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DANS LE MONDE

Conférences. 1968   de l'Unesco sur la conservation de la biosphère. 1972 programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Convention sur la protection du patrimoine mondial naturel. 1979 1re Conférence mondiale sur le climat (Genève, Suisse). Lancement d'un programme mondial de recherche. Convention sur la pollution atmosphérique transfrontalière. 1988 création du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat). 1989 déc./1990 janv. 2e conf. mondiale sur le climat (La Haye, P.-Bas). 149 pays. Les 12 États de la CEE s'engagent à stabiliser leurs émissions de CO2 au niveau de 1990 d'ici à 2000. 1992-1/12-6. conf. des Nations unies sur l'environnement et le développement (Cnued) [Rio de Janeiro, Brésil]. Coût : 135 MF ; s'achève par le Sommet de la Terre : 131 chefs d'État adoptent l'Agenda 21 (liste de 2 500 recommandations d'actions pour le XXIe s). Convention sur les changements climatiques pour stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre. Appel de Heidelberg adressé par plus de 250 scientifiques, dont 52 prix Nobel, aux chefs d'État et de gouvernement réunis à Rio : dénonce l'« émergence d'une idéologie irrationnelle qui s'oppose au progrès scientifique et industriel, et nuit au développement économique ». 1993-sept. sommet de la Terre (Manchester, G.-B.). Forum planétaire des ONG. Domaines : lutte contre l'effet de serre (40 à 50 % des ressources), sauvegarde de la diversité biologique (30 à 40), protection des eaux internationales (10 à 20) et de la couche d'ozone. 1995-28-3/7-4 conf. des Parties à la Convention sur le climat (Berlin, All.). Principe des quotas d'émissions de gaz à effet de serre adopté malgré l'opposition des USA, Japon, Australie, Nlle-Zélande et certains États pétroliers. 1996-juillet 2e Conf. des Nations unies sur les changements climatiques (Genève, Suisse). Les représentants des gouvernements s'engagent à renforcer la lutte contre le réchauffement de la Terre. Cela a permis de faire accepter aux USA le principe d'engagements juridiquement contraignants. 1997-1/10-12 : 3e Conf. (Kyoto, Japon). Adoption d'un protocole de réduction des émissions de gaz à effet de serre, engageant les pays industrialisés à diminuer, entre 2008 et 2012, de 5,2 % par rapport au niveau de 1990, les émissions de 6  gaz : dioxyde de carbone, méthane, oxyde d'azote et 3 substituts de chlorofluorocarbones. Objectifs de réduction des émissions (en %) : USA - 7, Japon - 6, Canada - 6, Russie 0, UE - 8 [Allemagne - 21, Danemark - 21, G.-B. - 12,5, Belgique - 7,5, Italie - 6,5, France 0 (émet peu de gaz à effet de serre en raison de sa production d'énergie nucléaire), Suède + 4, Espagne + 15]. Principe des permis négociables : possibilité de ne pas réduire chez soi en payant pour réduire les émissions ailleurs ou pour financer des projets de reboisement ou de prévention de la déforestation (principe des crédits CO2). Voir aussi p. 1897 a. Pour entrer en vigueur, le protocole doit être ratifié par au moins 55 pays signataires représentant au moins 55 % des émissions des pays industrialisés. -mai protocole de Kyoto. 2002 ratifié par UE ; -juin Japon. 1998-2/13-11 : 4e Conf. (Buenos Aires, Arg.). Pour définir les modalités pratiques des décisions de Kyoto. Les USA s'opposent à tout compromis. Échec. 1999-25-10/5-11 : 5e Conf. (Bonn, All.) ; 163 pays représentés. Pas de consensus. 2000 13/24-11. 6e Conf. (La Haye, P.-Bas). 182 pays représentés. Accord sur l'application du protocole de Kyoto (sauf USA). 2001-mars les USA (25 % des émissions de CO2) renoncent à les limiter ; le Pt Bush a confirmé : « Nous avons maintenant une crise énergétique. C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas avoir de limitation obligatoire du CO2. » -Juillet : 7e Conf. (Bonn, All.). Prise en compte de puits de carbone supplémentaires (absorption de gaz carbonique par la végétation) pour USA et Japon dans leurs bilans d'émission. -Oct./nov. 8e Conf. (Marrakech, Maroc). 167 pays représentés. Finalisation de l'accord de Bonn. En 2008 sera créé un marché mondial des droits d'émission (6 Md$/an en 2010 et non 30 à 100 s'il y avait eu les USA, selon la Banque mondiale). 2002-Août/sept. sommet sur le développement durable (Johannesburg, Afr. du S.). Notion apparue en 1987 dans le rapport de Gro Bruntland, ancienne PM de Norvège et Dir. générale de l'OMS, réalisé pour la Cnuced : « répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». Déclaration et plan d'action sur les moyens de réconcilier croissance économique, lutte contre la pauvreté et décollage du tiers-monde avec la survie écologique de la planète. -Déc. protocole de Kyoto ratifié par Canada. 2003-déc. 9e Conf. (Milan, Italie). 120 pays sur les 188 représentés ont ratifié le protocole de Kyoto. 2004-févr. protocole de Kyoto ratifié par Ukraine ; -15-11 Russie ; ce qui permettra l'entrée en vigueur du protocole, les USA ayant refusé de le ratifier, la ratification de la Russie est nécessaire pour l'entrée en vigueur du protocole. -6/17-12 10e Conf. (Buenos Aires, Arg.). Chine et Brésil annoncent leurs mesures pour réduire les gaz à effet de serre. 2005-16-2 le protocole de Kyoto sur la lutte contre l'effet de serre, ratifié par 141 pays, entre en vigueur. 9/11-12 : 11e Conf. (Montréal, Canada). Protocole de Kyoto prolongé au-delà de 2012. USA s'associent à l'accord.

Organismes.   Agence européenne pour l'environnement : créée 7-5-1990 par le Conseil des communautés européennes. Siège : Copenhague ; 31 membres en 2005. But : recueillir des informations. Budget 2005 : 35,5 M€. Effectifs : 125.

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Selon l'OMS, les maladies liées à l'environnement et au mode de vie sont responsables de 75 % des 49 millions de décès recensés chaque année sur Terre. Près de 2,5 milliards de personnes sont atteintes d'affections associées à l'insuffisance de l'approvisionnement en eau (ou à sa contamination) ainsi qu'au manque d'hygiène ; 5 millions de nourrissons et d'enfants meurent chaque année de maladies diarrhéiques dues à la contamination de leurs aliments ou de l'eau de boisson ; 2 millions de personnes meurent de paludisme (plus de 250 millions sont infectées) ; des centaines de millions souffrent de parasitose intestinale grave, de maladies respiratoires causées ou aggravées par le tabagisme et la présence d'agents biologiques et chimiques dans l'air ; des centaines de millions sont exposées à des dangers chimiques et physiques inutiles, dans leur domicile, sur leur lieu de travail ; 500 000 sont tuées et plusieurs millions blessées annuellement dans des accidents de la circulation. Cependant, la revue médicale britannique The Lancet a signalé que l'on n'avait pas constaté d'accroissement de la mortalité à Seveso, à Love Canal (USA, agglomération construite sur une décharge de pesticides organiques) ou à Shipham (G.-B., village au sol contaminé par le cadmium). A Londres et New York, la réduction de 50 % des particules d'anydrides sulfureux dans l'atmosphère n'a pas abaissé le taux de mortalité.

Centre mondial de surveillance continue de la conservation de la nature (WCMC) : 219 Huntingdon Road, Cambridge CB3 ODL, Angleterre ; organisation intergouvernementale à but non lucratif, établie par l'Union mondiale pour la nature [UICN, créée 1948, siège : Gland (Suisse)], le Fonds mondial pour la nature (WWF), le Programme des Nations unies pour l'environnement [PNUE, siège à Nairobi (Kenya)]. Budget (en M£) : 2005 : 3,5. Devenu, juin 2000, l'organe d'information et d'évaluation de la diversité biologique du PNUE. Créé par UICN 1979, avec activité conjointe UICN, WWF, PNUE en 1988.

Fonds pour l'environnement mondial (FEM) : créé 1990. Fonds multilatérale. Regroupe les pays de l'OCDE. Ressources (2003-06) : 2,97 Md$ [dont (en %) USA 20,9, Japon 17,6, All. 11, G.-B. 7,9, France 6,8, Italie 4,4, Canada 4,3, P.-Bas 3,3]. Désigné comme le mécanisme financier des Conventions de Rio.

Union mondiale pour la nature (UICN) ex-Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources. Créée 1948. Siège : rue Mauverney, 1196 Gland, Suisse. Organisation : 81 États, 113 organismes de droit public, 850 ONG nationales et internationales, 34 membres affiliés sans droit de vote, 10 0000 scientifiques et experts de 181 pays.

Greenpeace.   Association internationale fondée 1971 à Vancouver (Canada) sous l'impulsion de David McTaggart (Canada 1932/2001) pour protester contre les essais nucléaires américains, 1977 en France (22, rue des Rasselins, 75020 Paris). Antinucléaire, sauvegarde des océans, protection des forêts primaires, produits toxiques, réchauffement climatique, dissémination des OGM. Quelques chiffres : 1 100 salariés permanents, 26 bureaux dans 40 pays, 3 millions de membres en 2004, 4 bateaux, 30 Zodiac, 1 hélicoptère, 2 montgolfières. Budget (en M€) : 2000 : 143,6 ; 01 : 157 ; 02 : 167 ; 04 : 158,5. En France (en 2004) : 45 salariés ; 86 000 adhérents. Budget (en M€) : 2000 : 2,5 ; 01 : 3,2 ; 02 : 3,9 ; 03 : 4,5 ; 04 : 4,8 ; 05 : 5,5. Ressources : contributions des membres.

Mesures diverses.   Année européenne de l'environnement : du 21-3-1987 au 21-3-1988.

Jour de la Terre : créé 22-4-1970 aux USA par Dennis Hayes et Gaylord Nelson. 2005-22-4 : 35e jour célébré par 500 millions de personnes dans 184 pays.

Directives Seveso de la CEE : 1re adoptée juin 1982 après la catastrophe du même nom (voir p. 1900 b). Impose aux activités industrielles dangereuses des moyens de prévention, l'information et le contrôle par les autorités publiques, l'information de la population sur les risques et la conduite à tenir en cas d'urgence. 2e : 9-12-1996 ; transposée en droit français par la législation sur les installations classées (livre V du Code de l'environnement) ; révisée 16-12-2003 : couvre désormais les activités minières et abaisse les seuils de plusieurs susbtances (nitrate d'ammonium, de potassium, produits toxiques pour l'environnement aquatique). Les États membres doivent veiller à maintenir des distances d'éloignement entre les installations à risques et les grands axes de transport. Établissements à risques recensés : voir encadré p. 1908. Secteurs industriels traditionnellement générateurs de risques : chimie, cycle du combustible nucléaire, raffinage pétrolier, dépôts d'hydrocarbures, butane ou propane, dépôts phytosanitaires, d'engrais, dépôts ou ateliers de fabrication d'explosifs. Nouveaux secteurs : usines métallurgiques, de pneus, agroalimentaires (sucreries, distilleries), verreries, stockages de gaz industriels, d'ammoniac agricole, usines de micro-électronique, entrepôts divers, carrières, usines de traitement de l'eau, établissements de recherche.

Loi no 2003-699 du 30-7-2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels, et à la réparation des dommages.

Swap vert : permet, depuis 1987, à un pays en développement, d'échanger une partie de sa dette contre un engagement écologique. Exemples de dettes ainsi annulées (en Md$) : Bolivie : 0,7 (15 % de la dette totale) ; objectif : sauvegarde de 1,5 million d'ha dans le bassin amazonien. Rép. dominicaine : 0,6 ; protection forêts et fleuves. Madagascar : 5 (sur 6 ans). Costa Rica : 0,6 (60 % de la dette) ; protection des forêts. Mexique : 4 (65 %) ; sauvegarde faune et flore. Équateur : 9 (12 %) ; protection forêt tropicale.

Dépenses de lutte contre la pollution, en % du PIB (totales, hors ménages ; source : OCDE 2005).   Allemagne 1,6, Australie 0,8, Autriche 2,4, Belgique 1,5, Canada 1,1, Corée 1,5, Espagne 0,8, Finlande 0,8, France 1,7, G.-B. 0,7, Grèce 1, Hongrie 1,4, Italie 0,8, Japon 1,4, Mexique 0,7, P.-Bas 2, Pologne 2, Portugal 0,8, Slovaquie 0,8, Suède 1,1, Suisse 1,6, Tchéquie 1,7, Turquie 1,1, USA 1,6.

Marché mondial de l'environnement : 800 Md$ en 2004 dont (en %) : gestion des déchets 40, de l'eau et des eaux usées 39, services-conseils 6, mesures correctives 3, énergies 3, surveillance et instruments de mesure 2, technologies propres 1.

Prix décernés par les Nations unies.   Prix Unep-Sasakawa de l'environnement. Unep Global Ozone Award.

En 2002, le Forum économique mondial a noté les pays pour la protection durable de l'environnement (22 indicateurs) : 1er pays : Finlande (73,9/100) ; le plus mal noté : Koweit (23,9/100).


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GÉNÉRALITÉS

Quelques définitions.   Abiotique (qui n'a pas trait à la vie) : facteurs climatiques et édaphiques ou, en milieu aquatique, caractères physico-chimiques des eaux. Aphotique : biotope où la lumière solaire ne pénètre pas (fonds marins) ; les plantes vertes ne peuvent s'y développer. Autotrophe : organisme vivant capable de réaliser la synthèse de ses composés organiques à partir des éléments minéraux prélevés dans le milieu et d'une source d'énergie extérieure, solaire (plantes vertes photosynthétiques), ou par des réactions chimiques exothermiques (bactéries chimio-synthétiques), ou les deux (bactéries chimio-photosynthétiques).

Biocénose : ensemble équilibré d'animaux et de plantes occupant de façon cyclique ou permanente un biotope donné (ex. : flaque d'eau). Biomasse : masse de matériel vivant par unité de surface, c.-à-d. le poids de tous les organismes vivants d'une communauté biologique à un moment donné. S'exprime en unité de poids séché à 65-70 oC par unité de surface. On distingue la phytomasse végétale (phytocénose), la zoomasse (zoocénose), la biomasse microbienne (microbiocénose). Biosphère : partie de l'écorce terrestre où la vie est possible (partie de lithosphère, atmosphère et hydrosphère).

Chorologie : étude de la répartition géographique des espèces prises isolément. Cycle : biogéochimique : absorption des éléments du biotope par les organismes, rétention dans les divers organes des organismes, restitution au sol de ces éléments par chute et décomposition des litières et cadavres, par les sécrétions et le lavage par les eaux de pluie ; biologique : succession des phases de développement d'un organisme de sa naissance à sa mort ; phénologique : variations saisonnières des phases de développement d'un organisme au cours d'une période végétative.

Écologie : terme connu 1852 en G.-B., utilisé 1866 par le zoologiste allemand Ernst Haeckel (1834-1919), du grec oïhos maison et logos discours, signifiant « sciences de l'habitat ». Étude des relations réciproques entre les organismes et leur environnement. Écosystème : ensemble d'une biocénose et d'un biotope. Écotope : ensemble des facteurs climatiques (climatope) et édaphiques (édaphotope) caractérisant l'aire (biotope) occupée par une biocénose. Écotoxicologie : étude de l'impact des pollutions sur la santé. Écotype : subdivision de l'espèce (sous-espèces, variétés, sous-variétés, races) présentant des caractères particuliers héréditaires, résultant d'une sélection naturelle exercée par les facteurs du milieu. Édaphique : qui concerne le sol. Édaphologie : science étudiant le sol en tant que milieu des êtres vivants (la pédologie concernant la description, la genèse et la classification des sols).

Rudologie (du latin rudus, décombres) : étude des déchets, des biens et espaces déclassés.

Pertes annuelles dans le monde (en milliers de km2).   Déforestation tropicale 210, terres cultivables par épuisement des sols 200, désertification 60, salinisation 15. En 2010, les forêts du globe auront diminué de plus de 40 % par rapport à 1990.

Régions les plus polluées d'Europe :   Bohême (nord) ; Pologne : plages de la Baltique interdites à la baignade (pollution bactériologique), forêts détruites à 75 % par des pluies acides ; Roumanie : Copsa Mica (suie).

Quelques dates. Avant J.-C.   200 000 premiers morts par pollution connus : des hommes empoisonnés en Zambie par le plomb de sources polluées par un gisement souterrain. 3000 premières déforestations massives. En France, la forêt passe de 50 millions d'hectares en 6500 av. J.-C. à 40. 500 pollution planétaire dans l'hémisphère Nord (extraction et transformation du plomb à ciel ouvert, par les Romains, dans les mines d'Espagne).

Après J.-C.  1285 Angleterre, plaintes en justice contre fours à chaux qui « infectent » l'air des villes. 1388 Angleterre, 1re loi nationale contre pollutions de l'air et de l'eau. 1700 à Finale (Italie), 1er procès écologiste contre une manufacture de chlorure de mercure aux émanations toxiques. 1750 pluies acides en Saxe, près d'une fonderie. 1837 1re manifestation écologiste d'écrivains (George Sand, Victor Hugo) et de peintres de Barbizon pour la protection de la forêt de Fontainebleau (création d'une réserve de 624 hectares en 1853).

EN EUROPE

Crédits d'émission de gaz à effet de serre.   Directive 2003/87/CE du 13-10-2003 : application du protocole de Kyoto. 2004-17-12 le nouveau Plan national d'allocation des quotas (PNAQ) de la France approuvé par la Commission européenne. Les industries françaises (environ 1 300 sites de production) sont autorisées à émettre 156,51 millions de t de CO2 par an entre 2005 et 2007 (réduction des émissions de 2,43 %). Secteurs concernés : énergie, acier, ciment, chaux, céramiques, tuiles, briques, verre, papier, pâte à papier, installations de combustion de tous les secteurs industriels des transports et du tertiaire. 2005-1-1 mise en place du marché européen des droits d'émission de gaz carbonique qui permet aux non-pollueurs de revendre leurs quotas aux pollueurs (1 quota = 1 t de CO2). Les sites ayant dépassé leurs quotas payent une amende de 40 € par t excédentaire et leurs quotas suivants seront abaissés d'autant. Depuis le 1-1-2005, plusieurs bourses d'échange s'ouvrent en Europe (à Paris, lancement de Powernext Carbon le 24-6-2005).

Quotas autorisés en Europe (par an, en millions de t de CO2, 2005-07) : Allemagne 499, Belgique 62,9, Chypre 5,7, Danemark 33,5, Espagne 172,3, Estonie 18,9, France 156,5, G.-B. 245,3, Hongrie 31,3, Irlande 22,3, Italie 232,5, Lettonie 4,6, Lituanie 12,3, Luxembourg 3,4, Malte 2,9, P.-Bas 95, Pologne 239,1, Portugal 38,2, Slovaquie 30,5, Slovénie 8,8, Suède 22,9, Tchéquie 97,6.

Réseau « Natura 2000 ».   Origine : zones spéciales de conservation prévues par la directive « habitats » de la Communauté européenne du 21-5-1992 pour préserver le patrimoine biologique européen (conservation flore et faune). Application en France : 1999 liste de 1 029 sites transmise pour proposition à la Commission. 2000-6-4 la Cour de justice de l'UE condamne la France pour non-transposition (obligatoire avant le 5-6-1994) de dispositions prévoyant que les autorités nationales n'autorisent que les projets non susceptibles d'incidence négative sur ces zones. 2001-11-9 arrêt condamnant la France pour insuffisance de désignation de sites. 2002 liste des propositions françaises : 1 166 sites (4 038 000 ha, 7,3 % du territoire). 2003 : 1 357 sites. 2005 : 1 015.

Le vallon du Fournel-les-Bans (L'Argentière-la-Bessée, Htes-Alpes) est le 1er des 37 sites pilotes français à avoir signé, le 11-5-2000, la convention.



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