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Accueil Actualités Nicolas Moinet: "Le management à la française doit accepter la société en réseau(x)"

Nicolas Moinet: "Le management à la française doit accepter la société en réseau(x)"

Nicolas Moinet, Directeur du Master Intelligence Economique et Communication Stratégique de l’ICOMTEC, présente dans un article du Monde sa vision du management "à la française", et revient sur le bouleversement introduit par les technologies de l'information et de la communication dans la gestion des entreprises.

"Le management "à la française" est encore trop marqué par sa vision taylorienne du travail et il doit accepter les grandes ruptures induites par les technologies de l'information et de la communication.

Dans des environnements toujours plus incertains et turbulents, la vieille organisation pyramidale s'efface au profit de l'organisation en réseau. Désormais, le contrat l'emporte sur la contrainte, la responsabilité sur l'obéissance, le désordre sur l'ordre, le risque partagé sur la limitation du hasard, le projet sur la discipline, l'enjeu sur l'objectif quantifié, enfin l'information co-élaborée et échangée sur l'information diffusée et contrôlée.

Sur fond d'avènement d'une société en réseau(x), notre époque est marquée par la convergence de quatre ruptures majeures :

-  une rupture méthodologique, la globalisation devant nous conduire à cesser de penser en binaire dès lors qu'elle nous fait entrer dans une économie de la relation (les liens permanents et fluctuants d'une pensée complexe) ;

- une rupture technologique, les nouvelles technologies de l'information et de la communication (ntic) faisant éclater les unités de temps, de territoire, de fonction, de direction qui avaient structuré notre histoire et elles en redessinent la signification ;

- une rupture quantitative basée sur une abondance qui, d'une part, permet de moins en moins à l'individu de faire des choix de type « info-comparatifs » l'obligeant à faire confiance et à déléguer cette responsabilité à un tiers et d'autre part, nous fait sortir chaque jour davantage d'une logique industrielle de la production pour passer à une logique de la solution, de l'usage et de la pertinence ;

- enfin, une rupture qualitative due à une économie de l'immatériel dont le fonctionnement est à l'opposé de celui de l'économie matérielle (qualitatif versus quantitatif), la production de biens engendrant des coûts de production, de reproduction, de distribution et de saturation, tandis que la production de services n'a pas de coûts marginaux (reproduction, distribution), pas de saturation, pas de limite de capacité..."

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