Office du commerce et des finances
Les Teda ont toujours tenu les grands circuits commerciaux menant de la Libye au lac Tchad et au Soudan, et même jusqu’à la mer Rouge. Le troc commercial était à l’origine d’un trafic caravanier qui durait souvent toute l’année.
L’économie teda est basée sur l’agriculture, l’élevage et le commerce.

L’agriculture Teda
Dans le pays des Teda, il existe de nombreuses palmeraies et des centres agricoles prospères, grâce aux enneris (vallées) où coule l’eau des sources (nappes phréatiques inépuisables). Ces enneris constituent l’une des principales sources d’existence et de richesse des Teda. Les récoltes de céréales sont importantes et constantes car les sources d’eau permettent l’irrigation pendant plusieurs années après les précipitations qui les alimentent. Cependant, les récoltes varient parfois du simple au double.

Centres agricoles des Teda
Il s’agit des centres de Bardaï et Zoumri, composés de plusieurs petites palmeraies. On y rencontre des champs de céréales cultivées, comme le blé, le mil, le maïs, l’orge, etc.
Le centre de Bardaï comprend plusieurs palmeraies, Ossouni, Douwgue, Serdegué, Tchiewouran, Zoui, Dudoué, Armachibé, toutes échelonnées sauf celle de Zougra qui longe l’enneri Bardagué.
Le centre de Zoumri comprend également plusieurs palmeraies avec des champs de céréales. À l’inverse du centre de Bardaï, les palmeraies sont toutes situées dans des enneris latéraux, descendant du sud et confluant avec l’enneri Bardagué. Ce sont : Nema-Nemassou, Edimbi, Doui, Borou, Aoudi, Odoussi, Youbor, Ounoufou, Yountchiou.
Il existe d’autres centres, qui sont généralement peu importants, comme Wour, la vallée de Zouar à Öne, la haute vallée de Yeo à Tigahane, Moussoï, Doubohor, Goubone, Yibbi-Bou, Yibbi-Soma, Tarsou Yéaga, et aussi plusieurs enneris du Tarsou Emissi. Les produits des cultures sont non seulement consommés sur place mais une partie est vendue sur les marchés de Koufra et de Gatroun (Tibesti côté libyen).

L’élevage
Les Teda élèvent des dromadaires, des chèvres et des moutons, des chevaux, des ânes, des coqs, etc.

Richesses naturelles du Tibesti : les émeraudes, l’or, le pétrole, l’uranium, le nickel et d’autres minerais.

Zouar est sortie de la guerre depuis septembre 2005.
Les habitants de Zouar ne sont imposés ni sur leurs revenus ni sur leur fortune.
Les entreprises ne sont pas imposées.
La devise locale est le dollar US.

Le tourisme

Le tourisme à Zouar et dans sa région
Zouar, c’est la beauté du Sahara, dans une vallée formée de rochers noirs, avec une architecture traditionnelle, où chaque quartier est regroupé dans des vallées qui possèdent leurs beautés naturelles.

À Zouar, plus de 350 sites préhistoriques avec des gravures rupestres et autres merveilles ont été recensés par le Conseil national du Tibesti, mais aucun site n’est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Les peintures et gravures rupestres sont datées de 25 000 à 8 000 ans av. J.-C.

Photo de Tarsou et rupestre
Voir le film de Derdé