Bull confirme sa résilience et conforte sa nouvelle dimension avec l'acquisition d'Amesys

• Dépassement de l’objectif de profitabilité opérationnelle annuelle
• Légère progression du chiffre d’affaires des activités cœur¹ malgré un contexte de décroissance des marchés de référence
• Confirmation de la capacité du groupe à générer du cash opérationnel
• Les conditions d’un remboursement à l’Etat de la Clause de Retour à Meilleure Fortune à nouveau réunies en 2009

Paris, le 11  Février  2010 - 

Bull (Euronext Paris: BULL), expert des systèmes d'information ouverts, flexibles et sécurisés, l'un des premiers acteurs informatiques européens, annonce ses résultats pour l'exercice 2009 suite au conseil d'administration d'arrêté des comptes consolidés de l'exercice clos au 31 décembre 2009.

Chiffres clé 2009²

• Chiffre d'affaires activités coeur : 1 033 millions d'euros (+0,3% et +1,3% à taux de change constants)
• Chiffre d'affaires consolidé : 1 110 millions d'euros (-2% et -0,9% à taux de change constants)
• EBIT (voir glossaire) : 27,6 millions d'euros (soit 2,5% du chiffre d'affaires)
• Résultat net (part du groupe) : 1,4 million d'euros

Points clé de l'année 2009²

• Les prises de commandes sont en croissance de 2,7 % ; toutes les offres coeur affichent des prises de commandes en hausse
• Le chiffre d'affaires consolidé s'élève à 1 110 millions d'euros. Corrigé des effets de change, il est en baisse de 0,9 %. A périmètre comparable la baisse du chiffre d'affaires est de 1,8 % ; les activités coeur (93 % du total) affichent un chiffre d'affaires en légère progression (+0,3% et +1,3% à taux de change constants) malgré un environnement économique dégradé sur les marchés où opère le groupe
• Conséquence de l'évolution anticipée du mix produits et des volumes plus faibles en services, la marge brute atteint 246,3 millions d'euros, soit 22,2 % du chiffre d'affaires
• L'EBIT (voir glossaire) s'élève à 27,6 millions d'euros ; l'objectif annuel fixé à 25 millions d'euros est dépassé
• Le résultat opérationnel (voir glossaire)  s'établit à 13 millions d'euros
• Le résultat net (part du groupe) est positif à 1,4 millions d'euros, et intègre notamment 14,4 millions d'euros de provisions pour restructuration destinée à poursuivre la transformation du groupe
• Les opérations courantes génèrent un flux positif de cash de 10,3 millions d'euros sur l'année ; la consommation de cash observée au premier semestre a été compensée, comme prévu, par une plus forte génération de cash opérationnel au second semestre
• La trésorerie brute (voir glossaire) s'élève à 338,8 millions d'euros au 31 décembre 2009, en légère diminution par rapport à fin 2008 (344 millions d'euros)
• La trésorerie nette (voir glossaire) s'élève à 285,5 millions d'euros, comparé à 302,4 millions d'euros à fin 2008
• Les conditions d'un remboursement à l'Etat de la CRMF ont été à nouveau réunies en 2009

Didier Lamouche, Président-Directeur général de Bull déclare « En 2009, Bull a démontré sa résilience dans un environnement de marché dégradé avec un chiffre d'affaires en légère progression pour ses offres coeur et un dépassement de son objectif de rentabilité.

Nous avons également démontré la pertinence du choix de nos nouvelles offres. Sur l'ensemble de l'année, les prises de commandes de nos offres coeur, qui représentent 93 % de notre activité, sont en croissance ; portées par l'innovation, elles affichent des performances supérieures à leurs marchés de référence.

Nos priorités en 2009 étaient d'aider nos clients à mettre en oeuvre aussi bien des solutions défensives de réduction de coûts que des solutions offensives leur permettant d'innover et de préparer la sortie de crise. L'exécution de notre stratégie s'est traduite par d'importants contrats d'hébergement ou d'infogérance avec de nouveaux clients du secteur public comme du secteur privé, et par une forte croissance de notre activité « Extreme Computing ». La désignation en novembre  2009 de bullx^TM- comme « meilleur supercalculateur au monde » par HPCWire, magazine américain de référence, est venue en parallèle couronner ce succès ; c'est la première fois qu'un système européen obtient une telle distinction.

En 2010, nous voulons renforcer encore davantage la solidité de ce business model en créant avec Amesys un leader européen des solutions de sécurité  et de systèmes critiques. Ce projet a recueilli le soutien massif de nos actionnaires lors de l'assemblée générale le 18 janvier 2010. »

Perspectives : Le groupe Bull n'anticipe pas de reprise de la conjoncture économique avant le second semestre 2010. Dans cet environnement qui reste difficile sur le court terme, l'objectif d'EBIT (voir glossaire) est compris entre 35 et 40 millions d'euros pour l'exercice 2010. Cet objectif est celui du nouveau périmètre du groupe suite à l'acquisition d'Amesys. Il ne tient pas compte des impacts liés à l'allocation des écarts d'acquisition d'Amesys qui seront déterminés en 2010.
L'objectif d'EBIT fixé pour le deuxième semestre est supérieur à celui du premier. Les facteurs clé permettant d'atteindre cet objectif seront l'amélioration de la marge des activités Services & Solutions, la croissance des ventes « Extreme Computing » ainsi que le succès de l'intégration d'Amesys.

Résultats financiers de l'année 2009

Les comparaisons sont établies d'une année sur l'autre par rapport aux données publiées pour l'exercice 2008, sauf indication spécifique lorsqu'un retraitement a été effectué.

Les prises de commande sont en croissance de 2,7 % ; toutes les offres coeur affichent des prises de commande en hausse. Après avoir légèrement décru de 0,6 % au premier semestre, celles-ci ont, comme prévu, augmenté de 5,7 % au second semestre portées par un quatrième trimestre particulièrement dynamique. D'importants contrats ont notamment été conclus en décembre 2009 dans le domaine de l'« Extreme Computing ».

Le chiffre d'affaires consolidé s'élève à 1 110 millions d'euros, en baisse de 0,9 % à taux de change constants. A périmètre comparable la baisse du chiffre d'affaires est de 1,8 %³; les activités coeur (93 % du total) affichent un chiffre d'affaires en légère progression malgré un environnement économique dégradé sur les marchés où opère le groupe.

• Le chiffre d'affaires consolidé de l'année 2009 est en légère baisse de 2 % par rapport aux 1 133 millions d'euros publiés en 2008. Le rythme de baisse du chiffre d'affaires a été freiné au quatrième trimestre avec un repli de 3,3 %, à comparer à -8,1 % au troisième trimestre.

• Les activités Services et Solutions affichent une légère décroissance (-2%) à 483,2 millions d'euros, résultant principalement de la cession aux Etats-Unis des activités de solutions Medicaid : en effet, hors effet de périmètre, le chiffre d'affaires est stable (-0,4%). Le groupe continue ainsi à afficher une performance supérieure aux estimations du marché français des services informatiques, en recul de 2 à 3 %⁴, ou du marché global en repli de plus de 3 %⁵. Les bonnes performances des offres d'intégration de systèmes dans le secteur public et de l'infogérance ont permis de compenser en partie la baisse enregistrée dans certains secteurs, notamment celui des opérateurs de télécommunications.
• Le chiffre d'affaires de l'activité Hardware & Systems Solutions s'élève à 357,7 millions d'euros, en croissance de 5,8% en 2009, alors que le marché global des équipements informatiques a décru d'environ 14 %⁶. Hors effet de périmètre, la croissance de ces activités est de 0,8 %. Cette performance, qui fait suite à une croissance de 5,6 % en 2008, confirme le succès des offres de systèmes intégrés, en particulier celui de l'« Extreme Computing ». Les offres plus matures telles que GCOS et Escala^TM- ont également bien résisté en 2009.
• L'activité Maintenance & PRS enregistre un chiffre d'affaires de 192,1 millions d'euros, en très léger repli (-2,9%) par rapport à 2008. Le lancement de nouvelles offres différentiantes de type services d'infrastructure a, là aussi, permis de compenser le déclin d'offres plus matures.
• Le chiffre d'affaires des activités Fulfillment & Third Party Products, à 76,9 millions d'euros fléchit de 25,2 %, conséquence de la volonté de Bull de focaliser ses efforts commerciaux sur les offres du groupe à plus forte valeur ajoutée.

Le recentrage géographique du chiffre d'affaires se poursuit en 2009 : la part de la France s'établit désormais à 52,1 % (comparé à 51,5 % en 2008). Cette évolution traduit ainsi d'une part la solidité de l'activité dans ce pays, notamment dans le secteur public et d'autre part la cession effectuée aux Etats-Unis en 2008 des activités de solutions Medicaid.

La marge brute de 246,3 millions d'euros, soit 22,2% du chiffre d'affaires, fléchit de 0,3 point par rapport à 2008 en raison de l'évolution anticipée du mix produits et des volumes plus faibles en services. Au deuxième semestre, la marge brute s'établit à 124,2 millions d'euros, soit 22,5% du chiffre d'affaires. Ce taux représente une amélioration de 0,6 point par rapport au premier semestre et est stable comparé au deuxième semestre de 2008.

• La marge brute des activités Hardware & Systems Solutions s'élève à 106 millions d'euros, soit 29,6% du chiffre d'affaires et fléchit de 2,5 points par rapport à 2008 en raison de la transformation du portefeuille d'offres du Groupe. En revanche, les contributions à la marge brute des nouvelles offres d'intégration sont en augmentation.
• Le taux de marge brute des activités de Services & Solutions décroît de 0,5 point en 2009 pour s'établir à 14,9% pour l'exercice. La baisse des volumes et la pression sur les prix de vente expliquent en grande partie cette baisse.
• Le taux de marge de l'activité Maintenance & PRS progresse de près d'un point à 30,4% en 2009, grâce à la poursuite des actions de réduction de coûts et au lancement d'offres différentiantes lancées depuis 2006. Ces actions ont permis d'une part d'améliorer la marge des activités liées à la base installée de serveurs propriétaires, et, d'autre part, d'enrichir l'offre avec le lancement de nouvelles prestations à valeur ajoutée.

L'EBIT (voir glossaire) s'élève à 27,6 millions d'euros ; l'objectif annuel affiché de 25 millions d'euros est dépassé. La baisse de la marge brute a été compensée par une réduction volontariste des frais commerciaux et administratifs d'une part, et par une diminution des coûts nets de recherche et développement d'autre part.

• Les frais commerciaux et administratifs s'élèvent à 196,9 millions d'euros en 2009. Le strict contrôle des coûts a permis de les faire baisser proportionnellement à l'activité puisqu'ils représentent 17,7% du chiffre d'affaires en 2009, comme en 2008.
• Les investissements nets en Recherche & Développement s'établissent à 21 millions d'euros, en baisse de 2 millions d'euros par rapport à 2008 du fait d'une politique active de recherche de financements au travers de partenariats et d'un accroissement du crédit d'impôt recherche. Toutefois l'effort R&D global du groupe, qui s'élève à 45 millions d'euros en 2009, est en augmentation de 2,6 millions d'euros par rapport à 2008. Celui-ci se concentre désormais principalement sur les serveurs HPC (Calcul Haute Performance), l'Open Source et le Stockage.

Le résultat opérationnel positif de 13 millions d'euros intègre les effets des modifications de périmètre ainsi que des provisions pour restructuration destinées à poursuivre la transformation du groupe.

Le résultat net (part du groupe) est positif à 1,4 millions d'euros et intègre des frais financiers nets de 6 millions d'euros ainsi qu'une charge d'impôt de 4,3 millions d'euros. La dégradation du contexte économique a conduit le groupe à réviser très légèrement à la baisse son plan d'affaires. Par conséquent, la Clause de Retour à Meilleure Fortune (CRMF; voir glossaire), au bénéfice de l'Etat français, a été légèrement ajustée à la baisse. Les impôts différés actifs ont également été ajustés en conséquence. L'effet net sur le résultat net est positif et s'élève à 0,8 million d'euros.

Les opérations courantes génèrent un flux positif de cash de 10,3 millions d'euros sur l'année, à comparer à 27,5 millions d'euros en 2008 et 2 millions d'euros en 2007. La consommation de cash observée au premier semestre a été compensée, comme anticipé, par une génération plus forte de trésorerie opérationnelle au second semestre.

La trésorerie brute (voir glossaire) s'élève à 338,8 millions d'euros au 31 décembre 2009. La trésorerie nette (voir glossaire) s'élève à 285,5 millions d'euros, à comparer à 302,4 millions d'euros à fin 2008. Les coûts liés aux départs transactionnels, nécessaires à l'adaptation de la structure du Groupe expliquent cette baisse à hauteur de 16,6 millions d'euros ; d'autres utilisations non courantes (acquisitions et paiement de la CRMF) contribuent à cette baisse pour 15,8 millions d'euros.

Chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2009 (données non auditées)

Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre s'élève à 330,1 millions d'euros, en repli de 3,3 % par rapport à la période comparable de 2008. L'effet des changements de périmètre est négligeable, les activités cédées ayant seulement contribué à 1,7 million d'euros au quatrième trimestre de 2008.

• L'activité Hardware & Systems Solutions a progressé de 5,2 % à 121,3 millions d'euros portée par le dynamisme des ventes de serveurs ouverts ainsi que l'accroissement de l'activité des offres Extreme Computing et stockage sécurisé.
• Les Services & Solutions ont enregistré une baisse de 4,8 % par rapport à 2008, conséquence de l'environnement économique dégradé.
• Le chiffre d'affaires du segment Maintenance & PRS s'élève à 50,2 millions d'euros en baisse de 1,6 %.
• Le chiffre d'affaires du segment Fulfillment & Third Party Products, à 22,2 millions d'euros, est en repli de 28%, le groupe ayant délibérément décidé de se recentrer sur ses offres coeur.

Situation financière du groupe

La situation financière du groupe est saine. Sa trésorerie affiche comme les années précédentes une saisonnalité marquée. La fin du mois de décembre est habituellement un point haut de la trésorerie qui suit l'évolution du chiffre d'affaires.
Les conditions d'un remboursement à l'Etat de la CRMF ont été à nouveau réunies en 2009. Un montant d'environ 3 millions d'euros sera versé suite à l'Assemblée générale annuelle.

Perspectives : Le groupe Bull n'anticipe pas de reprise de la conjoncture économique avant le second semestre 2010. Dans cet environnement qui reste difficile sur le court terme, l'objectif d'EBIT (voir glossaire) est compris entre 35 et 40 millions d'euros pour l'exercice 2010. Cet objectif est celui du nouveau périmètre du groupe suite à l'acquisition d'Amesys. Il ne tient pas compte des impacts liés à l'allocation des écarts d'acquisition d'Amesys qui seront déterminés en 2010.
L'objectif d'EBIT fixé pour le deuxième semestre est supérieur à celui du premier. Les facteurs clé permettant d'atteindre cet objectif seront l'amélioration de la marge des activités Services & Solutions, la croissance des ventes « Extreme Computing » ainsi que le succès de l'intégration d'Amesys.

Acquisition et intégration d'Amesys

Lors de sa réunion le 18 janvier 2010, l'assemblée générale des actionnaires de Bull a massivement approuvé l'apport à Bull par Crescendo Industries du groupe Amesys. La transaction permettra à Bull de créer un leader européen des solutions de traitement informatique à grande échelle pour les systèmes critiques et sécuritaires en combinant d'une part, le savoir-faire du groupe Amesys dans le traitement du signal en temps réel et, d'autre part, l'expertise de Bull dans le traitement, l'analyse et l'exploitation des informations comme le calcul haute performance, le stockage ainsi que les services d'infrastructure et d'infogérance associés. L'assemblée générale a également approuvé l'augmentation du capital social au profit de Crescendo Industries, actionnaire du groupe Amesys. Crescendo Industries est ainsi devenu l'actionnaire de référence de Bull avec une participation de 19,87% après l'opération. Un versement en numéraire à Crescendo Industries de 39,2 millions d'euros a également été effectué lors de la finalisation de l'opération le 18 janvier 2010. Un ajustement sera effectué en fonction de la trésorerie nette du groupe Amesys au 31 décembre 2009.
L'assemblée générale a également approuvé les nominations, au conseil d'administration de Bull, d'une part de Crescendo Industries, représentée par son Président-directeur général Philippe Vannier et, d'autre part de Dominique Lesourd. Philippe Vannier est responsable de l'activité « Sécurité et systèmes critiques ». Dominique Lesourd est actionnaire de Crescendo Industries, sans rôle opérationnel.
L'opération se traduit par l'intégration du groupe Amesys dans le périmètre de consolidation du groupe Bull à compter du 1er janvier 2010 et, sur le plan organisationnel, par la création d'une nouvelle division au sein de Bull, nommée « Sécurité et systèmes critiques » dirigée par l'équipe d'Amesys et dont les activités d'Amesys sont le socle.

Faits marquants de 2009

En 2009, Bull a pris une nouvelle dimension, clôturant un cycle de transformation de 5 ans. Nouvelle équipe de management, renouvellement des talents (50% des effectifs n'étaient pas dans le Groupe il y a 5 ans), positionnement sur des niches de croissance à très forte valeur ajoutée : Bull est devenu en 5 ans un acteur européen majeur de l'économie numérique.

1. Solutions et systèmes autour du hardware
La simulation numérique est incontournable pour bâtir le monde numérique de demain. Grâce à une puissance de calcul infinie, elle est un accélérateur du changement, capable d'impacter le quotidien dans tous les secteurs : météorologie, sismologie, recherche médicale et fondamentale. Bull est aujourd'hui le seul européen en mesure d'adresser ce marché de l'Extreme computing, ouvrant la voie à une innovation sans limite pour les organisations.

• Avec bullx, « le meilleur supercalculateur au monde »
  Avec le lancement de bullx en juin, Bull propose une nouvelle famille de supercalculateurs éco efficaces, ultra denses et ultra performants. Reconnu par la communauté scientifique dès son lancement, bullx a été désigné par HPCWire, magazine américain de référence pour le marché de la simulation numérique, « meilleur supercalculateur au monde » et classé parmi les cinq nouvelles technologies à suivre en 2010.
  
  
• Des succès internationaux pour l'offre Extreme computing de Bull
  En écho au lancement de bullx, l'offre Extreme computing de Bull a connu des succès significatifs à l'international, prouvant que les technologies européennes n'ont plus rien à envier, en la matière, aux concurrents américains.
  - En Allemagne, le Forschungzentrum de Jülich choisit un supercalculateur Bull pour accélérer la recherche sur la fusion nucléaire. Il placera l'Europe au premier plan pour le soutien scientifique au projet ITER. Associé avec le supercalculateur JuRoPA déjà installé par Bull, il constitue le plus grand supercalculateur en Europe basé sur des composants standards et ouverts.
  - Au Brésil, PETROBRAS, qui figure parmi les 15 plus grandes entreprises pétrolières au monde, a choisi Bull pour fournir son nouveau supercalculateur destiné à son Centre de Recherche CENPES. Le plus grand Centre de Recherche d'Amérique Latine bénéficiera grâce à Bull d'une puissance supérieure à 250 TéraFlops. Ce sera le plus puissant supercalculateur d'Amérique Latine.
  
  
• L'Extreme computing, une technologie déterminante pour l'avenir
  - Preuve de son engagement auprès des chercheurs et du monde scientifique, Bull a lancé le Prix Bull-Joseph Fourier, en association avec GENCI. Le prix récompense des travaux dans le domaine de la parallélisation des applications de simulation numérique, sur des architectures traditionnelles ou hybrides. Il a été remis en juillet lors du Forum Ter@tec 2009.
  - Dans le cadre du débat national sur le Grand Emprunt, Bull défend depuis plusieurs mois l'idée d'un investissement public-privé massif dans la constitution de grandes centrales numériques du futur. L'enjeu est triple : renforcer la compétitivité européenne, parce que la puissance de calcul sera au coeur de toutes les innovations ; restaurer la « souveraineté numérique » de l'Europe, qui ne peut pas dépendre du savoir-faire et de ressources exclusivement situées à l'étranger ; enfin garantir la « valeur ajoutée locale » de l'Europe, pour le développement d'écosystèmes locaux.
  
  
• Mobull^TM-, la révolution du Data Center
  Fin 2009, Bull révolutionne la vision du Data Center avec mobull, conteneur de dernière génération et « plug & boot » (prêt à être connecté et à démarrer). Associant conteneur et technologies entièrement dédiées à la mobilité, mobull est une réponse neuve aux défis posés aux Data Centers par les nouveaux modèles de croissance de l'économie numérique. Puissance, très haute densité, flexibilité, rapidité de mise en oeuvre, orientation bio-Data Center : mobull libère le Data Center traditionnel de toutes ses contraintes, en associant containers et hautes technologies. Mobull offre ainsi aux entreprises une nouvelle réponse sans compromis pour mettre en oeuvre sans délai des infrastructures éco-compatibles pour la simulation numérique, le traitement de données et le stockage.

2. Intégration de systèmes et solutions métier

- Nouvelle preuve de la capacité de Bull à accompagner l'Administration française dans ses grands projets de modernisation des modes de fonctionnement et de gestion de l'Etat français, la Direction générale de la Modernisation de l'Etat (DGME) s'appuie sur le Groupe pour mettre en oeuvre les nouvelles démarches administratives dématérialisées.
- Bull, mandataire d'un groupement avec Thalès, a été maître d'oeuvre de la réalisation et du déploiement du nouveau Système d'Immatriculation des Véhicules, généralisé en octobre 2009, pour l'ANTS (l'Agence Nationale des Titres Sécurisés). Par ce projet de dématérialisation unique, basé sur les nouvelles technologies Internet avec un niveau de sécurité très élevé, Bull confirme sa capacité de maîtrise d'oeuvre de très grands projets d'intégration et de développement.
- Après avoir mis en place une architecture technique haute disponibilité et haute sécurité, et mené un projet de consolidation particulièrement complexe, Bull est acteur d'une nouvelle phase de déploiement du système de gestion, d'information financière et de contrôle budgétaire de l'Etat, Chorus. Avec l'hébergement et l'exploitation de la nouvelle plate-forme. En version 4 et la construction des versions 5 et 6 (25 000 utilisateurs cibles), c'est une référence majeure de Bull en matière de système sensible à haute sécurité.
- Dans le domaine de la santé, Bull, déjà fortement présent dans les infrastructures et la sécurité, avec la déclinaison du Décret Confidentialité de sa filiale Evidian, s'est renforcé dans la gestion du dossier patient avec son partenaire Medasys et la signature en 2009 de 2 premiers contrats importants: au centre hospitalier de Cannes et au centre hospitalier territorial de Nouméa.
- Bull conforte sa présence dans les collectivités locales notamment avec sa filiale Sirus, spécialiste des Systèmes d'Information Social.  En 2009, 8 nouveaux conseils généraux ont fait le choix de cette solution pour leur activité sociale et également pour la gestion des MDPH (Maison Des Personnes Handicapées).

3. Services d'infrastructures et d'infogérance

• Stockage : intégrer les meilleures technologies pour faire face à l'explosion des données critiques
  Avec l'explosion gigantesque du nombre de données, l'optimisation de la gestion du stockage devient critique pour les organisations. Elles peuvent s'appuyer sur les solutions et les services de bout en bout à très haute valeur ajoutée de Bull avec son offre StoreWay.
  - Barmenia, acteur majeur du secteur assurance en Allemagne, a choisi Bull pour moderniser son infrastructure de stockage.
  - En Allemagne, Freudenberg IT, un fournisseur de services IT, a sélectionné Bull pour la gestion et protection de ses données.
  - Mn Services, un fond de pension et de gestion des actifs, basé aux Pays-Bas, a demandé à Bull une solution de recours après sinistre.
  
  
• Modernisation et rationalisation des systèmes d'information avec l'infogérance
  En 2009, Bull a engrangé de nombreux succès européens, confirmant son savoir-faire dans l'accompagnement des organisations dans la modernisation et la rationalisation de leurs systèmes d'information.
  - Bull a signé un contrat d'infogérance paneuropéen avec PaperlinX Europe, l'un des principaux négociants de papiers, de supports de signalétique et d'affichage et de matériaux d'emballage en Europe. Les services d''infogérance assurés par Bull permettront à PaperlinX de réduire ses coûts, d'améliorer ses niveaux de service et de se concentrer sur son coeur de métier. Bull sera responsable des opérations des centres de données de PaperlinX, et aussi de la gestion des postes de travail et de l'assistance technique auprès de quelques 4 500 utilisateurs.
  - En Grande-Bretagne, Barnsley Metropolitan Borough Council (BMBC) se positionne comme l'une des collectivités locales leaders dans l'offre au public d'un accès généralisé à l'information numérique. Pour supporter les besoins en terme d'infrastructure informatique, BMBC a travaillé en partenariat avec Bull dans l'investissement dans un Data Center à l'état de l'art, lancé officiellement avec l'évènement 'Get Online Day'. Le Data Center est l'un des fruits de la joint venture Bull TCL, formée par Barnsley et Bull en 2006 pour gérer le centre informatique de la Région et assurer des prestations de services et de support pour la Région et d'autres organisations.
  - Bull est chargé de l'hébergement et de l'exploitation de « Mon.service-public.fr », l'application d'e-administration de la DGME. Avec ce contrat d'infogérance d'une durée de 3 ans, Bull prouve une fois encore son savoir-faire dans l'hébergement de grandes applications critiques répondant à de très forts niveaux d'exigence.
  - Pour le système de paie de 3,1 millions de fonctionnaires (civils et militaires), l'Opérateur national de Paye (ONP) a choisi la solution logicielle HR Access. La mise en oeuvre sera assurée par Accenture et Logica, appuyés par Sopra (via sa filiale Axway) et Bull. Le contrat - un accord-cadre d'une durée de 9 ans - couvre tant la fourniture de la solution, que l'intégration avec les systèmes RH des ministères, le déploiement, la formation des utilisateurs et la maintenance du futur système.

4. Systèmes et solutions de sécurité
Dans un monde hyper connecté, les interactions entre machines, entre hommes et entre hommes et machines sont infinies. Capter, traiter, analyser et exploiter ces milliards d'informations qui circulent en temps réel est une nécessité absolue pour bâtir le monde numérique de demain, où cohabiteront usines numériques et objets intelligents.

• Bull, un leader européen du traitement informatique à grande échelle pour les solutions de sécurité et de systèmes critiques avec l'acquisition d'Amesys
  Les réseaux du futur intégreront une infinité d'objets communicants. Transports, distribution, énergie, santé, défense, sécurité intérieure, aérospatial, loisirs : tous les secteurs seront concernés, toutes les activités seront impactées. Le leadership européen de Bull combinera, d'une part, le leadership du Groupe Amesys dans l'ingénierie des systèmes d'acquisition et de traitement du signal en temps réel et, d'autre part, l'expertise de Bull, notamment dans le traitement, l'analyse et l'exploitation des informations comme le calcul haute performance, le stockage ainsi que les services d'infrastructure et d'infogérance associés.
  
  
• Gestion des identités et des accès : l'expertise confirmée de Bull
  - P&TLuxembourg, le premier opérateur de services postaux et de télécommunications au Luxembourg, a sélectionné Evidian Enterprise SSO pour faire partie d'une offre intégrée d'externalisation informatique en mode « cloud computing». Après une authentification unique, les clients de P&TLuxembourg accèderont facilement à l'ensemble de leurs applications sur des postes virtualisés.
  - RTL Group a choisi le logiciel Evidian Enterprise SSO afin de sécuriser les accès des utilisateurs de sa « holding ». Les 600 employés et journalistes sur son site de Luxembourg accèderont désormais facilement en toute sécurité à leurs applications, après une seule authentification par le logiciel de Bull Evidian.

Glossaire :

EBIT (Earnings before interest and taxes) correspond au résultat avant impôts, autres produits et charges opérationnels non courants et financiers et quote-part des résultats des sociétés associées.
Le résultat opérationnel correspond au résultat avant impôts et produits et charges financiers. Il intègre les effets des modifications du périmètre, ainsi que les provisions de restructuration.
La trésorerie brute correspond à l'ensemble de la trésorerie et équivalents de trésorerie (y compris OPCVM classés monétaire Euro par l'AMF), actifs financiers disponibles à la vente (autres OPCVM de trésorerie), dépôts et comptes de garantie.
La trésorerie nette correspond à la trésorerie brute moins les dettes financières.
Investissements opérationnels : acquisition d'actifs par Bull pour son propre compte ou pour le compte de clients dans le cadre de contrats « managed services ».
Clause de Retour à Meilleure Fortune (CRMF) : En contrepartie d'une aide à la restructuration de la part de l'Etat Français, Bull s'est engagé en 2004 à lui verser annuellement une portion de son Résultat Courant Avant Impôts (RCAI) pour les exercices 2005-2012, sous les conditions cumulatives suivantes : (i) le RCAI de l'exercice considéré est supérieur ou égal à 10 millions d'euros ; (ii) le flux de trésorerie généré par les opérations de l'exercice est supérieur ou égal à 10 millions d'euros ; (iii) que les capitaux propres de Bull ne deviennent pas inférieurs de 10 millions d'euros par l'application de la CRMF pour un exercice.  Si l'un des trois critères n'est pas rempli, aucune somme n'est due. Une description complète de la CRMF peut être trouvée dans le rapport annuel de Bull.

A propos de Bull
Bull est une société des technologies de l'information. Notre mission est d'être le partenaire privilégié de nos clients, corporate et administration, en optimisant l'architecture, en opérant et en rentabilisant leur Système d'Information, pour soutenir leur activité et les processus critiques liés à leur métier.
Bull est un spécialiste des systèmes ouverts et sécurisés, le seul européen positionné sur les principaux maillons de la chaîne de valeur de l'informatique.
Pour plus d'informations : http://www.bull.fr

Relations Investisseurs :

Bull : Peter Campbell : Tél : 01 30 80 32 36 - peter.campbell@bull.net

Relations presse :

Bull : Barbara Coumaros: Tél: 06 85 52 84 84 - barbara.coumaros@bull.net

Calendrier Financier

• 29 avril 2010: chiffre d'affaires du premier trimestre 2010
• 29 juillet 2010: résultats semestriels 2010
• 28 octobre : chiffre d'affaires du troisième trimestre 2010

Avertissement

Ce communiqué de presse contient des éléments fondés sur des projections ou des prévisions dont la nature est sujette à risques et incertitudes. Ainsi, il se pourrait que les résultats anticipés diffèrent.
Même si Bull estime que les prévisions et l'information du présent communiqué sont basées sur des hypothèses raisonnables au moment où elles ont été établies, aucune garantie ne peut être donnée sur la réalisation des objectifs ou l'atteinte des anticipations décrites dans le présent communiqué.
Ni Bull ni aucune autre société du groupe ne donnent de garantie de quelque ordre que ce soit sur l'exactitude, la fiabilité ou la complétude des informations dans le présent communiqué et ni Bull, ni une autre société du groupe ni ses responsables ne peuvent être tenus responsables de l'utilisation des informations de ce communiqué.

¹Les activités coeur du groupe Bull sont celles de Hardware & Systems Solutions; Maintenance & PRS et Services & Solutions. Elles représentent 93 % du chiffre d'affaires annuel 2009.

²Les comparaisons sont établies d'une année sur l'autre par rapport aux données publiées pour l'exercice 2008, sauf indications spécifiques dès lors qu'un retraitement a été effectué.

³ La contribution au chiffre d'affaires de 2009 des sociétés acquises est de 20,7 millions d'euros. Des activités cédées en 2008 avaient contribué pour 23,9 millions d'euros au chiffre d'affaires.

⁴ Source : Syntec Informatique, janvier 2010

⁵ Source : Gartner Group, janvier 2010

⁶ Source : Gartner Group, janvier 2010

Chiffres clé de l'année 2009 (données publiées) :
Compte de résultat

1. Les pourcentages expriment le chiffre d'affaires du segment par rapport au chiffre
d'affaires consolidé
2. Les pourcentages expriment le taux de marge brute du segment (la marge brute du segment rapporté au chiffre d'affaires du segment)
Les sommes peuvent ne pas atteindre 100% en raison des arrondis.

Trésorerie

Répartition géographique du chiffre d'affaires

La somme des arrondis peut être différente de l'arrondi de la somme.

Chiffres clé du deuxième semestre 2009 (données publiées non  auditées) :
Compte de résultat

1. Les pourcentages expriment le chiffre d'affaires du segment par rapport au chiffre
d'affaires consolidé
2. Les pourcentages expriment le taux de marge brute du segment (la marge brute du segment rapporté au chiffre d'affaires du segment)
La somme des arrondis peut être différente de l'arrondi de la somme

Annexe

Chiffres d'affaires trimestriels publiés des exercices 2009 et 2008 (données non auditées) :

La somme des arrondis peut être différente de l'arrondi de la somme.