Harfleur
Harfleur | ||||||
Héraldique |
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Administration | ||||||
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Pays | France | |||||
Région | Haute-Normandie | |||||
Département | Seine-Maritime | |||||
Arrondissement | Arrondissement du Havre | |||||
Canton | Canton de Gonfreville-l'Orcher | |||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération havraise | |||||
Maire Mandat |
François Guégan (PCF) 2014-2020 |
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Code postal | 76700 | |||||
Code commune | 76341 | |||||
Démographie | ||||||
Gentilé | Harfleurais | |||||
Population municipale |
8 202 hab. (2012) | |||||
Densité | 1 948 hab./km2 | |||||
Géographie | ||||||
Coordonnées | 49° 30′ 26″ N 0° 11′ 56″ E / 49.5072, 0.198949° 30′ 26″ Nord 0° 11′ 56″ Est / 49.5072, 0.1989 | |||||
Altitude | Min. 0 m – Max. 89 m | |||||
Superficie | 4,21 km2 | |||||
Localisation | ||||||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France |
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Harfleur (prononciation dialectale : API [aʁ'fly], notation Rousselot-Gilliéron àrflu [1]) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Haute-Normandie.
Ses habitants sont appelés les Harfleurais.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Cette commune limitrophe du Havre est située sur la rive droite de la Seine, dans le canton de Gonfreville-l'Orcher.
Le sentier de grande randonnée 2 (Dijon au Havre) passe par Harfleur.
Hydrogaphie[modifier | modifier le code]
La commune est traversé par la Lézarde (Seine-Maritime) qui se jette dans la Seine au sud de la commune.
Transports[modifier | modifier le code]
Bus[modifier | modifier le code]
En tant que membre de la communauté de l'agglomération havraise, la commune est desservie par le réseau de la compagnie des transports de la porte océane. Quatre lignes de bus s’arrêtent à Harfleur :
- Ligne 9 : Gournay – Perrey.
- Ligne 13 : Voûte d’Harfleur – Schuman.
- Ligne 14 : Graville – Montivilliers (Cours Sainte-Croix).
- Ligne 15 : Colmoulins – Rouelles – Fontaine-La-Mallet.
Le soir, la commune est desservie par la ligne Midnight B : Le Havre (Hôtel de Ville) – Gonfreville-l'Orcher (Vieux Colombier).
Train[modifier | modifier le code]
Harfleur compte deux gares desservies par le réseau TER Haute-Normandie :
- La gare d'Harfleur, située sur la ligne Paris - Le Havre et desservie par les trains assurant la liaison entre Le Havre et Rouen-Rive-Droite. Elle se situe au nord du centre-ville, en retrait de la rue Paul Doumer.
- La gare d'Harfleur-Halte, située sur la ligne du Havre-Graville à Tourville-les-Ifs est desservie par des trains express régionaux de la relation Lézard’Express Régionale (LER). Elle se situe à l’ouest de la commune, entre le centre-ville et le quartier de Beaulieu.
Toponymie[modifier | modifier le code]
C'est sans doute sous le nom de Caracotinum que le lieu est mentionné vers 300 dans l'Itinéraire d'Antonin[2].
Il s'agit probablement d'un ancien nom celtique (gaulois), mais son identification est problématique. Peut-être doit-on rapprocher le premier élément du gaulois carato- / carata- qui avait le sens d'« ami(e) ». La forme attestée serait une cacographie pour *Caratotinum ou *Caratacinum. La finale (latinisée) -inum se retrouve dans d'autres noms de lieux antiques de la Seine-Maritime comme Barentin (Barentini en 1006) et l'ancien nom d'Héricourt-en-Caux (Gravinum vers 300)[2].
Cet ancien toponyme, dont la forme plus évoluée phonétiquement au Haut Moyen Âge nous est inconnue, sort de l'usage probablement vers le Xe siècle, tout comme d'autres noms de lieux antiques du futur duché de Normandie (cf. les noms modernes de Caudebec-en-Caux, Caudebec-lès-Elbeuf, Dieppe, Cherbourg, etc. qui remplacent des noms antiques).
À partir du XIe siècle, les formes attestées n'ont pas de rapport apparent avec le nom antique : Harofloz en 1006 ; Harofloth en 1025 ; Herolfluoth en 1035[2].
A priori, le second élément -fleur est un appellatif toponymique, que l'on retrouve dans l'ancien normand fleu dont le sens est donné par un document du XIIIe siècle mentionnant le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre », Lestre étant un village du Cotentin. Le [r] final de -fleur qui n'apparaît que tardivement, s'explique par l'analogie avec le mot fleur qui se prononce de manière identique en dialecte normand : fleu, d'où cette réécriture « officielle » des noms en -fleu avec un [r] final. La prononciation populaire [arfly] est donc justifiée par l'étymologie.
Les toponymes en -fleur (cf. Honfleur, Barfleur, Vittefleur, Fiquefleur, etc.) sont tous situés à proximité du littoral, dans la zone de diffusion de la toponymie anglo-scandinave ou norroise.
L'origine exacte de cet appellatif fait débat parmi les spécialistes de la toponymie :
- Selon certains, il serait issu du vieux norrois flóð « flux, marée, flot », croisé avec flói « rivière se jetant dans la mer »[3].
- Pour d'autres, il s'agit du vieil anglais flōd « flux, marée, flot »[4].
- Enfin, les formes anciennes en -flueth, -flet, -fluoth (de Honfleur ou de Barfleur par exemple), ainsi que le sens, impliquerait plutôt d'avoir recours au vieil anglais flēot ( > anglais fleet) « cours d'eau, bras de mer » comme dans les noms de lieux anglais en -fleet (Adingfleet, etc.)[5].
Le premier élément est sans doute un nom de personne. En effet, la plupart des noms en -fleur ont comme premier élément un anthroponyme. En outre, la forme de 1035, vraisemblablement basée sur une forme encore plus ancienne, est tout à fait claire à ce sujet.
Le nom de personne francique Herold pourrait convenir phonétiquement, mais il n'existe pas de trace de [t] ou de [d] dans les formes anciennes. On le reconnaît bien en revanche dans Bois-Héroult (Bosco Heroldi en 1203). Par contre, l'hypothèse du nom de personne anglo-saxon Herulf et francique Herulfus[2] est plus forte, vu la nature des formes anciennes et la possible assimilation du premier [f] au second, phénomène fréquent en phonétique. En revanche, aucun auteur n'a envisagé d'avoir recours au nom de personne vieux norrois HærulfR (vieux danois Herulf)[6] qui convient tout aussi bien et dont l'association avec -fleur n'est pas contradictoire, puisqu'on retrouve d'autres noms norrois associés à des noms en -fleur (cf. Honfleur ou en -fleet en Angleterre) et à d'autres appellatifs toponymiques d'origine anglo-saxonne.
Cette hypothèse se trouve renforcée par l'existence du patronyme Hérouf, quoique jadis uniquement attesté en Basse-Normandie[7], on peut l'identifier en Haute-Normandie (et dans certaines régions de Basse-Normandie), même si la prononciation de la finale s'est confondue avec celle des noms issu de -old (cf. Ygout (Seine-Maritime) pour Ingouf en Cotentin, etc.). Dans cette perspective, les patronymes Harou, Hérout et Héroult sont sans doute identiques au nom Hérouf, dans la mesure où ils sont typiquement normands. Inversement, il est difficile de justifier le fait que le nom francique Herold n'ait eu de diffusion que dans la seule Normandie.
☞ L'explication traditionnelle par le vieux norrois hár, haut, pour expliquer l'élément Har- de Harfleur, d'où le sens global de « port du haut » n'a pas de fondement. Les formes anciennes plaident pour Herol- > Haro- qui est une évolution phonétique tout à fait régulière, et la présence de -ol et de -o est difficilement compatible avec cette explication. En outre, l'élément -fleur est généralement associé à un nom de personne, comme le montrent les nombreux doublets du type Honnaville / Honfleur (anciennement Honnefleu) ; Barbeville / Barfleur (anciennement Barbefleu) ou encore Crémanville / Crémanfleur, basés sur le nom du même propriétaire (-ville n'étant, par ailleurs, jamais associé à un adjectif norrois). Idem pour les noms en -fleet d'Angleterre. En outre, que signifie « port du haut » ? L'explication traditionnelle repose sur l'opposition avec Honfleur qui serait le « port du bas », or Honfleur n'a pas ce sens, de plus il n'y a pas de terme hon qui signifie « bas » en vieux norrois et en germanique, où il signifie « haut » également.
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire, Gaule indépendante et romaine[modifier | modifier le code]
- La ville correspond au lieu Caracotinum de l'Itinéraire d'Antonin et se trouvait sur le territoire des Calètes en Gaule belgique. Les fouilles effectuées par les archéologues ne soulignent pas une occupation importante à l'époque gauloise, contrairement à Caudebec-en-Caux[8].
- À l'époque gallo-romaine, un vicus se développe, comme en témoigne la richesse des découvertes archéologiques. Des voies romaines sont établies et la ville devient le point de départ de la voie vers Troyes, via Iuliobona (Lillebonne). Une autre voie (disparue pendant la guerre de Cent Ans) reliait Caracotinum à la Manche (vers Fécamp).
La présence d’un fanum (sanctuaire de tradition gauloise à plan centré) dominant la Lézarde et la Seine est attestée depuis des fouilles sommaires réalisées en 1840 par Léon Fallue puis plus approfondie par Jean Lachastre en 1967[9]. Il était entouré d'une enceinte de 13,40 mètres sur 12,80 mètres. La cella mesurait 6,10 mètres sur 5,80 mètres ; elle était pavée d'une mosaïque. D'autres objets ont été exhumés comme un petit bouc et un trépied en bronze. Ce fanum a été détruit lors des invasions barbares du Ve siècle. Harfleur comptait également plusieurs fours de potiers des IIe et IIIe siècles, une nécropole gallo-romaine à incinération.
Harfleur au Moyen Âge[modifier | modifier le code]
- Plusieurs sarcophages mérovingiens ont été retrouvés au pied du Mont Cabert.
- 1202 : octroi d’une charte de commune par Jean sans Terre.
- XIIIe siècle : foire existe (de second rang)
- 1281 : agrandissement du port d'Harfleur.
- Début XIVe siècle : installation d’une hanse de marchands catalans et portugais
- 1309 : Philippe IV Le Bel accorde des privilèges aux marchands portugais qui seront confirmés en 1341. De cette époque date le bâtiment nommé « le Prieuré » ou « Hôtel des Portugais » [10].
- 1341-1361 : clôture de la ville par un rempart percé de trois portes (porte de l'Eure, porte de Rouen et porte de Montivilliers) ; restaurée au XVe siècle après les destructions de la guerre de Cent Ans.
- 1415 : Siège d'Harfleur par les Anglais, évoqué par William Shakespeare dans Henry V. Malgré la résistance de ses habitants, la ville tombe aux mains d’Henry V d'Angleterre peu avant sa victoire à Azincourt. De nombreux Anglais viennent s’installer comme colons. Henry V conquiert par la suite toute la Normandie qui reste anglaise jusqu’en 1450. En 1435, le bourg est une première fois libéré par Jean de Grouchy et jusque 1440, son contrôle est disputé entre les différents partis. Elle n’est définitivement rattachée à la France qu'en 1450, mais le port s’ensable déjà.
Du IXe siècle au XVIe siècle, Harfleur était le principal port de la Normandie, d'où son surnom de « Souverain port de Normandie et Clef du royaume de France ». L’estuaire de la Seine était alors encadré par les ports d'Harfleur sur la rive droite et de Honfleur sur la rive gauche. L’envasement progressif de la Seine et la fondation du Havre en 1517 condamnèrent définitivement l'activité portuaire.
Harfleur est à cette époque une ville close, un port militaire et un arsenal dit "Clos aux Galées".
- 1/07/1971 : Le quartier de Caucriauville est détaché d'Harfleur et intègre la commune du Havre.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune d'Harfleur se blasonnent ainsi : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2012, la commune comptait 8 202 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].
Culture[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune compte trois monuments historiques :
- L’église Saint-Martin : fin XVe siècle ; graffitis de marins ; retable classé ; clocher considéré comme le « phare du Pays de Caux »[13],[14].
- Le prieuré ou ancien hôtel des Portugais (ancienne auberge du Moyen Âge) qui abrite un musée d'archéologie et d'histoire, le musée du Prieuré[15]
- Le château[16]
La base Mérimée répertorie au total 92 notices, notamment :
- Berges de la Lézarde.
- Remparts médiévaux (1350-1390) avec, la porte aux cerfs, la porte de Rouen.
- Trois hôtels dont :
- l’hôtel de la Rose Blanche (XIVe siècle, 3 à 7 rue Bat-de-l’Orge[17].
- l’hôtel Orléans (XVIIe siècle, 8 à 14 rue Gambetta[18].
- l’hôtel de voyageurs dit Hôtel du Commerce (XIXe siècle, 31 et 33 rue de la République[19].
- Plusieurs maisons dont :
- Maison du ou des pêcheurs (XVe siècle, 10 rue du Grand Quai[20]).
- Château, actuel hôtel de ville[21] : Pierre Coste, seigneur de Saint Supplix, fils d'un bourgeois anobli en 1593, achète des terres situées au droit des anciens remparts et fossés de la ville au roi Louis XIII en 1636.
Sur ses terres il fait élever un château qui est terminé en 1653 et il achète une partie des terrains près du presbytère à la paroisse situé rue Notre-Dame, actuelle rue de la République. En 1657, le domaine devient un fief sous le nom de Saint-Martin de Harfleur qui change de nom en 1600 à la suite des protestations de l'abbaye de Montivilliers en fief de Harfleur avec le titre de gouverneur de Harfleur.
Le château appartient à la famille La Bedoyère au XIXe siècle qui le fait restaurer en 1851 par l'architecte Charles Louis Fortuné Brunet-Debaines (1801-1862) puis, en 1873, par Viollet-le-Duc.
Charles Schneider achète le château en 1910.
La ville d'Harfleur achète le château aux établissements Schneider en 1953 pour en faire l'hôtel de ville et le fait restaurer par l'architecte Liot avec comme assistants les architectes Franche et Alleaume.
Le château est un bel exemple d'architecture de château de style Louis XIII.
Festivités et événements[modifier | modifier le code]
La fête de la scie qui a lieu depuis le Moyen Âge.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Daniel Leveillard, né le 11 février 1948, sociétaire des Hautes études en sciences religieuses, président de l'Académie Internationale de Recherche. Auteur de 400 communications diverses et de plusieurs ouvrages dont Les Mystères du sang royal (étude de mythographie), Conviction et Dissidence (lettre ouverte au pape Benoît XVI), Lilith (Étude sur la Fête de La Scie), Le Grand Dérangement (la part de fable dans l'histoire), Sommes-nous à la fin d'un temps ? L'Aube d'un Temps nouveau. Le Grand Tournant (de l'histoire). La Pierre Angulaire (de l'Eglise). Le Réveil (de la France). La Cité aux Sept Collines. Le Livre de Vie. La Nouvelle Albâtride.
- Stéphane Arguillère, né en 1970, tibétologue français
- Vikash Dhorasoo, né le 10 octobre 1973, footballeur international français
- David Auradou, né le 13 novembre 1973, joueur de rugby international français
- Christophe Ono-Dit-Biot, né le 24 janvier 1975, écrivain et journaliste français
- Charles N'Zogbia, né le 28 mai 1986, footballeur français
- Mandris Da Cruz, né le 15 juillet 1986, bassiste de Shaka Ponk
Jumelages[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références[modifier | modifier le code]
- Patrice Brasseur, Atlas Linguistique et Ethnographique Normand, vol. IV, OUEN / PUC, Caen, 2011, supplément carte 6 du tome I (noms officiels des localités enquêtées), au point d'enquête 114 (= Angerville-l'Orcher)
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 91
Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
- René Lepelley, Dictionnaire des noms de lieux de Normandie, éditions Presses Universitaires de Caen 1994.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150)
Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
- Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur, éditions de la Lieutenance, Honfleur 2006. p. 124-125.
- Nordic Names (anglais) : origine du nom de personne HærulfR
- Site de Géopatronyme : nombre de naissances et actes liés au patronyme Hérouf
- Isabelle Rogeret, Carte archéologique de la Gaule: Seine-Maritime, Diffusion Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 1998. ISBN 2-87754-055-3.
- (fr) Fanum sur la base Mérimée.
- (fr) Auberge, hôtel des Portugais ou le Prieuré sur la base Mérimée.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012
- « Notice no PA00100689 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000040 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA00100690 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no PA00100688 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000034 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000067 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000097 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000053 », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice no IA76000044 », base Mérimée, ministère français de la Culture : Château
- Comité de jumelage et de Relations Internationales d’Harfleur
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel de Boüard, Histoire de la Normandie, Toulouse, Privat, 2001 (ISBN 2-7089-1707-2)
- François de La Motte, Antiquités de la ville d’Harfleur, E. Cagniard, 1888
- Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Paris, 1858
- Alfred Léger, Harfleur (Histoire de la ville d'), Paris, 2012 (ISBN 978-2-7586-0693-2, présentation en ligne)
- Bruno Duvernois, Erik Follain, Harfleur un passé fortifié, la porte de Rouen redécouverte, dans Archéologia, n°525, octobre 2014, p.50-55/82.p.