Une cité à découvrir et à vivre
Loption publique marginalise mentalement à tort Bondoukou quelle se
situe à une très grande distance dAbidjan. Et pourtant, la réalité est
autre : la ville nest quà 4 heures dAbidjan. Elle est moins éloignée
que Daloa, Séguela, Ferké ou même Katiola. En outre, elle est facilement
accessible. Une route bitumée de bonne qualité la relie à Abidjan et aux
principales villes de lEst du pays. Elle est reliée également au réseau
téléphonique national et international. Elle dispose depuis 1962 dun
aérodrome dont la piste mesure 1 500 m de long et 40 m de large. Cet aérodrome
est fréquenté par la Compagnie Nationale aérienne Air Ivoire.
Cinq réceptifs hôteliers permettent à la ville de sinscrire désormais
sur la liste des villes de séminaires en Côte d'Ivoire.
Pour faciliter les opérations financières, deux agences bancaires, la
BICICI (Filiale de la BNP Française) et la SGBCI (Filiale de la Société
Générale Française) offrent leurs services.
Comme autres équipements notables, on peut citer un centre hospitalier
régional, 1 centre de traitement ambulatoire, 1 dispensaire de garnison
militaire, deux cliniques privées, 1 commissariat de police, 1 brigade et 1
peloton de gendarmerie, 4 établissements denseignement secondaires, 1
cinéma, 2 stations-services.
Enfin, Bondoukou abrite la gamme complète des antennes régionales des
départements ministériels.
En toute hypothèse, Bondoukou nest pas cette ville du bout du monde,
image caricaturale que beaucoup dIvoiriens ont delle. Elle nest pas
aussi cette terre dexil pour fonctionnaires récalcitrants.
Bondoukou est certes, une des villes moyennes de la Côte d'Ivoire ; mais cest
une ville frontalière avec tous les avantages que cela peut procurer ; une
ville agréable à vivre, une ville qui retient lorsquon y séjourne et
lorsquon prend le temps de la vivre.
Depuis 1971, la ville a beaucoup changé de paysage. Toutes les principales
rues sont bitumées et éclairées. Les constructions sont soignées et bien
disposées dans les îlots. Aucun quartier névolue dans le désordre et le
précaire. De grands travaux durbanisme redevables au programme de la Fête
Nationale de lIndépendance qui sest déroulée à Bondoukou le 7 Août
1971, ont relativement bien urbanisé et bien équipé la ville.
Des produits touristiques indéniables
Il y a aussi dans la commune des curiosités capables de satisfaire le
touriste le plus exigeant.
A Soko, il y a les singes sacrés qui vivent en parfaite symbiose avec les
populations. Selon la légende, ces singes auraient une origine liée à larrivée
de Samory. Devant la menace de linvasion de ce redoutable guerrier, le devin
du village aurait métamorphosé tous les habitants du village en singes. Mais
il mourut peu de temps après sans laissez lantidote. La réalité est autre.
Soko est ceinturé par une rivière que borde une forêt-galerie très riche de
cette faune. Le Dieu du panthéon villageois étant cette rivière, les singes
qui la fréquentent sont naturellement considérés comme ses « enfants » donc
sacrés et protégés.
A Montiamo, il y a la tradition de la poterie. A limage des femmes Mangoro
de Katiola, celles de Montiamo excellent dans la fabrication des canaris encore
très utilisés dans la région des vertus de réfrigérer et de mieux conserver
leau que les ustensiles dimportation.
A goli, on peut admirer des tombes de riches planteurs décorées dun
sanctuaire qui a de quoi surprendre.
A wéletchéi, on peut admirer la cour et les trésors du chef de canton
Pinango. Dans le royaume abron, le chef du Pinango est le chef de guerre. Il
joue le rôle de la police et de la gendarmerie. Ses symboles sont la tortue et
une hyène croquant un os. Son cor imite le hurlement de lhyène.
A Bondoukou, les lieux sont nombreux. Il y a dabord les monuments
historiques : la maison de Binger, la maison de Samory, le Musée des Arts et
des Traditions, la première case de Bondoukou.
Il y a ensuite de nombreux bâtiments darchitecture originale tels que les
grandes mosquées de Limamisso et de Kamagaya, les maisons dhabitation de
style baroque sises le long de lartère centrale menant du camp militaire au
Peloton Mobile.
Il y a aussi la cour du Grand Imam où les audiences sont entourées de
cérémonial et de protocoles particuliers. Les lectures de coran à loccasion
des funérailles, les danses « Kouroubi » et « Sacraboutou » sont enfin des
événements sociaux dignes dintérêts à voir absolument.
Avec le « Marhaba Hôtel », Bondoukou possède un réceptif de très bon
standing doù lon peut organiser des visites au Parc National de la
Comoé, le plus grand parc dAfrique de lOuest.
La proximité avec le Ghana est enfin le dernier atout que la ville peut
capitaliser à son profit. Les fluctuations des monnaies de part et dautre de
la frontière alimentent un commerce intense darticles divers qui échappent
à la ville à cause de la contrebande.
Hotels
Réceptifs hôteliers de bon standing pour un séjour sans problèmes