Karl Menninger

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Karl Menninger

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Karl Menninger recevant Eleanor Roosevelt en 1959 à Topeka.

Naissance 22 juillet 1893
Topeka (Kansas) (États-Unis)
Décès 18 juillet 1990
Topeka (Kansas) (États-Unis)
Nationalité Drapeau : États-Unis américaine
Champs Psychiatrie
Institutions Menninger Clinic
Winter Veterans Hospital
Diplômé de Harvard Medical School
Distinctions Médaille présidentielle de la liberté

Karl Menninger, né le 22 juillet 1893 à Topeka au Kansas et mort le 18 juillet 1990 dans la même ville, est l'un des plus importants psychiatres américains.

Biographie[modifier | modifier le code]

Karl Augustus Menninger fait partie d'une famille de psychiatres (son père et son frère exercent également). Il fait ses études à l'université Washburn, puis à université de l'Indiana et à l'université du Wisconsin. Il obtient son diplôme de médecine de l'Harvard Medical School en 1917 et passe un an dans la Réserve navale durant la Première Guerre mondiale. Il fait son internat en psychiatrie à Kansas City puis au Boston Psychopathic Hospital (en) avec Ernest Southard[1]. En 1919, il retourne à Topeka où il fonde avec son père, Charles Frederick Menninger, la clinique Menninger. L'institution s'agrandit en 1925 avec l'ouverture d'un sanatorium. En 1941, il crée la Fondation Menninger[2].

Après la guerre, Karl Menninger est rejoint par son frère William C. Menninger et par Karl Targownik. Il joue un rôle central dans la création du Winter Veterans Hospital de Topeka, traitant les vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Cette institution devient l'une des plus importantes pour la formation en psychiatrie aux Amériques. Il y accueillera notamment Georges Devereux.

Apports scientifiques[modifier | modifier le code]

Son travail contribua à faire admettre que les personnes souffrant de troubles psychiatriques sont des personnes seulement un peu différentes des personnes saines pour lesquelles des traitements existent. Il expose par la suite que certains actes criminels, chez des personnes susceptibles de les commettre, peuvent être prévenus par des traitements adaptés et que le principe de « punition » est inadapté à certaines pathologies[1].

Karl Menninger s'attache également à défendre les droits des enfants mal-traités et abusés, ainsi que ceux des amérindiens et des prisonniers[2].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 1930 : The Human Mind
  • 1956 : Man Against Himself, éd. Harcourt
  • 1959 : Love Against Hate, éd. Harcourt
  • 1968 : The Crime of Punishment, éd. Penguin USA
  • 1988 : Whatever Became of Sin?, éd. Bantam

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Karl Menninger, 96, Dies; Leader in U.S. Psychiatry dans The New York Times du 19 juillet 1990.
  2. a et b (en) Biographie de Karl Menniger sur la Kansas Historical Foundation.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]