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A Solenzara, sur le "porte-avions" de l'armée de l'air

Reportage sur la BA 126, base avancée des frappes sur la LIbye



A Solenzara, sur le "porte-avions" de l'armée de l'air
Officiellement, c'est une base aérienne avancée, mais en réalité tous les aviateurs en parlent comme de leur "porte-avions" solidement installé en plein coeur de la Méditerranée. C'est de Solenzara, la BA 126 Capitaine Preziosi, que partent les avions français (air) qui interviennent au-dessus de la Libye. Grâce à l'armée de l'air, nous avons pu nous y rendre lundi, avec quelques journalistes.

Vingt-trois avions de combat sont, ce jour-là, sur la base : neuf Rafales de Saint-Dizier, biplaces et monoplaces, armés d'A2SM, de bombes GBU 12 ou du pod Reco NG, huit Mirage 2000 D de Nancy (GBU-12 et GBU-49) et six Mirage F1 CR de Reims (pod presto). Sans oublier les 3 hélicoptères Puma, à demeure, pour les missions SAR.

En règle générale, la BA 126 n'est utilisée que pour l'entrainement des pilotes de combat au tir air-air. Ce fut, à l'origine, une base Otan et elle porte toujours la croix de l'Otan sur son insigne... Sa position géographique idéale (elle est plus proche de Tripoli que de Lille) la désigne naturellement comme base avancée pour les opérations aériennes en Méditerranée. Une sortie à partir de "Zara" est plus courte de 2h30 qu'à partir des bases du Nord-Est, d'où sont partis les raids des premiers jours. Comme le dit le général Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air : "Si on a conservé Zara, c'est parce qu'on avait bien compris l'intérêt de sa position stratégique".

Zara a servi, en 1993, pour les opérations en Bosnie, puis en 1999 pour celles du Kosovo. Lors de ce dernier conflit, la Royal Air Force s'y était installée avec ses Tornados et, cette année, elle a réflechi à faire de même avant de préferer l'Italie, où sont co-localisés les Eurofighters italiens et britanniques.

L'importance de la logistique

La BA 126 dispose d'une capacité d'accueil importante (jusqu'à 40 chasseurs et 10 avions de transport tactique) et sa piste de 2600 mètres permettrait de recevoir des avions de transport stratégique et des ravitailleurs en vol. Elle possède un dépôt de munitions et trois dépôts de carburant - récemment ravitaillés par un pétrolier, ce qui lui assure trois mois d'autonomie en carburant avia).

Car, dans les opérations militaires, il ne faut jamais oublier la logistique. Dès le samedi 19 mars, premier jour des frappes, une manoeuvre logistique a été mise en place,(700 tonnes; 3000m3, 1000 passagers, depuis le déclenchement d'Harmattan) permettant aux premiers vols d'avoir lieu dès le lendemain. Depuis lors, l'activité aérienne est continue, sans un jour de relâche ou un vol annulé.

Dès les premiers jours, les spécialistes de l'infrastructure et du génie de l'air sont venus effectuer des travaux (énergie électrique, merlonnage, cloture, etc) et sont déjà repartis. Environ 400 personnels supplémentaires sont actuellement sur la base, ce qui portent les effectifs à 1350. Il s'agit d'armuriers, de transmetteurs, de contrôleurs, des spécialistes SIC mais également de chauffeurs ou de cuisiniers, sans oublier les commandos, logés sous tente devant le mess. Pour les opérations aériennes proprement dites, 50 personnels navigants, 200 mécaniciens et 30 spécialistes du renseignement.

Des vols de six heures

Les vols se déroulent sur la base de deux vagues ("flow") par jour. Il s'agit de missions longues, de l'ordre de six heures. Si l'on prend en compte la préparation et le débriefing, une mission dure 10 heures pour les navigants. C'est long et cela a justifié l'envoi à Zara de moniteurs de sport, qualifiés en techniques d'optimisation du potentiel (Top)

L'idée est de relever les pilotes au bout de 45 heures de vol, soit 7 ou 8 missions. Pour l'heure, le maximum atteint est 60 heures... soit un tiers des 180 heures de vol annuelles d'un pilote de combat.

Chaque jour, une dizaine de "sorties" sont effectuées à partir de Zara, avec un minimum de huit et un maximum de quatorze, le jour de relâche du porte-avions Charles-de-Gaulle.

Les ATO (Air Task Order), c'est-à-dire les ordres, sont reçus par le CAOC-5 de l'Otan en Italie, qui attribue les indicatifs et les "zones de travail préférentielles". Les avions restent en permanence sous le contrôle de l'Awacs qui orbite au large de Benghazi. 1h 45 après le décollage, les avions se ravitaillent une première fois auprès des Tankers dans le Golfe de Syrte, puis pénètrent en Libye au dessus de laquelle ils restent deux heures. Si nécessaire, ils peuvent venir se ravitailler en cours de mission, et le font avant de vol de retour. Sur place, "la menace aérienne est faible et la menace sol-air en forte diminution" explique l'armée de l'air. Les appareils restent au-dessus du niveau 150 (5000 mètres) pour être hors de portée des missiles portables type SA-7 ou des canons légers). Les Américains, qui ne participent plus directement aux frappes, continuent toutefois à remplir la mission SEAD (Suppression of Ennemy Air Defense) pour le compte des Alliés, c'est-à-dire qu'ils détruisent les systèmes sol-air lorsque ceux-ci deviennent actifs.

"Que de progrès accomplis..."

Les avions décollent lourdement armés. Ce lundi, un Rafale prend l'air avec quatre A2SM, 2 Mica et pas moins de trois bidons de 2000 litres ! Son voisin possède le pod de désignation Damoclès. Les Rafales sont désormais capables d'illuminer eux-même leurs cibles. Les A2SM sont guidés uniquement par GPS et possèdent une précision décamétrique, de l'ordre de la dizaine de mètres. Les coordonnées GPS de la cible sont "extraites" directement par les capteurs de l'avion. A noter que la frappe avec des missiles de croisière Scalp n'a pas eu lieu à partir de Solenzara, mais depuis les bases du nord-est et le le Charles de Gaulle.

"Que de progrès accomplis depuis la guerre du Golfe", il y a vingt ans, a constaté le général Jean-Paul Paloméros, chef d'état-major de l'armée de l'air. L'aviation française peut désormais frapper de jour et de nuit, avec des munitions guidées et à distance de sécurité.

(Merci aux colonels Villenave et Bometon pour leurs explications et leur accueil, ainsi qu'à tous les personnels de la base avancée)

Photo : ministère de la défense)

Vendredi 15 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet


Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

30.Posté par patrick le 16/04/2011 18:24
Eh oui cela va couter cher alors que notre pays est en limite de se retrouver comme l'Espagne, le Portugal etc.... Auras t' on les moyens de remplacer tous ce matériel? Si c'est le cas MBDA et SAFRAN auront du travail:

29.Posté par ajaccio2a le 16/04/2011 18:12
@bastia2b : vous avez raison sur la localisation la base est à ventiseri. En fait, aux débuts de l'otan, les bases étaient nommées, si j'ai bien compris, en fonction du fleuve ou de la rivière qui coulait dans le secteur. Et solenzara ce n'est pas qu'une commune, c'est aussi une rivière (d'ailleurs la commune s'est longtemps appelé sari solenzara...).

A part ça moi aussi j'aimerais bien avoir une idée de ce que ça nous coûte cette BHLerie, sans remettre en cause le dévouement et la compétence des personnels (j'ai eu l'occasion de visiter la BA et l'accueil était très agréable).

28.Posté par youpii le 16/04/2011 17:46
Les Rafales decollent avec 3 bidons de 2000L, qu'en est-il des etudes pour ajouter des reservoirs conformes?

27.Posté par Frégate le 16/04/2011 14:48
Deux petites remarques :

Pour Affreux Jojo De temps en temps sur le porte avions il y a un no fly day. Cela permet à tout le monde de souffler, de se reposer sans le bruit lancinant des coup de butoir des catapultes et des appontages, de pouvoir faire du sport sur le pont d'envol. Certain personnes clef du porte-avions : le pacha et le chef avia en particulier sont toujours sur le pont et dorment quant ils le peuvent. Un jour comme cela leur permet de récupérer. Le personnel de pont d'envol a également un rythme d'enfer. Le casser permet,l'expérience l'a prouvé, de diminuer la fréquence des accidents et des incidents, certain pouvant être aussi dramatique que l'incendie du Forrestal durant la guerre du Viet-Nam.

Cela permet également les opération d'entretien des freins et les catapultes.

Pour Ulysse. Cela ne relativise pas du tout l'intérêt d'un second porte-avions, Au contraire. La Libye est à notre porte et pourtant il faut 6 heures pour une mission à partir de la Corse !

Une intervention un tout petit peut plus loin et on a les jambes trop courtes ! De plus vous voyez bien dans l'article tout l'impédimenta qu'il a été nécessaire d'amener à Solenzarra. Impedimenta que le porte-avions amène toujours avec lui. Et sur le Charles de Gaulle les cocoï ne dorment pas sous la tente.

26.Posté par Ronin le 16/04/2011 14:09
D'où l'intérêt d'avoir de vrais porte-avions, réfèrence ULTIME de "ceux qui en ont" !
On aura pas toujours la chance d'avoir une base " à proximité". D'ailleur quand on connait le coût de l'heure de vol, cette proximité (1500 km) devient toute relative.

Mais le principal problème n'est pas là !
Des opérations aériennes, pour quoi faire. Ou que diable est on parti faire encore dans cette galére, tant les buts de cette "guerre" semblent si flous et indéterminés.
Et comme dirais "golf le 15/04/2011 19:09", combien cela va t'il coûter pour des résultats plus qu'ambigus.
Car le problème est que nous en sommes bien là, à par larguer quelques bobinettes hors de prix heureusement en milieux désertique (ça aide), l'armée française paye aujourd'hui ses 20 dernières années de gabegie et est incapable d'agir significativement contre un aussi petit pays que la Lybie et d'aider son peuple à se libérer. Un pays de 5 millions d'habitants en voie de développement à l'armée obsoléte contre la 5e puissance mondiale, ses 65 millions d'habitants et ses 38 milliards d'euros dépensés en quasi pure perte chaque année, prétendument pour sa défense.
Quand on sait par exemple, que Saddam Husseim a été délogé avec seulement principalement quelque quatre divisions US, nous sommes incapables d'envoyer ne serait qu'une seule division et quelques avions véritablement CAS pour libérer le peuple de ce pays !

Allez dernière petite remarque, juste pour agacer. Il semble que nos armées soit de plus en plus à tendre vers l'image de l'armée de l'air en particulier toujours si prompte et devenue une véritable spécialiste avérée du show-off, pardon du spectacle, à la française.

25.Posté par PAPYNUC le 16/04/2011 13:55
Juste une question:
Il est où le Gabriel de Metz-Frescaty qui pendant trois jours à beaucoup volé au dessus de la région messine avant le début des frappes?

24.Posté par SIDI BRAHIM 340 le 16/04/2011 12:13
Article tres interressant . Peut etre auriez vous pu rappeler que les americains avaient surnommé la Corse "USS Corsica" pendan tla deuxieme guerre mondiale en raison des tres nombreux aerodromes construits , notamment dans la plaine Orientale , et qui ont joue un grand rôle dans al campagne d'italie et le debarquement de provence; un livre de Dominique taddei " Uss corsica l'ile porte avion rappelle cet aspect trop souvent oublié de la deuxieme guerre mondiale;

La position strategique de la Corse en Méditerranée est connue depuis l'antiquite puisqu'elle fut l'une des causes et des enjeux des Guerres Puniques ;Elle explique aussi la premiere intervention Française entre 1553et 1559 pour menacer les Habsbourg et les tentatives de divers pays pour s'en emparer au XVIII Siècle.

23.Posté par jcm le 16/04/2011 11:17
Bonjour,le zozio européen qui vient de tirer sa premiére bombe alors que notre oiseau national a déja fait la démonstration de ses capacités opérationnelles, dites là le Typhoon ils le vendent mais comment font-ils. Sans doute qu'il s'agit d'un avion à capacité variable pour le même prix tu crois que tu as acheté le zinc polyvalent alors qu'il est en construction et que les plans sont même pas déssinés. Notre planeur à réaction lui, au moins il sait tout faire, quand à nos pilotes je te dis pas le pied qu'ils prennent. Bon aller c'est pas le tout le Kadhafi est toujours là mais un coup de typhoon et nous en voilà débarrassé. Pour le reste voir le sketch de Robert Lamoureux sur le "vilain" canard qui coincé par 40 chasseurs était encore vivant le samedi matin.

22.Posté par QM Quentin aux ordres de l'amiral Guepratte le 16/04/2011 11:20
Étonnant cette autosatisfaction sur l'article "un eurofighter tire une munition 4 ans après le rafale" (article où il est impossible de commenter!) quand le vrai problème de cette opération "modeste" selon les Américains est que nous (Français et anglais) n'avons plus de "munitions intelligentes" !!

en 3 semaines d'opérations d'intensité moyenne à faible, nous (FR & GB) aurions épuisé nos stocks nous conduisant à appeler au secours les américains...
c'était peut-être une dimension essentielle de la planification de cette opération non ???

cette nouvelle est connue de tout le monde, mais curieusement monsieur Merchet, il ne faut pas en parler ? lisez donc le WP (en date du 15 avril): http://www.washingtonpost.com/world/nato-runs-short-on-some-munitions-in-libya/2011/04/15/AF3O7ElD_story.html?hpid=z1

attention à ne pas devenir un outil de "storytelling" !!

21.Posté par major le 16/04/2011 10:38
Bonjour Pacha,
Tout d'abord une petite remarque :
Le logo de l'OTAN est une étoile à 4 branches et non une croix (mot à utiliser avec une grande prudance dans le contexte).
En ce qui concerne la logistique, sur le site SFR, reprenant un article du Washington Post, l'OTAN serait à court de munitions. Par OTAN, il faudrait entendre un ou des participants à l'opération sans que ce ou ces pays soient cités.
http://info.sfr.fr/monde/articles/libye-otan-a-court-de-munitions,502021/

20.Posté par ylo le 16/04/2011 09:52
En attendant, on commence a percevoir les limites anglo-francaises:
http://lci.tf1.fr/monde/afrique/2011-04/l-otan-a-court-de-munitions-en-libye-6397714.html

19.Posté par Charles Lambda. le 16/04/2011 06:42
Bonjour Monsieur Merchet,

et d'abord merci pour la qualité et l'actualité constante des informations publiées sur votre blog. Mais combien tout cela nous coûte-t-il? Nous avions eu une idée du coût de notre participation impromptue au conflit lybien après une semaine seulement. Mais, pourriez-vous s'il vous plaît nous indiquer le coût actualisé à ce jour de notre intervention militaire en particulier d'abord, le coût en général ensuite, en Lybie, en Côte d'Ivoire et en afghanistan bien sûr car la presse est maintenant peu prolixe à ce sujet.? Est-ce que ce rôle de gendarme du monde dans ces trois pays vous semble justifié, et à quel titre? N'est-il pas quelque peu présomptueux pour une armée comme la nôtre? A-t-il été ou comment sera-t-il budgété? N'est-ce pas un costume taillé un peu grand pour nous? Quelles conséquences économiques et politiques (internationale) faut-il envisager pour la France à terme? Notre implication dans le conflit en Côte d'Ivoire au côté de l'une des parties belligérentes n'y a-t-il pas rendu le séjour de nos nationaux désormais très problématique, sinon dramatique et très dangereux, aujourd'hui mais aussi à long terme ?

18.Posté par MADALME MATHILDE le 15/04/2011 21:02
au SUJET DE SOLENZARRA et du capiaine PREZIOSI qui ETAIT UN AS DE NORMANDIE NIEMEN,
des vrais gaullistes et résistants,ALORS QUE LES FRAN9AIS CRIAIENT ET CHANTAIENT vive PETAIN à MARSEILLE en 1944.......

17.Posté par domipa le 15/04/2011 20:12
Merci à vous "Pacha" pour cette description détaillée des capacités de Zara et plus généralement des aptitudes de l'armée de l'air et de l'aéronavale dans cette opération "Harmattan". Il est seulement dommage pour l'efficacité de notre action commune que les US se soient retirés un peu trop tôt d'autant que les Anglais ne semblent pas fournir tout l'effort que l'on aurait été en droit d'attendre d'eux; mais est-ce nouveau ? Quand à l'OTAN en tant que tel, chacun sait que cette organisation, le machin bis, a atteint ses limites......de compétence.

16.Posté par exRHP le 15/04/2011 19:51
Marcel dassault disait du Rafale: il volera bien parce qu'il est beau

Je suis un ancien "terrien" mais je suis fier de ce fleron de la technologie francaise. Je crois que les turcs ou autres peuvent se mordre les doigts de choisir de voler américain

Bravo les ptits gars de l AA, magnifique travail. Larguez en une sur Muammar de ma part

15.Posté par ULYSSE le 15/04/2011 19:39
L'uilisation de la base aérienne de Solenzara met en lumière l'inadaptation du déploiement de l'armée de l'air sur des bases aériennes localisées en fonction de la menace de l'ex bloc soviétique.Le centre de gravité des crises à basculé vers le sud sud-est.

Elle relativise l'intérêt d'un second porte-avions.

Le mode d'emploi de l'armée de l'air confirme la nécessité de disposer d'appreils à plus long rayon d'action que les Rafale et M 2000. L'obstination de l'armée de l'air à se doter d'appreils de combat"légers" montre ses limites.

14.Posté par golf le 15/04/2011 19:09
Le message en direction de la presse est clair ''tout va bien" sauf que: avec 2 Gabriel on est très "léger", le système Sarrigue manque cruellement .Les drones armés font aussi défaut, ce caprice BHL commence à coûter très cher et révèle des carences criantes .Des AASM, BGL et autres SCALP pour des objectifs pas si importants que cela commence à faire très cher et puis les cafouillages et lenteurs Otaniens cela fait maintenant désordre.
Le positif concerne les heures de vol des navigants qui vont assurer leurs 180h annuelles. Bravo à tous les personnels qui démontrent leur savoir faire.

13.Posté par nana le 15/04/2011 18:56
Merci pour cet excellent reportage très réaliste

12.Posté par rouge30 le 15/04/2011 17:59
tiens comme par hazard des cocoi sous tente ! les bonnes habitudes ne se perdent pas !!!

11.Posté par bastia2b le 15/04/2011 17:38
Bonjour, petites précisions quant à cette base aérienne de "Zara" qui porte en effet le nom Base aérienne de Solenzara du Capitaine Preziosi, mais qui en réalité se trouve sur la commune de Ventiseri a Travo elle borde la RN198 côté mer, rien à voir avec Solenzara géographiquement puisqu'au moins 25km les sépares et c'est une base Opérationel avec un champ de tir qui se trouve au milieu des vignes entre Riva Bella (thalassothérapie) et Bravone petite commune qui longe la RN 198 quelques dizaines de km de la base et qui sert d'entraînements au tir AIR/SOL et non AIR/AIR toute l'année sauf saison touristique 4mois juin/septembre pour tous les pilotes OTAN, mais principalement pilotes français.

PS : ont les voient très bien sûr le bord de la piste qui mène a riva Bella.

Il est vrai aussi que l'activité ces dernières semaines a été très très très intense surtout la première semaine de l'Opération Harmattan c'était du H24 entre décollages et atterrissages chasseurs.

ça c'est calmer mais l'activité aérienne reste encore très intense.

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Jean-Dominique Merchet
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Jean-Dominique Merchet, journaliste à Marianne, je m'occupe des questions militaires depuis une vingtaine d'années. C'est une passion dans laquelle je suis tombé tout petit... Né en 1959, franc-comtois et versaillais, je suis un auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN 49). J'ai créé ce blog en 2007.

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