Le 13-6-1977, le Conseil général de Vendée acquiert un ancien domaine seigneurial sur lequel François II du Puy du Fou avait édifié en 1540 un château. En découvrant les ruines de cet ancien joyau de la Renaissance, Philippe de Villiers, alors étudiant de l’Ena et fils du vice-président du Conseil général, imagine ce qui allait devenir la première attraction du parc du Puy du Fou : la Cinéscénie. Un an plus tard, la première représentation de ce spectacle rassemble 600 Puyfolais (membres de l’Association du Puy du Fou) qui jouent bénévolement les acteurs de cette fresque historique retraçant l’histoire de la famille Maupillier du Moyen Age au XXe siècle. Depuis 30 ans, l’implication des Puyfolais n’a jamais faibli : ils sont aujourd’hui plus de 3 000 bénévoles à vivre, pendant la période estivale, dans de petits villages spécialement conçus pour les accueillir. Si le spectacle du parc du Puy du Fou étonne par sa démesure (scène de 23 hectares, 1 200 acteurs, 5 000 costumes, 800 pièces d’artifices, 2 500 projecteurs, 1 500 jets d’eau), il n’est pas exempt de critiques. Certains croient déceler dans cette saga familiale orchestrée par le président du Conseil général, Philippe de Villiers, une vision partisane de l’histoire de la Vendée. Zoom sur le plus célèbre des parcs vendéens : le Puy du Fou.

Introduction

Vue aérienne du parc du Puy du fou © Puy du Fou®