quid.fr : le portail de la connaissance universelle et francophone accessible à tous, avec 100% d'informations utiles et fiables.quid - monnaies - dans le monde - quelques définitions

Accueil
Rechercher dans

Quid

MONNAIES

DANS LE MONDE > QUELQUES DÉFINITIONS

88_01

Mot clé : s'y rendre dans la page

Voir aussi les mots-clés liés

Taux de change.   Définition : prix d'une monnaie par rapport à une autre. Avant les accords de la Jamaïque (7/8-1-1976, voir ci-dessous), chaque monnaie avait une parité fixe exprimée en or (pour une once d'or fin, sur la base de 35 $ de 1934 à 1971, 42,22 $ à partir du 12-2-1973). Les pays signataires des accords de Bretton Woods (1944) s'étaient engagés à défendre les parités en intervenant sur les marchés des changes afin que les cours ne varient pas de plus de 1 % (de 2,25 % depuis le 18-12-1971). Lorsque les réserves d'un pays, c'est-à-dire ses avoirs en or et en devises qui garantissent sa propre monnaie, diminuent considérablement pour des raisons économiques ou politiques excluant un redressement, ce pays est contraint de modifier la parité de sa monnaie par rapport à l'or : c'est la dévaluation, qui permet de maintenir la libre convertibilité monétaire. Lorsque s'accumulent les réserves, la réévaluation peut être décidée.

Les accords de la Jamaïque (8-1-1976) ont légalisé le flottement des monnaies (celles-ci flottent dorénavant isolément ou par bloc) et, contrairement à un régime de taux fixe, il n'y a pas de marge de variation prescrite. Voir tableau, p. 1957.

Régime des changes Les pays membres du SME maintiennent des marges fixes pour les taux de change de leurs monnaies par rapport aux autres monnaies au sein du groupe, mais laissent flotter leurs taux de change par rapport aux monnaies des pays qui n'appartiennent pas au groupe.

Nouveau système de classification (depuis janv. 1999). Régimes des changes (nombre de pays, au 30-4-2004) : pays sans monnaie officielle distincte (41), caisse d'émission (7), autres régimes conventionnels de parité fixe (41) : par rapport à une seule monnaie (32), à un groupe de monnaies (9), rattachement à l'intérieur de bandes horizontales (4), système de parités mobiles (5), de bandes de fluctuations mobiles (5), flottement dirigé sans annonce préalable de la trajectoire du taux de change (49), flottement indépendant (35).

Contrôle des changes. Institué en France depuis 1930 (sauf quelques mois en 1967-68), levé 1-1-1990, avec 6 mois d'avance sur ses engagements européens. La détention de capitaux à l'étranger n'est plus interdite aux Français, mais les comptes et mouvements doivent être déclarés.

Bureaux de change. Autorisés par arrêté du 21-5-1987 qui mettait fin au monopole des banques. Nombre : 1992 : 887 en France (dont Paris 151) ; 2001 : 828 ; 05 : 676. Écarts entre les cours : jusqu'à 10 % dans les bureaux de change, en fonction de la commission.

Périodes de stabilité (sans dévaluation ni réévaluation).   Franc français 1795-1914 (119 ans), florin hollandais 1816-1914 (98), livre sterling 1821-1914 (93), franc suisse 1850-1936 (86), franc belge 1832-1914 (82), couronne suédoise 1873-1931 (58), mark allemand 1875-1914 (39), lire italienne 1883-1914 (31), dollar 31-1-1934/20-12-1971 (38).

Tendances monétaires et financières. DANS LA ZONE EURO 1 (encours en milliards d'€, déc. 2005).   Agrégats monétaires : billets et pièces en circulation 514,8 + dépôts à vue 2 902,5 = M1 3 417,4 + autres dépôts monétaires 2 649,9 = M2 6 067,2 + instruments négociables 946,4 = M3 7 057,3. Crédits au secteur privé 8 292,4. Créances sur le secteur privé 8 831,9.

EN FRANCE.  Principaux actifs monétaires 2 : dépôts à vue 446,8, comptes sur livrets 444,5, dépôts à terme ≤ 2 ans 53,1, titres d'OPCVM monétaires 291,6, instruments du marché monétaire 67,4. Crédits au secteur privé 2 1 384,4.

Détacher l'encadré Masquer l'encadré

Objets divers ayant servi de monnaie.   Afrique subsaharienne : jusqu'à la fin du XIXe s., bracelets de métal, sel, étoffe, perles, boutons de chemises et surtout coquillages cauris, enfilés par liasses de 12, 20, 40 ou 100 unités. Dans certaines parties de l'Afrique, disquettes de coquilles d'escargot musanga. Expédition d'Égypte (1798) : les marchands du Caire se faisaient payer avec les boutons d'uniforme des soldats français. Amérique précolombienne : graines de cacao, alors denrée coûteuse. Comme étalon de valeur, Aztèques et Mayas utilisaient plutôt des pièces d'étoffe de coton quachtli. 1 quachtli équivalait à 450 h de travail et 100 graines de cacao. Au milieu du XIXe siècle, on se servait encore de cacao pour payer les ouvriers du Yucatán.

Monnaies les plus anciennes.   1res pièces de monnaies connues : statères lydiens d'électrum (alliage naturel d'or et d'argent) du roi Gygès (670 av. J.-C.) ; des pièces chinoises auraient été émises vers 770 av. J.-C. (dynastie Tcheou) ; 1re pièce datée après J.-C. connue : pièce danoise de l'évêque de Roskilde (1234).

Poids des pièces.   La plus lourde : pièce de 10 dalers suédoise (1664) en cuivre 19,71 kg. La plus petite et la plus légère : pièce de 1/4 de dam népalaise (jawa), en argent (1740) 2 mg.

Nota : (1) Opérations des institutions financières monétaires (IFM) avec les autres résidents de la zone euro. (2) Opérations des IFM françaises avec les autres résidents français.

Monnaie proprement dite ou disponibilité monétaire.   Comprend l'ensemble des moyens de paiement : monnaie (passif du système monétaire sous forme de monnaie fiduciaire et en dépôts à vue à l'égard du secteur privé national) et monnaie de réserve (passif des autorités monétaires en monnaie fiduciaire et en dépôts à vue à l'égard des banques de dépôt et du secteur privé national).

Monnaie fiduciaire : ensemble des billets de banque et de la monnaie métallique. Scripturale : ensemble des chèques, transactions par carte bancaire, traites et lettres de change. Quasi-monnaie : avoirs aisément transformables sans perte en capital : dépôts à terme, comptes sur livrets dans les banques. Masse monétaire : disponibilités monétaires et quasi-monnaie. Contrepartie à l'égard des entreprises et des particuliers, dettes des banques et du Trésor public qui comptabilisent à leur actif les opérations de monétisation des créances à l'origine de la création monétaire : acquisition d'or et de devises, créances sur le Trésor public (concours accordé à l'État par la Banque de France et les banques ; dépôts à vue ou à terme des entreprises et des particuliers dans les centres de chèques postaux et sur les livres comptables publics) et crédits aux entreprises et aux particuliers.

Placement liquide ou à court terme.   Ensemble de la quasi-monnaie, des avoirs en Caisses d'épargne, des Sicav monétaires et des bons du Trésor.

Liquidité de l'économie.   Comprend : éléments de la masse monétaire, dépôts dans les Caisses d'épargne et bons du Trésor souscrits par le public. Permet d'apprécier l'évolution de la situation monétaire du pays et de la comparer à celle des pays étrangers. Mesurée par le rapport entre le montant moyen annuel et l'ensemble des liquidités, et la dépense nationale brute qui prend en compte les importations.

Vitesse de circulation de la monnaie.   Nombre de fois où, pendant une période donnée, une unité de monnaie sert à acquérir un bien. Si, pendant un an, la totalité des transactions effectuées dans un pays est de 1 000 et que la masse monétaire est restée égale à 200, chaque unité de monnaie a servi 5 fois. A court terme, la vitesse de circulation assez stable serait de 25 fois.



Liens promotionnels


(*) quid.fr = 1,000,000 de visiteurs par mois (source DART)


Grands thèmes d'actualité vus par quid.fr

Départements

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

L

M

N

O

P

R

S

T

V

W

Y

Itinéraires routiers

L'encyclopédie quid

Masquer toutes les tables



generated in 0.105448 second(s) - [2]