L'action concertée des banques centrales, mardi, n'a pas suffi pour ramener le calme sur les marchés : la crise financière s'est au contraire accélérée hier, avec un nouvel accès de faiblesse du billet vert, passant sous le seuil symbolique des 100 yens et un cours du baril flirtant avec les 111 dollars.
Dans un contexte de crise financière, la flambée du baril est une mauvaise nouvelle de plus pour toutes les économies, à l'exception notable des exportateurs d'or noir. Mais elle pénalise tout particulièrement les pays en développement, car ils subventionnent l'essence pour ne pas as phyxier leur population.
En franchissant pour la première fois de son histoire les 1.000 dollars l'once échangée au comptant, l'or renoue avec ses moments de gloire de 1980. L'aggravation de la crise financière, la glissade du dollar face aux autres grandes devises, l'inflation des prix des matières premières, la récession aux portes des Etats-Unis se conjuguent en sa faveur.
Après avoir dégagé un excédent de 940 millions d'euros en janvier, le régime d'assurance-chômage s'apprête à réviser une nouvelle fois à la hausse ses prévisions pour 2008. Une manne qui attise la convoitise de l'Etat et des caisses de retraite.
Le groupe de distribution stéphanois a réussi à faire progresser sa marge opérationnelle en France, malgré les efforts consentis sur les prix pour redresser Franprix et Leader Price. Il prévoit une accélération de la croissance organique en 2008, en priorité à l'international et en France sur ses formats de discount et de proximité.
Le second tour des élections municipales de dimanche est à haut risque pour la droite. Trois des plus importantes villes de France sont susceptibles de passer à gauche, Strasbourg, mais aussi Toulouse et Marseille. La mobilisation des abstentionnistes sera déterminante.
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