Rubriques Actualités
  Affaires
  Culture
  Desastres
  Diplomatie
  Education
  Genre
  Integration
  Matieres Premieres
  Nature
  Politique
  Sante
  Social
  Societe
  Sports
 
Afrique hors media
 
 
Nos Archives en ligne
 
04-08-2008 23:59:21
 
 
Mauritanie – Politique – Parlement
 
 
Le parti au pouvoir en Mauritanie perd sa majorité au parlement
 

APA – Nouakchott (Mauritanie) La moitié des parlementaires membres du Pacte national pour la démocratie et le développement ont annoncé leur retrait de parti, faisant ainsi perdre au PNDD-ADIL, sa majorité à la représentation nationale en Mauritanie, a constaté APA..

Les parlementaires démissionnaires ont tenu une conférence de presse, lundi à Nouakchott, pour proclamer leur retrait du parti ADIL, dirigé par le premier ministre, Yahya Ould Ahmed El Waghev.

Les députés qui ont pris part à ce point de presse sont au nombre de 25 sur les 49 qui représentaient le principal parti de la majorité à l’Assemblée nationale, composée de 95 membres au total.

Les sénateurs concernés par le mouvement de retrait collectif sont, eux, au nombre de 24 sur les 45 que détenait le parti ADIL au Sénat dont l’effectif total est de 57 membres.

Les démissionnaires ont appelé, dans un communiqué lu au cours de la conférence de presse, « toutes les forces nationales à l’intérieur comme à l’extérieur de ce parti, à les rejoindre en vue de constituer un cadre national issu d’une vision modérée et équilibrée faisant des constantes nationales ses valeurs les plus sacrées et portant un projet politique de réforme et de changement».

« La Mauritanie vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire politique contemporaine qui requiert une responsabilité et un esprit de patriotisme élevé pour trancher les grandes options nationales avec courage, préserver les acquis réalisés par le pays et empêcher que celui ne chavire vers l’inconnu », a ajouté le communiqué.

Il a estimé que « le processus démocratique s’éloigne jour après jour de ses objectifs de développement et de construction pour devenir un outil de gabegie et de pillage des deniers publics et une consécration de l’autorité de l’individu aux dépends de celle des institutions, le tout dans une conjoncture de crise économique dont les frais sont supportés au premier plan par les pauvres »

 
MOO/ib/APA
04-08-2008
 
 
 
DIFFUSION   INTERETS   RICHESSES   CONFLITS   ELECTIONS   CULTURE   SPORTS   IDEES