Bilan démographique 2009

Au premier janvier 2010, 267 000 personnes habitent en Polynésie française.

Par rapport au 1er janvier 2009, la population augmente de 3 100 personnes, soit +1,2 %. L’accroissement de la population est stable depuis 2004, tiré toujours par une structure par âge favorable à la natalité. Il est en revanche beaucoup plus faible qu’au cours des années 90 ; la croissance était alors de 1,9 % par an en moyenne.

Au cours de cette année, 4 551 personnes sont nées et 1 147 sont décédées. L’accroissement naturel, ou solde des naissances et des décès, est donc de 3 404 personnes. Sous l’hypothèse d’un prolongement de la tendance observée entre les deux recensements de 2002 et 2007, le déficit migratoire (-260 personnes) pèse peu sur le nombre d’habitants.

Mortalité – Espérance de vie

En 2009, 1 147 personnes sont décédées. Ce nombre est stable. Il varie sur les dix dernières années entre un plus bas de 1 023 en 1999 et un plus haut de 1 239 en 2005.

L’espérance de vie à la naissance atteint 74,4 ans pour les hommes et 78,5 ans pour les femmes. Globalement la durée de vie moyenne augmente régulièrement, de 4,4 mois par an sur les 10 dernières années. Elle demeure inférieure à l’espérance de vie des hommes et des femmes observée en France métropolitaine (respectivement 77,8 et 84,5 ans en 2009).

Avec 25 décès d’enfants de moins d’un an, la mortalité infantile reste globalement stable (5,5 décès pour 1 000 naissances). Après avoir fortement diminué jusqu’en 2000, elle semble avoir atteint un palier qui demeure supérieur à celui de France métropolitaine (3,8 décès pour 1 000 naissances).

Natalité - fécondité

En 2009, 4 551 bébés sont nés en Polynésie française. Le nombre de naissances est stable depuis 2003, au dessus de 4 500 naissances par an. Ce maintien des naissances s'explique par l'augmentation de la population féminine de 15 à 49 ans alors que la fécondité globale se stabilise autour de 2,1 à 2,2 enfants par femme.

Le nombre de femmes âgées de 15 à 49 ans augmente de 1,2 %, soit un rythme beaucoup plus faible que celui du début des années 2000 (+2,7 % en 2000).

L’indicateur conjoncturel de fécondité atteint 2,1 enfants par femme en 2009. Ce taux est quasiment stable depuis 2004, ce qui rompt avec la baisse régulière observée depuis des années. Entre 1984 et 2004, le taux de fécondité est passé de 3,8 enfants par femme à 2,2. La fécondité rejoint ainsi progressivement celle de la métropole où en 2009, l’indicateur conjoncturel de fécondité atteint 2 enfants par femme.

La fécondité continue de baisser fortement chez les femmes âgées de 20 à 24 ans. Elle reste stable à un niveau élevé chez les très jeunes femmes âgées de moins de 20 ans. Elle diminue en revanche dans les autres classes d'âge. Pour exemple, le nombre d’enfants pour 1 000 femmes âgées de 25 à 29 ans est passé de 145 en l’an 2000 à 120 en 2005, puis à 101 en 2009.

L’âge moyen à l’accouchement continue d’augmenter. Il est de 27,5 ans en 2009 contre 27 ans en 2000 et 26 ans en 1990.

Mariage – Nuptialité

1 054 mariages sont célébrés en 2009. Le taux de nuptialité est de 4 ‰. En baisse constante jusqu’à 2001, le nombre de mariages est stable depuis cette date. Le mariage intervient de plus en plus tard dans la vie des couples. En 2009, les femmes se marient à 33,3 ans en moyenne et les hommes à 37 ans, contre respectivement 31 et 35 ans en 1999.