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27 / 02 / 2009

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Actualité DMP 2007

Après le pifomètre, le GIP DMP publie enfin son premier baromètre.

mercredi 5 décembre 2007.
 
 

Après le pifomètre, le GIP DMP publie enfin son premier baromètre !

Malgré ses nombreuses vicissitudes, le concept du Dossier Médical Personnel conserve massivement une image positive auprès des médecins.
C’est ce que démontre un sondage fait entre le 25 octobre et le 12 novembre 2007 par l’IPSOS Santé et portant sur 514 médecins (MG : 313 - Spé. Lib. 101 - Spé. Hospi. 100).

74 % des médecins se déclarent “tout à fait favorables” ou “plutôt favorables” au DMP, en particulier en établissements de santé (avec un pic à 83%) et avec un engouement proportionnel à la charge de travail (72% pour une activité de moins de 11 consultations hebdomadaires et 84% pour plus de 30 actes par jour).

Ainsi 90 % approuvent que son accès soit "interdit aux médecins du travail, des assurances, des mutuelles", 83% sont favorables à un "accés via le logiciel métier". Par contre on note que 42% sont défavorables au fait que le patient puisse le consulter par internet à tout moment. Pire 62% s’opposent au masquage des informations par le patient. A noter que 30% des généralistes, 35% des spécialiste libéraux et 48% des hospitaliers restent favorables au masquage par le patient.
Pour 79% des médecins libéraux et 89% des médecins hospitaliers, la "mise en place du DMP est indispensable et plutôt utile".
A 81%, ils souhaitent “disposer de l’histoire médicale”. 79% supposent qu’il facilitera “l’accès aux informations d’autres PS” et “évitera les redondances”. 78% espèrent qu’il "facilitera le partage d’informations”.

Bien que les médecins se déclarent mal informés sur le DMP (78%) et que trois médecins sur 4 désirent une meilleure information, à 69% ils pensent recommander à leurs patients d’ouvrir un DMP quand il sera opérationnel...

La dernière page de l’enquête confirme les chiffres du récent panel URML de généralistes en Bretagne, Pays de Loire, Basse Normandie et PACA.
-  En effet 86% des médecins disposent d’un équipement informatique (généralistes : 89% - Spécialistes libéraux : 82% - Spécialistes hospitaliers : 87%).
-  58 % s’en servent pour la gestion des dossiers patients (généralistes : 78% - spécialistes libéraux : 56% - spécialistes hospitaliers : 43%) et 48 % pour l’impression des ordonnances (généralistes : 67% - spécialistes libéraux : 45% - spécialistes hospitaliers : 31%).
-  Par contre seuls 18% déclarent utiliser “une messagerie sécurisée pour échanger des informations médicales avec leurs confrères” (généralistes : 19% - spécialistes libéraux : 12% - spécialistes hospitaliers : 25%). Cette place des hospitaliers sur la première marche du podium laisse perplexe. La carte CPS étant diffusée homéopathiquement dans les établissements de santé, on peut se demander ce que recouvre le concept de sécurisation des échanges pour les meilleurs de la classe !
-  59% ne se servent pas d’internet pour les échanges médicaux.
-  64% des généralistes contre 58% des spécialistes libéraux disposent de l’ADSL au cabinet. 17% des généralistes et 12% des spécialistes restent en bas débit. A noter que 19% des généralistes et 30% spécialistes libéraux n’ont pas internet sur leur lieu de travail.

Autre enseignement important de cette enquête, 80% des médecins estiment “commencer à maîtriser” (30%), “maîtriser plutôt bien” (40%) et 10% se déclarent même des experts. Ces chiffres contredisent l’état et les attentes des médecins tels que les décrivent certains syndicats médicaux.

En conclusion, l’échec du chantier du DMP n’est pas imputable au retard dans l’informatisation des postes informatiques des médecins, en particulier ceux des généralistes.
La responsabilité est ailleurs.

Cécité du GIP DMP et de la MISS

On peut s’étonner qu’il ait fallu attendre si longtemps pour que le GIP DMP commence à sonder l’état réel de l’informatisation des médecins. Ainsi en juillet 2007, sans doute pour préparer l’opinion au gel du chantier, Jacques Sauret, directeur général du GIP DMP et à l’époque encore chef de la Mission pour l’informatisation du système de santé, écrivait dans le rapport d’activité du GIP DMP pour 2006 : « ... Mais ce qui est encore plus complexe, c’est d’insérer le DMP dans la pratique médicale au quotidien. 80 % des médecins ont un ordinateur sur leur bureau, mais seulement entre 15 et 20 % d’entre eux l’utilisent à des fins médicales... ».
Aussi peu au fait de l’état de l’informatisation des médecins, son successeur André Loth, nouveau patron de la MISS, récidivait le 9 juillet dernier à la page 11 de "Projet de plan stratégique des systèmes d’information de santé : « ... Considérant que l’informatique sert pour bon nombre des médecins libéraux essentiellement à la télétransmission des feuilles de soins (SESAM-Vitale) et à des fonctions bureautiques, et que seulement 20 à 30% seulement d’entre eux utiliseraient un dossier patient électronique... »

La CNS admoneste le GIP DMP et la MISS

Le 29 novembre 2007, la Conférence Nationale de Santé s’est autosaisie sur le dossier de l’informatisation des données personnelles de santé. C’est devenu récemment une habitude, le GIP DMP y est sévèrement admonesté . Ainsi sur l’absence de concertation « .... Force est d’observer qu’aucun débat public n’a eu lieu sur l’acceptabilité de l’informatisation des données de santé, comme si l’informatisation de telles données de la vie privée allait de soi. Avec la création du Forum des droits de l’Internet, il aurait pourtant été possible d’initier un tel débat. Une conférence de consensus aurait aussi permis de dégager les conditions auxquelles l’informatisation des données de santé, notamment dans le D.M.P. pouvait être acquise.... »
« Le conseil d’administration du G.I.P.-D.M.P. pas plus que le Comité d’orientation n’étaient des lieux de décision ou d’orientation où les contextes et le fond des dossiers étaient examinés, décourageant notamment les associations qui préféraient alors se déployer sur les expérimentations à l’aspect nettement plus concret. »
« Aucune réponse n’a été apportée aux attentes de protection des personnes disposant d’un D.M.P : Même si les industriels du stockage, du traitement et du transfert de données garantissent que par certains mécanismes un niveau de sécurité maximal peut être conféré à l’informatisation des données de santé, c’est couramment que l’opinion voit dans la presse que certaines données personnelles ont été rendues publiques. Il est donc nécessaire de compléter la sécurité interne des systèmes par des mécanismes de dissuasion pénale. »
L’arbre du DMP a caché la jachère de l’informatique de santé : « Le D.M.P. a absorbé les énergies des pouvoirs publics qui n’ont que marginalement consacré leur intérêt pour l’environnement global de l’implémentation des technologies de l’information et de la communication en matière de santé. Ce n’est que très tardivement que des travaux ont été engagés à la Mission d’informatisation des systèmes de santé, à la recherche d’un plan stratégique et d’un schéma directeur. »
Le méconnu P6 rédigé d’André Loth (ex patron de Sesam-Vitale) n’a pas fait pas beaucoup avancer le Smilblick : « Certains acteurs retirent le sentiment que le Plan stratégique sur les systèmes d’information de santé (dénommé P 6) n’a été rendu public que parce que le risque d’un rapport très critique sur le D.M.P., en provenance de la mission commune I.G.A.S.-I.G.F.-C.G.T.I., se précisait. En tout état de cause, ce P6 est loin de constituer un document de cadrage suffisant de la stratégie publique sur le domaine des technologies de l’information et de la communication appliquée aux données de santé, ni même un schéma directeur des systèmes d’information en santé. »
La double casquette de Jacques Sauret, pendant 18 mois chef de la MISS et Directeur du GIP DMP aurait brouillé les cartes : « La coexistence d’une mission et d’un G.I.P.-D.M.P. n’est probablement pas étrangère à cet état de fait, même si l’on a parfois recherché à ce que le directeur de la M.I.S.S. et celui du G.I.P.-D.M.P. soit une seule et même personne. »
A la décharge de Jacques Sauret, il faut se rappeler que c’est pendant son règne et profitant sans doute des moyens humains et financiers du GIP DMP, que la MISS logée dans ses bureaux, a réussi à produire enfin quelques menus travaux comme le décret confidentialité. C’est cependant un bien maigre bilan sur une décade de léthargie.


28 novembre 2007

Le DP (Dossier Pharmacien) a la banane.

Alors que le chantier du DMP est en berne, l’expérimentation du DP démarre en trombe.
Après 4 mois dans 5 départements, 270 pharmacies y participent (sur 23 000 officines françaises). Plus de 100 000 dossiers ont été initiés en 3 mois. 1200 dossiers sont créés chaque jour. Les patients acceptent bien ce nouvel outil mais le taux de refus de création est quand même de 15%.
Une fois le DP ouvert par un pharmacien, l’accord du patient pour le remplir est présumé acquis lorsque le patient se rend à nouveau dans sa pharmacie habituelle ou dans une autre officine. On retrouve la même ambigüité avec l’historique des remboursements des prescriptions où le patient tend sa carte Vitale au médecin en ne sachant pas vraiment quel nouvel usage en sera fait, alors qu’il est conditionné par des années d’utilisation exclusive pour les FSE.
Rappelons que l’accès au DP nécessite l’usage conjoint de la carte Vitale et d’une CPS pour être consulté ou amendé.
Le numéro de sécurité sociale n’est pas utilisé. Le nom, le prénom, la date de naissance, le rang gémellaire et le numéro de série de la carte Vitale servent à générer un identifiant.
Dans les pharmacies, on trouve obligatoirement lors de la délivrance un pharmacien titulaire ou un pharmacien adjoint avec chacun sa propre CPS. Les préparateurs disposent de CPE non nominatives, mais ne peuvent accéder au DP que s’il existe une CPS authentifiée sur le réseau.
Les connexions sont chiffrées. Les données sont chiffrées sur les serveurs et sont détruites au bout de 4 mois.

Le patient conserve la possibilité d’interdire à un pharmacien de la consulter, d’y inscrire une ordonnance ou une des prescriptions (par exemple Viagra). Il n’y aurait que 0,1% de refus d’alimentation. Dans ce cas, la mention du refus est portée sur le DP.
Le patient peut se faire imprimer une vue totale ou partielle (occultation de certains médicaments) de son dossier, en particulier pour présenter cette liste à son médecin.
Sur ce DP on trouve l’ensemble des médicaments délivrés en pharmacies y compris les médicaments conseils ou les produits non remboursés (sauf les délivrances hospitalières). Dans la version actuelle, seul le nom du médicament, son code CIP, le nombre de boites et la date de délivrance sont portés sur ce dossier. Même si le cahier des charges le prévoit, l’écriture des posologies nécessitera une mise à jour des logiciels métiers.
Le temps d’accès serait de 3 secondes, avec une charge maximale de 2 millions de connexions par jour, performances à des années lumières de ceux du lent web médecin de l’assurance maladie. Le taux de consultation des DP serait de 100% du coté des pharmaciens.


Le GIP DMP perd le nord

29 novembre 2007

Le rapport de la mission d’audit conduite conjointement par les inspections générales des finances, des affaires sociales, et le Conseil général des technologies de l’information (CGTI) et récemment publié sur le site de Fulmedico, vient-il de faire sa première victime ?

La séance du COR (Comité d’Orientation) du GIP DMP prévue de longue date pour le 6 décembre, et encore confirmée il y a quelques jours, vient d’être annulée sine die par Dominique Coudreau le 28 décembre.

Est ce l’indication d’un changement à la tête du GIP DMP ?

Rappelons que le Comité d’orientation était aussi utile au chantier du Dossier Médical Personnel, qu’une une vieille boussole au porte-avion Clémenceau. Christian Saout, le tonique Président d’Aides et du CISS, en avait d’ailleurs démissionné fin 2006, en le qualifiant de « chambre d’enregistrement » et de « Comité d’orientation qui n’oriente rien du tout ».


Roselyne Bachelot n’avait pas lu le rapport sur le DMP qui circulait depuis 7 jours !

Assemblée nationale - Discussion sur le PLFS 2008 - lundi 29 octobre 2007
-  Jérôme Cahuzac (Socialiste, radical, citoyen et divers gauche) : « Selon la loi de 2004 relative à l’assurance maladie, le dossier médical personnalisé - DMP -, sur lequel porte l’article 36, aurait dû être mis en œuvre dès 2007. Nous sommes donc très loin du compte. Sur ce sujet, madame la ministre, vous avez laissé entendre qu’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales était en cours d’élaboration. Quand sera-t-il disponible ? (...) »

-  Roselyne Bachelot, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports, rétorque : « ... Le DMP - et c’est fondamental - a pour principal objectif d’améliorer la qualité des soins. Il améliore la coordination entre professionnels, permet aux patients d’être mieux soignés et réduit les risques d’interaction médicamenteuse. J’ai demandé à l’Inspection générale des affaires sociales, l’Inspection générale des finances et le conseil général des technologies de l’information de procéder à une revue de projet. Il me paraissait, en effet, important qu’elle soit menée par ces trois inspections qui ont une vision différente, mais complémentaire. Les résultats, qui ont pris un petit peu de retard du fait de la complexité de l’analyse, me seront remis dans les prochains jours, monsieur Cahuzac. J’en tirerai alors bien entendu toutes les conclusions.... »

Or une version provisoire de ce fameux rapport (opublié en ligne sur Fulmedico), datée du 14 octobre 2007 circulait depuis cette date et a été “fuitée” vers certaines rédactions.
-  Seule Madame Bachelot ne l’avait pas lu...



24 octobre 2007

Rififi autour du DP entre les ordres des médecins et des pharmaciens

Selon une dépêche APM du 17 Octobre 2007, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens a demandé «  un déploiement du dossier pharmaceutique indépendant de celui du DMP ».
Le 23 octobre, le Conseil national de l’Ordre des médecins réagit dans un communiqué de presse et « demande à la représentation nationale, dans les débats parlementaires sur le PLFSS 2008 :
-  De prendre les dispositions législatives nécessaires pour que les médecins aient accès, avec l’accord du patient, au dossier pharmaceutique reflet de la dispensation des médicaments, prescrits par des médecins, par les pharmaciens d’officine.
-  De maintenir que l’accès au DP, qui contient des données personnelles de santé, fasse l’objet de la même sécurité au regard des libertés individuelles et de l’usage des outils informatiques, en soumettant cet accès à l’usage du même identifiant de santé ( NIS ) que celui que la CNIL a recommandé pour le développement du DMP.
 »

Dans un communiqué, le Conseil de l’Ordre des pharmaciens rétorque que le « DP est conçu et organisé, non comme un dossier patient, mais comme un outil professionnel destiné à sécuriser la dispensation des médicaments à l’officine » et que «  l’accès direct de non pharmaciens au DP impliquerait en particulier un changement profond, long et coûteux, de l’architecture du système aujourd’hui opérationnel » !


Google et Microsoft s’attaquent au marché de l’hébergement des dossiers médicaux

18 octobre 2007

En France le chantier du DMP est mis en sommeil et son réveil est programmé sur la date de 2010 ! Il est fort à parier que bien avant, les géants américains du Net proposeront une alternative gratuite et fonctionnelle au DMP franco-français.
Selon le New York Times, un patient américains sur 5, dispose déjà d’un dossier médical informatisé, mais détenu par des médecins ou des assureurs, et qu’il est compliqué de récupérer pour un particulier, car la législation ne le prévoit pas contrairement à la France. Intéressé par ce nouveau marché et ses retombées publicitaires, Google et Microsoft souhaitent redonner le contrôle de leur dossier au patient et espèrent progressivement arriver à les convaincre de leur confier leurs informations les plus intimes. Selon Marissa Mayer, directrice de la recherche de Google : « Cela n’a aucun sens de garder toutes ces informations sur papier. Elles devraient être numérisées et les gens devraient pouvoir contrôler leurs propres dossiers médicaux ». Google travaille sur le moyen de stockage des informations médicales personnelles, de façon à ce qu’elle soit accessible en toute sécurité à tout moment. Selon Marissa Mayer, cet archivage pourrait prendre la forme d’une clé USB protégée par un mot de passe.


28 septembre 2007

Orange Heathcare publie une enquête favorable au DMP

 
France Telecom via sa filiale Orange Heathcare lancée en septembre 2007, n’a pas perdu espoir de devenir l’hébergeur de référence du DMP. Siemens serait en pôle position et Athos en panne. La publication de cette enquête très favorable au Dossier Médical Personnel, alors que le GIP DMP est audité actuellement par la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, la Cour des Comptes, l’IGAS, l’IGF et le CGTI, est un signal fort. En outre n’oublions pas qu’on va discuter dans les jours prochains du PLFSS 2008 qui va modifier la législation du DMP, n’est donc pas purement fortuite. Est-ce que cela aidera France Telecom à se replacer dans la course à l’appel d’offre hébergeur alors qu’il n’est qu’un outsider ?

74% des médecins restent favorables au DMP. C’est un peu de baume au cœur de Jacques Sauret. Cela confirme l’étude IFOP-les Echos-le Quotidien du Médecin du 15 novembre 2006 (IFOP-Teletech : échantillon de 338 médecins dont 186 généralistes sondés téléphoniquement du 16 au 24 octobre 2006) : « (...) Le dossier médical personnel (DMP) (...), reste plébiscité (71 % de médecins favorables et 84 % des jeunes installés). »
Alors que le DMP est encalminé, l’espoir demeure et même progresse ! Si on continue à ne rien faire, on devrait frôler les 99 % d’opinions favorables dans 5 ans !

Autre curiosité, selon ce sondage en Europe 55% des médecins se servent actuellement d’Internet pour «  Communiquer avec d’autres médecins et échanger des données sous format numérique ou électronique » contre 36% en France.
Grosse question à 19%, comment font-ils alors qu’il n’existe pas en dehors de la France de MISS, de GIP CPS, de Cartes à puce de Professionnel de Santé, de “Décret confidentialité” ou même d’Apicrypt ?
Est-ce que ces médecins européens n’utiliseraient pas tout bêtement, comme les autres internautes, les outils de messagerie donnés par Bill Gates ?


12 septembre 2007

Philipe Seguin, admoneste la politique des systèmes d’information de santé du gouvernement :

Audition de Philippe Seguin président de la Cour des comptes, sur le rapport d’application des lois de financement de la sécurité sociale.

« ... la Cour a étudié le partage des données entre les systèmes d’information de santé, condition indispensable à la mise en place du dossier médical personnalisé. Elle en a conclu que les conditions ne sont pas encore réunies et que le ministère chargé de la santé doit mettre en place un pilotage stratégique fort entre les acteurs concernés et régler au plus vite les prérequis de l’identification des patients, des professionnels de santé, des normes et des standards indispensables à l’interopérabilité... »


Enquête sur le DMP

La Loi du 13 août 2004 est en petite santé et deux de ses mesures phares seront auscultées par la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale présidée par Pierre Méhaignerie (UMP). Deux missions d’information parlementaire ont été installées le 12 septembre 2007
-  L’une portant sur "le dossier médical partagé" (DMP) sera présidée par Jean-Pierre Door (cardiologue, député UMP) qui en sera aussi le rapporteur.
-  Yves Bur (UMP) présidera et sera rapporteur de la mission d’information sur les agences de régionales de santé (ARS). Les deux missions composées de 11 membres chacune se réuniront tout les mercredi après-midi et des auditions sont prévues au cours des prochains mois.


Le GIP DMP victime de son « succès » !

Un « audit mené par conjointement par l’IGAS, l’IGF et le CGTI sur le GIP-DMP », une « mission d’enquête parlementaire portant sur le DMP  » installée le 12 septembre par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et présidée par un expert, le député UMP et cardiologue Jean-Pierre Door .
Déjà mise en bouche par son rapport déjà fort critique sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale , la Cour des Comptes s’intéresserait, à nouveau, à l’œuvre du GIP DMP.
Avec de telles distractions il ne faut pas s’étonner que le chantier n’avance pas !

Selon le journal la Tribune du 14 septembre l’audit actuel mené par conjointement par l’IGAS, l’IGF et le CGTI sur le GIP-DMP pourrait « ... recommander à la fin du mois d’arrêter le projet dans sa forme actuelle.
Cibles principales des critiques : la gestion actuelle, les dépenses en communication (20 millions d’euros) et le lancement d’appels à projet sans pilotage centralisé. A priori, les auditeurs devraient proposer que soient au préalable mis en place les outils nécessaires à la constitution d’un système d’information de santé efficace, notamment via l’accélération des systèmes d’information hospitaliers tels que prônés dans le plan Hôpital 2007...
 »


5 septembre 2007

Le dossier médical personnel ne serait généralisé au plus tôt qu’en 2010

Selon une dépêche de l’AFP du 5 septembre 2007 « Le dossier médical personnel (DMP), un outil informatique destiné à améliorer la coordination des soins, qui devait initialement voir le jour cette année, ne devrait finalement être expérimenté qu’en 2008-2009, ce qui entraînerait une généralisation au plus tôt en 2010.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui avait jugé, lors de son entrée au gouvernement, que ce chantier était "au point mort", écarte une généralisation à compter de l’année prochaine, et n’évoque, pour les deux prochaines années, que des expérimentations.
"Il s’agit d’être réaliste en termes de calendrier et de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années, au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites", prévient-elle mercredi dans Les Echos.
Un rapport d’audit doit être remis par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) en octobre.
"J’attendrai les résultats de cette mission pour m’avancer sur les délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009", ajoute la ministre.
Ce calendrier d’expérimentation entraînerait de facto une généralisation seulement à partir de 2010, voire 2011 ou 2012, selon une source gouvernementale.
La réforme de l’assurance maladie de 2004 prévoyait que chaque assuré social dispose d’un dossier médical personnel informatisé centralisant toutes les informations médicales le concernant.
Cet outil, présenté comme la pierre angulaire de la réforme, devait initialement être mis en place en juillet 2007. Mais le gouvernement de Dominique de Villepin avait annoncé, en mars, son report à 2008.
Le projet a en effet rencontré plusieurs embûches depuis 2004 : annulation d’un appel d’offres pour choisir l’hébergeur informatique de référence du DMP, doutes de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) sur la "confidentialité" des informations.
Son coût avait été évalué à 1,2 md d’EUR sur 5 ans et il devrait générer, une fois monté en charge, un milliard d’EUR d’économies directes pour la "Sécu" et un milliard d’EUR d’économies indirectes.
Devant ce retard, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (Cnop) a lancé un Dossier pharmaceutique qui devrait pour sa part être généralisé d’ici 2010 et permettra de recenser les prescriptions de médicaments de chaque patient et éviter les interactions médicamenteuses »


5 septembre 2007

Interviewée mercredi dans les Echos, la Ministre déclarait «  ... dernier dossier lourd : l’optimisation des soins, avec notamment la relance du dossier médical personnel, dont je suis l’avocate. J’attends les conclusions d’une mission d’audit pour le mois prochain. Il s’agit d’être réaliste en termes de calendrier, et notamment, de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites. J’attendrai les résultats de cette mission pour m’avancer sur des délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009 ... ».


20 aout 2007

Le DMP pour les nuls

C’est nouveau et ludique, un démonstrateur explique le DMP aux français.
Pas de surprise sauf une innovation de taille. Le GIP DMP s’occupe enfin de ceux qui n’ont pas internet chez eux. Ils pourront créer leur DMP dans des « guichets publics » comme les hôpitaux, on imagine la discrétion, ou mieux chez un parent. Tante Agathe demandera à son neveu de lui ouvrir son DMP entre deux téléchargements de eMule, ce qui permettra aussi de causer du viager.
Le patient s’identifie avec son « identifiant national santé » et pour une «  sécurité maximum (sic) », il s’authentifie avec un banal code secret de 4 chiffres, mais quand même un mot de passe à usage unique qui lui est adressé par mail ou par SMS. On imagine l’embouteillage dans les guichets publics pire qu’un péage d’autoroute un soir de grande migration. Faudra-il faire appel à Bison Futé pour éviter les périodes rouges ?
Le professionnel de santé pourra alimenter le DMP des « informations utiles pour la coordination de soins ». Il va falloir mettre de l’intelligence dans les logiciels métiers qui devront automatiquement trier le bon grain de l’ivraie, car il n’y aura pas de « double saisie ». L’accès se fera via exclusivement son logiciel métier en utilisant le fameux « identifiant national de santé ». On ne sait pas d’ailleurs si ce numéro sera stocké quelque part ou s’il faudra que le médecin se tape la saisie manuelle d’une longue suite de chiffres. La carte Vitale 2 n’est plus évoquée. Pourtant malgré ses retards de calendrier, elle devrait commencer à être déployée quand le DMP sortira du néant.


25 juillet 2007

Avec Pascal SILVESTRE le DMP va faire enfin vroum !

Cet « ingénieur expert en pilotage et audits de projets, spécialiste de l’urbanisation et de la stratégie des systèmes d’information, d’informatique décisionnelle et de génie logiciel » de 51 ans qui a commencé sa carrière chez Renault, est nommé au poste de directeur de la DMOA (Direction de la Maîtrise d’Ouvrage) du GIP-DMP.


25 mai 2007

La CNIL vient d’autoriser l’expérimentation du dossier pharmaceutique (DP), pour six mois.

Le 15 mai 2007, la CNIL a autorisé pour une durée de six mois l’expérimentation sur des cas réels du dossier pharmaceutique (DP) dans six départements (Doubs, Meurthe-et-Moselle, Nièvre, Pas-de-Calais, Rhône, et Seine-Maritime). L’ordre des pharmaciens qui a lancé et finance ce DP, compte maintenant démarrer rapidement son expérimentation.
« Les pharmaciens d’officine, qui se connecteront à la plate forme de l’hébergeur en utilisant leur Carte Professionnelle de Santé (CPS) et la Carte Vitale du patient, seront les seuls autorisés à alimenter, et à consulter, les quatre derniers mois de l’historique des délivrances de médicaments.
La CNIL a autorisé l’expérimentation pour une durée de six mois, mais elle a demandé que le patient soit clairement informé des conditions d’utilisation du dossier pharmaceutique. Elle a demandé en particulier, que le patient soit informé de l’absence de conséquence du refus de création ou d’alimentation du dossier pharmaceutique sur le remboursement des prescriptions par l’assurance maladie. »

« (...) L’ouverture du dossier pharmaceutique sera facultative et subordonnée à l’accord du patient qui aura la faculté de supprimer son dossier à tout moment dans l’officine de son choix.
Le patient aura accès à son dossier par l’intermédiaire du pharmacien de son choix. Il aura également la possibilité de s’opposer à l’alimentation de son DP s’il ne souhaite pas qu’une information y figure. _Le législateur a prévu que le DP alimentera, à l’avenir, le dossier médical personnel (DMP), ce qui n’est pas le cas pour le projet aujourd’hui autorisé par la CNIL à titre expérimental. »

« La Commission estime nécessaire que les dossiers pharmaceutiques détenus par l’hébergeur soient cryptés. Enfin, elle rappelle qu’avant toute généralisation, elle devra être saisie d’un bilan portant sur la faisabilité et l’acceptabilité du projet. »


23 avril 2007

Le torchon brule entre les médecins libéraux et la plate-forme de Télésanté Picardie :

L’URML de Picardie avait engagé une réflexion et un travail sur le Dossier Médical Personnel depuis plusieurs années afin de « lui donner une dimension la plus médicale, la plus humaine, la plus ergonomique, et la moins administrative possible ». Rappelons que la Picardie s’appuyant en particulier sur l’expérience du réseau diabète Picardie, projet lancé à l’initiative de l’URML, opérationnel depuis avril 2001, et financé par l’URCAM dans le cadre du Fonds d’aide à la qualité des soins de ville (FAQSV), était une des régions pilotes pour les expérimentations sur le DMP. Contrairement aux autres hébergeurs arrêtés depuis la fin 2006, le consortium Santéos (Athos) y poursuivait l’expérimentation DMP jusqu’au 30 juin 2007. A noter que Atos Origin a racheté début 2007 UNI-MEDECINE, via sa filiale Atos Worldline, et qu’il est considéré comme le favori officieux de l’appel d’offre ouvert pour l’hébergeur de référence.
Le divorce des médecins libéraux de Picardie avec le DMP fait l’effet d’un séisme et pourrait se propager aux autres régions.

Quelques explications par le Dr José Cucheval, vice-président URML Picardie en charge des dossiers DMP et Réseaux de santé :

« 
23 avril 2007
-  Pour répondre à votre interrogation, en résumé :

Il n’y a pas eu d’éviction par un tiers, mais une exclusion de fait par le GIP Télémédecine d’Amiens porteur du projet, sous influence de l’ARH et de l’URCAM.
Le projet révisé et proposé par le Groupe d’Intérêt Public (GIP) Télémédecine s’avère inacceptable par l’URML. En effet :
-  Ce projet, depuis son portage par le GIP Télémédecine d’Amiens, a perdu son essence, sa dynamique, son caractère fédérateur et surtout son objet.
-  Depuis plusieurs semaines il n’est plus question du DMP en lui-même mais d’une guerre de position et probablement d’intérêt.
-  Plusieurs accords, difficilement obtenus auprès de l’ensemble des acteurs, par l’intermédiaire de l’URML, ont été dénoncés dans les heures qui ont suivi après “relecture” par l’ARH et l’URCAM.
-  Dans ce nouveau projet l’URML se verrait attribuer un rôle de simple relai avec les médecins libéraux, par un consortium associant le GIP Télémédecine et Santeos.
-  Les fonctions, attributions, droits et devoirs de chacun au sein du “groupe projet” ne sont plus définis.

Quid des médecins libéraux dont la fonction serait réduite à celle de simple exécutant d’un DMP conçu de toute pièce par d’autres ?
Ceci est inacceptable pour l’URML de Picardie, qui revendique une place majeure dans l’historique du DMP en Picardie, s’appuyant sur une expérience de terrain par le biais du Réseau Diabète Picardie, d’une enquête réalisée en 2005 et sur une volonté de collaboration constructive entre ville et établissements. Grâce à cet engagement, l’URML de Picardie avait obtenu une écoute réelle auprès du ministre de la santé.
A ce jour le rejet est unanime au sein de l’URML de Picardie (tout syndicat confondu).

Par ailleurs le Réseau Diabète Picardie, qui est financé par un fond FAQSV, a vu son financement suspendu depuis le 31 mars pour des raisons que nous ne comprenons pas.

Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à cet événement, qui je pense est majeur dans l’histoire du DMP, du moins dans sa composante médicale.

Dr José Cucheval : Vice-président URML Picardie en charge des dossiers DMP et Réseaux de santé »


20 avril 2007

Les médecins libéraux enterrent le DMP en Picardie !

Selon un communiqué de presse, l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Picardie serait « exclue » du projet DMP.
Le plus extraordinaire, c’est qu’Amiens est la capitale de la Picardie où le 19 septembre 2006, Xavier Bertrand porta sur les fonds baptismaux le DMP.
Dans ses vœux 2007 à la presse, il déclarait encore ému par cet événement fortement médiatisé : «  J’y ai toujours cru. Le DMP, on ne pourra plus s’en passer. Ceux qui l’ont expérimenté, comme aux urgences à Amiens, savent combien il est utile. »
Et bien les médecins libéraux de Picardie ne semblent pas avoir le même enthousiasme que notre ex Ministre.

« UN DMP SANS LES MEDECINS

Communiqué de l’URML Picardie - 224.7 ko
Communiqué de l’URML Picardie
 

L’Union Régionale des Médecins Libéraux de Picardie exclue du projet DMP régional
Elément initiateur, moteur et fédérateur du projet DMP picard, l’URML se voit rejetée de ce projet. Les raisons de ce rejet reposent sur un refus par l’URML :
-  de la dérive technocratique en cours,
-  du contrôle exclusif par l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) et l’Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie (URCAM) de Picardie, via le GIP Télémédecine de Picardie,
-  d’une médecine libérale réduite à un rôle de simple exécutant. »

A noter que le GIP Télémédecine de Picardie avait déposé un “Projet régional « global »” en Picardie. C’était un des 38 "machins" qui devaient palper les 20 millions d’euros.

------------------ 19 avril 2007

Les “expositions professionnelles” dans le DMP ?


Selon un article sur le site internet de la CFDT et titré « AT-MP : Un accord porteur d’avancées concrètes », ce syndicat aurait signé un accord sur les accidents du travail et les maladies professionnelles finalisé le 12 mars dernier. A noter une nouvelle : «  disposition obtenue par la CFDT : l’inscription des expositions professionnelles dans le dossier médical personnel, en cours de mise en place par la CNAMT-TS (Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés), permettant leur traçabilité tout au long de la carrière de chaque salarié, quel que soit son parcours professionnel »
Mais qui inscrira les “expositions professionnelles” dans le DMP puisque la Loi du 13 août 2004 a interdit, sous peine d’amende, au médecin du travail le droit de consulter le DMP ?


14 avril 2007

La CNIL met en ligne ses Conclusions des missions de contrôles relatives à l’expérimentation du DMP


6 avril 2007

« Vote défavorable » du conseil de la CNAM au projet de décret DMP

Le Conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) (patronat, syndicats, usagers, mutuelles), réuni jeudi 5 avril, a examiné le projet de décret portant notamment sur le contenu des informations médicales du DMP, ses conditions d’utilisation et la sécurisation des données.
« N’ayant pu obtenir qu’un projet remanié lui soit présenté ultérieurement, le conseil a émis un avis défavorable par 27 voix (Medef, CGPME, UPA, CGT, CFDT, CGC, CFTC, Unaf (familles), Ciss (usagers), Fnath, Unsa), le Fonds CMU, l’UNAPL et FO s’abtenant, la FNMF exprimant un refus de vote ».
Le conseil « a estimé qu’il était prématuré de proposer un décret, alors même que l’annonce a été faite d’un report à 2008 de la date de généralisation du projet et que les premiers résultats des expérimentations régionales révèlent quelques dysfonctionnements quant aux conditions d’utilisation et à la finalité de l’outil (faible partage de l’information, doubles saisies, sécurité des données) ».
Initialement prévue pour le 1er janvier 2007, puis au 1er juillet 2007, puis à l’automne 2007, la généralisation du DMP vient à nouveau d’être reportée à mars 2008.
Dans ses conditions « Le conseil a estimé que le report de la date de lancement devait être l’occasion de traiter, au fond, un certain nombre de questions essentielles, notamment le rôle du médecin traitant, l’articulation avec les dossiers des professionnels, la hiérarchisation des données... ».


4 avril 2007

La Mutualité Française regrette le report à 2008 de la généralisation du DMP

Dans un communiqué de presse du 04/04/07, la Mutualité Française regrette le report à 2008 de la généralisation du Dossier Médical Personnel. « Ce retard, qui n’est d’ailleurs pas le premier, et considère qu’il est dommageable à la mise en place d’une véritable coordination des soins et, par voie de conséquence, à l’amélioration de la qualité des soins.(...) Par ailleurs, la Mutualité Française craint que les spécifications techniques prévues dans le projet de décret, qui peuvent limiter les informations portées sur le Dossier Médical Personnel, ne permettent pas un suivi médical complet des patients (...) Pour la Mutualité Française, le Dossier Médical Personnel doit être l’outil d’un suivi global de la santé des patients. »


4 avril 2007

Après deux annulations, le GIP DMP a publié au BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics) l’Appel l’Offres Ouvert pour sélectionner "l’hébergeur de référence" du dossier médical personnel (DMP). Les candidats auront jusqu’au 4 juin pour envoyer leur offres.
Selon le GIP DMP (Le Monde Informatique), « L’hébergeur de référence sera chargé, pour une durée de quatre ans, de la conception, du développement et de la maintenance des DMP, de leur exploitation dans des conditions d’hébergement sécurisé avec une disponibilité de 99,9%".
Le GIP-DMP rappelle en outre que « l’hébergeur de référence n’aura pas l’exclusivité de l’hébergement des DMP, mais à la différence des autres hébergeurs agréés, sera chargé d’une mission de service public : être en capacité d’hébergement de l’ensemble des 60 millions d’assurés. Il ne pourra fournir d’autres fonctionnalités ou services à destination des titulaires des DMP. »

Lien pour consulter le cahier des charges et les documents complémentaires (y compris des documents relatifs à un dialogue compétitif et un système d’acquisition dynamique).

------------------------------- 1 avril 2007

Patrick Drahi à la tête du GIP DMP !

Sources Philippe Ameline : Par un communiqué de presse, Philippe Bas - Ministre de la Santé et des Solidarités a nommé Monsieur Patrick Drahi « au poste de Directeur du Groupement d’Intérêts Politiques du Dossier Médical Personnel (GIP-DMP) en remplacement de Monsieur Jacques Sauret. »
« Nos abonnés sont des blaireaux », avait lâché en 2004 Patrick Drahi, alors encore président du conseil d’administration de Noos, en plein comité d’entreprise.



30 mars 2007

Publication appel d’offre pour le marché de l’hébergeur de référence du DMP

> L’appel d’offre pour le marché de l’hébergeur de référence du DMP vient d’être publié ce soir. Le cahier des charges sera disponible en téléchargement la semaine prochaine sur les sites du BOAMP et du GIP DMP.

Authentification patient - 569.5 ko
Authentification patient
Cadre d’interopérabilité du DMP - 933 ko
Cadre d’interopérabilité du DMP

Mise en ligne sur le site du DMP :
-  du cadre d’intéropérabilité pour les échanges entre le DMP et les LPS (Logiciels de Professionels de Santé)

-  De la stratégie d’authentification des patients  :


29 mars 2006

Le retour du Jeudi

Jeudi 29 mars, il y a avait deux réunions des groupes de travail du GIP-DMP. Jean-Pierre Lierville a participé l’après-midi à celle sur le "DMP de l’enfant" et on a vu brièvement Claude Bronner le matin pour celle sur le "Portail" ;-)

Je n’aborderai dans ce mail que le coté "politique".

Le président Dominique Coudreau a « fait le point de situation de notre enfant, le DMP », le matin et aussi l’après-midi en répétant à peu près la même chose. Le mot « péripétie » a beaucoup été employé par lui, si bien qu’on peut se demander si dans l’acronyme DMP, il ne faudrait pas remplacer « Personnel » par le néologisme « Péripétique ». Rappelons que c’est un changement brusque de la situation dans une pièce de théâtre ou un récit.
Selon lui « le portail avance à son rythme », tout baigne et l’équipe du GIP DMP travaille en harmonie avec celle de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Pour l’hébergeur de référence, après les déraillements récents, on resserre encore les boulons juridiques, mais le train de l’appel d’offre, n’est pas encore lancé. Dominique Coudreau « prie » pour que cela se fasse en avril mai.

Mais comme il l’a rappelé l’après-midi, il y a une élection présidentielle bientôt. Il s’attend à ce que le nouveau Ministre de la santé fasse un audit du chantier. Dominique Coudreau s’est déclaré confiant et n’imagine pas, que quelque soit le nouveau Président de la république, on remette en cause le projet. Il a dit que « si on arrêtait de faire du DMP une priorité, il risquerait de se déliter vite ».

A propos du calendrier selon Dominique Coudreau, c’est l’avis de la CNIL imposant l’usage d’un identifiant de santé à la place du NIR soutenu par leGIP-DMP, qui est responsable du retard. Les personnes qui connaissent un peu le dossier, savent bien que cette histoire de NIR est un alibi, car rien n’était prêt pour lancer le DMP en mars 2007 comme promis par plusieurs ministres de la santé.

Il nous a redonné un nouveau planning :
-  Avril-Mai 2007 : Lancement de l’appel d’offre "Hébergeur de référence"
-  Avril-mai 2007 : Signature d’une douzaine de conventions "projets de pré-généralisations" dont le DP et le DCC.
-  Quant au DMP, « on tournera la clé de contact » à la « fin de l’hiver 2008 ». Devant nos mimes amusés, il a précisé qu’il s’agissait de mars-avril 2008.

Et puis il faudra 4 ans d’industrialisation pour le DMP.

Il faut savoir que le DMP impose la publication préalable d’un certain nombre de décrets et d’arrêtés :
-  1) Le "décret hébergeur" attendu depuis la Loi Kouchner de mars 2002 et publié le 5 janvier 2006
-  2) Le décret DMP soumis depuis le 14 mars dernier à la consultation officielle des ordres des professions de santé et des caisses d’assurance maladie. Il sera ensuite envoyé pour avis à la CNIL et au Conseil d’Etat. A noter que c’est une première dans l’histoire française qu’un projet de décret soit soumis au public avant sa publication au journal officiel. Le GIP DMP a mis en ligne sur son site deux versions successives de ce décret.
Il faut espérer que cette avancée remarquable de la démocratie sanitaire qu’on peut mettre au crédit de Xavier Bertrand, puisse s’étendre rapidement à d’autre secteurs que la santé.
-  3) Le projet de "décret de confidentialité" toujours en attente depuis la Loi Kouchner
-  4) le décret relatif à l’identifiant de santé
-  5) Probablement une modification du décret Vitale 2 publié mi février 2007.

L’après-midi, Dominique Coudreau nous a rappelé que le Groupement aura bientôt deux ans. Le chérubin va donc souffler bientôt sa deuxième bougie. Lors de cette même réunion sur le DMP de l’enfant, Nicole Huck, nous a présenté fort à propos, les formulaires faits à partir d’Infansoft (logiciel utilisé par 800 pédiatres libéraux), et en particulier celui d de l’examen du 24ème mois du nourrisson.
-  Marche acquise ?
-  Obéit à un ordre simple ?
-  Nomme au moins une image ?
-  Superpose des objets (cubes,...) ?
-  Donne un coup de pied dans un ballon ?
-  Associe des objets semblables ?
-  Reconnaît sur photo ou image, personnages familiers et petits détails ?
-  Tourne les pages d’un livre ?
-  Grimpe et escalade ?
-  Aime manger seul ?

Pour bébé DMP, même les vaccins juridiques et réglementaires ne sont pas faits correctement. Quant au développement psychomoteur, c’est pas terrible.

Selon Dominique Coudreau, le GIP DMP c’est de la « matière grise concentrée » (*) et il parait même qu’il n’y a jamais eu de gisement aussi important.
Sur le fond, je ne suis pas le dernier à montrer du doigt les errements de ce chantier, mais il faut reconnaître que les membres du GIP DMP sont compétents et ont entamé un colossal travail dont l’importance avait été totalement sous estimée lors du vote de la Loi du 13 août 2004. Le DMP n’est que l’arbre qui cache la forêt en jachère des systèmes d’information de santé.

Faut-il être optimiste ?
Après le gel hivernal de deux ans, on sent quand même que cela bourgeonne, en particulier au niveau des groupes de travail. Il est difficile de pronostiquer que dans un an, le DMP sera opérationnel.
Je pense même le contraire car son alimentation repose essentiellement sur la méthode Coué (dreau). Au GIP DMP, on imagine que les documents viendront magiquement « sans double saisie » et « en moins de deux secondes » de nos logiciels métiers qui, après un sommeil entamé à la fin du siècle dernier, se convertiront magiquement à l’interopérabilité.


PS : (*) En pratique, les membres des groupes de travail étaient eux aussi "concentrés" dans une salle trop petite dont quelqu’un ouvrait de temps en temps la porte afin que personne ne défaille. Mais sans doute grâce aux éminentes capacités de nos deux énarques Jacques Sauret et Dominique Coudreau,(conseiller maître en retraite de la Cour des Comptes) nos conditions de travail vont évoluer. Il parait même que certains ont commencé à toucher les indemnités pour des déplacements faits il y a 18 mois. Une de mes voisines, représentant une association de patients qui est venu de Touraine à plusieurs reprises pour plancher sur l’ergonomie du portail, me disait qu’avec sa retraite, c’était difficile d’avancer des sommes aussi importantes.
3 mars 2007

Le DMP au Medec : faute de grives, on mange des merles

Il y a un an Jacques Sauret y affirmait que la généralisation du DMP se ferait à partir de mars-avril 2007 !
Faute de mieux, le GIP DMP animera des ateliers pendant les trois jours du salon.


22 février 2007

Réunion du Groupe de travail DMP de l’enfant

Ce matin, nous avions, avenue Kléber à Paris, une réunion exceptionnelle sous l’égide du GIP DMP dans le cadre du groupe de travail GT8 "DMP de l’enfant".
Il y avait une majorité de pédiatres libéraux et hospitaliers mais aussi quelques généralistes dont Jacques Grichy pour Mg-France et notre ami Claude Bronner pour Espace Généraliste.
Le 25 janvier, lors de la dernière réunion de ce même groupe de travail, la SFP (Société Française de Pédiatrie) avait lu un communiqué adressé à Xavier Bertrand conditionnant la poursuite de sa participation au règlement de deux points de divergence fondamentaux. L’un portant sur le "droit à l’oubli" et l’autre sur "l’identifiant du DMP ne devrait jamais être le NIR". Dominique Coudreau qui présidait la séance n’avait pas vraiment apprécié ultimatum...

Comme depuis il y a eu parution, d’une part des recommandations du rapport Fagniez répondant sur le premier point avec son concept d’« omission partagé », et surtout l’avis de la CNIL du 20 févier dernier qui renvoie le GIP DMP derrière la ligne des 22 mètres, le match était plié dès le départ. D’ailleurs les joueurs vedettes comme le capitaine Jacques Sauret, le pilier Dominique Coudreau et le talonneur Jean-Marie Picard avaient prudemment choisi de de ressourcer en prenant quelques jours de vacances.
Avec tous ses avatars dont le coup de pied de la CNIL n’est que le dernier, même boosté au Prozac, on sentait que l’équipe n’avait plus vraiment la foi sacré des débuts.

Christian de Castelbajac (Directeur de la maîtrise d’ouvrage du GIP-DMP) nous a annoncé la capitulation prochaine en rase campagne de Xavier Bertrand qui, sans doute dans la période sensible actuelle, ne se sent plus capable de faire passer en force le NIR. Il a donc fallu que le GIP-DMP intègre en catastrophe ce nouveau bouleversement stratégique.
Rappelons que devant le Sénat Xavier Bertrand avait lourdement insisté sur le coût estimé à 500 millions d’euros de l’option d’un nouvel identifiant de santé pour faire accepter l’utilisation du RNIPP (Répertoire National Identification des Personnes Physiques) pour le DMP. Nous n’avons pas eu de chiffrement plus précis du coût de ce nouveau répertoire NIS.
Bien entendu quelqu’un a demandé si le NIS serait sur la carte Vitale, car sinon cela risque d’être coton d’accéder au DMP s’il faut se payer la saisie manuelle d’une suite de chiffres non signifiants. Christian de Castelbajac a répondu qu’effectivement les NIS (un par ayant droit) seraient écrits sur la puce de Vitale 2, mais plus imprimés sur la carte. Interrogé sur le fâcheux oubli à ce sujet du décret "Vitale 2" qui a été signé le 14 février 2007 par Xavier Bertrand, le Directeur juridique Alain Tessier a été contraint de convenir qu’il faudrait sans doute le modifier.

Lors de la deuxième mi-temps, on a évoqué la question du droit à l’oubli. Alain Tessier a repris l’argumentaire juridique du rapport Fagniez faisant reposer ce "droit à l’oubli" sur l’article 38 et surtout l’article 40 de la Loi du 6 janvier 1978, en le qualifiant de « notion purement doctrinale » car « non mentionné dans le Code de la santé publique ou le Code de déontologie médicale et qui sera pris en compte dans le DMP par le "masquage des données » et « l’effacement des données ».
Ce n’était pas un jour faste pour Alain Tessier qui n’a pas pu expliqué pourquoi (comme le rapport Fagniez), il avait oublié l’Article L1111-8 né avec la Loi Kouchner et actualisé par la loi du 30 janvier 2007 : « Les professionnels de santé ou les établissements de santé ou la personne concernée peuvent déposer des données de santé à caractère personnel, recueillies ou produites à l’occasion des activités de prévention, de diagnostic ou de soins, auprès de personnes physiques ou morales agréées à cet effet. Cet hébergement de données ne peut avoir lieu qu’avec le consentement exprès de la personne concernée. »
Un ange est passé, puis il nous a répondu que le DMP n’était pas concerné. Pourtant c’est bien écrit en toute lettre dans la Loi du 13 aout 2004 : « Ce dossier médical personnel est créé auprès d’un hébergeur de données de santé à caractère personnel agréé dans les conditions prévues à l’article L. 1111-8 du même code. »
Finalement il a convenu qu’il n’était pas facile de déminer un chemin pour le DMP entre les différents textes juridiques. Tout cela nous promet sans doute de nouveaux développements dans les mois à venir...

Il semblerait que dans le décret DMP dont on n’a pas pu avoir une « version stabilisée », le masquage permette « au titulaire de rendre invisible à tous certains documents sauf pour le titulaire du DMP, le professionnel de santé auteur du document et sauf opposition exprès, le médecin traitant, les professionnels de santé lors d’un accès bris de glace et le médecin régulateur du Samu. »
A propos de l’effacement des données c’est moins clair. En effet :
"... 1) Le titulaire du DMP peut effacer librement des données inscrites dans espace personnel de son DMP
2) il peut demander l’effacement une donnée médicale. L’effacement d’une donnée de santé peut être réalisé par le PS auteur du document, par le médecin traitant, pour un mineur de moins de 16 ans par le médecin consulté (car dans ce cas pas de médecin traitant). L’effacement est irréversible (les traces d’effacements sont accessibles au titulaire et à l’auteur de effacement chez l’hébergeur. Les donnée archivées sont inaccessibles à tous mais restent archivées aux seules fins de recherches judicaires. Le dossier, les traces et les données effacées sont archivés pendant 10 ans)".

Bien entendu, les professionnels de santé présents ont considéré que c’était une usine à gaz et qu’il était difficile pour un médecin d’endosser la responsabilité d’un effacement irréversible en particulier s’il est demandé par un tuteur pour un enfant mineur (inceste, maltraitance, etc...).
Il y a eu un consensus qui, espérons le, sera traduit dans le décret, pour interdire l’effacement de données dans le DMP d’un mineur, sauf si demande d’un juge.


13 février 2007

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a présenté le 13 février 2007 les grandes lignes du plan Hôpital 2012 qui sera doté de 10 milliards d’euros sur cinq ans, dont 5 milliards d’euros versés par l’Etat. Une des quatre priorités porte sur l’informatisation de l’hôpital. A quelques mois de la mise en place officielle du DMP, le ministre de la santé a annoncé qu’il portera la part des dépenses d’informatique hospitalière au minimum à 3% d’ici 2012, contre 1,7% actuellement.

Discours de Xavier Bertrand : « La Réforme de l’Assurance Maladie avec le projet du dossier médical personnel (DMP), les besoins croissants de maîtrise de l’information dans les établissements et entre les établissements avec le développement de la télémédecine, impliquent une forte accélération du déploiement du système d’information hospitalier. Je veux que les établissements soient complètement intégrés, informatisés. La numérisation permet une amélioration de la qualité des soins par un dossier médical partagé , par une sécurisation du circuit du médicament. C’est donc maintenant que nous devons prendre résolument ce virage du numérique et du partage de l’information. Pour soutenir cet objectif, la part des dépenses relatives aux systèmes d’information doit doubler (de 1,7 % à 3 % des charges). Regardons l’exemple du Cantal, qui a, par la mise en oeuvre d’un réseau de téléradiologie entre ses hôpitaux pu assurer la continuité des soins tout en améliorant les conditions de travail du personnel. Regardons encore celui de l’Hôpital de la Porte Verte à Versailles où les cliniciens peuvent ainsi facilement et rapidement avoir accès aux images numérisées en radiologie pour établir leur diagnostic... »


12 février 2007

Les appels à projets "DEPLOIEMENT"

Présentation  des appels à projets - 238 ko
Présentation des appels à projets
 
Liste des appels à projets - 20.5 ko
Liste des appels à projets
 
Pour en savoir autant que le Comité d’ORientation , c’est à dire peu, sur les appels à projets qui seront financés par le GIP-DMP en 2007.

38 projets auraient été instruits au 8 décembre 2006 :
Sur les 6 projets nationaux étudiés, 4 projets seront financés par le GIP-DMP :
-  DP (Dossier Pharmaceutique) de l’Ordre des Pharmaciens,
-  ANCRED (Association Nationale de Coordination des Réseaux Diabète) ,
-  SYNERGIH ( Association qui regroupe les établissements de santé qui utilisent les logiciels de la société McKesson.)
-  APICEM (Association des médecins usagers de l’outil de messagerie Apicrypt)

Deux projets nationaux ne seront pas subventionnés (motifs : hors cadre) :
-  GROUPE MEDI PARTENAIRES ET SIEMENS
-  VECTRAWAVE (projet industriel avec CHU Strasbourg)

-  Instruction de 32 projets régionaux, locaux ou d’établissement instruits provenant de 18 régions et d’un DOM.

_ Ces appels à projets "déploiement" devraient bénéficier d’une manne budgétaire de 20 millions d’euros.


9 février 2007

Rapport sur l’expérimentation du DMP

Bilan expérimentation DMP - 361.5 ko
Bilan expérimentation DMP
 
Premiers éléments de l’étude auprès des acteurs de la phase d’expérimentation du DMP

Le journal Impact Médecin ayant indiqué, dans son édition du 8 février dernier, qu’il s’était déjà procuré ce rapport présenté au COR le 30 janvier 2007, il n’y a désormais plus de raison pour que cette analyse reste réservée à un cénacle d’érudits, alors que le sujet intéresse potentiellement 63 millions de français.
Les questionnaires ont été rédigés par PricewaterhouseCoopers qui est le plus grand cabinet mondial d’audit, de conseil et de service.
A noter que seules quelques questions ont fait l’objet d’une synthèse. Ainsi l’enquête destinée au médecins libéraux comprenait 80 questions.

Ainsi nous ne saurons rien de la question « Quel est le nom de votre logiciel patients ? ».
Par contre on découvre que 60% des médecins utiliseraient un logiciel de gestion « Pour l’impression des feuilles de soins ». Alors que le télétransmission des FSE s’est généralisée, on peut se demander si une officine de province moins prestigieuse que PricewaterhouseCoopers, aurait pensé à ce point essentiel.
84 % des médecins testés considèrent qu’ils maîtrisent l’informatique (30% très bien et 54 % assez bien). On avait donc une sélection plutôt d’experts, ce qui n’est pas représentatif du médecin lambda. Or 52 % reconnait avoir « été confrontés à des dysfonctionnements informatiques liés à l’alimentation/consultation du DMP ».
A la question « Vous est-il arrivé de renoncer à alimenter/consulter le DMP à cause d’un délai trop long ? », 40% a répondu « oui souvent » et 23% « oui parfois ».

Autre bizarrerie, 50 % des médecins libéraux auraient mis à jour leur logiciel pour les besoins de l’expérimentation, mais 62% ne pouvaient pas lancer le DMP à partir de leur logiciel !
Pire, seulement un tiers a pu alimenter le DMP automatiquement sans que ce mode soit exclusif puisque 44% ont utilisé le "copier-coller", 34% la saisie directe et même 18% la numérisation d’un document papier.

Pendant que Dominique Coudreau, le président du GIP DMP, continue à chantonner « Tout va très bien Madame la Marquise », Fulmedico apporte ainsi un nouveau témoignage précieux à ceux qui souhaitent comprendre les raisons de l’échouage du chantier du DMP en ce début 2007.


29 janvier 2007

Voici selon Jean-Paul Hamon, le résumé de son audition par le député Fagniez à l’Assemblée Nationale :

« Oui au droit au masquage en particulier pour les informations psychiatriques ou gynécologiques. L’idéal étant de masquer avec le médecin traitant pour laisser ce qui est réellement utile.
Si le patient masque seul les données il doit être précisé qu’il engage sa responsabilité et limite celle du professionnel de santé.
Au sujet du « masquage masqué », la FMF comprend les associations de patients qui soulignent que mettre une alarme signalant qu’un dossier est incomplet puisse être discriminant pour le patient, mais rappelle que le masquage masqué est la certitude de la non utilisation du DMP par les professionnels de santé qui n’iront jamais chercher une information dont ils n’auront aucune garantie.
La FMF défend une circulation cryptée de l’information entre professionnels de santé, permettant une coordination des soins et donnant du sens à la réforme du médecin traitant. Par exemple un radiologue qui ferait une radio sur une prescription de rhumatologue adressera le résultat au prescripteur au médecin traitant et au DMP.
La FMF demande une coordination des soins plutôt qu’un parcours de soins. »


Pierre-Louis Fagniez, dissèque le « masquage masqué » :

Le député-chirurgien UMP du Val-de-Marne, a commencé ses auditions sur « la possibilité qui serait ouverte aux patients de masquer certaines données saisies par certains professionnels dans le DMP, sans que ce masquage soit visible par les professionnels, hormis l’auteur de l’information », selon les termes de la lettre de mission de Xavier Bertrand. Dans ce courrier à Pierre-Louis Fagniez, le ministre de la Santé et des Solidarités affirme que ce serait le « seul point de divergence » subsistant actuellement entre les différentes parties concernées par le DMP !

Voici la liste des questions posées :


-  1) Quels sont selon vous sur les plans juridique éthique fonctionnel et politique les arguments sérieux qui militent en faveur du droit au masquage ?
-  2) Considérez vous que certains arguments avancés en faveur du droit au masquage sont en revanche dénués de fondement ou de portée, et pourquoi ?
-  3) A contrario quels sont à vos yeux les risques induits par ce droit au masquage, en particulier en matière de responsabilité médicale ? Quelles seraient l’importance et la fréquence de ces risques ?
-  4) Comment pourrait on minimiser ces risques sans remettre en cause le droit au masquage ?
-  5) estimez vous que certains arguments avancés en défaveur du droit au masquage sont en revanche dénués de fondement ou de portée et pourquoi ?
-  6) Finalement l’organisation que vous représentez est-elle favorable au droit au masquage et à quelles conditions ?
-  7) en cas de position favorable : par quels moyens (internet, téléphone, intermédiaire d’un PS de confiance ...) ce droit doit-il pouvoir être concrètement exercé par chaque patient ?
-  8) en cas de position favorable : estimez vous que dans certaines situations particulières les informations masquées doivent être visibles par un PS autre que leur auteur ? Si oui, quelles sont ces situations ?
-  9) Quels sont selon vous sur les plans juridique éthique fonctionnel et politique les arguments sérieux qui militent en faveur d’une possibilité de masquage à l’insu des PS consultant le DMP ?
-  10) Considérez vous que certains arguments avancés en faveur du "masquage du masquage" sont en revanche dénués de fondement ou de portée, et pourquoi ?
-  11) A contrario quels seraient à vos yeux les risques induits par cette possibilité de masquage du masquage, en particulier en matière de responsabilité médicale ?
-  12) Comment pourrait on minimiser ces risques sans remettre en cause la possibilité de masquage du masquage ?
-  13) estimez vous que certains arguments avancés en défaveur du masquage du masquage sont en revanche dénués de fondement ou de portée et pourquoi ?
-  14) Finalement l’organisation que vous représentez est-elle favorable au masquage du masquage et à quelles conditions ?
-  15) en cas de position favorable : le masquage du masquage doit-il selon vous être systématique ou optionnel pour le titulaire du DMP ?
-  16) a contrario, votre organisation serait-elle ou pourrait elle être favorable à un abandon du masquage du masquage et à quelles conditions ?

Les français peuvent-ils se permettre d’adresser leurs propres réponses au député sur :
-  plfagniez@hotmail.com
-  plfagniez@assemblee-nationale.fr


26 janvier 2007

Le DMP amuse le parlement

A l’assemblée nationale, lors de la deuxième séance du mardi 23 janvier 2007, pour se remettre de l’hommage à l’abbé Pierre, une question sur le DMP a distrait nos députés.

-  Le président Jean-Louis Debré : La parole est à M. Jean-Marie Le Guen, pour le groupe socialiste. (Exclamations sur les bancs du groupe de l’UMP.)
-  Jean-Marie Le Guen (Socialiste) : Si ma question s’adresse à M. le ministre de la santé, ce n’est pas seulement parce qu’il est l’un des rares ministres présents dans l’hémicycle - plus de la moitié du Gouvernement est aujourd’hui absente - (Vives protestations sur les bancs du groupe de l’UMP, dont les députés scandent « Ségolène ! Ségolène ! »), c’est aussi pour profiter du mi-temps qui lui reste au ministère de la santé depuis qu’il est devenu porte-parole de Nicolas Sarkozy. (Protestations continues.)
-  Le président : On se calme !
-  Jean-Marie Le Guen : Monsieur le ministre, en 2004, vous annonciez, en présentant la réforme de l’assurance maladie, que le dossier médical personnalisé, ce dossier informatique qui contient les données relatives à notre santé, était une pièce maîtresse de votre réforme et devait apporter une véritable garantie sanitaire. (Exclamations sur les bancs du groupe de l’UMP.)
-  Le président : Cela suffit !
-  Jean-Marie Le Guen : Quelle intolérance de la part de nos collègues ! Je sens chez eux une volonté de revanche sociale. Mais je leur propose d’attendre la fin de ma question pour s’émouvoir de la sorte. (Nouvelles protestations sur les mêmes bancs.)
-  Le président : Et si vous faisiez un effort pour ne pas trop les provoquer ?
-  Jean-Marie Le Guen : Selon vous, monsieur le ministre, le dossier médical personnalisé, qui représentait à la fois une garantie de santé pour nos concitoyens et une économie de plus de 2,5 milliards d’euros pour l’assurance maladie, devait entrer en vigueur dès 2007. Or nous ne voyons rien venir.
Ce projet va d’échec en échec
(Protestations sur les bancs du groupe de l’UMP) et il est évident que nous ne le verrons pas réalisé avant plusieurs années. En outre, les associations de patients qui étaient ou voulaient être associées à la conduite de ce dossier ont quitté la table des discussions parce que le secret médical n’était pas respecté.
Puisque vous êtes ici comptable au moins autant des promesses de M. Sarkozy que du bilan de l’action de votre gouvernement, ma question est la suivante
(« Ah ! Enfin ! » sur les bancs du groupe de l’UMP)  : est-ce l’échec de votre politique qui a conduit Nicolas Sarkozy à ne plus vouloir rembourser les premiers soins ou à suggérer à nos concitoyens de travailler jusqu’à soixante-dix ans, ou est-ce véritablement le fond de sa pensée ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste. - Exclamations sur les bancs du groupe de l’UMP.)
-  Le président : La parole est à M. le ministre de la santé et des solidarités.
-  Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités : Il faut, monsieur Le Guen, que votre campagne soit bien mal en point, et même en perdition, pour que vous utilisiez de tels arguments ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe de l’UMP. - Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UDF.)
Plusieurs députés du groupe de l’UMP : Vive le Québec libre !
-  Xavier Bertrand : Jusqu’à ce jour, le dossier médical personnel a toujours été un sujet de consensus. Faut-il que vous soyez mal en point pour en faire un objet de polémique ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de l’UMP.)
-  Un député du groupe de l’UMP : Carton jaune !
-  Xavier Bertrand : Le dossier médical personnel verra le jour en 2007, comme prévu. Il concerne aujourd’hui 38 000 patients, qui l’expérimentent et nous montrent déjà leur attachement à ce dossier et son utilité pour les médecins comme pour eux-mêmes. Le portail du dossier médical personnel sera ouvert au 1er juillet, comme prévu.
Ce dossier nous permettra surtout, monsieur Le Guen, d’éviter les accidents dus aux médicaments...

-  Pascal Terrasse (Socialiste) : Pour combien de patients ?
-  Xavier Bertrand : ...et les doublons dans notre système d’assurance maladie. Vous savez que ces doublons existent, et je pensais que vous souhaitiez comme moi les éviter.
-  Bernard Roman (Socialiste) : Ce n’est pas la question !
-  Annick Lepetit (Socialiste) : Répondez !
-  Xavier Bertrand : Pour vous montrer que le dossier médical personnel continue d’avancer, je vous rappelle que j’ai chargé Pierre-Louis Fagniez, qui est ici présent et dont vous connaissez l’autorité (Applaudissements sur les bancs du groupe de l’UMP - Exclamations sur les bancs du groupe socialiste), d’une mission visant à éviter toute confusion des genres. Et puisque vous évoquez le secret médical, vous devriez savoir que c’est Bernard Kouchner qui, en 2002, a fait voter dans cet hémicycle une grande loi sur les droits des patients, dans la logique de laquelle nous nous inscrivons ici.
On s’apercevra très vite, monsieur Le Guen, qu’on ne peut pas se passer du dossier médical personnel. C’est tout le contraire de votre goût pour la polémique, dont vous auriez dû vous passer depuis longtemps !
(Applaudissements sur les bancs du groupe de l’UMP. - Exclamations sur les bancs du groupe socialiste.)
-  Lucien Degauchy (UMP) : Bien fait pour Le Guen !

12 janvier 2007

L’article 25 « DMP » (ex article 14) à nouveau sur le billot du Conseil Constitutionnel

Saisine du Conseil Constitutionnel par plus de soixante députés, [1]
Malheureusement, le Conseil constitutionnel ne communique ni la saisine, ni les observations du Gouvernement, tant que la décision concernée n’a pas été rendue.. La communication des saisines relève donc - avant cette date - de la seule initiative des requérants.


11 janvier 2007

Discussion de l’article 14 portant sur les modalités de mise en œuvre du dossier médical personnel à l’Assemblée Nationale

Jeudi soir, l’Assemblée Nationale a adopté définitivement en deuxiéme lecture et tel que le Sénat l’avait voté le 21 décembre, le projet de loi qui avait pour objet de permettre la ratification d’une ordonnance relative à l’organisation de certaines professions médicales.
Ce texte technique comportaient de nombreuses mesures dont le fameux article 14 portant sur les modalités de mise en œuvre du DMP, précédemment invalidé par le Conseil Constitutionnel.

L’amendement 4 visant à supprimer l’article 14, déposé par les membres du groupe Socialiste a été rejeté. Le député socialiste Gérard Bapt , qui l’a défendu en séance, a rappelé la très grave faille de sécurité qui a entaché l’expérimentation Santénergie sur 4 sites pilotes : Il explique que : « Les certitudes inébranlables de M. le ministre donnent d’autant plus le vertige qu’en ce qui concerne la protection des données personnelles et intimes, nous sommes loin de la perfection. L’inviolabilité des données est en effet tributaire du niveau de sécurité des émetteurs - notamment des cabinets médicaux et des hôpitaux. Les contrôles effectués par la CNIL ont mis en évidence de sérieux défauts de sécurisation des systèmes informatiques. Les expérimentations relatives au DMP ont même montré que les hébergeurs ne pouvaient garantir l’inviolabilité des données ! Chez l’un d’entre eux, une faille majeure a concerné plus du quart des dossiers. Les techniques d’identification des professionnels de santé posent également problème. Ce risque d’aller vers un Big Brother interdit de retenir le numéro de sécurité sociale comme identifiant des données personnelles. »

Gérard Bapt rappelle aussi les risques d’utiliser le NIR pour le DMP : « Le dossier médical personnel devrait fonctionner avec un numéro d’identifiant qui serait le NIR, c’est-à-dire le numéro de sécurité sociale. Pour tenir compte de l’avis du Conseil constitutionnel, nous dit-on, il ne serait plus demandé que l’avis de la CNIL, et non son avis conforme.
Le DMP, institué pour permettre aux malades d’être mieux soignés, doit être totalement sécurisé et la protection absolue des données personnelles de santé garantie. Or, le recours au NIR comporte un risque accru d’atteinte à la protection des libertés individuelles.
L’amendement à l’origine de cet article, adopté par les sénateurs à la demande du Gouvernement, prévoit diverses mesures pour la mise en place du DMP. Il dispose notamment qu’un décret fixera le choix de l’identifiant. Nous craignons pour le succès du DMP si c’est le numéro de sécurité sociale qui est retenu. En effet, celui-ci, contrairement au numéro d’identification santé initialement prévu, est facile à reconstruire à partir de simples informations, portant par exemple sur la date et le lieu de naissance d’une personne. C’est pourquoi son usage a été jusqu’à présent très limité et encadré par les pouvoirs publics et la CNIL, car il constitue l’outil idéal pour croiser des données et interconnecter des fichiers sur une même personne. Dans un contexte où des progrès restent nécessaires en matière de sécurité des données de santé informatisées, toujours convoitées, il convient de prévenir tout risque d’usurpation ou d’accès non autorisé à ces données. L’usage du numéro de sécurité sociale risquerait au contraire d’accroître ce risque.
D’autres identifiants pourraient être utilisés, comme le font déjà l’INVS ou les hôpitaux. En effet, des données aussi intimes que les antécédents psychiatriques, une éventuelle infection par le VIH ou les IVG subies ne doivent pas être banalisées. Nul doute que la CNIL émettra un avis négatif - j’entendais encore hier soir son président s’inquiéter, sur un plateau de télévision, de l’interconnexion croissante des fichiers. »

Texte de Loi consolidé en ligne


9 janvier 2007

Le GIP-DMP tire la « galette des rois » de l’expérimentation

 
Une « Réunion d’information et d’échange autour de l’expérimentation et du projet DMP » est programmée le 10 janvier pour tenter de tirer la quintessence des expérimentations. Seuls sont invités les animateurs des ERC (entités régionales de coordination des expérimentations) et des COP (Comité OPérationnel local des expérimentations DMP), ainsi que les représentants des URML, de AHR et de l’Assurance Maladie, c’est à dire comme d’habitude des gens de la vraie vie. Cette sympathique réunion ce tiendra au centre d’affaires ATEAC, 112 avenue Kléber à Paris 16ème. Voici l’ordre du jour :
-  13h45 : Accueil et pot de l’amitié. A cette occasion, on tirera la galette des rois de l’expérimentation. Nul doute que les représentants des Pays de Loire devraient gagner la fève pour avoir contribués à médiatiser indirectement les failles de l’expérimentation Santénergie
-  14h : « Introduction-Objet de la réunion et ce qu’on peut en attendre » par Dominique Coudreau le Président du Conseil d’Administration du GIP DMP
-  14h15 : « Le projet DMP en perspective à court et moyen terme » par Jacques Sauret Directeur Général du GIP DMP
-  14h30 « Les expérimentations : bilan et prolongation/extension de la dynamique » par Anne Monnier Directrice du Déploiement du GIP DMP
-  15h00 : Echanges avec la salle avec des « témoignages des expériences sur le terrain, réactions, attentes »
-  17h00 : Synthèse des échanges et Clôture

Selon l’optimiste Anne Monnier : «  Le temps le plus important de cette réunion est volontairement consacré au partage des réflexions avec l’ensemble des participants. Il s’agit, dans ces échanges que chacun puisse faire part des éléments importants de sa propre expérience autour de l’expérimentation du DMP et exprimer ses points de vue sur l’avenir ».
L’ordre des intervention est important : Ainsi Anne Monnier prendra la parole à 14 h 30 pour « Les expérimentations : bilan et prolongation/extension de la dynamique » avant qu’on n’entende à 15h00 "les témoignages des expériences sur le terrain, réactions, attentes". Il ne serait pas surprenant que le communiqué final soit déjà écrit.
N’aurait-il pas été utile d’inviter aussi des médecins expérimentateurs de terrain qui auraient pu utilement tempérer l’enthousiasme contractuel des habituels "technoreprésentants" ?


5 janvier 2007

Santéos hébergera l’ensemble des Dossiers Pharmaceutiques

Le GIE Santéos (Atos-UniMédecine), le seul consortium qui continue l’expérimentation DMP jusqu’au 30 juin 2007, a été choisi par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens, après une procédure de dialogue compétitif engagée le 15 juillet 2006, comme seul hébergeur des Dossiers Pharmaciens. ce DP est assuré par l’Ordre des Pharmaciens.
Le « Dossier pharmaceutique » (DP) national sera financé par l’Ordre des Pharmaciens. Le taux d’équipement informatique des 23 000 officines est supérieur à 99% et l’utilisation des cartes CPS et Vitale pour l’identification, est très répandue. Le CNOP table sur plusieurs millions de DP qui pourraient être actifs dès 2007.
Rappelons que le DP qui archivera les 12 derniers mois de prescriptions en officine, devrait alimenter le volet médicamenteux du DMP. Il ne sera accessible directement qu’aux seuls pharmaciens d’officine.
Les autres professionnels de santé et le patient lui-même accéderont ultérieurement aux informations pertinentes sur les médicaments par le canal du DMP.

Renseignements sur le DMP sur le site de l’Ordre des Pharmaciens.


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Lire aussi :


-  

L’actualité 2006 du DMP


-  

L’actualité 2004 et 2005 du DMP

[1] en application de l’article 61 alinéa 2 de la Constitution


Circulaire hébergeur sur l’euthanasie des DMP expérimentaux
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[

FORUM de l'article :
> AIDES démissionne du Comité d’Orientation du GIP-DMP ! (2006-12-19 00:16:12) -
Ainsi AIDES s’en va du comité d’orientation du GIP-DMP. Mais au faut, que fera ce comité à partir du 31 décembre à minuit, date de fin des expérimentations DMP pour la quasi totalité des hébergeurs ? A quoi bon orienter quand il n’y a plus rien à orienter ? Dossier Médical Planté ?

> 87 % des médecins s’attendent à une surcharge de travail avec le DMP ! (2006-11-23 17:43:03) -

Cher Docteur Fraslin,

Pourriez-vous, compte tenu de vos premières expérimentations avec le DMP, nous parler , à nous, simples généralistes qui lisons régulièrement vos papiers sur Fulmédico.org , comment s’organisera l’interface entre les logiciels métiers ( j(’utilise DBMed depuis 6 ans) et le DMP ? Et ce de façon concrète face à la demande initiale d’un patient qui vient nous consulter ET qui désire "ouvrir" ou bien " initialiser " son DMP.

Merci d’avance pour votre contribution qui sera très utile à beaucoup d’entre nous, je le crois.

Dr.MARTIN-HERBIN Marie-France généraliste à Rosny 93110






 

 Après le pifomètre, le GIP DMP publie enfin son premier baromètre.

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