Arthur Hugh Clough

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Arthur Hugh Clough

Arthur Hugh Clough (Liverpool, 1er janvier 1819 - Florence, 13 novembre 1861) est un poète anglais de l'époque victorienne, d'une modernité de ton inhabituelle pour l'époque. Il est également le frère de Anne Jemima Clough (1820 - 1892), une suffragette de la première heure, qui prône une meilleure éducation pour les femmes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il nait le 1er janvier 1819 à Liverpool. Son père, James Butler Clough, fait le commerce du coton à Liverpool, et sa mère, Anne Perfect, est la fille d'un banquier du Yorkshire. En 1836, il obtient une bourse pour étudier au Balliol College d'Oxford.

Il rencontre en 1851 Blanche Mary Shore Smith (cousine de Florence Nightingale), et en tombe amoureux. Ses amis lui ont obtenu un poste d'examinateur dans l'éducation nationale, ce qui lui permet d'épouser Blanche en 1854. Il aura avec elle quatre enfants.

Il soutient d'ailleurs Florence Nightingale dans sa campagne pour réformer les hôpitaux militaires, et l'accompagne à Calais lors de son premier voyage en Crimée en 1854[1].

Comme Elizabeth Barrett Browning, il s'intéresse au problème de l'unité italienne.

Sa santé se dégrade en 1861, et il prend un congé pour se rétablir, durant lequel il voyage, dans sa famille à l'île de Wight, puis avec Blanche en Grèce et à Constantinople.

Il meurt à Florence, le 13 novembre 1861.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Style[modifier | modifier le code]

Comme l'a écrit Rupert Christiansen en 2001, dans The Voice of Victorian Sex : « Clough devrait être aujourd'hui pour nous d'un grand intérêt. Il est le plus moderne des poètes victoriens. Depuis son approche de la métrique jusqu'à sa vision morale empreinte de scepticisme, il est beaucoup plus proche de notre propre perception que d'un Tennyson ou d'un Browning… Ses écrits ne sont ni un chant ni une rapsodie qui s'élèvent. C'est une littérature terre à terre, nerveuse, spirituelle, multiple, qui creuse au cœur de la sexualité avec une franchise surprenante et une sensualité unique dans la littérature anglaise du XIXe siècle[N 1]. »

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Clough should be of great interest to us now. He is the most modern of Victorian poets. In terms of everything from his attitude to metre to his sceptical moral temper, he was far closer to our own cultural persuasion than Tennyson or Browning.… His verse does not sing or soar or rhapsodise: it is prosy, anxious, witty, multivalent, and it delves into matters of sexual instinct with a startling frankness and sensuality unparalleled in 19th-century English literature.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]