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Amiens |

Toutes les communes du département

  • Nom du département

    Somme

  • Région

    Picardie

  • Superficie

    6175 km2

  • Point culminant

    210 m dans le Vimeu.

  • Chef-lieu

    Amiens : 4 arrondissements. 44 cantons. 783 communes.

  • Population

    547825 hab. (recensement 1990)


Histoire

  • Le département a été créé en 1790 par le regroupement de pays appartenant à la Picardie (Vermandois, Santerre, Amiénois, Vimeu, Ponthieu, Marquenterre) et à l'Artois.
  • Ces territoires, habités dès l'époque paléolithique, étaient, lors de la conquête des Gaules, peuplés par les Ambiani qui, alliés aux Bellovaques, résistèrent à Jules César.
  • La région fut incorporée à la Gaule Belgique et sa capitale Samarobriva (Amiens) devint alors une ville prospère.
  • Evangélisée en 301 par st Firmin, elle fut ravagée au 5ème par les invasions barbares (Alains, Suèves, Vandales, Burgondes), puis conquise par les Francs.
  • Au 9ème, elle fut divisée en comtés : comté d'Amiens qui fit retour à la Couronne en 1185; comté de Vermandois, l'un des plus puissants du nord de la France, qui fut acquis par Philippe Auguste en 1191; comté de Ponthieu, acquis par le roi d'Angleterre en 1272, conquis par Philippe VI de Valois en 1336, rendu à l'Angleterre en 1360, cédé au duc de Bourgogne en 1435, puis réuni à la Couronne en 1477.
  • La guerre de Cent ans fut une période douloureuse pour la région (défaite de Crécy en 1346, menées de Charles le Mauvais, roi de Navarre).
  • En 1435, les principales villes fortes de Picardie (Amiens, Abbeville, Corbie, Montdidier, Péronne, Roye) furent engagées au duc de Bourgogne puis rachetées par Louis XI à la mort de Charles le Téméraire.
  • Elles servirent de ligne de défense au nord de Paris jusqu'à l'annexion de l'Artois en 1659.
  • Au cours du 16ème, les Anglais envahirent plusieurs fois la Picardie.
  • Les guerres de Religion causèrent de graves dommages à Amiens, Abbeville et Péronne, où la Ligue fut proclamée en 1577.
  • Les Espagnols envahirent Amiens en 1597, Corbie en 1636.
  • Le département, occupé par les Prussiens en 1870-71, fut évacué le 22 juillet 1871; il eut encore beaucoup à souffrir de la guerre 1914/18, notamment au cours de la "bataille de la Somme", et de l'offensive alliée de juillet 1916, ainsi que, d'une violente bataille en juin 1940.

Géographie

  • Le département appartient à l'auréole secondaire du Bassin parisien, vaste dépression sédimentaire où les différentes couches s'emboîtent les unes dans les autres.
  • Son relief de plateaux de formation crétacée, faiblement ondulés, est découpé par les vallées alluvionnaires des cours d'eau logés dans les synclinaux, et par des vallées sèches, les "valleuses".
  • On distingue plusieurs régions géographiques : - à l'est, le Vermandois et le Santerre, plateaux fertiles recouverts de limons et d'argiles à silex provenant de la décomposition du calcaire.
  • Dans le Santerre pointent des lambeaux tertiaires; - au centre, l'Amiénois où la craie affleure parfois, créant des conditions agricoles moins favorables; - à l'ouest, le Ponthieu et le Vimeu, au relief plus accusé.
  • Le département est bordé à l'ouest par le littoral de la Manche qui présente deux aspects différents : au sud, vers l'embouchure de la Bresle, une falaise vive annonçant le pays de Caux; au nord, la côte résulte de l'accumulation d'alluvions marines.
  • Les estuaires envases reculent par la progression des cordons littoraux ou "pouliers"; ainsi s'est formé un pays marécageux quaternaire, le Marquenterre, sorte de polder protégé par un cordon de galets et de dunes.
  • Le climat est d'ordre océanique; les vents d'ouest dominants entraînent une forte pluviosité et des températures assez constantes; à l'est, les influences continentales sont plus sensibles, les hivers plus rigoureux, les étés plus chauds.
  • L'agriculture est très développée et le département fut un des premiers à adopter les méthodes de l'agriculture industrielle.
  • Les plateaux sont utilisés pour la grande culture (céréales, betteraves, plantes fourragères et oléagineuses).
  • Dans les régions basses du Marquenterre l'élevage domine.
  • Enfin les cultures maraîchères et légumes de plein champ prospèrent dans la vallée de la Somme et la région d'Amiens.
  • La Somme a une très ancienne tradition industrielle (textile, métallurgie, chimie, industrie alimentaire).

Arts, activités et économie

  • L'étude par Boucher de Perthes des gisements paléolithiques d'Abbeville et de St-Acheul peut être considérée comme la naissance de la préhistoire.
  • L'époque gallo-romaine n'a, quant à elle, laissé que peu de vestiges.
  • La destruction de l'abbaye de St-Riquier, modèle d'architecture carolingienne, a privé la région de son seul témoignage du haut Moyen Age.
  • L'art roman n'a pas connu un grand rayonnement (Lucheux, Monchy-Lagache, Airaines et Berteaucourt-les-Dames, le plus précieux témoignage roman en Picardie).
  • Notre-Dame d'Airaines et St-Martin de Namps-au-Val sont, dans le département, les premières églises où fut introduite la voûte d'ogives, procédé architectural dont l'utilisation précoce explique l'effacement de l'art roman.
  • L'art gothique, qui a connu son plein épanouissement au 13ème, est très richement symbolisé par Notre-Dame d'Amiens, l'un des chefs-d'oeuvre du gothique en France, qui a conservé l'essentiel de son riche décor sculpté.
  • Le gothique flamboyant constitue la meilleure expression de l'art religieux en Picardie (abbaye de St-Riquier, St-Wulfran d'Abbeville, chapelle du St-Esprit à Rue).
  • La Renaissance s'est affirmée surtout dans le mobilier d'église.
  • Les bâtiments conventuels de Valloires à Argoules constituent la plus belle manifestation de l'art classique.
  • L'architecture civile n'est pas aussi richement dotée que l'architecture religieuse.
  • Cependant, la province ayant été pendant longtemps une région frontière, a vu la prolifération des forteresses : châteaux forts de Péronne, Picquigny, Boves, Lucheux, Bernâtre ou Folleville, fortifications de Rue, St-Valery-sur-Somme et Lucheux, donjon d'Abbeville.
  • Rambures est le modèle le plus complet de château du 15ème.
  • Au 16ème, les manoirs remplacent les châteaux forts : Beaucamps-le-Jeune, Laboissière-en-Santerre, Avesnes-Chaussoy sont des gentilhommières où le souci du confort domine.
  • Les nécessités défensives disparaissant, on voit se multiplier les châteaux de brique et de pierre, élément essentiel de l'architecture en Picardie : châteaux 17ème (Suzanne, Frucourt, Huppy, Vauchelles-lès-Domart) ou 18ème (St-Gratien, Esserteaux, Wailly, Dompierre-sur-Authie, Long, Bagatelle à Abbeville).
  • L'utilisation de ces matériaux n'est pas une exclusivité du 18ème : ainsi Bertangles et Davesnecourt, construits en pierre.
  • On note également quelques beffrois (Rue, St-Riquier, Amiens, Doullens, Lucheux, Péronne), des moulins à vent (St-Maxent) ou à eau (Frémontiers).
  • Malgré les destructions, Amiens et Abbeville ont conservé de pittoresques quartiers anciens.
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