le-club

Danse, télé et gros plan

danse pleyel

 

Je viens cette fois au monde de la danse, faisant une allusion à Noureev.
Un matin, en arrivant au studio, ambiance un peu tendue, électrique, la télé est dans nos murs. Ils viennent pour faire un petit reportage sur Noureev . Il y a des projecteurs, des techniciens, des fils à droite et à gauche.
La vedette choisi sa place, le professeur désigne quelques danseurs « choisis » pour l entourer, et le cours commence, ça tourne ! Tout le monde très concentré.
Les techniciens s en vont après les trois quart d'heure de barre, le cours s'achève plus normalement, et renseignement pris, le reportage passe le soir même aux actualités régionales. A l'heure dite, j'ai le nez collé à l'écran, comme vous pouvez le penser. L'émission commence, la caméra ouvre sur un plan général du studio, pour venir sur Noureev. Petite déception, je ne suis pas dans le champ, et pas un centimètre de mes chaussons ne se montre. Ca ne fait rien, voir un lieu que l on fréquente quotidiennement, et que l'on aime, les amis- ies, ou de gens que l on connaît moins, mais avec lesquels un bonjour est échangé, dans la petite lucarne, est toujours intéressant et amusant. Le commentaire s achève, le reportage de dix minutes se termine. La caméra refait un plan, changeant un peu d'axe, et là, pendant quelques, trop courtes, secondes, mine sérieuse et cou bien droit, c est moi que je vois, gros plan plein cadre !
On a beau dire, ça fait quelque chose.
Il paraît que l Ina garde tout. Un de ces jours il faudra que je m informe.

4 commentaires - aucun rétrolien

L'attente d'un songe

Temps latence, il attendait en écrivant,
Tant de temps, il était inspiré dans son royaume,
Temps latence, il ne coulait plus son encre onirique.

Il, le jumeau d'un bateleur vif-argent,
Il, le rêveur aux poissons des rivières,
Il, l'homme hanté par les étoiles, une étoile.

Songes à durer, sans échéance,
Songe que  son âme n'était plus devant lui,
Son Je ne renvoyait plus de miroirs d'échos.

Temps latence, il savait la transformation d'une eau de vie,
Tant de temps, pour une distillation dans  un saut spatio-temporelle,
Temps latence, il était soulagé, les lucioles revenaient

C'était son voeu pour 2008.

 

2 commentaires - aucun rétrolien

Persévérance

 

Ce soir, je retourne au monde du spectacle, pour une image qui remonte à 1974 je crois. J'ai eu l'occasion de voir cette année là un ballet dit « contemporain », commande toute spéciale à des très jeunes artistes. Le ballet était bâti sur le thème de la danse des sept voiles, en sept tableaux donc, avec des décors de lumières, des costumes très simples, et une musique « d'avant-garde ». Je serais incapable de vous décrire cette oeuvre, bien que j'en garde l'impression de quelque chose de plaisant. Ce n'est quand même pas si ancien, et depuis on en a vu d'autres, si j'ose dire, mais pour l'époque c'était moderne, très moderne !
3 /4 d'heure de danse dans un silence poli et expectatif, le rideau se ferme, puis se rouvre pour les saluts. Et le chaos commence !
Pas digne du célèbre sacre du printemps, mais un beau chahut malgré tout. Le ballet salue, stoïque, puis c'est le tour du trio responsable, à savoir le chorégraphe, le décorateur et le musicien. Ils se présentent sur le devant de la scène sous un déferlement de cris, de huées et de bravos, mêlés dans une même vague, jusqu'à la fermeture définitive du rideau pour la pièce suivante. Le chorégraphe est connu du monde de la danse, et deviendra maître de ballet. Le décorateur était G.Wackevitch, fils d'un non moins célèbre décorateur, quant au très jeune compositeur, l'air malheureux, gêné, et ne sachant pas trop quoi faire dans la tempête, il s'appelait, il s'appelle toujours Jean-Michel Jarre.
Comme quoi, il faut persévérer !
Amitiés à tous. Faites nous partager vos souvenirs !

 

 

 

 

4 commentaires - aucun rétrolien

1 2 3 | Page suivante