“Buying bullshit”
J’ai découvert un loi intéressante en travaillant avec mes clients étrangers "if you buy somebody’s bullshit, then you own it!"… :-) [(c)Ygranger2007]
J’ai découvert un loi intéressante en travaillant avec mes clients étrangers "if you buy somebody’s bullshit, then you own it!"… :-) [(c)Ygranger2007]
Un article –et un "concept"– à creuser
Post passionnant, purement visuel (en soi déjà un trait culturel?) sur une sujet qui m’occupe beaucoup : l’interculturel.
[update] : je me demande, dans ce qui est décrit comme "allemand" ou "Chinois", ce qui est indubitablement ‘allemand’ plutôt qu’européen ou même occidental; et ce qui est indubitablement ‘chinois’ plutôt qu’asiatique ?
Intéressantes réflexions sur un thème qui va devenir pressant : l’irruption dans l’entreprise de "digital natives", les générations qui sont nées "dans" le web (qui le parlent comme une langue maternelle) par opposition à ceux qui le pratiquent comme une deuxième langue…
Je suis en vacances, sans accès web jusqu’au 24AUG… j’écrirai (promis) mais avec papier-crayon.
j’emporte à lire (et à commenter) Shared Minds de Michael Schrage (et quelques romans policiers!).
Bon été.
Post impressionnant [] chez IT|Redux, avec tous les outils (gratuits) qu’ils utilisent pour organiser leur conférence Office 2.0 Tools… Un répertoire de ressources précieuses?
Flock version .9 est arrivé. Nouveau look, jusqu’ici plutôt pas mal. Certains des bugs que j’avais en .7 sont toujours là (quand je veux me connecter à Gmail il me dit de switcher sur ‘accepter les cookies’ mais c’est déjà le cas :-/, bon ça va s’arranger…).
Réaction vive de mon ami Hervé à mon précédent post : "Très franchement, je ne vois pas d’intelligence dans la collectivité […] mais plutot amas de connaissance. L’intelligence, c’est la capacité a organiser ces savoirs."
Bertrand Duperrin relance l’idée dans ce post-ci.
Vaste sujet.
Notons d’entrée que notre intelligence est déjà intrinsèquement ‘collective’ puisqu’elle résulte des interactions d’une "société d’agents" suivant les mots de Marvin Minsky[fr] [en] (’inventeur’ de l’intelligence artificielle et auteur du chef d’oeuvre Society of Mind[en]; qui a été traduit en français il y a longtemps mais ne paraît plus disponible).
Mon intérêt ici est plus spécifique; c’est la question de l’intelligence à laquelle on atteint quand on a un groupe de gens qui coopèrent de façon organisée, méthodique –optimale.
Trois éléments me paraissent centraux :
L’intelligence économique me paraît ici un ajout très créatif : c’est certainement un des sujets centraux pour les entreprises (en particulier occidentales); c’est clairement un enjeu concurrentiel majeur (ne serait-ce que dans le domaine de l’IP); c’est aussi un domaine de complexité où le rassemblement de compétences mutiples est indispensable.
- tout groupe fragmenté est inefficace;
- tout groupe enfermé dans sa logique est "fragmentant";
- le gâchis vient de la fragmentation.
- Le remède à la fragmentation c’est de se fréquenter; créer de la relation, de la cohésion; une compréhension humaine qui va permettre le rassemblement et la confrontation des points de vues.
Post très stimulant chez mon ami Hervé, sur un sujet qui me titille : Hervé signale
[Je n’étais pas à la conférence; j’aurais peut-être dû? ;-)]
Plutôt qu’un contre-sens, j’y vois un rapprochement qui me plaît beaucoup et qui m’inspire quelques idées :
A la fin des fins; le glissement d’un sens vers l’autre est étymologique, mais aussi épistémologique, non?
Qu’en pensez-vous ?
C’est ici et c’est très drôle –et pas si caricatural que ça. A entendre les rires de la salle, ça rappelle quelque chose à beaucoup de gens…
[via ‘zéro seconde‘, que je suis toujours avec intérêt]
Long article extrait d’un livre à paraître –très British, "tongue in cheek" et très sérieux– sur ce qui fait que nous savons décoder ou non le comportement des gens; p.ex. détecter quand quelqu’un ment.
L’expérience est la suivante : on interviewe 2 fois de suite une personne sur son film favori; cette personne dit une première fois une chose, puis la deuxième fois une autre; l’une des deux réponses est un mensonge. On deamande aux auditeurs téléspectateurs ensuite de dire leur avis : quelle est la version où l’interviewé ment.
Résultat surprenant : seulement 52% des gens trouvent la bonne réponse; c’est pratiquement pile ou face.
Plus fort : on teste aussi en version écrite, et à la radio : 64% trouvent la bonne réponse en version écrite et 73% à la radio! [on vous disait bien que la télé…].
J’ai lu ce truc il y a des années; j’en ai toujours gardé une vraie préférences pour l’audioconférence, contre la visioconférence…
(L’auteur explique ensuite que nous avons appris à utiliser délibérément les expressions de notre visage pour communiquer…eh oui).
Le bouquin s’appelle "Quirkology" i.e. quelque chose comme "bizzarologie"…
The design of the experiment was simple. I would interview XX twice and in each interview ask him to describe his favourite film. In one interview he would say nothing but the truth, and in the other he would produce a pack of lies. We would then show both interviews on television, and invite the public to telephone in their verdicts.
We received more than 30,000 calls from viewers: 52% [found the right answer][..].
The simple fact is that the real clues to deceit are in the words that people use, not the body language. So do people become better lie detectors when they listen to a liar, or even just read a transcript of their comments? The interviews with XX were also broadcast on radio and published in a newspaper, and although the lie-detecting abilities of the television viewers were no better than chance, the newspaper readers were correct 64% of the time, and the radio listeners scored an impressive 73% accuracy rate.
Mon copain Roland Z. m’a dit un jour "Probablement qu’avoir envie et être en vie, c’est la même chose…"
Commentaire très flatteur chez Bertrand Duperrin; j’en rougis devant mon écran.
Je bloguerai plus souvent, c’est promis ;-).
[Et, par ailleurs, je suis d’accord avec ses autres choix].
Depuis quelques mois, la presse cite beaucoup de cas de suicides en relation avec le monde ou même le lieu du travail (Renault, EdF, maintenant PSA).
Les derniers cas suscitent les habituels commentaires :
Une catégorie de réactions me frappe dans toutes celles-ci : les pistes –très fréquemment évoquées—de ‘suivi médical’ de ‘prévention psychologique’ etc.
Il y a là un cadrage implicite des causes du phénomène : en gros autour de fragilités personnelles, individuelles, qui suffiraient à expliquer le geste, et qu’il suffirait de traiter pour prévenir d’autres occurrences…
Je suis en désaccord avec cette « pente » d’explication. Elle me paraît myope, dangereuse, inefficace. Les causes ne sont pas essentiellement individuelles, mais plutôt collectives (société et organisation).
Reprenons :
Ce réflexe de « médicaliser » fonctionne comme un déni : la question n’est pas de médicaliser le monde du travail, mais de socialiser ou de re-socialiser ; re-créer du lien, de la solidarité… de la chaleur et des perspectives.
Quelqu’un qui n’a pas d’avenir n’a pas de vie…
Toutes nos technologies « 2.0 » portent en elles tous les possibles :
Bertrand Duperrin évoquait la question du « salarié 2.0 »…bonne question.
Le « salarié 2.0 » devra –plus que jamais—
L’entreprise 2.0 doit instaurer des logiques globales, sensées, compréhensibles, coopératives…on rêve ?
(à suivre)
Un post fourni et technique sur un sujet qui me tient à coeur : les nombreuses manières que nous autres être humains avons de ne pas être en contact avec la réalité!!!
Aïe, ça fait peur!
[Via, comme souvent, Confused of Calcutta [en]].
Post intéressant chez Fred Cavazza (à suivre).
C’est ici, via le blog de Bertrand Duperrin.
Peut-être que ça évoque quelque chose pour vous aussi ? (P.ex. l’hilarant Willi Waller 2006 de nos amis Québecois ?)
Citation intéressante [via Joining Dots] de Steve Jobs; qui pose un problème d’actualité pour pas mal d’entreprises (et certains de mes clients –je pense à un en particulier…).
[…] question put to Steve Jobs:
"What can we learn from Apple’s struggle to innovate during the decade before your return in 1997?"
The response:
"How are monopolies lost? Some very good product people invent some very good products. [But] what’s the point of focusing on making the product even better when the only company you can take business from is yourself? So a different group of people starts to move up. And who usually ends up running the show? The sales guy. Then one day the monopoly expires, for whatever reason… but by then, the best product people have left or they are no longer listened to. And so the company goes through this tumultous time, and it either survives or it doesn’t"
Il pose la question de la contingence du pouvoir (et de ses sources); intéressante question posée en son temps par Michel Crozier et son école (Sociologie des organisations, ou encore : analyse sytémique stratégique).
En deux mots: a le pouvoir (à un moment donné) le groupe (ou l’individu appartenant au groupe) qui a les réponses les plus pertinentes au problème principal qui se pose à l’organisation (ou la collectivité). P.ex. juste après guerre, en France, le pouvoir est aux ingénieurs parce que le problème essentiel de l’époque c’est la reconstruction du pays; dès que ça commence à tourner à peu près, les commerciaux prennent les commandes (avec ou sans jeu de mots!) parce qu’iml s’agit maintenant de vendre ce qui est produit…etc.
Le point que Jobs soulève est particulièrement éclairant pour expliquer quelques échecs récents d’entreprises de (haute) technologie… devinez lesquelles ? ;-)
Les solutions sont absolument low-tech : synchronisation des process entre les équipes, convergence régulière sur les résultats acquis et régulation des écarts (itérations rapides).
(Vieille histoire : comment s’appelle un carte grise ? Cherchez un peu…)
Via [Joining Dots], sur le thème ‘pourquoi les taxonomies ne marchent pas’, une observation très excitante :
Le MoMA (Musée d’Art Moderne à New york) a demandé à des volontaires (non-spécialistes) de mettre des ‘tags’ à une séléction d’oeuvre d’art.
Résultat : 80% des mots proposés par les volontaires n’apparaissent pas dans la documentation du musée…(hihi) [New York Times].
Comment faire une recherche quand on ne sait pas comment s’appelle ce qu’on cherche ?
Ou plutôt : comment mettre en ligne un truc searchable quand on ne sait pas comment les gens appellent le truc en question.
(ça s’appelle un ‘Certificat d’Immatriculation’, regardez vous-mêmes. Et pourtant, à la Préfecture, on va bien au Service des Cartes Grises…même eux ont été obligés de s’aligner sur l’usage).
Deux très beaux (contre) exemples, via Fred Cavazza; ça vaut vraiment la peine de regarder…
J’aurais mis un autre titre; ça n’est pas tant le retour du papier que le retour de l’écrit à la main… ;-).
C’est moins simple qu’il n’y paraît, et ça respecte parfaitement les principes énoncés précédemment…
Un post très stimulant chez Jamais Cascio [Open The Future] [en], sur un sujet que me tracasse : on pourrait sigler ça MTCPA (MultiTasking & Continuous Partial Attention)… après un résumé de quelques résultats de recherche, il rêve à un Twitter amélioré, et à ce qu’il appelle de ses voeux, "Continuous Augmented Attention"; où, par un système de filtres (type Bayésien –fortement– amélioré), on aurait une ‘hiérarchisation’ relative du trafic Twitter en fonction des ses propres centres d’intérêt –et donc un écrèmage des messages pour ne plus recevoir que ce qui nous importe…
Excellent article dans un excellent blog que je suis depuis quelques temps, sur la question maintenant banale "faut-il brûler PowerPoint" ?
La réponse est d’abord un peu normande ("non-non, pas PowerPoint mais les usages qu’on fait de PowerPoint" … bon, d’accord mais encore?), puis beaucoup plus intéressante : en se basant sur des résultats de recherche (psychosocio, psycho cognitive et pédagogie), l’auteur démontre que les usages standards que nous avons des slides (du texte à l’écran commenté à voix haute) sont ab-so-lu-ment contre-productifs; et devraient être remplacés par des process qui ne mettent pas en concurrence les niveaux d’attention des auditeurs (ça paraît peut-être évident, mais si vous pensez aux dix dernières présentations que vous avez vues ou faites –y compris les miennes, j’en ai peur– vous verrez qu’elles sont dans ce modèle absurde :distraire les gens de ce qu’on dit en leur projetant un texte à lire en même temps…).
Donc, en termes de préconisations :
je retrouve ça, qu’on pourrait intituler "l’intranet et les loups" ?
Une interview intéressante chez ZD|net, qui renvoie aussi à une série de contenus très proches…On retrousse les manches et on y va :
Il faut creuser tout ça; on va retrouver un de mes dadas, la problématique socio-technique, qui redevient d’une actualité brûlante…
[UPDATE] : pensée fugitive à propos d’autre chose ; est-ce que l’intranet ne traite pas (ne transforme pas) des équipes en présence en équipe virtuelles ?
Vu un post de Kathy Sierra sur le sujet virtuel/ à distance v. face-à-face : ma réaction c’est toujours sur la pauvreté sensorielle des expériences virtuelles/ à distance –pauvreté sensorielle. Ce qui est jouissif c’est la richesse sensorielle; et encore plus quand c’est la richesse sensorielle à l’occasion (au service) d’une relation humaine –plaisante, productive, coopérante,
Un titre allèchant chez Tristan Nitot (Mozilla France) : "envie de réussir à faire grandir un WiKi ?"; pas encore eu le temps de creuser le contenu [en]; j’y reviens.
Gros article –passionnant– dans le New Yorker qui présente une analyse iconoclaste (si j’ai bien compris) de l’affaire Enron…[via O Danny Blog]… J’y reviens.
Quelques réflexions chez –encore– Kathy Sierra, sur le thème "qu’est-ce qui fait que ‘mes’ bouquins marchent" (elle publie une collection de livres très cotés sur la programmation)…des réflexions peut-être de bon sens, mais qui recadrent très clairement la problématique de tous les métiers "d’accompagnement des gens" (enseignement, formation, et même coaching ou consulting) :
Simple et de bon goût. S’y ajoutent des considérations qu’on perd facilement de vue : l’important n’est pas le produit mais ce qu’il apporte au client, par exemple…Pas mal.
Je m’attelle à une application de ça à mes produits…(à suivre).
Un post intéressant dans un blog que je ne connais pas , sur les raisons qui font que certaines personnes passent des heures à en aider d’autres sur le Net, sans en avoir de bénéfice (apparents)…
Il y aurait beaucoup à dire sur la motivation, etc.
J’aime bien l’idée que quand on paye les gens (Google), ils arrêtent, alors que quand ils font ‘gratuitement’ (Yahoo), c’est du "fun"…et ça marche!
Sujet qui n’a apparemment rien à voir, mais…j’ai passé quelques jours dans un bon hôtel à Montréal (Le Saint Sulpice, rue Saint Sulpice; cette rubrique est libre de toute publicité…) où j’ai observé une idée intéressante : quand vous arrivez le 1e jour, dans votre "kit" à la réception, vous avez une dizaine de cartes de visite à votre nom, avec l’adresse de l’hôtel et le N° de téléphone de votre chambre (et probablement le fax, je ne me souviens plus et je ne les ai pas gardées).
Un exemple intéressant de ‘one to one marketing‘, si vous vous souvenez de ce concept déjà ancien, mais toujours d’actualité.
Une actualité professionnelle un peu chaude me tient éloigné de ces pages…je m’y remets DQP; j’ai du matériau.
Mes meilleurs voeux pour l’année qui vient : succès et satisfactions divers à vous…
Un post court et bon sur le thème "à quoi s’attendre en 2007 ?" dans le domaine enterprise 2.0 etc… [via The obvious?].
Résumons nous :
Un post virulent chez Bertrand Duperrin : les modèles mentaux de bases qui nous ont été inculqués par l’école (et nos parents) —dit-il— nous ont remplis de certitudes erronées et contreproductives —j’ajouterais : dans le contexte présent.
C’est une idée qui paraît évidente; elle est parfois renforcée par des considération culturelles sur "le français idividualiste" et autres…
Vu de ma position (formateur en entreprises essentiellement high-tech) qu’est-ce que je vois : :
Je trouve [via Creative Generalist] un contrepoint frappant dans un article récent de Time Magazine, qui montre qu’on se pose les mêmes questions aux Etats Unis—avec quelques pistes déjà actives dans certaines écoles.
Les réflexions tournent autour de quelques notations que je trouve intéressantes —et qui ne vont pas de soi :
Vu de ma position d’ancien enfant/élève/étudiant etc. j’ai beaucoup de gratitude pour tout ce que j’ai reçu; je n’ai pas l’impression d’avoir été particulièrement abîmé par mon éducation (et je n’ai pas tout aimé…).
Vu de ma position de père de 3 garçons (20ans, 18 ans et 16 ans)…J’ai l’impression que j’ai fait ce que je savais faire de mieux; j’ai sûrement fait à peu près toutes les erreurs possibles et imaginables; je repense toujours à la phrase salvatrice de Bruno Bettelheim (reprise et modifiée de Melanie Klein, je crois) "a good enough parent" !
Bonne fin d’année !
Très jolies histoires (surtout la première, à mon goût) encore dans "Confused Of Calcutta"…
Un post court et bon, dans un blog que je ne connais pas, sur les trucs et astuces pour écrire quand il faut vraiment s’y mettre; la discussion qui suit (dans les commentaires) vaut le coup aussi…
J’en avais parlé ici, fort brièvement; deux liens et peu de substance dans les références; en voici plus.
Un long post ici, dans ‘VR geek blog’, un blog consacré à la réalité virtuelle, qui cite une autre source [en], interne à IBM, consacrée au sujet; la sélection est aussi intéressante que l’article original.
Les thèmes évoqués touchent à tous les thèmes qui nous intéressent ici : managment, coopération, TIC, virtuel… et réalité.
Deux idées qui me tirent l’oeil :
Autre question –naturelle : les comportements dans ce monde virtuel sont-ils réalistes ?
J’ai lu ailleurs que –même dans les jeux vidéo– les joueurs respectent la ‘proxémique’ (les conventions de distances physiques à respecter) en vigueur dans leur culture d’origine… (étude de Nick Yee, doctorant à Stanford) [via Techno-Sciences Net]
Billet très à propos chez Bertrand Duperrin (encore); ça fait plaisir de retrouver chez McKinsey ce que nous préconisons (et réalisons) chez nos clients depuis 10 ans ! (more to come).
Un article long et détaillé (dans Business Week) [via Aqualung]sur la nouvelle "politique d’horaire" de ‘Best Buy’ (gros détaillant US -produits électroniques grand public) : principe de base " le travail n’est pas un endroit où on va mais quelque chose qu’on fait"; donc vous êtes très bienvenus si vous voulez avoir un conf’ call depuis chez vous, ou lire vos e-mails et y répondre après le dîner pour passer l’aprem’ avec vos enfants… Le point intriguant, c’est que l’action est décrite comme "grass root", venant de la base et diffusée de façon ‘virale’. (à suivre)
[SUITE] Le programme s’appelle ROWE (Results Only Work Environment); le journaliste rappelle que 40% des effectifs d’IBM n’ont pas de bureau (aux US ? ou Worldwide?).
Le programme n’a pas été imposé par la direction (au contraire); Il a commencé comme une ‘action de guerilla clandestine (sic) […] qui est devenue une révolution’.
Les mesures de performance montrent un acroissement desdites, ainsi qu’une diminution forte du turn-over (problématique chez eux).
Tout l’article est intéressant.
Une entreprise tout à fait intéressante, que je suis depuis pratiquement le début, ce wiki qui recense (toutes?) les ‘Fortune 500 Companies’ qui bloggent…Ce qui me frappe d’abord, c’est la vitalité de ce wiki, depuis décembre dernier… Ces derniers temps, le rythme marque le pas, peut-être parce que le sujet commence à être bien balisé ? En tout cas, un observatoire unique de ce type de littérature, et des très bonnes adresses à rajouter à mes feed RSS.
Un post bien documenté [en], dans un blog que j’ai déjà cité [en]; quinze propositions, ou manières de voir, le développement d’une équipe; intéressant comme ça converge avec des contenus que je fais travailler en formation ou en team-building —et comme c’est parfaitement à sa place comme techniques de management.
Naturellement on rajoutera la question : et pour un groupe à distance ? (Pas si difficile).
Intéressante expérience de Blogosphérus, tentative de cartographie virale de blog en blog… à suivre. [via l’excellent blog de Pisani sur Le Monde]
Il faut relire Mancur Olson.
Discussion avec mon ami Sylvestre : des limites du modèle rationnel; depuis qu’il existe des sytèmes de retraite, pourquoi faire des enfants, alors que les enfants des autres vont payer pour moi ?
Je retrouve un des présupposés de base du travail que je fais : toute activité peut se projeter sur deux axes : l’axe opérationnel (cognitif, ‘rationnel’) et l’axe humain (affectif, ‘émotionnel’).
La seule activité –durablement– efficace est de nature "intégrale", c’est à dire qu’elle prend en compte les interactions entre l’axe opérationnel et l’axe humain, et qu’elle intégre les composantes opérationnelles, humaines, et interactionnelles de la situation à traiter… [je crois que ça mériterait encore un billet ou deux…] [no promise, though]
[UPADATE] : le pur calcul rationnel ne rend —évidemment— pas compte du désir (puis du bonheur) d’avoir des enfants.
Je démarre un blog en anglais, avec un look d’enfer (j’adore ce que fait Phu Ly, quand j’aurai la fortune que je mérite je lui demanderai de relooker mes blogs)… donc à vous voir là.
un article intéressant sur l’utilisation d’un blog dans le management de projet (encore qu’une récente conversation avec Hervé–encore lui– m’ait un peu refroidi sur le sujet)…en prime un cas réel tout à fait caractéristique (via Bertrand Duperrin, mais je lis ‘faut le savoir’ depuis quelques temps déjà) sur le thème "Mail v. wiki : prenez le wiki!".
J’ai dans les cartons un chantier à mettre en place chez un client (à suivre).
Si vous avez envie d’expérimenter le support-de-travail-partagé-on-line sans investir, voilà un truc simple pour voir : Groupswiki.
Dans un blog que je découvre [via Padawan], une note qui donne envie d’en lire plus, sur les différences entre les managements français et allemands, à propos de la Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande (Tome 37 N°3) entièrement consacré à l’interculturalité franco-allemande; l’interculturel est un sujet qui me passionne.
Seul réticence, je ne trouve dans les points évoqués que des limites du modèle français et des qualités du modèle allemand? L’interculturalité dissymétrique, c’est pas top…mais je n’ai pas trop le temps de poursuivre maintenant (à suivre?).
Une incidente intéressante dans un post de Kathy Sierra (Creating Passionate Users)
[…]In so many tech companies […], many of the employees who interact with customers have been outsourced. (Sun now outsources most of its customer education)
Most companies don’t outsource things they need to win a customer, but they have no problem outsourcing things the customer needs to use the product.[c’est moi qui souligne] Technical support. Training. Customer support. Most companies keep sales in-house but then have someone with no passion for the company’s products–help the customer actually use the thing. (Just one more example of the huge gap between how we treat customers before vs. after the sale.)
If we want customer evangelists, we better start with employee evangelists. Having killer technology and a great team at the top is not enough if the employees –people– who have the greatest impact on whether the customer kicks ass aren’t valued as highly as those who have the greatest impact on acquiring a customer. It’s not about an "Employee of the Quarter" Office-Space/Dilbertish reward system… it’s about saying to employees, "We need you. You are the people who can make our customers succeed or fail with our products." Customers could not care less about the middle and upper management of a company. They care about the guy who answered the phone.[…]Un post super passionnant dans un blog que je découvre [via -encore- Confused of Calcutta]; le titre est tout un programme : "the freedom of fast iterations", la liberté, c’est d’itérer vite. Dans les bénéfices annoncés, on lit :
L’idée c’est : plus on itère vite, plus on voit vite ce qui ne marche pas, moins on a de temps pour s’y attacher, plus on peut faire vite quelque chose qui marche, plus on apprend de choses… (je résume, et sur un seul aspect).
En essayant de remplacer l’affreuse image, fournie par Blogsome, par une plus à mon goût, j’ai inopinément supprimé ladite image (ce qui n’est pas grave); mais ma -belle- image n’apparaît pas… bah. (à suivre). [UPDATE] ben non, finalement il est revenu tout seul??? [UPDATE] Ben non, une fois il y est, une fois pas…c’est capricieux l’HTML.
J’ai animé avec un collègue un "wikipédia raid" réussi [UPDATE : lien original], avec un groupe de managers très divers, sur un thème sur lequel ils étaient tous compétents. Résumons :
- vous avez 2h30 pour vous organiser en groupe,
- vous devez produire et publier sur Wikipédia, un contenu ‘impeccable’ sur le sujet X (sujet connu de tous).
- voici le contenu actuel de l’entrée Wikipédia sur le sujet X (une page très succincte).
Le groupe a commencé par tâtonner un peu au démarrage,
puis s’est mis à produire
Ce qui a donné en final une entrée très honorable sur wikipédia, sur un sujet mal (quasiment pas) traité avant cela.
Ce qui donnera aussi une bonne base pour d’autres exercices suivants.
Grosse satisfaction du groupe : on a su faire, dans les temps, et c’est public, publié sur Wikipédia…
L’observation du groupe est bien sûr passionnante : appropriation du sujet, apparition de rôles, régulations partielles, respect du délai…
Je me réjouis d’avance de recommencer cette expérience avec d’autres groupes…
D’autres suggestions, idées créatives ?
Un bref rappel avec des liens intéressants, sur la célèbre loi des 80/20 (ou à peu près).
Un article du Wall Street Journal sur un phénomène rare dans la grande industrie (Schlumberger fait du conseil et du service aux industries chimiques et pétrolière) : des ‘communities of practice’ auto-organisées, qui élisent leurs ‘présidents’… etc. Voyez vous-mêmes.
[UPDATE] Remarquable commentaire/résumé chez Bertrand Duperrin, qui m’a pris de vitesse ;-)
ça me rappelle -ça n’est pas tout à fait le même sujet- un post ancien, et un article original du NYT.
[UPDATE] Voila l’article original [en] de Euan Baird (CEO à l’époque)
Un post [en] par un spécialiste de la formation au logiciel (via le K Blog, salut Hervé), qui part de l’idée que plus on est expérimenté, plus on apprend de façon informelle; l’auteur propose une série de pistes pour tirer parti et multiplier l’efficacité de ces apprentissages informels ; essentiellement : formaliser (de façon souple), mettre en commun et collaborer (mise en valeur).
On retrouve ici (empiriquement) des idées développées par Nonaka et Takeuchi dans leur ouvrage (majeur) "The Knowledge-creating Company".
Un excellent article —comme toujours— de Jakob Nielsen, sur la participation on line [via —comme souvent— Confused of Calcutta; ce type écrit plus vite que son ombre!].
Vous vous souvenez probablement de la fameuse loi de Pareto, dite aussi loi des 80/20 : 80% des événements sont dûs à 20% de causes les plus fréquentes… Nielsen montre —après observation— que dans le cas des intervenants sur le web (sur un site ou sur Wikipédia), cette répartition ne prend pas la forme 80/20 mais plutôt un forme du type 90/9/1 (loi de Zipf), avec :
Cette observation recoupe tout à fait mon expérience sur une liste à laquelle je participe depuis des années; j’observe d’ailleurs que j’ai changé de statut au fur et à mesure du temps : j’étais dans les 1%, j’ai rejoint les 9% et je suis maintenant dans les 90%; le tout en fonction de ma désimplication progressive dans le sujet…
[U] Ça explique aussi sans doute le peu de commentaires sur ce blog et sur d’autres… :-)
La question devient—naturellement : est-ce la même répartition off line ? P.ex. dans l’entreprise ?
L’analyse de Nielsen est en durée instantanée (statistiques de fréquentation à date) mais ne semble pas permettre une analyse logitudinale ("par cohorte", càd en suivant l’évolution des comportements individu par individu, comme dans mon exemple); d’autre part, la relation en entreprise est off line, en interaction fréquemment directe (face-à-face ou contact téléphonique + mail).
Mon hypothèse est que —pour la plupart des gens— la relation on line facilite les comportements de —disons— désengagement. Et donc que plus on ira vers des relations médiates dans l’entreprise, plus on risque statistiquement de voir se développer des comportements "d’anonymisation" comme les mauvais usages du mail.
Qu’en pensez vous ?
[UPDATE]:
Je repense à un post récent —dont je n’étais pas peu fier et qui a été accueilli par un silence assourdissant ;-)— qui aborde le problème par l’autre bout : comment faire que web2.0 rapproche les gens; facilite l’entrée en contact, plutôt que d’éloigner, d’anonymiser…
Je teste à nouveau la fonction de publication directe depuis Flock, le nouveau browser dérivé de FireFox…
UPDATE: ça marche!!! Un grand pas en avant dans le confort pour blogger (à suivre)
Blogged with Flock
Un dérivé de FireFox —qui est depuis longtemps mon browser favori, à la fois sur Mac et sur XP— avec quelques fonctions spéciales, dont un bloc-note instantané en direction d’un blog… pas mal! Ça va-t-il suffire à augmenter mon rythme de publication? Á suivre…
UPDATE ; euh, après expérience, il ne se passe rien! (à suivre).
un post très dense de Louis Naugès sur le thème "Web2.0/Office2.0".
On ne peut pas se représenter une abstraction X; et pourtant, nous ne pensons que par métaphores.
Astuce : "Dessine-moi un animal qui représente pour toi l’abstraction X" : on débloque l’expression (y compris émotive ou difficile); on permet le commentaire et la discussion…"Pourquoi cet animal?" "Qu’est-ce que cet animal t’inspire?", etc. Via O Danny Blog, que je découvre.
Suite des réflexions de B. Duperrin sur le thème "management 2.0" ; beaucoup des points qu’il aborde me semblent reliés ou reliables à des éléments de 2DoS… à suivre.
Pour ceux d’entre vous qui lisent l’allemand, un best of der deutsche blogosphäre dans un blog que je ne connais pas…
Un article très affirmatif (via -comme souvent- "Confused of Calcutta") sur le thème "désolé, le collectif, ça marche pas…"/ C’est ici, et ça va demander un bon peu de travail pour répondre, mais je m’y mets (à suivre).
Pensée fugitive que je veux commencer à développer : la mission actuelle de « Web 2.0 » (pour aller vite) est de nous permettre de passer de « 6 degrees of separation » [« 6DoS] à « 2 degrees of separation » [2DoS] dans le maximum de cas possibles…
Reprenons :
La question suivante sera : quid des moyens /utilisations à développer ; puis quid de l’impact sur le management de nos chers clients (j’anticipe –entre autres—de puissantes résistances dans certaines régions ménagériales… n’est-ce pas ?)
À vous lire !
Un post qui cogne, de la part d’un maître impressionnant : Deming soi-même.
Je ne résiste pas à la citation :
“Prof. Peter Senge of MIT was asked to update “The Fifth Discipline” for republication […]. He sent a note to Edward Deming asking him for comment on the book. […].
Deming, the father of the Japanese post-war industrial revival was regarded by many as the leading quality guru in both Japan and the United States. […]
Deming responded to Senge:
“Our prevailing system of management has destroyed our people. People are born with intrinsic motivation, self-respect, dignity, curiosity to learn, joy in learning. The forces of destruction begin with toddlers—a prize for the best halloween costume, grades in school, gold stars—and on up through the university. On the job, people, teams, and divisions are ranked, rewarded for the top, punished for the bottom. Management by Objectives, quotas, incentive pay, business plans, put together separately, division by division, cause further loss, unknown and unknowable.”
Prof. Senge comments:
“I believe that the prevailing system of management is, at its core, dedicated to mediocrity. If forces people to work harder and harder to compensate for failing to tap the spirit and collective intelligence that characterizes working together at its best.”
Bon, ben il y a du boulot!J’ai éprouvé le besoin d’ouvrir un autre blog, centré sur mes activités de coach… au programme : réflexions, cas, outils, questions, approches théoriques, doutes divers… (à suivre)
Attention, percée conceptuelle ! C’est ici, dans un blog [eng] souvent passionnant… la notion princeps de continuous partial attention est déjà très éclairante : une attention partielle continue… il faudrait dire ‘une attention continûment partielle’ ;-)… quand je suis ‘branché ADSL'’ (pour aller vite) et que je suis a) sur le web b) branché mail c) Instant Messaging et d) Skypeing… (et mon mobile est allumé) (j’en oublie sûrement, dites-moi…) je suis en CPA, càd toujours alerte, prêt à être contacté-dérangé… mais aussi en attention ‘partielle’ à quoi que ce soit qui devrait être le centre de mon attention.
Ce qu’ajoute Jamais Cascio (oui, oui, il s’appelle ‘Jamais’ comme : never), c’est l’idée que cette attention partielle à une tâche ou activité s’étend au(x) réseau(x) de relations dans lesquels nous sommes… (à suivre).
Je suis en vacances sans accès mail sûr jusqu’au 25AUG !
Tous les commentaires seront retenus pour modération.
A+.
Continuons cette intéressante discussion :-)
1 Taylor ne suppose pas nécessairement un management top-down (j’ai connu des SCOP très tayloriennes) –en revanche il consacre la séparation conception-exécution : c’est ça qui pose problème à partir des années 70 –même dans l’industrie—quand on constate que les produits fabriqués sont si complexes qu’on ne peut atteindre un niveau acceptable de qualité qu’en redonnant l’initiative aux « exécutants » (cf. les cercles de qualité –Taiichi Ohno avait créé ça dans les années 50 chez Toyota, mais ne nous égarons pas).
Naturellement, cette séparation pose encore plus de problèmes dans les métiers de KWs [j’ai la flemme de taper Knowledge Workers…].
2 Nos entreprises ont subi une bonne cure de RH (fin des années 60 en Europe) avec les histoires de motivation, de satisfaction au travail… ça ira jusqu’aux lois Auroux (expression des salariés dans l’entreprise : 82 ?)… On ne saute pas de Taylor à Bill Gates, quand même !
Naturellement, ces préoccupations s’exprimaient plus couramment dans le tertiaire (peut-être plus féminisé ? plus diplômé ?) que dans l’industrie au sens large. Mais cette tradition pèse aussi sur nos modèles mentaux.
3 Les start ups qui dépendent essentiellement des compétences des KWs s’appellent d’abord… Arthur Andersen, Ogilvy & Mather, Apple ? Elles correspondent progressivement à une dématérialisation des sources de la valeur ajoutée (déclin du manufacturier en Occident). On a donc une longue expérience de ces problématiques, mais elles étaient confinées à des îlots, des « niches écologiques » restreintes.
4 La nouveauté ici –en plus de l’extension du nombre des KWs—est dans le changement de rapport productif : a) la matière 1e est dans la tête des gens, b) la valeur ajoutée est générée par les KWs eux-mêmes quand ils créent les outils et méthodes de leur spécialité et c) les investissements pour réussir (imposer son business model) sont maintenant si considérables que les intéressés en arrivent presque toujours à se vendre –et c’est à ce prix que leur « idée » passe au stade industriel (pour un Microsoft ou un Google, combien de Hotmail et de Flickr ?).
5 Sur le/la consultant(e) « petite bête difficile à gérer » je suis songeur…a) j’ai l’impression que c’est le plus vieux métier KW à avoir été industrialisé (cf. encore Arthur Andersen et consorts) : feuilles d’attachement, procédures de progression er de cooptation, « up or out » ; b) il n’est peut-être pas le plus représentatif du KW à l’heure actuelle (programmeurs, chercheurs, journalistes, analystes financiers et autres, avocats d’affaire, marketteurs de pointe et j’en passe) et c) il pose en fait des questions que Mintzberg décrivait dans les cas de « systèmes d’experts » : des gens qui se parlent et se reconnaissent entre eux, et qui vivent la hiérarchie et les fonctionnels comme des casse-pieds… Autrement dit, on sait des trucs, pas besoin de réinventer.
6 Tout ça nous éloigne-t-il pas un peu de notre sujet ? Pas du tout ;-) ; Les KWs que je connais (avec qui je travaille) à l’heure actuelle sont des cadres ou pas (souvent pas managers), qui ont à gérer des équipes projet, des réseaux transverses dans lesquels personne n’a « autorité » au sens hiérarchique du terme. Ils doivent organiser la réussite d’activités pour lesquelles ils dépendent de gens qui savent mieux qu’eux ce qu’il faut faire.
Par apport aux étapes précédentes de l’histoire du management, on a :
- Une dématérialisation des marchandises et des process (que vend eBay ?)
- Des relations entre « sachants » : professionnels, experts dans leurs domaines,
- Des relations floues ou poreuses entre acteurs, entre acteurs et entreprises, et entre entreprises,
- Des dépendances réciproques qui ‘obligent’ à des relations de confiance,
- Un partage de la valeur ajoutée,
- De plus en plus d’importance de l’IP (débat lourd de conséquences sur le futur : DRM, DAVDSI… il ne s’agit pas que de MP3)
- Le gros point aveugle dans ce contexte c’est comment développer un collectif efficace !
On est loin d’un modèle de management avec des gens qui en managent d’autres.
On aborde un champ où des acteurs (plus ou moins) indépendants doivent manager (eux-mêmes) des relations multiples entre eux, entre leurs savoirs, et entre eux et leurs savoirs (j’insiste).
On vit une époque formidable !
Maintenant j’attaquerais bien la discussion sur ‘management 2.0′ :-)
Un discussion ouverte par Bertrand Duperrin sur son blog, qu’on peut voir en continuité avec ses posts précédents sur McGregor et Maslow…
Quelques remarques au débotté (mais il faudra y revenir plus à fond) :
– des knowledge workers, il y en avait avant le web ! Les chercheurs, les consultants, les journalistes… Et des gens les ont managés depuis belle lurette (plus ou moins à l’intuition? Mais les autres aussi) voir par exemple les classiques "Right Places, Right Times: Forty Years in Journalism Not Counting My Paper Route" de Hedley Donovan (ancien rédac’chef de Fortune et de Time Magazine), et "Microsoft secrets" de Cusumano et Selby ;
– l’habitus de ces groupes secondaires a été étudié directement ou indirectement (je pense aux travaux de Sainsaulieu et Dubar, il y en a d’autres) et on sait déjà pas mal de choses sur leurs façons d’être par apport aux grandes composantes du management,
– ensuite ça vaudrait la peine de voir comment les nouvelle formes de travail induites par les TIC impactent ces groupes et à quel niveau: métier, organisation, répartition du travail, contrats implicites et explicites…
–[plus une question indiscrète : management 2.0, c’est un modèle de management ou un modèle pour les managers? Question simple].
(à suivre)
Plusieurs posts intéressants dans ce blog que je découvre depuis quelques jours (et qui a le bon goût de me référencer…), dont un sur notre ami Abraham Maslow, célèbre constructeur de pyramide… ;-); j’ai remis un peu en vrac mes réactions, mais la question posée est une question de fond : quid de la satisfaction des besoins dans un mode ‘virtuel’, TIC et à distance? Question à approfondir. (à suivre).
un billet[en] déjà ancien mais pertinent sur l’émergence du savoir "profane" –par opposition aux savoirs d’experts ou de spécialistes.
Bon post dans un bon blog [en] que je lis régulièrement, sur un sujet de plus en plus d’actualité, avec la montée en puissance des enjeux du savoir dans les entreprises (l’exemple donné: Microsoft, est bien sûr très pertinent).
ça fait drôle de lire ça 25 ans après avoir été confronté au proverbial agent de maîtrise de l’industrie, qui avait dans sa poche de poitrine le non moins proverbial "petit carnet rouge" où il notait soigneusement les bons règlages des machines, ceux qui permettaient d’avancer vite et bien…et qui lui permettait de dérègler ladite machine à la fin de son équipe, pour que le suivant ne puisse pas "copier"… Garanti authentique!
Là, la question est plus fondamentale : comment récupérer le savoir qui n’est pas structuré comme un savoir : typiquement, les mails, qui n’ont bien souvent de sens que pour celui qui les a reçus; et qui peuvent recéler un savoir absolument stratégique pour l’entreprise (accords entre parties, état ou version d’une question, décisions, et même savoir "pur" : connaissances techniques etc.) .
Je ne connais pas le produit MS Share cité dans l’article; je suppose que ça doit remplir des fonctions comparables à un wiki… à voir et à suivre!
Quelques idées simples et intrigantes [en] , dérivées de recherches sur les comportements collectifs et leur modélisation, et que j’aimerais bien tester en vraie grandeur; par ailleurs, via un blog souvent intéressant.
Un papier passionnant –cité [encore lui!] et argumenté par ‘Confused in Calcutta‘– sur un renversement complet de perspective dans l’analyse des risques : en gros; un "near-miss" (presqu’accident) est une parfaite occasion d’analyser le fonctionnement réel du système…
Un concept appelé à faire fortune … celui de "pauvre point", avec une illustration qui rappellera quelque chose à tous les collègues & anciens stagiaires… :-)) –on est bien tous les mêmes.
Encore et encore, l’expérience de l’urgence comme un système de priorités qui s’impose sur un autre; et en particulier la dominance du système de conception sur le système "d’exécution" : le délai est tenu quand la conception es terminée versus le délai est tenu quand la réalisation est terminée…vieille histoire, mais on n’en sort pas.
Et si j’en crois ce que me racontent mes interlocuteurs dans les entreprises, ça s’arrange pas. (à suivre)
un article [fr] très complet, aux conclusions intrigantes : au rebours de la plupart des civilisations (qui se représentent le futur devant et le passé derrière), les Aimaras se représentent le passé devant eux… je suis toujours fasciné par la question des représentations mentales et de leurs conséquences (p.ex. en ergonomie).
Par ailleurs, mon expérience de coach me fait penser que beaucoup de gens se représentent le passé à leur gauche et le futur à leur droite (et pas nécessairement devant et derrière). Qui en sait plus?
Une note remarquable de Solaris [en] sur la politique maison en matière de blogging : c’est clair, c’est précis, c’est ‘amical’. A reprendre et méditer chez les autres… et ça va plus loin que le simple domaine du blogging, clairement.
Trouvé chez Philalethe, le seul blog que je connaisse qui soit entièrement consacré aux philosophes grecs antiques, l’idée suivante:
"[…] ce passage de T.Williamson […] :
« To be precise is to make it as easy as possible for others to prove one wrong. That is what requires courage.
Etre précis revient à rendre aussi facile que possible aux autres de démontrer qu’on a tort. C’est cela qui requiert du courage. (Must do better 2004.) […]"
Hmmm. Pas mal.
…font du mauvais esprit à propos de la "langue de bois" managériale, et ont des ‘mauvaises pensées’… c’est ici [en] et c’est très drôle, et ça ressemble tout craché à des choses que j’entends (et que j’observe) ici et ailleurs… Ars longa vita brevis et toute cette sorte de choses.
Métaphores du réseau
De l’individuel au collectif
“Un problème, c’est la différence entre ce qu’on a et ce qu’on veut”. Edward de Bono .[fr] [en]
Récemment, je parlais avec un de mes clients des questions que posent les nouvelles formes d’organisation qu’adoptent les entreprises en réponse aux complexités de l’époque (le –pseudo– matriciel-de-projet-task-force-adaptatif etc.); Il finit par me dire “De toutes façons, maintenant, il ne s’agit plus de savoir comment résoudre un problème, mais de savoir qui sait le résoudre”.
Mon interlocuteur est par ailleurs quelqu’un d’extrêmement compétent [qui sait donc résoudre un grand nombre de problèmes qui se posent à lui] ; mais il constate que la nouvelle exigence d’efficacité pratique consiste à savoir “ne plus faire soi-même” quand il le faut.
Cette conversation renvoie à une série de points reliés entre eux :
Ce que ces entreprises ont à vivre dans cette période de changement, passe par une série de ruptures (technologiques, organisationnelles, commerciales, etc) par des changements de modèles mentaux, et par de nouvelles façons d’exister et d’agir pour les individus.
Les ruptures :
Les modèles mentaux (hérités du modèle « taylorien ») explosent, et les intéressés ont à désapprendre les réflexes, interprétations, et gestes signifiants au quotidien, pour recomposer des capacités différentes
“L’expertise est une conversation collective continue (ou elle meurt)”.
De nouvelles façons d’exister et d’agir
C’est l’expérience d’équipe généralisée, qui suppose l’utilisation par principe de démarches de travail collectives, de fonctionnemente en réseau, d’interdépendance active et volontariste :
(à suivre)
Plus je lis de choses (blogs et autres) sur WEB 2.0 et le futur des TIC, plus j’ai envie de participer et la certitude que je peux (nous pouvons) apporter une composante de ces évolutions : le domaine de la coopération humaine et de l’efficacité des travaux collectifs…Maintenant la question est : à qui je peux dire "je veux jouer avec vous!" avec une chance de les intéresser? (à suivre) (toutes les idées sont bienvenues).
Je suis de plus en plus frappé par le développement d’habitudes contraignantes du top management dans les entreprises dans lesquelles j’interviens ; toujours autour de « aller vite, serrons les délais, on ne peut pas consacrer plus de tant de temps à ce sujet ».
Ça donne des réunions (‘meetings’) bousculés, toujours aussi mal conduits que par le passé, mais bouclés à la va-vite parce qu’il faut conclure… ça donne des décision à moitié finies, et qui finiront par tirer des traites sur le temps des autres participants (on n’a pas eu le temps de rentrer dans tous les « détails »… donc quelqu’un devra le faire –après, sans le feed back des autres intéressés—donc on aura des imprécisions, des incohérences, des désaccords et on devra y revenir).
À force de tirer des traites sur le temps des autres, toute l’organisation se met à tourner autour de mes propres besoins, au détriment de ceux avec qui je travaille, puis ultimement au détriment des besoins du client (on sait mieux qu’eux, faut qu’on leur explique ce qui est bon pour eux).
Le manque de temps, le désir (affirmé) d’efficacité comme paravent à la satisfaction narcissique d’être au centre de tout ?
[Quelqu’un qui dit « je n’ai pas le temps » est quelqu’un qui n’a pas le courage de ses priorités…]
Qu’en pensez-vous ?
UN post très court [en] sur une métaphore potentiellement dévastatrice :
Un long article [en] sur un sujet d’actualité : la contamination émotionnelle.
Gros enjeu dans le domaine du management : en particulier dans le cas de contamination "descendante", quand l’exemple (mauvais) vient d’en haut… On observe des organisations complètes qui se mettent à fonctionner sur le même mode que le big boss… même si ce mode est contre-productif (et je résume).
Pensée soudaine à propos du titre du bouquin (déjà ancien) d’Andy Grove (patron d’Intel) "Only paranoids survive" –on peut inverser "paranoids only survive (they don’t live)"… Facile ? Bah.
[pas de lien; je ne l’ai pas trouvé ni en français ni en anglais]
Tu coaches quelqu’un et tu vois/ entends/ sens que ça ne marche pas… tu lui dis. L’autre "Mais non voyons je ne vois pas de problème, qu’est-ce qui te fait dire ça?"
Quand tu étais gosse, tu lâchais une pierre dans un puits, et tu attendais le bruit –puis une autre pierre dans un autre puits, et encore…et tu as appris à écouter, déduire de ce qui remonte, attendre le bruit et l‘écouter…
Naturellement, après les années, tu ne te souviens plus des computations, des raisonnements –tu sais "là c’est profond" "là il n’y a presque plus d’eau" "là l’eau est sale" –
Si le puits n’était pas content de ton diagnostic, il te demanderait de t’expliquer, et il discuterait chacune de tes explications.
Mais les puits sont sages.
Imaginez un pays où les ingénieurs automobiles ont déterminé que l’équipement le plus efficace pour une voiture est un accélérateur stochastique, aléatoire ; quand on appuie sur cet accélérateur, on a une fois un départ brusque et rapide, une fois un départ lent et mou, une autre fois des à-coups successifs…parfois la direction fait des écarts imprévisibles.
Les gens de ce pays se sont ajustés, ils ont développé une très grande dextérité pour conduire dans ce mode, et le nombre d’accidents est comparativement faible ; ils supportent le stress de l’inattendu (les données sur la mortalité des suites du stress ne sont pas disponibles).
Ce pays produit par ailleurs des résultats remarquables (leurs ingénieurs et leurs citoyens—y compris les conducteurs—sont des gens remarquables).
Les gens de ce pays considèrent les autres (qui ont des accélérateurs linéaires, comme vous et moi) comme des mollassons incapables et incompétents…quand un extérieur doit venir vivre dans ce pays, il a une période très risquée d’adaptation les premiers temps; il y a beaucoup d’échecs : accidents mortels, ou fuite de l’intéressé "ils sont fous dans ce pays!"
Si vous leur expliquez qu’un accélérateur linéaire serait beaucoup plus sûr et beaucoup plus efficace sur le long terme (et bien meilleur pour les conducteurs), ils vous regardent de très haut : vous devez être un de ces humanistes au cœur qui saigne, un intellectuel au sang de navet…d’ailleurs leurs ingénieurs sont remarquables et ne font pas d’erreurs.
Quand je suis chez certains de mes clients, que j’observe le management des objectifs, j’ai parfois l’impression d’être dans ce pays imaginaire –à ceci près, naturellement, que l’accélérateur donne toujours une accélération brusque, souvent accompagnée de coups de volant brutaux ; et que le taux d’accidents n’est peut-être pas si bas que ça…
Le bon sens –et des résultats de recherche nombreux et solides—montrent que l’efficacité vient de process continus, améliorés constamment ; que les interruptions augmentent le taux d’erreur et la durée globale de la tâche ; que le système nerveux humain est effectivement incapable de gérer plusieurs tâches à la fois ; que les à-coups et le manque de sens provoquent du stress et impactent la santé des intéressés…et impactent fortement négativement l’efficacité globale.
Et, oui, les intéressés s’adaptent, certains plus facilement que d’autres (ceux-là accèdent à des postes élevés), l’entreprise développe un habitus autour de ces rythmes et des ces à-coups ; à tel point qu’à un certain moment personne n’imagine plus possible d’anticiper, de prendre en compte les contraintes de l’autre…
De temps en temps –assez rarement heureusement—un frisson parcourt l’organisation : unetelle est arrêtée pour dépression, untel a eu un accident « stupide », incompréhensible…[une des expressions du stress est la ‘violence tournée vers soi’, consciemment ou non].
« Ce qui nous a manqué sur le chemin, ce ne sont pas les signes, mais le courage de les voir » Max Frisch.
Un billet sur le vieux problème : celui qui parle vite et bien a peut-être tort, celui qui hésite et bafouille a peut-être raison –mais qui écoute-t-on? Eh oui.
Titre de Managéris (d’après un bouquin étatsunien) "L’échec, composante essentielle du développement des managers"… et la déprime? Et l’inhibition?
Mais non : l’échec signale au moins qu’on a agi, qu’on a essayé.
Incapable de dire pourquoi, mais je suis turlupiné par l’idée suivante (donc : je publie) :
En un mot, l’argument apparent est le suivant : Cyrano, amoureux non déclaré de sa cousine Roxane (ravissante et précieuse), et handicapé par sa laideur, prête sa voix et sa plume à Christian (beau mais simple), et lui permet de séduire puis d’épouser ladite Roxane. Il se substitue à lui (épistolairement parlant), mais Christian meurt. Cyrano ne détrompe pas Roxane –même ayant reçu l’assurance qu’elle pourrait l’aimer (« même laid »). Des années plus tard, trop tard, Roxane découvre la vérité au moment où Cyrano meurt à son tour.
Tout d’un coup, toute cette histoire m’intrigue : qu’est-ce que c’est que ce truc ? Je sens comme un tour de passe-passe, un coup de bonneteau…
En renonçant à se battre pour (conquérir) Roxane, Cyrano « gagne » un rôle de marionnettiste et une expérience ‘vicariante’ (1)… qui lui convient peut-être très bien ?
Il y a un côté « Misanthrope » chez Cyrano. Incapable du moindre ajustement au réel, aux relations telles qu’elles sont…
[Peut être curieusement] je soupçonne chez Cyrano une résignation fondamentale.
(1) Se dit d’une expérience qu’on vit ‘par substitution’ par le truchement de quelqu’un ou quelque chose –quand on vibre aux aventures d’un héros de cinéma, on ‘vibre’ de façon vicariante… [anglicisme : pour vicarious].
Deux citations qui décoiffent :
« Self-education [is] self-directed experimentation »
“Somebody’s stance toward inquiry [is indicative of their] attitude toward reality”
Un très beau bouquin en anglais ou en V.F. plein de cas, très pratique, et qui donne envie de formaliser.
Article [en] sur la nécessité de prendre son remps…
C’est le contraire de ce que décrit l’auteure que j’observe chez la quasi-totalité de mes clients… entre les mails, le mobile et -maintenant- Lotus SameTime, ils sont interrompus littéralement des centaines de fois par jour !!!
Encore un post utile chez "Confused of Calcutta" [pas un blog consacré à l’Inde : l’auteur –JP Raganswami– travailledans une banque à Londres –et il est né à calcutta; il traite d’information et de TIC; très intéressant] : caractéristiques des ‘djeunes’ toujours connectés de maintenant ;-), plus celui-ci sur l’évolution de la perception du collectif (le collectif suppose un sacrifice au départ)…
et un autre -très stimulant- sur le futur du travail. J’y reviendrai.
Longue réflexion dubitative sur ces thème (comme sur les deux autres) –je commence à voir que c’est sûrement plus difficile à articuler pour moi que je ne le pensais –il y a des liens qui compliquent mais je veux les détailler
En gros, en termes de programme de réflexion, je suis sur le plan suivant :
a) Impression de délitement du lien social (en France mais pas seulement) : communautarismes, casseurs, « non » au référendum, montée des séparatismes divers, anomie au sens le plus large… je mélange une palanquée de signaux hétérogènes qui tous pointent –me semble-t-il—vers un refus de plus en plus courant et affirmé de jouer le jeu du collectif (= moyennant d’être accommodant, quelques sacrifices initiaux, on récupère ses billes et un peu plus en coopérant –en obtenant nettement plus que ce qu’on aurait obtenu par la somme des efforts individuels –plus la satisfaction intrinsèque du jeu collectif). J’observe beaucoup de choses dans les groupes que j’anime…
b) La question de ma vie (N.B.je ne suis sûrement pas le seul) c’est comment être ensemble : faire des trucs puissants, échanger, interagir, partager –tous les plaisirs et tous les risques du collectif. Toute ma vie de travail est autour de ça. (Toute ma vie personnelle aussi –mais avec des réussites au moins irrégulières… je crois bien que ça me manque beaucoup).
c) L’actualité qui pointe vers le futur, tout ce qui bouge, qui vibre et qui (me) fait rêver en ce moment est autour du don, du gratuit, du lien… Les logiciels libres, les blogs (ce blog), les réseaux informels, associations de diverses sortes…Apparent paradoxe : « trucs qui séparent » versus « liens tous azimuts », avec tous les doutes qu’on peut avoir sur la qualité de ces liens (Indiscriminés, stochastiques, factices, aveugles, virtuels…) (Réflexion de vieux con, comme me l’a fait remarquer en termes un peu plus diplomatiques un de mes coachés hier soir) (Axiome : il ne se passe rien sur le Net qui ne se passerait sans le Net…à voir).
Donc (à suivre) ; chacun de ces points demande à être décrypté, argumenté, discuté…
À votre avis ?
Je tente depuis quelques jours d’écrire le papier promis sur "marre des trucs qui séparent" –j’ai du mal, et je réalise que j’essaye probablement de couvrir trop de choses à la fois : il ne s’agit sûrement pas d’un seul billet, mais plutôt d’une réflexion au long cours.
Donc : éléments divers -différents- à dilater ensuite : 1) Je suis essentiellement intéressé par la question suivante "Comment être ensemble" (je ne suis pas le seul); 2) Je suis frappé de plus en plus souvent de voir et d’entendre "des trucs qui séparent" -des affirmations qui reviennent à dire "je suis différent et je rejette ceux qui sont différents de moi" (à spécifier et préciser); 3) Je suis aussi frappé par le surgissement (paradoxal) de thèmes forts autour du don, de la coopération (logiciel libre), etc.
(à suivre) (DQP mais pas plus vite). ;-)
Au fait, pourquoi « mauvaises pensées » ?
- Envie –parfois—d’un défouloir, d’une purge cynique, d’un déversoir à mes frustrations…
- Donc expérience (fréquente ?) de ne pas pouvoir dire certaines choses : à mes clients, à mes collègues, etc. Pourquoi pas ?
- Danger : je serais perçu comme agressif, ça provoquerait un backlash, « ils ne comprendraient pas » —supposition a priori que j’ai quelque chose à l’esprit
a) qui est pertinent,
b) qui est ‘juste’ ou ‘vrai’ et
c) qui ne serait —quand même— pas accepté par mon interlocuteur parce que…
Donc [mauvaises pensées d’un consultant], le blog.
- Un lieu où « tout dire », y compris le politiquement-pas-correct, y compris « ce qu’on ne peut pas dire » (au client, aux collègues…) même pour de bonnes raisons…le ‘dessous des cartes’ que les personnes concernées ne sauront (parfois) jamais –mais ça ferait du bien de le formuler noir sur blanc une bonne fois…
- Un lieu où « penser à voix haute » en s’exposant à du feed back, sans être comme toujours sur mes gardes, sans avoir quelqu’un qui regarde par-dessus mon épaule (parfois moi) pour contrôler, rephraser, etc.
- Des histoires anonymes & sans date ; intraçables.
Latürnisch aussi :
- Un lieu où partager, diffuser du savoir de différentes sortes :
o Résultats de recherche
o Lectures
o Discussions, questions
- Un lieu où tenter/tester des idées, des nouveautés, etc.
- Un lieu où écouter : discussions, critiques, questions & réponses, propositions…
Quelques idées de thèmes que j’ai envie d’aborder dans les temps qui viennent, de questions que nous (moi et des collègues) rencontrons en entreprise, ou qui se posent au management des entreprises à l’heure actuelle ; je les formule d’une façon simplette :
- Chris Argyris
- Nonaka & Takeuchi
- E.T. Hall
- Taiichi Ohno
- Michael Polanyi
- Alfred P. Sloane
(à suivre).
Idée, envie d’un blog, sur mon domaine de prédilection : l’humain dans l’organisation, manager, coacher, … Envie de musarder, de rêvasser par écrit.Comment ça marche, qu’est-ce qui marche ?
Je passe l’essentiel de mon temps depuis longtemps à travailler avec des groupes ou des individus ; à propos de leur capacité à coopérer, à propos des démarches qui font aller plus loin.
Le reste du temps, je lis dans le même domaine, je médite, j’essaye de créer des mélanges opérants ; pour progresser.Envie de comprendre, d’expliquer ; de s’amuser ; de dévoiler.
Risques : faire un cours ; donner des leçons ; faire le vendeur d’encyclopédie ; banaliser les contenus ; bavarder.
Plaisirs : faire connaître un grand bouquin, un(e) grand(e) auteur(e), un grand concept, un(e) grand(e) manager(e) ; débrouiller une situation complexe ; donner des exemples, des cas, des tranches de vie ; simplifier, éclairer, éclaircir ; faire des connexions imprévues, des rapprochements entre disciplines ; approcher le mystère : comment ça marche, comment on fait pour faire des trucs puissants ensemble ?
Envies : Avoir des feed back, des conversations, être surpris, nourri, démarrer des relations avec des gens…