prospérité notable, liée au négoce des vins.
  • Du 5ème au 8ème suivit une période sombre : Vandales, Wisigoths, Francs et Sarrasins dévastèrent successivement le pays et prirent Bordeaux.
  • Sous l'empire carolingien, l'Aquitaine devint un royaume avec Toulouse pour capitale, puis à partir du règne de Louis le Bègue fut ramenée au rang de duché.
  • Au 12ème, Aliénor, fille du dernier duc d'Aquitaine, apporta la Guyenne à Henri Plantagenêt, roi d'Angleterre.
  • Sous la suzeraineté anglaise, le Bordelais connut une ère de prospérité, ce qui explique l'attachement des habitants à la Couronne anglaise et la résistance de la ville aux Français jusqu'en 1453.
  • Malgré une répression sévère du roi de France, Bordeaux se vit doté, dès la fin du 15ème, d'un parlement.
  • La province fut secouée aux 16ème et 17ème par plusieurs guerres et révoltes dévastatrices, dont les guerres de Religion et la Fronde.
  • Puis Bordeaux et sa région connurent au 18ème un véritable âge d'or.
  • La Révolution porta un coup sensible à cette prospérité et trouva les députés locaux tout disposés à défendre logiquement les idées "girondines".
  • Par hostilité au régime impérial, cause du blocus continental, la Gironde accueillit avec ferveur la Restauration.
  • Sous le second Empire, le port de Bordeaux retrouva toute sa vitalité, et l'on parla d'un second âge d'or.
  • Avec la chute de l'Empire, Bordeaux joua le rôle de capitale de la France, rôle qu'elle retrouvera en 1914 et 1940.
  • Entre les deux guerres mondiales, Bordeaux reprit une partie de son importance avec l'empire colonial.
  • La décolonisation porta un coup très dur à son activité.
  • Toutefois la diversification des techniques, sa position atlantique, la présence de la métropole régionale permettent à la Gironde de rester un département d'une dimension économique importante.

Géographie

  • Le réseau hydrographique divise le département en trois grandes unités géographiques.
  • A l'est de la Dordogne et de la Gironde s'étend une région de vallées fertiles, coupée de coteaux abrupts de formation calcaire (Blaye et Libourne).
  • La Dordogne et la Garonne ont donné leur nom au vaste plateau d'Entre-Deux-Mers au paysage vallonné, qui se tient entre ces deux rivières.
  • Enfin le troisième ensemble se tient entre la Garonne et l'océan, et se prolonge au sud par les "landes girondines" et le Bazadais; la bande océanique consiste en large plaine de landes échancrée par le bassin d'Arcachon.
  • Le long de la Gironde, puis de la Garonne, se situent les célèbres terroirs du Médoc, des Graves et du Sauternais.
  • Au sud-est, les collines verdoyantes et boisées du Bazadais rompent la monotonie des landes latérales.
  • Le climat, de type océanique, reste doux toute l'année, avec des hivers humides, et bénéficie d'un taux d'ensoleillement assez important.

Arts, activités et économie

  • De nombreux vestiges attestent une occupation préhistorique et gauloise, ainsi qu'une importante civilisation romaine.
  • A l'art roman, influencé par les styles méditerranéen et saintongeais, succède un art gothique généralement tardif.
  • L'art médiéval donne le reflet de l'histoire politique complexe de la région : on note l'influence anglaise dans l'architecture castrale.
  • De belles réalisations d'architecture Renaissance et classique, tels que les châteaux de Vayres ou de Malle, montrent que le Bordelais ne reste pas à l'écart des grands courants artistiques des 16ème et 17ème.
  • A partir du 18ème, l'essentiel des activités artistiques se concentre dans les centres urbains, et à Bordeaux en priorité : les intendants transforment l'ancienne cité en un ensemble classique tenu pour un modèle d'architecture et d'urbanisme.
  • La prospérité du commerce bordelais, la politique d'embellissement de la ville se prolongent jusqu'à la fin du 18ème et de nouveaux quartiers sont créés dans le style néo-classique; ce style se poursuivra pendant tout le 19ème avec une certaine rigueur dans l'architecture urbaine, alors que le néo-gothique parsèmera le Médoc de manoirs médiévaux.
  • Peu touché par les courants novateurs du début du 20ème, Bordeaux retrouve durant les années 1925 l'inspiration néo-classique sous l'impulsion de la politique prestigieuse de la municipalité Adrien Marquet.
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