Reims

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Reims
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Blason de Reims
Blason
Reims
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Champagne-Ardenne
Département Marne (sous-préfecture)
Arrondissement Reims (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de dix cantons :
I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X
Intercommunalité Reims Métropole
Maire
Mandat
Arnaud Robinet (UMP)
2014-2020
Code postal 51100
Code commune 51454
Démographie
Gentilé Rémois/Rémoise
Population
municipale
181 893 hab. (2012)
Densité 3 868 hab./km2
Population
aire urbaine
315 480 hab.
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 46″ N 4° 02′ 05″ E / 49.26278, 4.0347249° 15′ 46″ Nord 4° 02′ 05″ Est / 49.26278, 4.03472  
Altitude Min. 80 m – Max. 135 m
Superficie 47,02 km2
Localisation

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Liens
Site web reims.fr

Reims [ʀɛ̃s] (Prononciation du titre dans sa version originale Écouter) (orthographe ancienne : Rheims) est une commune française située dans le département de la Marne en région Champagne-Ardenne. Avec 181 893 habitants (appelés Rémois ou Rémoises) en 2012, Reims est la douzième commune de France par sa population. En revanche elle est seulement la 30e aire urbaine française[1]. Il s'agit de la ville la plus peuplée de la région Champagne-Ardenne, bien qu'elle ne soit ni le chef-lieu du département ni le chef-lieu de la région (cette place revient à Châlons-en-Champagne). La ville est surnommée « la cité des sacres » ou « la cité des rois ». En effet, c'est sur le futur emplacement de Notre-Dame de Reims que Clovis est baptisé par saint Remi et que furent sacrés un grand nombre de rois de France pendant plus de dix siècles à partir de Louis le Pieux en 816 jusqu'à Charles X en 1825. Outre la cathédrale, le patrimoine culturel et historique de Reims est important ; il comporte de nombreux monuments historiques et façades Art déco. Grâce aussi à ses nombreuses manifestations culturelles, elle est désignée Ville d'Art et d'Histoire et compte trois sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le champagne, inventé au XVIIe siècle par Dom Pérignon, constitue l'un des atouts historiques de l'économie rémoise. Commune en limite occidentale de la Champagne crayeuse, elle jouit d'une position privilégiée à la lisière du bassin parisien, notamment en raison de sa situation sur les axes Paris-Strasbourg et Mer du Nord-Méditerranée et de la proximité de l'Allemagne, de la Belgique et du Luxembourg.

Ses habitants sont appelés les Rémois.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation de Reims parmi les communes de la Marne.

Reims se situe dans le Grand Est français, au nord-ouest du département de la Marne et à l'ouest de la région Champagne-Ardenne. Elle se trouve sur l'axe entre Paris et l'Allemagne, juste au sud de la mégalopole européenne.

À vol d'oiseau, la ville est distante de 130 km de Paris, de 157 km de Metz, de 168 km de Lille et de 282 km de Strasbourg. À l'échelle régionale, Reims est située à 25 km au nord d'Épernay, à 41 km au nord-ouest de Châlons-en-Champagne, à 75 km au sud-ouest de Charleville-Mézières et à 107 km au nord de Troyes[2].

Reims est limitrophe de 15 communes : Champfleury, Villers-aux-Nœuds (sur environ 300 m), Bezannes, Tinqueux, Saint-Brice-Courcelles, Saint-Thierry, Courcy, Bétheny, Witry-lès-Reims (sur à peine 100 m), Cernay-lès-Reims, Saint-Léonard (que Reims coupe en deux parties), Puisieulx, Taissy, Cormontreuil et Trois-Puits[Note 1],[3]. Pour l'Insee, six de ces communes font partie de l'unité urbaine de Reims[4], avec qui le tissu urbain est continu, et l'ensemble appartient à l'aire urbaine de Reims.

Rose des vents Saint-Thierry Courcy
Bétheny
Witry-lès-Reims Rose des vents
Saint-Brice-Courcelles
Tinqueux
N Cernay-lès-Reims
O    Reims    E
S
Bezannes
Villers-aux-Nœuds
Champfleury
Trois-Puits
Cormontreuil
Taissy
Saint-Léonard
Puisieulx

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Reims se situe à la limite du bassin sédimentaire profond parisien. Elle est bordée au sud par la Montagne de Reims, dont les versants abritent une partie des meilleurs crus du vignoble champenois, au nord-ouest par le massif de Saint Thierry et à l'est par le mont Berru.

La ville est bâtie sur des strates de craies composées de foraminifères datant du Campanien inférieur. On distingue les craies formées de biozones de foraminifères de type g, présentes dans une bonne partie du centre-ville, sous le faubourg de Laon, Orgeval et la cité du Dépôt, et les craies formées de biozones de foraminifères de type h, présentes sous les faubourgs orientaux, occidentaux et méridionaux. Les quartiers situés sur les bords de la Vesle sont construits sur des alluvions récentes et actuelles et les terrains sous-jacents le campus de la ville sont constitués de craie blanche composées de biozones foraminifères i datant du Campanien moyen et supérieur[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Localisation du canal de l'Aisne à la Marne

La ville de Reims est située sur les deux rives de la Vesle, un affluent de l'Aisne de 139,4 km[6], qui prend sa source dans la commune de Somme-Vesle à 153 m d'altitude[7] et traverse le département de l’Aisne jusqu'à Condé-sur-Aisne. Cette rivière est alimentée par 3 ruisseaux : le Cheneu en rive droite à Mourmelon-le-Grand, la Noblette près de Vadenay, et la Prosne en rive gauche à Muizon[8].

Depuis 1866, le canal de l'Aisne à la Marne reliant Berry-au-Bac à Condé-sur-Marne permet à Reims d'avoir un accès à la Marne à partir des canaux de l'Aisne. Construit à partir du 9 mars 1842, ce canal à bief de partage possède une longueur de 58 km et a permis, lorsque cette voie maritime a été reliée en 1861 par le canal de la Marne au Rhin, de former une grande ligne de navigation qui permit de relier Strasbourg à Lille en passant par le Rhin[9]. Sur les 24 écluses que comporte cette voix d'eau, 3 sont situées dans cette commune. Le canal de l’Aisne à la Marne est équipé d'un relais nautique sur le boulevard Paul-Doumer[10].

Climat[modifier | modifier le code]

Selon la méthode Köppen, le climat de Reims est « tempéré océanique humide » (Cfb). L'atmosphère est donc douce et humide[11] avec des hivers qui peuvent aussi se révéler vifs et des étés secs et parfois orageux[12]. Les heures d'ensoleillement sont de 1 705 par an et proviennent principalement des jours d'été. Les précipitations annuelles sont examinées à 604 mm par an[13], une moyenne de 122 jours de pluie[14]. Lors de la canicule européenne de 2003, les records de températures étaient de 21,3 °C (la moyenne de 8 valeurs : 22h, 23h,…, 5h est 26,2 °C)[15] le 13 août pour le minimum et le record maxi est de 39,3 °C (la moyenne de 11 valeurs : 10h, 11h,…, et 20h est 36,4 °C) le 12 aout. Ce premier chiffre a été battu le 20 août 2009 avec une température à 21,9 °C. En ce qui concerne les records de pluie, il a été observé 69,2 mm de précipitations le 4 juillet 2006 et 57,8 mm le 24 mai 2007[14]. La température record en juin à Courcy est 36,7 °C le 28 juin 2011[16],[17].

Il existe aussi une station météorologique à Reims-Prunay (environ 11 km de la cathédrale), située au sud-est de Reims à l'aérodrome de Prunay. La station de Reims-Courcy (environ 8 km de la cathédrale), située au nord de Reims près des pistes de la base aérienne (sur le territoire de Bétheny) est toujours opérationnelle malgré la fermeture de la base en 2012[18].

Relevé météorologique de Reims-Courcy 1931-1960
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,8 −0,4 1,5 4,1 7,5 10,8 12,8 12,5 10,3 6 3,1 0,5 5,7
Température maximale moyenne (°C) 5,1 6,6 11,6 14,9 19 22,2 24 23,3 20,6 15,1 9,2 5,8 14,8
Source : Station homologuée Météo-France[19]


Relevé météorologique de Reims-Courcy 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,1 1,8 3,8 7,3 10,4 12 11,9 9,5 6,6 2,8 0,5 5,5
Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,9 10,2 13,9 18,1 21,4 23,8 23,4 20,3 15,4 9,2 5,9 14,5
Ensoleillement (h) 50,3 86,1 129,4 171,7 206,9 220 235 216,3 170,6 121,6 71,9 49 1 728,8
Précipitations (mm) 43,6 42,2 50,8 43,4 59,8 58,8 52,2 49,4 49,5 51,5 53,1 49,8 604,1
Source : Météo-France[14] - Infoclimat[20]


Relevé météorologique de Reims-Courcy 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,1 2,6 4,2 8,1 10,8 12,9 12,6 9,8 7,2 3,4 1,1 6,1
Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,1 11,3 14,7 18,8 21,8 24,7 24,3 20,3 15,6 9,7 6,3 15,1
Source : Station homologuée Météo-France[21]


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Reims[13] 1 705 604 21 22 66
Paris 1 661 637 12 18 10
Nice 2 724 733 1 29 1
Strasbourg 1 693 665 29 29 53
Brest 1 605 1 211 7 12 75

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Reims est une ville qui s'est construite en limite du pouvoir centralisé situé en Île-de-France, ouvrant sur la Belgique, le Luxembourg et vers l'est jusqu'à l'Allemagne.

Voies routières[modifier | modifier le code]

L'autoroute A344 limitée à 90 km/h

Reims est au carrefour de trois autoroutes :

  • l'A26, aussi appelée l'autoroute des Anglais, qui fait partie du grand contournement de Paris et va de Calais à Troyes ;
  • l'A4, l'autoroute de l'Est, reliant Paris à Strasbourg en passant par Metz et dont le contournement Sud de Reims par cette autoroute fut mis en service le 23 novembre 2010[22] ;
  • l'A34, l'Ardennaise, qui se dirige à Charleville-Mézières puis vers la Belgique, sur le tracé de l'ancienne RN 51.
  • l'A344 (également appelée Traversée Urbaine de Reims) qui remplace l'ancienne autoroute A4 et fait office de pénétrante entre les autoroutes A4/A26 et l'A34 en passant par le centre de la ville.

Les sorties suivantes permettent l'accès à la ville :

Autoroute Sorties
A344 sortie Reims-Tinqueux, sortie Reims-Centre, sortie Reims-Cathédrale, sortie Reims-Saint-Rémi, sortie Reims-Cormontreuil
A4 sortie 22 Reims-Centre (vers A344), sortie 23 Reims-Sud
A26 sortie 15 Reims-La Neuvillette, sortie 16 Reims-Nord, sortie 16.1 Reims-Centre (vers A344)
A34 sortie 25 Reims-Centre, sortie 27 Reims-Europe, sortie 28 Reims-Farman-Pompelle, sortie 29 Reims-Cormontreuil

Avant son déclassement, la RN 51 (aujourd'hui RD 951) reliait Orléans aux Ardennes, en passant par Épernay et Reims. Elle faisait partie, avec la RN 31 au départ de Rouen et avec l'ancienne RN 44 (actuelle RD 944) de Cambrai à Vitry-le-François, des routes nationales passant par Reims. Elle se trouve également sur la route touristique du champagne du Massif de Saint Thierry et de la Montagne de Reims.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Des omnibus devant le théâtre.
Articles détaillés : Ancien tramway de Reims, Tramway de Reims et Citura.
Bus de Reims destination Victoire.

Les premiers transports en commun rémois apparaissent en 1872 avec la création de deux lignes d'omnibus à cheval, l'une sur un axe nord-sud et l'autre sur l'axe est-ouest. Leur succès permet l'inauguration d'une troisième ligne. Cependant, à partir de 1881, ils disparaissent peu à peu au profit des tramways hippomobiles qui desservent quatre lignes. Vers 1890, trois millions de voyageurs les fréquentent pour une population de moins de 100 000 habitants. À l'aube du XXe siècle, les chevaux laissent place aux tramways électriques. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, le réseau est reconstruit à partir des années 1920. Les premiers autobus arrivent à Reims en 1932 et vont, peu à peu, faire disparaître les tramways. Le dernier circule le 15 avril 1939[23].

En 1952, la compagnie de transports change de statuts et devient les Transports urbains de Reims. Le réseau s'étend en 1975 à toutes les communes du district de Reims : Bétheny, Bezannes, Cormontreuil, Saint-Brice-Courcelles et Tinqueux. Tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, les bus et le réseau se moderniseront. En 2005, les 172 bus ont parcouru 7 699 897 km pour 30 324 568 voyages[24]. Le réseau, aujourd'hui connu sous le nom de Citura se compose de 23 lignes de journée et de 10 lignes de soirée.

Une rame du tramway à l'essai.

Après un premier projet avorté datant des années 1980, l'année 2011 marque le retour du tramway à Reims. Son tracé est long de 11,2 km et est ponctué de 23 stations pour deux lignes : de Neufchâtel à l'Hôpital et Neufchâtel à la gare TGV de Bezannes. Le réseau Citura et le tramway sont exploités, dans le cadre d'un partenariat public-privé, par la société Concessionnaire Mobilité Agglomération Rémoise (MARS).

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Un TER en gare de Reims.

Trois gares se situent sur le territoire de la commune. La gare principale est la plus ancienne, elle date de 1877[25]. Elle est aujourd'hui desservie par les TER Champagne-Ardenne et certains TER Picardie à destination des gares d'Amiens, Cambrai, Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Château-Thierry, Dijon, Épernay, La Ferté-Milon, Metz, et de Sedan. Il n'existe pas de relation ferroviaire directe avec Troyes, deuxième ville de la région (se rendre par train entre les deux villes nécessite des correspondances peu commodes à Culmont ou Paris). Les relations TER directes se font par autocars. Depuis 2007, Reims accueille le TGV Est qui la met à 45 min de la gare de l'Est à Paris [26]. Les TGV s'arrêtent également à la gare de Champagne-Ardenne TGV, située dans l'agglomération, à Bezannes. La gare de Reims-Maison-Blanche se situe à proximité de l'hôpital dans le quartier Maison-Blanche. La troisième est la nouvelle halte-gare Franchet-d'Esperey inaugurée en octobre 2009, dont le coût des travaux s'élève à 3,2 millions d'euros. Elle dessert, sur les lignes en direction d'Épernay et de Gare de Châlons-en-Champagne, le CROUS, RMS et plusieurs facultés[26].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

C’est le 30 octobre 1908 qu’Henri Farman, sur un biplan Voisin, réalise le premier vol de ville à ville de l’histoire de l’aviation, en reliant en 20 minutes les 27 km qui séparent Reims du terrain du camp militaire de Châlons-en-Champagne[27]. La deuxième moitié du XXe siècle voit apparaître à Bétheny, au nord de la ville de Reims, l'aérogare de Reims Champagne, le premier aéroport civil régional. À la suite d'une histoire qualifiée par certains de « chaotique » et à de nombreuses tentatives de sauvetage ayant échoué, l'aérogare ferme finalement le 30 juin 2006[28]. Dès lors, Paris - Vatry, à 50 kilomètres de là, devient l'unique aéroport de transport de passagers en Champagne-Ardenne[29]. Reims conserve toutefois l’aérodrome de Reims - Prunay situé au sud-est de la ville[30].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Urbanisme à Reims.

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hormis la cathédrale qui culmine à 87 mètres (au clocher à l'Ange) et les 4 pylônes d'éclairage du stade Auguste Delaune qui font 65 mètres de haut chacun, les immeubles les plus hauts de Reims sont :

Plus d'informations sur la morphologie urbaine de Reims avec de nombreuses photographies sont disponibles ici.

Logement[modifier | modifier le code]

Vue panoramique des quartiers HLM Croix-Rouge et Croix du Sud

Du fait de son potentiel touristique, Reims compte près de 60 hôtels ainsi qu'une aire de stationnement pour camping-cars (neuf places)[31] mais aussi un centre international de séjour[32] et une résidence séjour et affaire dans le quartier Clairmarais[33].

Il existe trois organismes HLM[33] locaux (2 S.A et un office public) 45 % des logements à Reims sont des logements HLM.

Environ 900 nouveaux logements sont construits chaque année. Le nombre total de logements à Reims est de[Quand ?] 91 720 avec les taux suivants :

  • propriétaires est de 25,1 % pour une moyenne nationale de 55,3 % ;
  • locataires est de 71,6 % pour une moyenne nationale de 39,8 % ;
  • personnes logées gratuitement est de 3,3 % pour une moyenne nationale de 4,9 % ;

Le taux par types d'habitation est de:

  • maisons individuelles: 22,3 % pour une moyenne nationale de 56,8 % ;
  • appartements : 74,4 % pour une moyenne nationale de 40,4 % ;
  • autre type de logements: 3,3 % pour une moyenne nationale de 2,8 %.

Voirie[modifier | modifier le code]

La victoire ailée.

La ville est ceinturée par un périphérique constitué des autoroutes A4, A26 et A34, et traversée jusqu'en son cœur par une autre, l'A344. Depuis Durocorter la ville est un lieu d'habitation d'importance qui a des phases d'expansion, sous la pression démographique et des phases de régression les invasions barbares, la première Guerre Mondiale et qui était principalement sur la rive droite de la Vesle. L'entrée se faisant par des portes dans la ceinture fortifiée en une ville qui comptait des emprises vertes comme des jardins, des vergers, les parcs, des couvents.

La révolution industrielle lui fait franchir cette ceinture par la création de la gare de Reims qui se fait hors les murs et des zones industrielles se font jour dans le quartier Clairmarais, le quartier Verrerie ; une autre phase d'expansion vit la création de quartiers nouveaux à partir des années 1970 avec une importante création d'habitat à loyers modérés avec les quartiers Wilson, Europe, Châtillons, mais aussi des zones pavillonnaires comme les Hauts de Murigny ou des cités jardins comme à Chemin Vert.

La construction du tramway remanie fortement la circulation urbaine sur l'axe zone commerciale du nord/centre ville et sur l'axe centre ville/gare TGV à l'ouest, de nouveaux trottoirs, des couloirs de circulation de voitures plus étroits et au centre l'emprise verte où circulera le Tramway de Reims. Depuis des années la ville supprime des places de stationnement sur la voie publique, généralise le stationnement payant ; mais cette politique va de pair avec des parkings souterrains : parc de stationnement d'Erlon, parc de l'hôtel de ville, parc Gambetta et parc Cathédrale ; aériens avec le parc de stationnement Clairmarais (desservant la gare de Reims) et le parc Buirette, avec la mise en place sur certain sites d'une demi-heure gratuite pour faciliter l'accès de courte durée[34].

La ville est jalonnée de places et espaces verts. Les principales places de Reims sont :

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Reims, dans le cadre de la communauté d'agglomération Reims Métropole a élaboré un plan directeur dans le cadre d'une consultation citoyenne appelée Reims 2020, elle a pour cela faire fait appel à trois cabinets d'architectes (Christian Devillers, Bruno Fortier et Philippe Panerai) qui proposèrent chacun un projet.
Le débat, organisé par le Conseil de développement de la Région rémoise, se fit sur la base de ces trois projets qui ont pour ambition le développement de la ville (urbanisme, économie, habitat, enseignement, transport…) dans un cadre qui s'étend à Reims Métropole, au Pays Rémois et plus loin au G10 (convention passée entre les dix villes de la région au sens large : Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Château-Thierry, Épernay, Laon, Sedan, Soissons, Reims, Rethel, Vitry-le-François)[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Reims est issu du nom du peuple gaulois des Rèmes qui étaient installés dans la région. Le nom de la capitale des Rèmes était Durocorter, qui deviendra Durocortorum sous les Romains, et provient de Dur- ( forteresse ) et cor-t ( centre, ville, capitale )[36], oppidum. Elle est indiquée comme Durocorturo sur la Table de Peutinger[37] (segment I) ainsi que sur l'Itinéraire d'Antonin[38].

Le nom Rementium en 314 puis Remos vers l'an 400[39] remplace celui de la capitale Durocortorum à la suite de la christianisation de la ville.

Au VIe siècle, le territoire est connu sous le nom de Rhemus. Au XIIIe siècle, le nom de la ville évolue en Rains (1277), Remps et Rems (1284) puis Rein (1292) et Rheims. Aujourd'hui, l'ancienne orthographe Rheims est encore utilisée, notamment à l'étranger.[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de Reims.
Hache polie en diorite - Néolithique – Reims – Muséum de Toulouse
Tombeau de Jovin, musée Saint-Remi
Vue de la face principale de la cathédrale.
Le territoire des Rèmes (REMI) lors de la bataille de l'Aisne en -57.

La région de Reims à la préhistoire[modifier | modifier le code]

Les premières traces d'implantation humaine dans les environs de Reims remontent au Néolithique et au Chalcolithique (fin du IIIe millénaire av. J.-C.). Des champs d'urnes de l'âge du bronze y ont été retrouvés. La vallée de la Vesle a connu une occupation assez dense durant l'âge du fer. Il ne reste cependant que très peu de vestiges de ces époques sur le site de l'actuelle Reims.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Article connexe : Rèmes.

Durocorter, oppidum rème[modifier | modifier le code]

L'oppidum du « Vieux Reims », situé sur les actuelles communes de Variscourt et Condé-sur-Suippe[40], était le chef-lieu des Rèmes. Ils le déplacèrent cependant vers 80 av. J.-C. lors de la construction de l'oppidum de Durocorter, sur le site qui deviendra Reims. Le nom de Durocorter signifiait en celtique « la forteresse ronde ». Pour d'autres, il provient des mots gaulois dure (« tour » ou « eau ») et cort (« métairie »), se transcrivant par « métairie bâtie près d'une tour ou des eaux »[41]. Son toponyme devint Durocortorum d'après les commentaires de Jules César et Duricortora (Δουρικορτόρα) pour Strabon.

Il n'existe que peu d'informations sur ce qu'était Durocorter avant l'arrivée des Romains puisque les Gaulois se transmettaient oralement le savoir[42]. Elle était cependant considérée comme la « dernière cité civilisée » au nord[43].

Les Rèmes et Rome[modifier | modifier le code]

Voyant l'avancée de l'armée de César en Gaule, les Belges s'unirent pour repousser cette invasion. Les Rèmes restèrent en dehors de la coalition et décidèrent de s'allier avec l'Empire romain. Ils envoyèrent deux députés négocier avec des offrandes à la rencontre des Romains[44]. Ils tentèrent de convaincre leurs « frères » Suessions, avec qui ils partageaient les lois et le gouvernement, de les suivre mais en vain[45]. En 57 av. J.-C., les Belges attaquèrent l'oppidum rème de Bibrax (« Vieux-Laon »)[44]. L'armée de Jules César obtint cependant la victoire[46]. Après le retrait de César, des armées belges attaquent les Rèmes. Les troupes romaines font demi-tour et viennent en aide à leurs alliés[41]. Les Suessions furent placés sous la domination des Rèmes[46]. Le territoire des Rèmes s'étendait à l'époque de la Seine à la Marne et à la Meuse[43].

En 53 av. J.-C., César ordonna au concilium Galliae de se réunir à Durocortorum pour y juger la conjuration des Sénons et des Carnutes. Les Rèmes restèrent fidèles à Rome tout au long de la Guerre des Gaules. Durocortorum fut ainsi classée parmi les cités fédérées, considérées comme indépendantes. La ville, privilégiée du fait de son alliance avec Rome, conserve ses lois, sa religion et son gouvernement[41]. Sous Auguste, leur territoire fut placé dans la province de Belgique dont Durocortorum devint la capitale.

Au Bas-Empire, une muraille est construite pour défendre la ville : la surface enclose réduit considérablement la superficie de la ville (35 ha)[47]. En 357 et en 366, des invasions germaniques sont repoussées dans la région avant qu'elles n'atteignent Reims. Mais en 406, les Vandales s'emparent de la ville et la pillent. Les Rémois sont réfugiés alors dans l'église chrétienne et l'évêque saint Nicaise est décapité sur le seuil de sa cathédrale[Note 2]. Et en 451, ce sont les Huns qui attaquent la ville.

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le christianisme apparaît au milieu du IIIe siècle grâce à l'évêque Sixte et une première cathédrale est élevée au IVe siècle mais ce n'est qu'au Ve siècle que l'emplacement actuel commence à être occupé par l'Église qui y installe d'abord un ensemble épiscopal puis plusieurs cathédrales qui se succèdent jusqu'à celle qui existe aujourd'hui[48].

Saint Remi contribue également à la diffusion du christianisme dans la région rémoise aux Ve et VIe siècles. En tant qu'évêque de Reims, il négocie la soumission de Reims à Clovis, à l'actuel emplacement de l'église Saint-Nicaise[49]. Le jour de Noël entre 496 et 506[50], Clovis est baptisé dans la cathédrale rémoise par saint Remi, après avoir reçu une instruction chrétienne de sa part[51]. La tradition veut que le baptême ait lieu le 25 décembre 496, mais selon des auteurs récents, les années 498 ou 499 sont davantage probables[50],[52]. D'après Grégoire de Tours, 3 000 de soldats francs sont baptisés le même jour[53]. Selon la légende, Saint Remi oint Clovis avec la Sainte Ampoule, délivrée par un ange, sous les traits d'une colombe. C'est en raison de cette conversion du roi des Francs que de Louis VII à Charles X, excepté Henri IV, tous les rois de France seront sacrés à Reims, le plus souvent par l'archevêque de la ville[54].

À l'époque mérovingienne, Reims est l'une des capitales de l'Austrasie[Note 3], avec Metz, plus centrale où Thierry Ier fixe sa cour en 511.

En 719, Reims est démantelée par Charles Martel ; un grand nombre de monuments rappelant son ancienne puissance et sa prospérité du temps de l'époque gallo-romaine disparaissent.

En 804, Charlemagne y reçoit le pape Léon III.

En 816, Louis le Pieux y est couronné empereur par le pape Étienne IV.

Vers l'An mil, l'archevêque de Reims, Gerbert d'Aurillac, est élu pape sous le nom de Sylvestre II.

En 1119, la ville reçoit un concile.

En 1143, la ville obtient des franchises communales, qui lui sont retirées peu après[55].

Naissance du conseil de ville[modifier | modifier le code]

Le conseil de ville rémois est né de la guerre franco-anglaise. Après la défaite de Crécy en 1346 et surtout après celle de Poitiers en 1356, à la nouvelle de la capture du roi Jean II le Bon, la consternation fut générale sur toute la France. Toutes les bonnes villes du royaume prises d’effroi, s’attelèrent à leur propre défense[56]. Pour assurer leur protection, elles se dotèrent d’une institution. À Troyes, les habitants s’étaient munis en 1358 d’un gouvernement municipal unifié[57].

Reims suivit ce mouvement. Pour P. Varin, une nouvelle période de leur histoire s’est ouverte puisqu'un second corps, le conseil de ville, est apparu à côté de l’échevinage[58]. Pour P. Desportes « … la crise de 1358 a seulement consolidé des éléments apparus antérieurement. […] L’innovation […] réside dans cette émergence progressive à partir de 1346 d’un organisme commun à toute la ville chargé de régler les problèmes de défense. En 1358, l’archevêque principal seigneur de Reims a perdu définitivement tout contrôle sur ce corps naissant »[59].

En juin 1358, les Rémois sont entrés dans l’illégalité en portant à leur tête six notables qui ont prétendu gouverner la ville. Le 9 septembre 1358, une lettre du régent du royaume confirme cet acte et reconnaît les administrateurs élus du peuple : « … lesdits habitans […] aient entre eulz, du commun consentement de tous les habitans […] esleu six bonnes et convenables personnes pour prendre garde des ouvrages et nécessitez, seurté et tuition de la ville… »[60]. Il leur permettait de forcer tous les habitants de quelques conditions qu’ils fussent à payer des taxes imposées. Surtout, il les autorisait à changer un ou plusieurs de leurs membres s’il venait à ne plus pouvoir assumer sa fonction. Cet acte érigeait le conseil de ville en institution permanente et urbaine. Il est certain que le régent s’appuya sur les villes, en particulier Reims car la guerre ayant obligé les ruraux à se réfugier dans les villes, ces dernières possédaient « le commerce et toutes les richesses »[61].

La guerre a permis la pérennité du conseil de ville en le rendant indispensable, d’où sa présence encore à notre époque. Les prérogatives du conseil de ville concernaient à ses débuts uniquement la défense. À cette date le processus de formation du conseil est loin d’être arrivé à son terme et c’est durant la guerre de Cent Ans que les institutions urbaines connaissent un nouveau progrès : elles s’imposent[62].

La Renaissance[modifier | modifier le code]

Le grand chantier municipal, après la guerre de Cent Ans était la réfection de la muraille d'enceinte.
Les débuts de la Réforme protestante à Reims se virent à partir de 1559 en des châteaux amis mais des rixes arrivèrent lorsque les réunions étaient publiques; des sommités sont venues à Reims comme Théodore de Bèze. La réaction de la ligue est importante par l'intermédiaire de la Maison de Guise qui est fortement implantée en ces terres avec Charles de Lorraine. Ils encouragent un fort courant de dévotions dans la ligne du concile de Trente.

Après l'accord de Paul III en 1547, l'université de Reims est créée en 1548 par le cardinal de Lorraine qui vient d'obtenir l'accord du roi; le collège des Bons enfants commence par un enseignement d'arts, puis de théologie et ensuite de droit et de médecine; en 1567 les élèves du séminaire peuvent suivre les enseignements de la faculté. Les Jésuites ouvrent aussi un enseignement à Reims.

En 1562, le massacre de Wassy active une nouvelle phase armée entre les catholiques et les protestants. Même si les confrontations armées sont rares, les troupes ravagent la campagne et obligent les gens à se réfugier dans l'enceinte de la ville. La ligue renforce son emprise sur la ville par Louis de Lorraine et Antoine de Saint Pol alors que Châlons, gouverné par Joachim de Dinteville est fidèle au roi Henri III. Mais Reims finit par faire sa soumission à Henri IV, qui fut, faut-il le dire, sacré à Chartres, et le Château de la Porte de Mars fut détruit comme symbole de la Ligue. Troubles et accalmies se succèdent avec les princes de Sedan et les ducs de Lorraine, jusqu'au traité de Liverdun de 1632.

Avec la guerre contre l'Espagne, puis la fronde, de nouveaux moments de troubles ravagent les campagnes et les milices bourgeoises de la ville protègent bien des vies mais pas de la misère[63]. Le sacre de Louis XIV amène de l'espoir qui est consacré par le traité des Pyrénées en 1659.

C'est en ce temps que la ville se dote à partir de 1757 d'un espace pour bâtir la place royale sous l'impulsion de Trudaine et Legendre, de 1627 d'un hôtel de ville, de fontaines comme celles données par Jean Godinot. Il y a des constructions prestigieuses comme le palais archiépiscopal à partir de 1498, le collège des Jésuites de Reims.

C'est une ville qui attire le commerce lointain par ses quatre foires, celle de Pâques place de la Couture étant la plus importante, qui travaille le cuir, la laine, le lin, le chanvre ses tissages feront la fortune de familles comme celle des Colbert.

La Révolution française[modifier | modifier le code]

L'université de Reims est un grand centre de formation qui voit passer des hommes qui feront leur chemin comme Brissot, Couthon, Danton, Pétion, Prieur de la Marne, ou Saint-Just, de nouveaux cours s'ouvrent en marge de celle-ci comme des mathématiques en 1745, de dessin en 1748 à l'hôtel de ville, des cours d'accouchement en 1774 et d'anatomie en 1779 par le docteur Robin et un cours de chimie par Pilâtre de Rozier en 1780.
Le bailliage envoie des députés de Reims qui ne se font pas entendre pour leur véhémence. Elle n'est pas une ville meneuse pendant la Révolution française, elle subit surtout les périodes de disette avec une émeute de la faim le 11 mars 1789, pendant l'hiver 1793/1794 il y eut des réquisitions et l'on s'en prit aux accapareurs, ou supposés tels, il y eut une autre famine l'hiver suivant qui mit près du tiers de la population au rang d'indigents. Les édifices des religieux furent mis en vente et la Cathédrale de Reims transformée en grange à fourrage par le représentant Bô. La Sainte Ampoule détruite et les reliques de saint Remi brûlées en place publique. Le curé constitutionnel Jules-Armand Seraine aurait sauvé une part de ses reliques.
Les massacres de Septembre font neuf morts à Reims, tués le 3 septembre 1792 par des volontaires parisiens rejoignant l’armée en campagne contre les Prussiens qui venaient de faire tomber Verdun[64].
La guillotine a fonctionné quatre fois pendant la Révolution[65].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Reims vers 1900. Noter, à gauche du cliché, le tramway tracté par un cheval du premier réseau de tramway de la Ville. Il sera remplacé par un tramway électrique à partir de 1900
La rue de Vesle et la passerelle au-dessus du Canal, vers 1910.

Le début du XXe siècle est marqué par de retentissants événements aériens qui font de Reims l'un des berceaux de l'aviation dans le monde[66]. C’est dans la plaine située au nord de Reims, à l’emplacement de l’ancienne Base aérienne 112, que sont organisés certains de ces évènements :

  • Le 21 septembre 1901, sur une esplanade longue de 1 350 mètres et large de 800, a lieu la cérémonie mettant fin aux grandes manœuvres militaires de l’Est et au cours de laquelle le tsar Nicolas II de Russie, en présence du président de la République Émile Loubet, passe les troupes en revue – un peu plus de cent mille hommes.
  • Le premier voyage aérien de l'histoire mondiale de l'aviation effectué par Henri Farman le 30 octobre 1908 entre Bouy et la Cité des Sacres (vingt-sept kilomètres), première Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée du 22 au 29 août 1909 (premier meeting international d'aviation), seconde Grande semaine d'aviation de la Champagne organisée en juillet 1910, concours d'aéroplanes militaires de Reims d'octobre et novembre 1911 (autre première mondiale) et coupe internationale d'aviation de vitesse Gordon-Benett des 27, 28 et 29 septembre 1913 remportée par le Rémois Prévost avec 203 kilomètres à l'heure.

La garnison de Reims, importante depuis la fin du XIXe siècle, est, au siècle dernier, le lieu de stationnement de nombreuses formations militaires. Celles-ci totalisent plusieurs milliers de soldats logés dans de nombreuses casernes : caserne Colbert (boulevard de la Paix), caserne Jeanne-d'Arc (boulevard Pommery), casernes Neufchâtel et Maistre (rue de Neufchâtel). Seule la caserne Colbert a été préservée. Depuis 2012, elle fait l'objet d'important travaux destinés à la convertir en bureaux, logements et commerces.

Article détaillé : Garnison de Reims.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'évacuation des Rémois par les CBR, en 1915
Bombardement de la cathédrale en septembre 1914.
Reims en 1916
Défilé de Tirailleurs sénégalais sous la Porte de Paris, en 1914
En 1924, la ville de Reims construit Le Monument aux Héros de l’Armée Noire, inauguré le 13 juillet 1924 par Edouard Daladier ministre des colonies, pour rendre hommage aux soldats noirs qui ont défendu la ville en 1918[67], [Note 4].

La Première Guerre mondiale détruit une très grande partie de la ville. La cathédrale Notre-Dame est bombardée par des obus à partir du 4 septembre 1914[68]. C'est ce jour que les Allemands entrent dans Reims et occupent la ville jusqu'au 13 septembre. Durant cette période des obus français touchent le monument. Cependant, après la Bataille de la Marne, les Français reprennent la cité[69]. Le 7 avril 1917, la ville est bombardée, on comptabilise 20000 obus[70]. C'est les 17, 18 et 19 septembre que les bombardements, cette fois-ci allemands, sont les plus violents. Un échafaudage, présent pour la restauration de la tour nord de la façade, ainsi que les combles de la grande nef et de l'abside s'enflamment. De nombreuses sculptures et vitraux sont réduits en cendres, de même pour le toit, la charpente et la reste de l'édifice[68]. Elle est par la suite gravement endommagée par de constants bombardements allemands jusqu'en 1918. Ce sont au total 300 obus qui sont tombés sur la cathédrale. À la fin de la guerre, seul le gros œuvre avait résisté au pillonage des obus[69].

Une rame du tramway de Reims circule dans la rue de Vesle reconstruite

À la fin de la guerre la ville est détruite à plus de 60 %[71], à l'instar de la cathédrale. Reims, « ville martyre » devient alors un symbole pour la France entière. Aujourd'hui encore, on peut lire les traces de la Grande Guerre à Reims avec les stigmates et les rustines. Si les premières sont les marques laissées par les obus sur le bâti urbain (notamment visibles sur une des parois de la cathédrale, sur la façade de la gare…), les deuxièmes sont ces incrustations destinées à reboucher les petits trous d'obus. On en trouve sur de nombreux bâtiments publics (lycée Jean Jaurès) et privés[72].

Reconstruction de l'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

En 1918, Reims est la "ville la plus meurtrie de France"[73]. Après la guerre, un grand débat s'amorce pour savoir s'il convient ou non de maintenir les traces du passé. Celui-ci prend une ampleur importante pour la cathédrale. En effet, certains voulaient la garder en état, pour conserver le souvenir des horreurs de la guerre ; d'autres désiraient la reconstruction du monument. Cette dernière option est privilégiée et la reconstruction est confiée à Henri Deneux, directeur des Monuments historiques. Après vingt années de restauration, la cathédrale est « reconsacrée » le 18 octobre 1937 par le cardinal et archevêque de Reims Emmanuel Suhard, devant Albert Lebrun, président de la République française. La reconstruction a été permise notamment grâce à des dons américains, dont les fondations Carnegie et Rockefeller[69].

Pendant les années 1920, Reims est le foyer d'un mouvement littéraire d'importance : Le Grand Jeu, animé principalement par René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte.

Il est en la ville un certain nombre de distractions, avec 7 cinémas : l' Alambra rue Emile Zola, l' Empire, l' Accin et l' Opéra place d'Erlon, l' Eden rue Jean Jaurès, le Familial place des six cadrans, le Moderne rue du Barbâtre, le Pommery boulevard Pommery et le Tivoli rue Fléchambault, le cabaret la Grande Taverne rue Carnot et le Chanteclair place d'Erlon ; et de réguliers concerts donnés dans le kiosque du parc de la Patte d'Oie. Le Grand théâtre accueille l'opérette et d'autres actions.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le jour de la reddition de l'armée allemande, deux jeunes femmes lisent la une du Montreal Daily Star : « Germany Quit », 7 mai 1945

Le 11 juin 1940 les Allemands entrent à Reims avec des éléments de la 45e division d'infanterie et avec l'occupation arrivent les réquisitions, le rationnement, les personnes arrêtées, déportées, fusillées. Avec le contrôle de Reims par les nazis, de nouvelles interdictions frappent l'esprit local : par exemple, plus de piégeage par collet, pas d'arme, pas de TSF pour les Juifs, ne pas marcher par deux de front sur les trottoirs[74]. 6 familles juives rémoises furent arrêtées et déportées entre 1942 et 1944[75].

Le 30 août 1944 les Alliés entrent à Reims; le général Eisenhower y installe son quartier général après la libération de la ville. La reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) le 7 mai 1945, à 2 h 41, par le général allemand Alfred Jodl. Cette date correspond donc à la fin des combats en Europe. Le lendemain, le 8 mai 1945, à l'initiative de l'Union soviétique, une seconde signature a lieu à Berlin par le maréchal Wilhelm Keitel. Cette seconde date correspond à la capitulation sans conditions du régime allemand.

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Au sortir de la guerre, comme une grande partie de la France, la ville de Reims connaît une forte urbanisation, notamment avec l'aménagement de quartiers populaires, surtout dans les années 1960-1970 (quartiers Wilson, Orgeval, Europe, Châtillons, Croix-Rouge, etc.).

En 1962, dans le cadre du rapprochement franco-allemand, Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer participent à une messe pour la réconciliation à la cathédrale Notre-Dame de Reims[76]. Cette réconciliation par le haut, est accompagnée d'une réconciliation par le bas, illustrée notamment par le jumelage entre Reims et Aix la Chapelle et les nombreux échanges scolaires qui en résultent[77].

Le 21 septembre 1996, le pape Jean-Paul II rend visite à la cathédrale de Reims pour célébrer le XVe centenaire du baptême de Clovis. Sur la base aérienne 112, il célèbre une messe devant plus de deux cent mille fidèles[78].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Reims était le centre de la Marne catholique et conservatrice qui s'opposait à la Marne républicaine, notamment constituée autour de Châlons. Cependant, à la fin du siècle, en particulier sous l'influence de l'école de médecine, la ville se convertit à un radicalisme républicain et laïque. Les Rémois élurent même un maire particulièrement anticlérical tel Charles Arnould (1900-1904)[79]. Au milieu du XXe siècle, Reims s'orienta peu à peu vers la démocratie chrétienne[79], après une droitisation des radicaux rémois[80]. En 1959, la « cité des sacres » passa sous l'étiquette gaulliste avec l'élection de Jean Taittinger. Après son retrait, en 1977, le communiste Claude Lamblin remporta par surprise la municipalité, réputée bourgeoise, et ce dès le premier tour face à Jean Falala[81]. Ce dernier prit sa revanche en 1983 et fut toujours réélu jusqu'en 1995. Il laissa son siège en 1999 à son adjoint, Jean-Louis Schneiter, en raison de sa maladie. En 2001, le centriste fut réélu, mais les divisions de la droite[82] manquèrent de lui faire perdre la ville. Ce qui arriva en 2008, quand la socialiste Adeline Hazan fut élue maire avec plus de 56 % des voix face à Catherine Vautrin, après un premier tour fratricide à droite[83]. Cependant, aux élections municipales françaises de 2014, l'UMP Arnaud Robinet arrive en tête des suffrages avec 46.19% des voix contre 42.75% pour Adeline Hazan au deuxième tour. Il est donc élu maire de Reims le 30 mars 2014 devant Adeline Hazan, reprenant ainsi la ville à la gauche.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Puisque la population rémoise se situe entre 150 000 et 200 000 habitants, le conseil municipal compte 59 membres. Depuis les élections municipales de 2014, il se compose ainsi[84] :

Groupe Président Effectif Statut
UMP-DVD-MoDem Arnaud Robinet 44 Majorité
PS-PCF-EELV Eric Quénard 12 Opposition
FN Roger Paris 3 Opposition

Liste des maires de Reims[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires de Reims.

Le maire de Reims est l'UMP Arnaud Robinet. Il a été élu lors des élections municipales françaises de 2014.

Depuis 1945, onze maires se sont succédé à Reims :

Liste des maires de Reims depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Michel Sicre PCF Secrétaire permanent de la CGT
1947 1948 Albert Réville Rad. Gérant de la Société des transports Henri Walbaum, professeur à l'École supérieure de commerce et président du tribunal de commerce
1948 1953 Roger Jardelle Rad. Architecte-expert
1953 1957 René Bride MRP puis DVD Pharmacien et conseiller général (1949-1955 puis 1961-1973)
1957 1959 Pierre Schneiter MRP Corps préfectoral, député (1945-1958), ministre (1946-1951), président de l'Assemblée Nationale (1955) et conseiller général (1958-1964)
1959 1977 Jean Taittinger UDR PDG de la Société du Louvre, député (1958-1973) et ministre de la Justice (1973-1974)
1977 1983 Claude Lamblin PCF Instituteur et Conseiller général du Canton de Reims-5 (1973-1982)
1983 1999 Jean Falala RPR Cadre commercial, député (1967-2002) et conseiller général (1961-1988)
1999 2008 Jean-Louis Schneiter UDF puis DVD Courtier en vins et président de Reims Métropole
2008 2014 Adeline Hazan PS Magistrate et présidente de Reims Métropole
2014 en cours Arnaud Robinet UMP Maître de conférences - praticien hospitalier
Député de la Marne depuis 2008
Conseiller général de la Marne depuis 2011

Administration territoriale[modifier | modifier le code]

Cantons[modifier | modifier le code]

Reims est une sous-préfecture de la Marne. Elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Reims ainsi que de dix cantons[85]. Ceux-ci comprennent la ville et onze autres communes de ses environs. En 2008, ils totalisent 213 776 habitants[86].

Conseiller général Parti Code Insee Population[86] dont Reims Communes
Canton de Reims-1 Jean-Pierre Fortuné
  •      UMP
51 19 30 369 hab. 19 184 hab. 4
Canton de Reims-2 Francis Falala
  •      DVD
51 20 23 529 hab. 23 529 hab. 1
Canton de Reims-3 Alexandre Tunc
  •      PS
51 21 17 380 hab. 17 380 hab. 1
Canton de Reims-4 Sabrina Ghallal
  •      PS
51 22 16 805 hab. 10 393 hab. 2
Canton de Reims-5 Éric Quénard
  •      PS
51 38 21 412 hab. 20 078 hab. 2
Canton de Reims-6 Arnaud Robinet
  •      UMP
51 39 24 381 hab. 24 381 hab. 1
Canton de Reims-7 Jean Marx
  •      PS
51 40 19 284 hab. 10 544 hab. 5
Canton de Reims-8 Alain Lescouet
  •      DVG
51 41 13 017 hab. 8 380 hab. 3
Canton de Reims-9 Virginie Coez
  •      PS
51 42 23 590 hab. 23 590 hab. 1
Canton de Reims-10 Stéphane Rummel
  •      PS
51 44 24 009 hab. 24 009 hab. 1

Quartiers[modifier | modifier le code]

La ville, de par son histoire et son environnement physique, est une commune avec des quartiers ayant une forte identité. Le centre-ville avec une dominante d'immeubles bourgeois reconstruits après la première Guerre Mondiale ; un quartier nouveau comme Châtillons, créé dans les années 1970 sur les champs, avec des tours et des immeubles sur un plan radial avec la Tour des Argonautes comme centre ; la succession autoroute-Vesle-canal qui amène une séparation entre les deux côtés de cet axe (Courlancy/Saint-Remi par exemple). En partie pour compenser cette situation, en novembre 2008, les huit anciens conseils de quartiers sont passés à douze, avec un rôle d'écoute, de liaison et de proposition, et désormais sans réunion à huis clos[87].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

En 1964, Reims commence à s'associer avec les communes périphériques en un district urbain. À la suite de la loi de 1999 sur l'intercommunalité (loi Chevènement), le district devient une structure caduque, et les communes doivent adopter une nouvelle forme d'intercommunalité. Les membres du district n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur les modalités de création d'une communauté d'agglomération (structure préconisée pour une agglomération de cette taille), le district est transformé par défaut, le 1er janvier 2002, en communauté de communes.

Ce n'est qu'au 1er janvier 2004, un accord ayant finalement été trouvé, que la communauté d'agglomération de Reims peut voir le jour. Elle comprend six communes : Bétheny, Bezannes, Cormontreuil, Reims, Saint-Brice-Courcelles, Tinqueux et compte 218 928 hab[88]. En 2005, la communauté d'agglomération de Reims prend le nom de Reims Métropole.

Le 1er janvier 2013 l'intercommunalité s'agrandit avec 10 nouvelles communes.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Services publics[modifier | modifier le code]

Reims abrite de nombreuses administrations et services publics sur son territoire : bureaux de poste, centre des impôts, trésorerie principale, quatre agences Pôle emploi, une sécurité sociale (CPAM), caisse d'allocations familiales (CAF) ; un Centre communal d'action sociale (CCAS), etc. Elle regroupe deux casernes de sapeurs-pompiers, un hôtel de police et trois bureaux annexes, deux gendarmeries et une police municipale.

La caserne Marchandeau .

Justice[modifier | modifier le code]

Le palais de Justice, siège des juridictions rémoises du premier degré, est construit en 1839 à emplacement où se situait l'Hôtel Dieu Notre Dame[89]. La commune de Reims possède un tribunal d'instance et de grande instance, un tribunal de commerce, un conseil des prud'hommes et un tribunal pour enfants. Elle est le siège d'une Cour d'Assises, d'une cour d'appel et dépend de la Cour administrative d'appel de Nancy[90].

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Les casernes et les unités ayant tenu garnison à Reims font l'objet d'un article détaillé : Garnison de Reims

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Associations actives[modifier | modifier le code]

Un jardin familial dans l'agglomération de Reims

À Reims et son agglomération, il existe douze associations de jardins familiaux. Le but de ces associations est de fournir à des familles ou personnes seules des jardins pour leurs besoins personnels, à l'exclusion de toute activité commerciale. Les différentes associations sont situées sur la communauté d'agglomération de Reims (Reims Métropole)[91].

Le tout représente environ 1 800 parcelles associatives. Les jardins familiaux de Reims ont reçu le prix spécial 2005 du fleurissement des jardins familiaux collectifs du Conseil des villes et villages fleuris.

Listes des associations de jardins familiaux et de jardins partagés de Reims (Reims Métropole) :

  • Association des jardins familiaux Pays de France.
  • Association des jardins familiaux Croix du Sud.
  • Association brico-corcellienne des jardins familiaux.
  • Association rémoise des jardins familiaux.
  • Jardinot (Jardins du Cheminot) centre de Saint-Brice-Courcelles.
  • Jardins associatifs de la Communauté d'agglomération de Reims.
  • Association des jardins familiaux du quartier Maroc.
  • Association des jardins familiaux Trois-Fontaines.
  • Association des jardins familiaux Trois-Rivières.
  • Association des jardins familiaux de la Roseraie.
  • Association Cormontreuilloise des Jardins Familiaux.
  • Association des habitants Chanoine Lallement.
  • L’École des Jardiniers[92].
  • Le jardin intergénérationnel[93].

La Société d'horticulture de l'arrondissement de Reims a été créée en 1877 et adhère à la Société nationale d'horticulture de France. Ses principales activités sont le greffage, jardinage, art floral, plantes potagères, fuchsias, orchidées, arboriculture fruitière, plantes vivaces, bassins et plantes aquatiques et parasitologie. Environ 450 personnes y adhèrent[94].

Espace protégé[modifier | modifier le code]

Le « Massif forestier de la Montagne de Reims (versant sud) et des étangs associés » est classé parmi les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ainsi que le réseau Natura 2000. D'une superficie de 1 733 ha, il est composé un ensemble forestier composé de forêts acidiphiles, neutrophiles, bois marécageux, et thermophiles ainsi que de plusieurs étangs et mares. L'ensemble de cette zone regroupe plusieurs espèces rares et protégées et de multiples espèces d'amphibiens, de reptiles, d'oiseaux et de mammifères[95].

Vers le nord de Reims, on retrouve un ensemble sableux qui est à l'origine d'épandage de sables[96]. Au sud-est, les marais de la Vesle constituent, avec 466 ha, de l'ensemble marécageux le plus vaste de la région naturelle de la Champagne Crayeuse, après le celui de Saint-Gond. Historiquement, cette superficie est de plus de 2 000 ha, mais de nombreux secteurs ont été ou drainés puis mis en culture ou convertis en peuplements artificiels de peupliers[97]. Ces deux sites font également partie du réseau de sites naturels Natura 2000.

Eau potable[modifier | modifier le code]

L'eau potable qui approvisionne la commune provient de trois captages d'eau : Fléchambault au centre de l’agglomération, Couraux à 6 km au sud-est du territoire et Auménancourt à 15 km au nord. Des analyses réalisées en 2009 montrent des teneurs en aluminium comprises entre 0 et 183 μg/l et entre 30 et 35 mg/l pour le nitrate[98].

Depuis 1993, la ville dispose d'une station d'épuration exploitée par la Direction de l’eau et de l'Assainissement de Reims Métropole. Elle a été remplacée en 1999 pour une autre station répondant aux normes de la qualité de l'eau[99].

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

La collecte et la valorisation des déchets sont du ressort de la Communauté d'agglomération de Reims Métropole qui a mis en place un système de tri sélectif. Les rémois disposent de quatre déchèteries pour la collecte des ordures[33].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 1er janvier 2011, Reims est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Entre 1999 et 2009, Reims a connu une diminution de sa population de 3 %. La commune occupe le 12e rang au niveau national en 2009, alors qu'elle était au 13e en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 620 communes. Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 187 181 habitants.

En 2012, la commune comptait 181 893 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 5],[Note 6].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
32 334 30 225 31 779 31 080 39 298 38 959 40 776 43 905 45 754
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
48 350 52 394 58 905 70 434 81 328 93 823 97 903 104 186 107 963
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
108 385 109 859 115 178 76 645 100 998 112 820 116 687 110 749 121 145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
133 914 152 967 178 381 177 234 180 620 187 206 183 837 180 752 181 893
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[101] puis Insee à partir de 2004[102].)
Histogramme de l'évolution démographique


Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 30 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 14,4 %) ;
  • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 15,1 %, 15 à 29 ans = 28,5 %, 30 à 44 ans = 18,5 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 20,1 %).
Pyramide des âges à Reims en 2007 en pourcentage[103]
Hommes Classe d’âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,7 
75 à 89 ans
8,4 
9,4 
60 à 74 ans
10,7 
17,1 
45 à 59 ans
17,8 
20,7 
30 à 44 ans
18,5 
30,0 
15 à 29 ans
28,5 
17,8 
0 à 14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de la Marne en 2007 en pourcentage[104]
Hommes Classe d’âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
5,4 
75 à 89 ans
8,7 
11,6 
60 à 74 ans
12,7 
20,6 
45 à 59 ans
20,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
21,8 
15 à 29 ans
20,1 
19,2 
0 à 14 ans
17,1 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Petite enfance[modifier | modifier le code]

Reims[105] dispose de neuf crèches collectives, gérées pour la plupart par la Société protectrice de l'enfance, et deux crèches familiales. Il y existe aussi dix halte-garderies, ainsi qu'un relai assistantes maternelles (20-22 rue du Ruisselet). Quatre antennes Protection maternelle et infantile (PMI) sont réparties dans la ville. Il existe également onze micro-crèches appartenant à la société Hébé.

Enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Reims est le siège du rectorat de l’académie de Reims. La commune administre 53 écoles maternelles et 48 écoles élémentaires publiques. Elle compte onze collèges publics gérés par le département et six collèges privés[106]. Enfin, la région Champagne-Ardenne gère cinq lycées généraux et technologiques, trois lycées polyvalents et quatre lycées d'enseignement professionnel et les instituts religieux sept lycées, dont trois d'enseignement général[107].

En 2011, le taux de bacheliers au sein de l'académie atteint 88,2 % pour la série Économique et Sociale[108], et 83,13 % pour la série STG[109]. Parmi les lycées que compte Reims, le lycée Marc-Chagall se distingue par son fort taux de bacheliers. En effet, près de 97 % des candidats ont obtenu leur diplôme en 2010 avec parmi eux l'intégralité des élèves de baccalauréat sciences et technologies industrielles et un taux de mention « Très Bien » de 8 %. Cet établissement scolaire est ainsi le 46e meilleur lycée de France sur 1 935 et le 2e au sein de l’académie derrière le Lycée Diderot de Langres[110].

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Ancien collège des Jésuites accueillant des expositions et le campus de Sciences Po

En 2006, 24 614 étudiants de la Champagne-Ardenne sont inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur de Reims ou de son unité urbaine, soit un pourcentage de 62,2 %. La commune est ainsi la 12e unité urbaine la plus estudiantine de France parmi les zones urbaines de plus de 100 000 habitants[111].

Reims possède d'importants pôles universitaires comme NEOMA Business School dont fait partie l'école supérieure de commerce de Reims ; l'université de Reims Champagne-Ardenne, fondée en 1548, rattache l'IUT de Reims et l'école Supérieure d'Ingénieurs en Emballage et Conditionnement (ESIReims) ; l'institut d'aménagement du territoire et d'environnement de l'université de Reims qui propose un master en urbanisme, aménagement et environnement ou encore un Conservatoire national des arts et métiers. Dans le domaine de l'informatique, elle possède une école supérieure en informatique appliquée (Exia) et bénéficie de l'implantation de SUPINFO International University en vue d'un diplôme d'expert en informatique et systèmes d’information reconnu par l’État au niveau I (bac+5). Enfin, l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) a ouvert son sixième campus délocalisé en septembre 2010 à l'ancien Collège des Jésuites, avec pour objectif à terme plus d'un millier d'étudiants, principalement recrutés en Amérique du Nord, campus euro-américain[112]. Le premier Modèle des Nations unies du campus de Sciences Po Paris à Reims s'est déroulé le 30, 31 mars et 1er avril 2012 : parrainé par Daniel Rondeau, Ambassadeur de France à l'UNESCO et homme de lettres[113], cet événement a accueilli plus de 200 étudiants internationaux venant de tous les campus de l'Institut d'Études Politiques.

Santé[modifier | modifier le code]

l'American Memorial Hospital en 1927

Le Centre hospitalier universitaire de Reims est composé de 11 établissements implantés sur plusieurs sites. L'emplacement principal regroupe l'hôpital Robert-Debré inauguré en 1976 par Simone Veil, l'hôpital Maison Blanche ouvert en 1935 et l'American Memorial Hospital pour les enfants[114]. En 2009, ces établissements regroupent 2 430 lits dont 927 pour les personnes âgées et emploient 7 284 personnes dont 688 étudiants[115].

Reims dispose d'un grand nombre d'équipements destinés à la prévention : quatre centres médico-psychologique, un foyer de post-cure de 15 places, un centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes (rue Grandval), un hôpital de jour, un centre médico-psycho-pédagogique, une consultation de dépistage anonyme et gratuit du sida, une maison de la nutrition, du cœur, de l'obésité et du diabète de Champagne-Ardenne, une permanence du mouvement marnais pour le planning familial (MJC Maison-Blanche), etc.. Il existe aussi des bains-douches publics[116]. Enfin, la ville compte 78 pharmacies[33] et 17 foyers logements pour personnes âgées valides offrant une capacité de 1 300 lits[117].

Sports[modifier | modifier le code]

La ville est historiquement liée au sport. Elle a été la première ville sacrée « ville la plus sportive de France » par le quotidien L'Équipe en 1937[118].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Stade Auguste-Delaune

Reims est le berceau de l'hébertisme[119]. Le lieutenant de vaisseau Georges Hébert fut invité par le marquis Melchior de Polignac à mettre en pratique sa méthode naturelle dans le parc Pommery, créé en 1907 (aujourd'hui parc de Champagne), un espace de 22 ha consacré aux loisirs et aux sports. Une véritable École supérieure de formation des professeurs de gymnastique est alors créée, dont Hébert devient le directeur en 1913. Le stand de tir de la Société de tir de Reims, à Tinqueux, a accueilli une épreuve de tir des Jeux olympiques d'été de 1924[120].

De nos jours, on y trouve aussi de nombreux équipements[33] : dix-huit grands équipements (stades ou complexes sportifs), un terrain de baseball, quarante-deux gymnases, six piscines, six courts de tennis, cinq terrains de sport, deux patinoires, un hippodrome, deux boulodrome, deux mur d'escalade, un skate-parc, un stand de tir, une piste pour autos radiocommandées, deux bases pour l'aviron.

Associations sportives[modifier | modifier le code]

Stade de Reims

L'Office des Sports de Reims, recense près de 200 associations sportives dans tous les domaines. La ville compte également plusieurs équipes sportives de haut niveau dont le Stade de Reims qui officie actuellement en Ligue 1 ; le Champagne Châlons Reims Basket, club de Basket-ball Pro A ; le Reims Champagne hockey (Les Phénix) actuellement en Division 1 à la patinoire Bocquaine ; les Régates Rémoises, un des principaux clubs d'aviron français, ainsi qu'en canoë-kayak, sport automobile, water polo, rugby à XV, golf, handball, baseball (cup's) et football américain (king's, Wildcats) [121].

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Reims organise chaque année de nombreuses manifestations sportives[122] comme le célèbre rallye automobile Monte-Carlo dont il est l'une des villes de départ de l'étape de concentration ; le concours international de saut d'obstacles de Reims qui se tient depuis 1929[122] ; le meeting national d'athlétisme de Reims[123], qui est précédé du meeting jeunes d'athlétisme ou encore la manifestation Reims à toutes jambes (RATJ)[124], évènement dédié aux coureurs avec cinq courses dans la même journée dont marathon et semi-marathon. Enfin, la municipalité organise des rendez-vous sportifs comme les samedis du sport et pour les moins de 12 ans le dispositif Ludosport[122].

Depuis 1936, la ville accueille régulièrement le Tour de France cycliste comme en 1956 où elle a été le pôle de départ de la 43e édition et a été à plusieurs reprises ville-étape du Tour de France[125].

Médias[modifier | modifier le code]

Médias télévisuels et presse écrite[modifier | modifier le code]

Reims est le siège social du quotidien régional L'Union (Groupe Hersant Média) dont les ventes sont estimées à 102 636 exemplaires en moyenne durant l’année 2010[126]. Il s'agit de l'unique quotidien à y posséder une édition locale. Dans le domaine des gratuits, L'hebdo du vendredi est un magazine d'information dans la Marne paraissant tous les vendredis[127].

Pour les informations régionales, la chaîne France 3 émet le décrochage de France 3 Champagne-Ardenne. Enfin, la commune va disposer prochainement d'une chaine de chaîne de télévision locale[128].

Radio[modifier | modifier le code]

Trois radios locales associatives sont diffusées dans la ville : Cigale FM, qui est une radio diffusant de la musique, des rendez-vous locaux et d'information ainsi que divers événements organisés dans la ville ; Radio Primitive, autre radio associative de découverte musicale à tendance rock et musique actuelles ; Radio Jeunes Reims qui diffuse principalement des musiques et informations destinées aux jeunes auditeurs.

Outre le service public représenté localement par France Bleu Champagne, trois radios régionales couvrent la ville : Champagne FM, Happy FM et RCF Reims-Ardennes. Enfin, la radio NRJ diffuse des décrochages locaux qui seront prochainement diffusés sur la fréquence d'Epernay.

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

Patio du Temple de Reims
Église Saint-Maurice

Culte catholique[modifier | modifier le code]

REIMS CENTRE

REIMS OUEST

  • Basilique Sainte-Clotilde
  • Église Saint-Louis
  • Église Sainte-Geneviève
  • Église Saint-Bruno (quartier Croix-Rouge)
  • Église Saint-Jean-Marie-Vianney "quartier Wilson", intéressant édifice des années 1960 malgré les vicissitudes
  • Église Saint-Pierre
  • Église Saint-François d'Assise

REIMS EST

  • Église Saint-Nicaise (1923)
  • Église Saint-Vincent-de-Paul (quartier Europe), exemple réussi d'architecture contemporaine en béton armé
  • Église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (1898)
  • Église Sainte-Thérèse
  • Église Sainte-Jeanne d'Arc (1922)

REIMS NORD

  • Église Saint-Thomas (1847-1853). Le cardinal Thomas Gousset repose entre ses murs
  • Église Saint-Benoît (quartier Laon-Zola), vers 1910 ;
  • Église votive du Sacré-Cœur (quartier Clairmarais), autre exemple d'architecture en béton armé
  • Église Saint-Joseph
  • Église Saint-Paul d'Orgeval
  • Église Saint Jean-Baptiste de la Neuvillette.

Culte juif[modifier | modifier le code]

Synagogue de Reims

Culte musulman[modifier | modifier le code]

  • Mosquée de Reims, rue Charles Roche
  • Mosquée el-Mansour, rue Sainte-Thérèse
  • Mosquée Ottoman, rue de la Maison Blanche
  • Une nouvelle mosquée est en construction chaussée Saint-Martin.

Culte protestant[modifier | modifier le code]

Cimetières[modifier | modifier le code]

chapelle Sainte-Croix du cimetière du Nord

Économie[modifier | modifier le code]

Reims est le premier pôle économique de la région Champagne-Ardenne devant Troyes et Châlons-en-Champagne.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 615 €, ce qui plaçait Reims au 19 144e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[129]. Ce chiffre est comparable à celui des autres grandes villes marnaises (16 551 € à Châlons-en-Champagne, 16 113 € à Sainte-Menehould, Épernay avec 16 834 €)[129].

Pour l'année 2009, L'imposition des ménages et des entreprises sur les taxes locales donne les valeurs ci-dessous. À noter que la taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[130].

L'imposition des ménages et des entreprises à Reims en 2009[131]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 20,75 % 6,68 %
Taxe professionnelle (TP) 21,40 % 4,59 % 2,52 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 30,71 % 7,40 % 3,63 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 30,72 % 7,84 % 4,72 %

Emploi[modifier | modifier le code]

Selon les résultats du recensement de 2008[132], la population active (15-64 ans) de la commune compte 86 113 personnes, soit 67,9 %, ce taux est de 71,5 % au niveau départemental[133]. Les chômeurs représentent 10,0 % de la part totale des 15-64 ans et 12 687 personnes contre 13 654 en 1999. Leur part dans la population active a diminué, passant de 16,1 % à 14,9 %. La ville de Reims possède une importante part de scolarisés et étudiants (17,2 %) tandis que les retraités ou préretraités ne représentent que 5,9 % de la population active et les autres inactifs 9,0 %. Enfin, l'emploi y était très majoritairement salarié et seuls 8,7 % des Rémois n'étaient pas salariés[132].

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2007[132]
Emplois ou statut Part
Agriculteurs exploitants 82 0,2 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 1 564 5,2 %
Cadres et professions intellectuelles supérieures 5 252 10,8 %
Professions intermédiaires 9 613 23,7 %
Employés 11 035 27,0 %
Ouvriers 6 936 33,2 %

Le taux d'activité entre 20 et 59 ans est de 74 % pour une moyenne nationale de 82,2 %[réf. souhaitée].

Entreprises[modifier | modifier le code]

La ville compte 3 679 établissements actifs au 1er janvier 2010. Une grande majorité d'entre eux (72,5 %) sont spécialisés dans le commerce, les transports et les services divers dont 24,1 % dans le commerce et réparation auto. Pour le reste, la commune compte 14,8 % d'établissements de l’ordre public et environ 6 % d’établissements dans les domaines de la construction et l'industrie[132]. Enfin, 34,7 % de ces établissements comptent de 1 à 9 salariés tandis que 11,1 % en dénombrent plus de 10 salariés[134].

} Principaux groupes et entreprises qui ont leur siège social à Reims ou dans son agglomération, classés par chiffre d'affairesou produit net bancairepour les banques (en millions d'euros)[136]

Principales entreprises de l'arrondissement de Reims par chiffre d'affaires[135]
Nom Chiffre d'affaires Activité
Champagne Céréales 622 866 k€ Stockage, transformation de céréales, semences
Vranken-Pommery Monopole 506 824 k€ Holding de marques de Champagne
Société Coopérative Approvisionnement BT-Lec 302 380 k€ Centrale d'achats du groupe E.Leclerc[Note 7].
Lanson-BCC 219 595 k€ Distributeur de vins de Champagne
Nom Chiffre d'affaires Effectif Moyen Activité
Vivescia (ex-Champagne Céréales) 4 000 M€ 8320 commerce de céréales et de produits agricoles
Groupe Schuller 1 000 M€ 1800 commerce automobile, hôtellerie, restauration, immobilier commercial
Malteurop Group 743 M€ 920 commerce de céréales (malt)
Arcelor Mittal Distribution Solutions France 670 M€ 1040 commerce de métaux
Groupama Nord-Est 574 M€ 1140 assurances
PUM Plastiques 450 M€ 1200 commerce de fournitures et équipements pour le BTP
Crédit Agricole Nord-Est 342 M€ 2450 banque
Lanson-BCC 310 M€ 500 champagne
Arcelor Mittal SSC France 271 M€ 350 commerce de métaux
Vranken-Pommery Monopole 269 M€ 610 champagne
Groupe Plurial/L'Effort Rémois 227 M€ 1210 société de HLM, immobilier locatif, promotion immobilière
Groupe Courlancy 150 M€ 1800 cliniques privées

Avec l'arrivée du TGV qui met Reims à seulement 45 minutes de Paris (gare de l'Est), 35 minutes de Marne-la-Vallée et 30 minutes de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, l'agglomération se positionne comme lieu d'accueil privilégié des entreprises parisiennes désirant se délocaliser avec des coûts de fonctionnement en moyenne inférieurs de 25 %[137].

Une agence de développement économique appelée Invest in Reims[138] a été créée en 2003 pour favoriser la venue d'investissement sur l'agglomération rémoise. Celle-ci est financée par la ville de Reims, la Chambre de commerce et d'industrie et l'agglomération (Reims Métropole). En janvier 2011 celle-ci a accompagné la création de 3 885 emplois et permis l'implantation de 75 nouvelles sociétés[139].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Commerces, services et industries[modifier | modifier le code]

Le commerce, les transports et les autres services totalisaient 45,6 % des emplois rémois en 2008 tandis que le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale en comptent 36,8 %[132]. Les activités commerciales représentent 18 % du chiffre d'affaires de l'agglomération en 2000[140].

En 2013, l'agglomération de Reims a au moins 58 000 places de parking extérieures sans compter le centre ville, hôpital, sport, école[141]. Les zones sont classées par distance décroissante à pied de la mairie de Reims (centre) à la zone (7,5 à 1,5 km[réf. souhaitée]) :

  • centre commercial de Champfleury a 1 200 places de parking en 2013[141]. Création en 1985 de l'hypermarché, il a grandi en 1990 à 10 000m2. À la fin des travaux en 2008, il fait 16 000 m2 dont 3 milles m2 pour la trentaine de boutiques[142]
  • La zone de Taissy (à l'est de l'A34) a 1 100 places de parking en 2013[141].
  • le parc de Cormontreuil a 9 100 places de parking en 2013[141]. Il a 170 enseignes nationales[143], dont Cora 1 900 places de parking en 2013[141]. À l'ouest du parking de Cora, la zone a 3 700 places de parking en 2013[141]. À l'est du parking de Cora, la zone a 3,6 milles places de parking en 2013[141].
  • la zone de Thillois a 5 500 places de parking en 2013[141]. Le parc Millésime de 23,75 ha a ouvert en octobre 2000[144]. Ce parc à un cinéma Gaumont (12 salles, 2,2 milles spectateurs[144], un peu plus de six cents places de parking en 2013[141]), un bowling, de nombreux restaurants (un peu plus de quatre cents places de parking en 2013[141]) et commerces de toutes activités. La zone Thillois est accessible en bus 2 jours avant l'ouverture le 25 août 2010[145] d'Ikea. Il s'arrête toutes les 30 à 60 minutes à Millésime, Mont Saint-Pierre et le terminus Thillois[146]. Le parc Champéa comprend 24 enseignes[145], Ikea, Fnac (centre ville reste ouverte), Darty, Subway, etc. Le parc Maison+ comprend Castorama qui ouvre le 16 mai 2012[147],[148] (fermeture à quartier Murigny[149]), Boulanger qui ouvre le 9 novembre 2011[150] et trois restaurants dont l'ouverture est prévue à l'été 2011[145].
  • zone du quartier Murigny a 2,5 milles places de parking en 2013[141].
  • le Parc d'Activité de Référence Régional au sud-est de Reims 832 ha a 12,2 milles places de parking en 2013[141] :
    • pôle technologique Henri Farman 100 ha a 4,2 milles places de parking en 2013 sans compter école et piscine[151] : des entreprises du tertiaire, l'INRA, l'ESIEC, ADRIAC
    • ZAC Croix-Blandin 100 ha[151] a 2 300 places de parking en 2013[141] : fin septembre 2012, la cité de l'automobile a 13 terrains sur 15 qui sont occupés[152]
    • parc industriel La Pompelle 360 ha[151] a 5 600 places de parking en 2013[141].
    • extension futur de l'urbanisation de Saint-Léonard 272 ha[151]
  • la zone de Tinqueux a 4 300 places de parking en 2013[141].
    • centre commercial Carrefour a 1 100 places de parking en 2013[141].
    • zone à Tinqueux a 1 100 places de parking en 2013[141].
    • Étoile Tinqueux Champ Paveau a un peu plus de 1 000 places de parking en 2013[141].
    • zone entre Ormes et Tinqueux a 1 100 places de parking en 2013[141].
  • la zone de La Neuvillette (7 000 places de parking en 2013[141]) est composée de Cora avec un peu plus de 1 000 places de parking en 2013[141] et de 52 000 m2 de commerces[153].
  • zone du quartier Épinettes a 1 400 places de parking en 2013[141].
  • La zone de Saint-Brice-Courcelles a 7 900 places de parking en 2013[141] :
  • Une grande surface près de Cernay-lès-Reims a 1 400 places de parking en 2013[141]. Entre Reims et l'hypermarché, une zone d'un peu moins que 200 places de parking en 2013[141].
  • zone de Bétheny a 1,4 milles places de parking en 2013[141].
  • zone du quartier Jamin a 2,9 milles places de parking en 2013[141].

Au centre-ville, les commerces sont concentrés principalement dans le sud-ouest et le nord-est dans la ville. La Place Drouet-d'Erlon regroupe cafés, bars, restaurants, hôtels, cinémas et l'Espace d'Erlon (centre commercial de 35 boutiques avec notamment la Fnac et Monoprix). La rue de Vesle, l'artère commerciale la plus importante (Galeries Lafayette, H&M, C&A, Eurodif, Zara…), traverse, sous différents noms et selon un schéma hérité du plan antique, la ville en passant par la place Royale. Elle croise également la place Myron T. Herrick où se situe l'Opéra de Reims ainsi que McDonald's. Aussi, elle permet de se rendre directement à pied à la Comédie et au stade Auguste-Delaune.

Les autres grandes rues commerçantes en centre-ville sont la rue de l'Étape, la rue du Cadran-Saint-Pierre, la rue des Élus, la rue Condorcet, la rue de Talleyrand, l'avenue Jean-Jaurès ou encore l'avenue de Laon.

Reims est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Reims et d'Épernay. Elle gère le port fluvial et l'aéroport Reims Prunay. Elle est aussi le siège de la Chambre Régionale de l'Economie Sociale de Champagne Ardenne qui regroupe associations, coopératives et mutuelles[155].

Industrie[modifier | modifier le code]

Principaux secteurs d'activités économiques de Reims :

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

La ville de Reims possède un grand nombre de monuments historiques classés et une politique active de mise en valeur de son patrimoine matériel et immatériel. De ce fait, elle s'est vu décerner le label de Ville d'Art et d'Histoire.

Début 2013, un projet d'éco-quartier a été proposé pour rénover l'ancien site industriel du nord-est de Reims[156].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

L'Hôtel de ville de Reims, la Bibliothèque Carnegie (Reims), les immeubles Art déco.

Les Hôtels particuliers du boulevard Lundy[modifier | modifier le code]

Les principaux hôtels particuliers sont les suivants :

Superbe hôtel particulier construit par l'architecte Paul Blondel en 1897 pour le vicomte André Ruinart de Brimont, vice-président de la maison de champagne Ruinart. Il est situé au no 34 du boulevard Lundy.

Ce très bel hôtel particulier situé au no 2 du boulevard Lundy a été construit en 1875 pour le compte du manufacturier de tissus Rose-Croix Godbert et son épouse Louise Deverly. On trouve d'ailleurs le monogramme "GD" (pour Godbert-Deverly) gravé sur le linteau d'une fenêtre du premier étage.

Cet hôtel particulier de style Louis XVI a été construit par l'architecte Alphonse Gosset vers 1867, sur commande du Comte Alfred Werlé de Montebello. Il est situé au no 23 du boulevard Lundy.

L'Hôtel Mignot situé au 17 boulevard Lundy a été construit en 1911 par l’architecte F.-A. Bocage pour le propriétaire des Comptoirs Français (magasins à succursales multiples) Édouard Mignot (1867-1949). Une plaque est apposée sur la façade, il y est gravé : "Dwight D. Eisenhower généralissime des armées alliées a résidé dans cette maison du 20 février 1945 au 25 mai 1945. La Ville de Reims à son illustre citoyen d'honneur. 8 mai 1955"

  • Hôtel Lüling

Très bel hôtel particulier situé au 14 boulevard Lundy et construit en 1863 pour le négociant en vins de champagne Auguste Lüling, associé de la Maison Heidsieck & Cie.

  • Hôtel Pigeon

L'Hôtel Pigeon a été construit en 1913 par l’architecte Émile Dufay-Lamy pour l’administrateur des Docks Rémois (magasins à succursales multiples) Paul Pigeon (1862-1920). Il est situé au 24 boulevard Lundy.

  • Hôtel Gabreau

Ce très bel hôtel particulier situé au 26 boulevard Lundy a été construit en 1888 par l'architecte Édouard Lamy pour le manufacturier Georges Gabreau et son épouse Marie Juliette Poincenet.

  • Hôtel François

L’Hôtel particulier François a été construit par l’architecte Émile Dufay-Lamy de 1908 à 1914, à la demande de l’administrateur des Docks Rémois (chaîne de magasins à succursales multiples) Albert François (1860-1930). Il est situé au 66-68 boulevard Lundy.

Les Hôtels particuliers du quartier des Moissons[modifier | modifier le code]

Le boulevard de la Paix, la rue Piper et la rue des Moissons, à Reims, possèdent une intéressante collection d'hôtels particuliers. Parmi les plus remarquables, on peut citer : l'hôtel Collet-Delarsille au no 1 du boulevard de la Paix, la Villa Douce située au no 9 boulevard de la Paix, le magnifique hôtel Wenz au 10 rue Piper, l'hôtel Trapp au 16 rue des Moissons et l'hôtel Weiland au 19 rue des Moissons.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La Salle du Trésor — Palais du Tau vu des jardins et la Cathédrale.

Reims comporte quatre édifices inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991[157],[158].

  • Cathédrale Notre-Dame, dont les tours ont accueilli 13 548 visiteurs en 1999, a été édifiée au XIIIe siècle et a été le lieu du sacre de la plupart des rois de France ;
  • Palais du Tau, ancien palais de l'archevêque de Reims, reconstruit sous Louis XIV, et après l'incendie du 19 septembre 1914 ;
  • Basilique Saint-Remi, construite à partir de 1007 et qui a fêté son millénaire[159] en 2007 ;
  • Adjacent à la basilique ci-dessus, l'ancienne abbaye royale Saint-Remi où était conservée la Sainte Ampoule du sacre des rois de France[160]. De nos jours, l'ancienne abbaye abrite un intéressant musée sur l'histoire de Reims de la période gallo-romaine à nos jours en passant par le Moyen Âge et le XIXe siècle.

Autres édifices religieux notoires :

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Plusieurs musées sont recensés à Reims. Le plus ancien est peut-être le musée des beaux-arts de la rue Chanzy qui a été fondé en 1794 à partir de saisies révolutionnaires. Déplacé dans les bâtiments de l'ancienne abbaye Saint-Denis en 1908, il conserve aujourd'hui des œuvres diverses illustrant les principaux mouvements artistiques depuis le XVe siècle jusqu'au XXe siècle[161]. Toujours dans le domaine de l'art, la ville accueille dans l'aile droite de l'ancien collège des jésuites le FRAC Champagne-Ardenne. Il possède une collection de plus de 600 œuvres d'art contemporain dans la peinture, la photographie, la sculpture, le dessin, la vidéo ou encore le son[162]. Le musée-hôtel Le Vergeur est le musée du Vieux-Reims. Situé place du Forum, des œuvres datant de l'Antiquité au XXe siècle y sont exposées dont cinquante gravures d'Albert Dürer, du mobilier et des œuvres asiatiques du XIXe siècle collectées par Hugues Krafft, ancien propriétaire de l'hôtel[163].

Le musée Saint-Remi, installé rue Simon au sein de l'ancienne abbaye bénédictine, est consacré à l'histoire et à l'archéologie de Reims[164]. Classé au patrimoine mondial tout comme l'abbaye Saint-Remi, le palais du Tau, adjacent de la cathédrale, retrace l'histoire du monument et de son quartier. On y trouve la plus importante collection lapidaire nationale, le trésor royal de la cathédrale ainsi que de nombreux objets utilisés à l'occasion du sacre du roi Charles X[165]. L'autre musée historique est celui de la Reddition où fut signée le lundi 7 mai 1945 à 2 h 41 la capitulation du IIIe Reich[166].

Le musée automobile Reims Champagne est le cinquième musée automobile de France par l'importance de sa collection qui remonte de 1908 à nos jours et incluant celle de Philippe Charbonneaux ; il est actuellement géré par une association de collections[167]. Dans le domaine de l'astronomie, Reims accueille l'unique planétarium de Champagne-Ardenne, qui reçoit chaque année plus de 27 000 visiteurs[168].

À proximité de Reims, se trouve le musée du Fort de la Pompelle ; ce haut-lieu de la Première Guerre mondiale se situe à 5 km de la ville. Le musée de la base aérienne 112 et de l'aéronautique locale à Bétheny présente un siècle d'aviation à Reims et dans ses environs.

La bibliothèque annexe Holden (quartier Jean-Jaurès).

Équipements et salles de spectacles[modifier | modifier le code]

La municipalité de Reims[169] met à disposition huit salles dans différents quartiers pour toutes sortes de d'activités, qu'elles soient festives, ludiques, ou qu'elles soient pour des congrès, etc. Une maison des associations (à l'angle de la rue du Barbâtre et de la rue Eugène-Wiet) permet d'accéder à neuf salles de réunion, deux salles d'activités physiques, plusieurs bureaux de permanence[170] et des boîtes aux lettres[171].

Le réseau des médiathèques est particulièrement étoffé (7 sites) ; il s'articule autour d'une centrale proche de la cathédrale, la médiathèque Jean-Falala qui a ouvert ses portes le 14 mai 2003. Cet établissement offre 6 500 m2 ouverts au public.

La ville compte deux médiathèques (médiathèque Croix-Rouge, médiathèque Jean-Falala)[172], cinq bibliothèques[33] dont la bibliothèque Carnegie et un planétarium.

Reims possède un Opéra, édifié par l'architecte rémois Alphonse Gosset, depuis 1873. Après avoir été détruit lors de la Première Guerre mondiale, il est reconstruit en 1931. Il s'agit d'un théâtre à l'italienne de style Art déco[173]. Il fait partie des quatre scènes rémoises[33] avec La Cartonnerie, la Comédie et le Manège[174]. Le Centre culturel Saint-Exupéry est un autre lieu de découverte, de production et de diffusion artistique dans les domaines de la musique, de la danse ou encore des arts plastiques[175].

La Ville de Reims est également à l’origine du projet de création d’une friche artistique, lieu destiné au travail des artistes de toutes disciplines. La Fileuse, installée depuis fin 2011 dans les anciens locaux de l’entreprise Timwear dans le quartier Orgeval, a pour vocation de s’inscrire en complémentarité avec l’offre culturelle existante. C’est un espace de création, de production et d’échanges irriguant le territoire.

Une programmation associative existe aussi au sein des Maisons de quartier, notamment à l'Espace Le Flambeau (Jean Jaurès) et l'Espace Ludoval (Val de Murigny). Le collectif d'artistes et de groupes de musiques actuelles Oxalart, créé en 1999, organise régulièrement des concerts avec ces structures ainsi que dans les bars.

De plus, Reims possède son Parc des Expositions qui se situe dans la zone industrielle Farman. C'est un complexe de trois salles qui accueille chaque année un grand nombre d'expositions de tout genre, ainsi que des représentations musicales, des spectacles ou des forums. Des artistes comme Indochine ou Toto s'y sont produits.

Il est situé au cœur du centre ville, le centre des congrès Reims Champagne. C'est un complexe utilisé par un grand nombre d'entreprises locales, régionales, nationales et internationales pour y organiser colloques, forums, meetings ou salons. L'architecture du centre des congrès est particulière. En effet, le centre surplombe le boulevard Maurice-Noirot qui longe le canal. Les voitures passent donc sous le centre en longeant le canal.

Le parc des expositions et le centre des congrès forment l'organisation Reims Événements.

Reims et la musique[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un conservatoire à rayonnement régional, qui succède à l'école de musique de Reims. Depuis 1912, il dispense un enseignement artistique dans 35 disciplines concernant la musique, la danse et le théâtre. Au-delà d'être une simple école, une centaine de concerts sont donnés chaque année dans ses auditoriums[176].

Reims est actuellement une scène musicale en effervescence, avec un vivier de talents musicaux de tous horizons, et de dimension nationale voire internationale avec des artistes comme Yuksek, Brodinski, The Bewitched Hands ou encore The Shoes. Le quotidien Le Monde n'hésite d'ailleurs pas à qualifier la ville de « capitale française de la pop » dans un article de novembre 2010[177].

Fondé en 1993 à Reims, Césaré devient en 2006 un centre national de création musicale reconnu par les pouvoirs publics, ce qui en fait un acteur majeur de la création musicale contemporaine. Depuis 2009, il est implanté à Bétheny, dans l'agglomération rémoise[178]. La salle La Cartonnerie, construite sur le terrain d'une ancienne usine de cartons[179], apporte également son soutien à la création et à la scène régionale depuis sa création en 2005. Elle se compose notamment de deux salles de concerts, d'un studio d'enregistrement et d'un centre de formation professionnelle. Elle accueille chaque année 80 concerts de musiques actuelles (rock, hip hop, électro, musique du monde, chanson française etc.)[180]. Le festival Elektricity est produit par La Cartonnerie et Césaré[181]. Il se tient chaque année au mois d'octobre et participe au rayonnement musical de la Cité des Sacres.

Reims dans la littérature[modifier | modifier le code]

« Il n'est de cité que je préfère à Reims : c'est l'ornement et l'honneur de la France. »

— Jean de La Fontaine.

« Entends crier Louvain vois Reims tordre ses bras »

— Guillaume Apollinaire, A l'Italie, Calligrammes

« C'est prêt de Reims qu'on les a pris comme des mouches dans la craie »

— Aragon, Classe 17, Le Roman Inachevé

« Vous m'ordonnez de célébrer des saints : Ma voix est faible, et même un peu profane. Il faut pourtant vous chanter cette Jeanne Qui fit, dit-on, des prodiges divins. Elle affermit, de ses pucelles mains, Des fleurs de lys la tige gallicane, Sauva son roi de la rage anglicane, Et le fit oindre au maître-autel de Reims. »

— Voltaire, La pucelle d'Orléans. Chant I.

« De Reims à la Moselle commence la vraie vigne et le vin; tout esprit en Champagne, bon et chaud en Bourgogne, il se charge, s'alourdit en Languedoc pour se réveiller à Bordeaux. »

— Jules Michelet, Histoire de France, tome III (1837)

« Mabillon, comme le religieux le plus savant de son royaume...ajoutez et le plus humble, dit l'archevêque de Reims, le Tellier, qui croyait faire une épigramme bien adroite contre la modestie du prélat. »

— Jean le Rond d'Alembert, Eloges, Bossuet

Retour à Reims, publié aux éditions Fayard en 2009, est un livre de sociologie et de théorie critique de Didier Eribon.

Reims à l'écran[modifier | modifier le code]

Quelques films (ou scènes) ont été tournés dans la ville et ses environs, d'autres relatent des histoires liées intimement à la ville :

  • Solo (1969) de Jean-Pierre Mocky, avec lui-même dans le rôle principal, tourné en partie à Reims ;
  • Le témoin (1978) de Jean-Pierre Mocky avec Philippe Noiret, a été tourné en grande partie à Reims, notamment à la cathédrale, au Palais du Tau, à la bibliothèque Carnegie, dans la cité-jardin du Chemin Vert, ou encore à l'entrée du commissariat de Police ;

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La municipalité de Reims encourage les activités associatives et organise, tous les deux ans, le Forum des associations, puis édite un annuaire des associations[182], qui en dénombrait 801 dans l'édition 2005-2006. En alternance avec le forum, se tiennent les Assises des Associations, depuis 1996, afin d'instaurer un dialogue permanent. L'Office des sports organise, tous les deux ans depuis 1984, la Fête du Sport, dans le but de faire découvrir toutes les disciplines sportives et les clubs rémois[183].

Reims participe aux festivités culturelles nationales comme La nuit des musées, les journées européennes du patrimoine, la fête de la musique ou Un été au cinéma.

En mars, se tenaient, jusqu'en 2008, les Rencontres internationales de télévision (RITV)[184], un festival de créations télévisuelles où se rencontraient les professionnels et le public.

Depuis 1989), Méli'môme[185] est un festival destiné au jeune public, qui propose entre 25 et 30 spectacles.

En mai, c'est le festival Brut de scène[186], destiné aux amateurs de théâtre.

Depuis 2003, a lieu Elektricity, un festival de musiques électroniques .

En juin ce sont les Fêtes de Jeanne d'Arc qui drainent un nombreux public, ainsi que le festival international « Les Sacres du Folklore »[187], qui accueille chaque année une dizaine de troupes de danseurs et musiciens traditionnels des quatre coins du monde (depuis 1981).

Durant l'été, se tiennent depuis 1991, les Flâneries musicales de Reims[188], au cours desquelles sont donnés plus de 100 concerts, dont de nombreux à l'entrée gratuite, dans divers lieux de la ville.

En septembre, c'est Jonglissimo (depuis 1994), une convention de jonglage.

En novembre, Reims jazz festival[189] (16e édition en 2009), un festival consacré au jazz. Et Un automne au ciné, trois jours où les places des cinémas du centre-ville sont à un tarif préférentiel.

En décembre, chaque année depuis 2009, le Festival Reims Scènes d'Europe invite les artistes de la scène contemporaine européenne à investir différentes structures culturelles rémoises.

Du 2 au 5 mai 2014, c'est à Reims sur le site de l'ancienne base aérienne 112 que s'est déroulé le festival de musique Teknival[190].

Début juin, ce sont les fêtes johanniques[191].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Entrée du square Charles-Sarazin.

Reims dispose de 82 parcs et de 14 aires de jeux[33] qui totalisent près de 220 hectares[192]. La ville compte aussi trois jardins remarquables classés dans la base Mérimée : le jardin d'horticulture Pierre Schneiter[193] (boulevard Louis-Roederer), le jardin des buttes Saint-Nicaise[194] (boulevard Diancourt), le parc de Champagne (anciennement parc Pommery)[195] (avenue du Général-Giraud). Cinq parcours pédestres dont un consacré aux arbres de la ville[196] permettent d'en profiter.

Les principaux espaces verts sont :

Porte de Paris, avec en fond le jardin de la Patte d'Oie.
  • les promenades, qui vont de l'autoroute au cimetière du nord en bordant le jardin de la Patte d'Oie, le jardin d'horticulture Pierre Schneiter, la gare et la place d'Erlon, et étant sur l'ancienne emprise de l'enceinte fortifiée ;
  • le parc Léo Lagrange, avec étang et aires de jeux pour les enfants, qui se trouve le long de l'autoroute et est bordé par le stade de football, la patinoire et le complexe René-Tys ;
  • le parc Mendès France situé au Val de Murigny, avec son étang et sa zone de jeux pour enfants ;
  • l'ancien parc Pommery qui abrite de nombreuses expositions temporaires, un monument, une aire de jeux, un hippodrome, une sorte de théâtre (scène avec butte de terre pour accueillir les spectateurs) ;
  • le parc de la Cure d'Air avec un monument à la bataille de Reims.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Bouteilles de champagne dans les caves de la ville.

Le champagne est un produit emblématique de la région Champagne-Ardenne. Reims fait partie des centres de l'économie du champagne avec Épernay. Même si la ville compte peu de vignes, environ 50 hectares, elle est le siège de nombreuses maisons de Champagne[197] qui possèdent des vignes en-dehors de la ville, en particulier sur la Montagne de Reims. Les maisons de Champagne présentes à Reims exportent chaque année au moins 80 millions de bouteilles[197]. Parmi les « grandes maisons de Champagne »[198], on trouve à Reims : Henri Abelé, Boizel-Chanoine-Lanson-Bruno Paillard, Charles De Cazanove, G.H. Martel et C°, G.H. Mumm, Henriot, Krug, Louis Roederer, Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck, Ruinart, Taittinger-Irroy, Veuve Clicquot et Vranken-Pommery. Reims accueille d'ailleurs l'Union des Maisons de Champagne, la plus ancienne institution viticole champenoise. Sous la ville, on compterait 250 km de caves de champagne[197]. De même, des vins tranquilles sont produits sous l'appellation Coteaux Champenois dans la région de Reims. On les trouve sous les trois couleurs rouge, blanc et rosé[199].

Le biscuit rose est, avec le champagne, un des emblèmes gastronomiques de Reims. Sa création remonte à 1691 lorsqu'un boulanger rémois eut l'idée de cuire sa pâte deux fois. Il est aromatisé à la vanille ; sa couleur rose provient du carmin utilisé pour masquer les gousses de vanille. La tradition veut qu'il soit trempé dans une coupe de champagne[200],[201]. Il est fabriqué par la Maison Fossier, dont il représente 50 % de la production, ainsi que par certains boulangers ou pâtissiers champenois[202]. Reims étant le fruit d'une longue tradition pâtissière, on peut citer parmi les spécialités rémoises : les croquignoles, préparés à Reims depuis le Moyen Âge[203], le massepain[204], le Rem (LU) ou Déjeuner de Reims (Fossier), le Charles VII, la galette de Reims et le salé de Reims[205].

Parmi les pâtisseries, il y a également le pain d'épices. Sa production à Reims remonte au moins au XVIe siècle. À l'époque, les pain d'épiciers rémois possèdent leur propre corporation, distincte de celle des boulangers et des pâtissiers[206]. Dans l'Encyclopédie méthodique de 1783, le pain d'épices de Reims est considéré comme « le plus estimé ». Il se compose alors de farine de seigle, de miel, d'un peu de cannelle et de poivre[207]. Malgré la concurrence de Dijon à partir du XIXe siècle, sa production et sa consommation restent importantes jusqu'à la moitié du XXe siècle. Après la Deuxième Guerre mondiale, la fabrication de pain d'épices à Reims diminue néanmoins peu à peu jusqu'à disparaître[208]. Toutefois, en 2008, la Maison Fossier relance une production de pain d'épices de Reims et de nonnette[209].

En France, la moutarde n'est pas fabriquée à Dijon seulement. On en produit à Reims à partir du vinaigre de Reims et d'épices. Au XIXe siècle, la moutarde de Reims était « très estimée des connaisseurs »[210]. Aujourd'hui cependant, seule la maison Charbonneaux-Brabant produit encore de la moutarde de Reims, sous la marque Clovis[211]. C'est également la seule entreprise vinaigrière rémoise toujours en activité. Le vinaigre de Reims a la particularité d'être élaboré à partir de marc de dégorgement après une seconde fermentation[212]. Il est donc produit à partir du vin de Champagne. Il est caractérisé par une couleur ambrée. Depuis plusieurs années, il retrouve un « certain prestige » auprès des cuisiniers[213]. Du côté de la charcuterie, la spécialité locale est le jambon de Reims. Joseph Favre le considère comme l'un des meilleurs jambons de France avec celui de Bayonne. Il s'agit d'une épaule de porc désossée, cuite dans un bouillon, puis marbrée et chapelurée. Ces morceaux sont ensuite assemblés dans une gelée persillée[214].

Philatélie[modifier | modifier le code]

Armoiries de la ville de Reims, timbre émis en 1941.

Reims a souvent et depuis longtemps été représenté sur les timbres de France.

En 1930, un timbre lilas, vendu 5 F dont 3,50 F au profit de la Caisse d'amortissement, représente un détail de l'Ange au Sourire.

À la même époque, c'est la cathédrale qui figure sur un timbre ardoise. Son pouvoir d'affranchissement est de 3 F. Ce timbre est repris en 1938, légèrement modifié, outremer, à l'occasion des Fêtes de la restauration de la cathédrale de Reims, avec un pouvoir d'affranchissement de 65 centimes et une surtaxe de 35 centimes.

En 1956, à l'occasion du jumelage Reims-Florence, la Poste émet un timbre de 12 F noir et vert représentant un détail de l'Ange au Sourire sur la partie gauche, un détail du tableau le Printemps de Botticelli et au centre le Palais de la Seigneurie (Palazzo della Signoria) à Florence.

En 1977, stylisée, la cathédrale est de nouveau à l'honneur sur un timbre symbolisant la Région Champagne-Ardenne[215]. En 1986, un timbre Croix Rouge représentant les vitraux de l’église Saint Jacques de Vieira Da Sylva.

Personnalités liées à Reims[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Reims sous le premier Empire

Pendant le Premier Empire, Reims fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « Parti, au 1er, d'argent, à l'aigle d'or, au 2e, d'or, à deux oliviers de sinople, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire »[216].

Blason de Reims Reims
  • D'argent aux deux rinceaux de laurier de sinople passés en double sautoir, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Armoiries de Reims
  • Devise : « Dieu en soit garde ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Communes classées du sud au sud, dans le sens des aiguilles d'une montre
  2. une dalle dans la nef de la cathédrale actuelle en indique l'emplacement
  3. il est parfois question du royaume de Reims
  4. Inauguré le 13 juillet 1924 par Edouard Daladier ministre des colonies, il était l’œuvre du statuaire Paul Moreau-Vauthier et de l’architecte Auguste Bluysen. Constitué d’un socle en granit rapporté d’Afrique, les noms des principales batailles au cours desquelles les troupes africaines avaient été engagées pendant la Première Guerre mondiale y étaient gravés. Il était surmonté d’un bronze représentant le groupe de soldats africains du Corps d’Armée Coloniale.
  5. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  6. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Spécialisée dans l'image, le son et l'électroménager

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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  • Histoire de Reims; Pierre Desportes ; Privat, 1983.
  • Histoire régionale : instruments de travail et documents ; université de Reims, UER Lettres et Sciences humaines, 1979.
  • La cathédrale de Reims : son histoire, son architecture, sa sculpture, ses vitraux ; Hans Reinhardt, Presses universitaires de France, 1963
  • Histoire de Reims depuis les origines jusqu'à nos jours ; Georges Boussinesq… et Gustave Laurent; Matot-Braine, 1933.
  • Histoire de la ville, cité et université de Reims : métropolitaine de la Gaule Belgique : divisée en douze livres contenant l'estat ecclésiastique et civil du païs, par le R. P. Dom Guillaume Marlot…, édition : Brissart-Binet, 1843-1846.
  • Histoire civile et politique de la ville de Reims, par M. Louis-Pierre Anquetil. Delaistre-Godet, 1756.
  • Reims, chronique des années de guerre, J. Pernet, M. Hubert, édition Alain Sutton, 2003.
  • La Reconstruction de Reims après 1918, illustration de la naissance d'un urbanisme d'État, François-Xavier Tassel, thèse de doctorat en urbanisme, université de Paris-VIII, 1987
  • Reims, étude d'une croissance urbaine, Georges Colin, Travaux de l'institut de géographie de Reims, no 25/1976,
  • Vignoble et vin de Champagne, Georges Colin, Travaux de l'institut de géographie de Reims, no 15/1973
  • André Burguière, Société et culture à Reims à la fin du XVIIIe siècle : la diffusion des « Lumières » analysée à travers les cahiers de doléances, dans Annales : Économies, Sociétés, Civilisations, 22e année, n°2, 1967, pp.303-339 [3]
  • La Vie municipale à Reims, expansion et pouvoir local, 1945-1975, Christian Brut, thèse de doctorat, université de Paris-V, 1980

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