Yaoundé

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Yaoundé
Centre ville de Yaoundé.
Centre ville de Yaoundé.
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Centre
Département Mfoundi
Démographie
Population 2 440 462 hab. (est. 2011)
Densité 13 558 hab./km2
Géographie
Coordonnées 3° 52′ N 11° 31′ E / 3.87, 11.523° 52′ Nord 11° 31′ Est / 3.87, 11.52  
Altitude 750 m
Superficie 18 000 ha = 180 km2 [1]
Localisation

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Yaoundé

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Yaoundé

Yaoundé, surnommée « ville aux sept collines », est la capitale politique du Cameroun. Peuplée de 2 440 462 habitants (en 2011), elle est, après Douala, la seconde ville de cet État de l'Afrique centrale.

Palais de l'unité - Présidence de la république

C'est aussi le chef-lieu de la Région du Centre et du département du Mfoundi. Yaoundé abrite la plupart des institutions les plus importantes du Cameroun. Un autre surnom de Yaoundé est Ongola, ce qui signifie "clôture" en ewondo, et se réfère au mur de l'ancien poste allemand.

Géographie[modifier | modifier le code]

Physionomie[modifier | modifier le code]

La ville de Yaoundé, située au sud de la Région du centre, est implantée sur un réseau de collines dominées par les monts Mbam Minkom (1 295 m) et le Mont Nkolodom (1 221 m) dans le secteur nord-ouest de Yaoundé, ou le mont Eloumden (1 159 m) au sud-ouest. Les différents quartiers s'ordonnent en fonction du relief accidenté du site de la ville.


Les routes et les bâtiments se développent principalement sur les hauteurs des différentes collines, tandis que les bas-fonds marécageux laissent souvent place à de l'agriculture vivrière, à la végétation et à de nombreux petits cours d'eau. Quelques-uns parmi eux sont les rivières Mfoundi, Ékozoa, Biyeme et Mefou. Près du centre administratif de Yaoundé se trouve un lac appelé lac Municipal, crée en 1951-1952

Climat[modifier | modifier le code]

Yaoundé - Températures et précipitations moyennes

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec Année
[mm] 22 63 146 182 204 151 56 174 202 300 127 120 1747
[°C]

Démographie[modifier | modifier le code]

La ville de Yaoundé s’étend sur 304 km² et abrite une population estimée, en 2005, à 1 817 524 habitants, soit une densité moyenne de 5 691 habitants par km². (Troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat, Yaoundé, 30 mars 2010). Le taux d’urbanisation au Cameroun est passé de 37,8 % en 1987 à 48,8 % en 2005 (Troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat, Yaoundé, 30 mars 2010) et il est projeté qu’en 2010, deux Camerounais sur trois vivront en ville (PNGE). La croissance annuelle de la population est estimée à 2,8 % en moyenne entre 1987 et 2005. Au moment de l'indépendance du Cameroun, en 1960, Yaoundé comptait 6 000 habitants.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine et fondation[modifier | modifier le code]

Dans le but de pénétrer la zone de la forêt, l'administration coloniale allemande a organisé deux expéditions vers l'Hinterland de la côte camerounaise. Pendant que l'expédition sous le commandement d'Eugen Zintgraff se dirige au nord-ouest, celle des lieutenants Richard Kund et Hans Tappenbeck se rend à Kribi pour ensuite pouvoir contourner la zone d'influence des peuple Sawa par l'est. À la limite septentrionale de la forêt et au milieu des deux fleuves importants (le Nyong et la Sanaga), l'expédition a trouvé en février 1889 un accord avec un des chefs locaux du nom d'Esono Ela, pour créer un poste. Yaoundé fut dès sa fondation un poste scientifique, puis dès 1895 un poste militaire allemand sur une colline du pays ewondo. Elle se développa grâce à des commerçants allemands, comme base pour le commerce de l'hévéa et de l'ivoire. Elle fut occupée par des troupes belges pendant la Première Guerre mondiale, l'entrée des troupes alliés le 1er janvier 1916 marquant la fin de la colonie allemande[2]), avant d'être placée sous protectorat français. Sa croissance fut d'abord assez lente, l'exode rural privilégiant Douala, puis s'accéléra après 1957 en raison de la crise du cacao et des troubles intérieurs touchant principalement la région de Douala.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En février 1888, une première équipe allemande était passée avec à sa tête les lieutenants Kund et Tappenbeck. En se rendant au sud-Nachtigal depuis Grand-Batanga, ils aperçoivent des gens qui semaient des arachides dans cet endroit vallonné, ils leur ont donc demandé d'où ils étaient. Les planteurs ont répondu qu’ils étaient des Mia wondo, des semeurs d’arachides, expression que les Allemands ont perçu et traduit comme Jaundo ou Jaunde[3] (Yaoundé). Cette explication sur l'origine du nom de la ville n'est, malgré sa popularité, pas prouvée, car Kund et Tappenbeck faisait une différence entre le paysage ou pays "Jaunde" et le poste qu'ils appelaient "Jeundo". Ce n'est que pendant l'époque de Georg August Zenker (décembre 1889 - mai 1895) que le nom "Jaunde" est devenu commun dans les textes de l'administration coloniale allemande.

Premières grandes constructions[modifier | modifier le code]

Les premières constructions de Mvolyé datent de 1901 à 1907, alors que le palais de Charles Atangana d’Efoulan a été construit entre 1904 et 1910, mais le plus vieux bâtiment de la ville est situé derrière le ministère des finances, à côté du petit cimetière allemand. Il a été construit d'abord par Georg Zenker et ensuite complété par Hans Dominik entre 1896 et 1899.

Langues[modifier | modifier le code]

Article connexe : Langues au Cameroun.

Français[modifier | modifier le code]

En 2014, 60,5 % des habitants de Yaoundé de 15 ans et plus savent lire et écrire le français tandis que 75,6 % savent le parler et le comprendre[4].

Estimation des effectifs de francophones analphabètes en 2015 à Yaoundé[5]
Population totale estimée en 2015 2 870 000
Population de 15 ans et plus estimée en 2015 1 876 980
Pourcentage sachant lire et écrire le français 60,5 %
Pourcentage sachant parler et comprendre le français 75,6 %
Nombre de francophones analphabètes estimé en 2015 283 424







Religion[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Le gouvernement, par la loi no 87-15 du 15 juillet 1987, a transformé Yaoundé en communauté urbaine (eq. commune urbaine à régime spécial). Ce régime dérogatoire supprime la fonction de maire au profit d'un délégué du gouvernement nommé par la présidence.

La loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 modifie le régime de la communauté urbaine, qui reste dirigée par un délégué du gouvernement, mais qui crée également 6 communes urbaines d'arrondissement dotées de conseils municipaux élus. Aujourd'hui, Yaoundé compte 7 communes d'arrondissement.

  • Noms des administrateurs actuels de la ville
    • Gouverneur de la province du centre : Eyene Nlom Roger Moise
    • Préfet du département du Mfoundi : Jean-Claude Tsila[6].
    • Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé : Gilbert Tsimi Evouna (depuis 2004 )- surnommé parfois "Jack Bauer"
    • Mairie de Yaoundé 1er : Emile Andze Andze (2007-2012).
    • Maire de Yaounde 2 : Luc Assamba Assamba (2007-2012).
    • Maire de Yaoundé 3 : Étienne Otélé Manda (2007-2012).
    • Maire de Yaoundé 4 : Régine Amougou Noma née Bibi ( depuis 2012 - intérim, puis élections en 2013).
    • Maire de Yaoundé 5 : Yvette Claudine Ngono, épouse Kenmogne (2007-2012).
    • Maire de yaoundé 6 : Jean Claude Adjessa Melingui (2007-2012).
    • Maire de Yaoundé 7 : Jean Simon Ongola Omgba (2007-2012).
  • Les anciens délégués du gouvernement à la communauté urbaine de Yaoundé
    • André Fouda fut le premier maire de Yaoundé.
    • Emah Basile dirigea la communauté urbaine de Yaoundé (CUY) de 1980 à 2001. Il décède le 29 août 2001.
    • Nicolas Amougou Noma dirigea la CUY de 2002 à 2004. Il décède en 2004.
    • Gilbert Tsimi Evouna dirige maintenant la CUY

Économie[modifier | modifier le code]

Yaoundé est avant tout une ville tertiaire. On recense cependant quelques industries : brasseries, scieries, menuiseries, tabac, papeteries, mécanique et matériaux de construction.

Le centre commercial[modifier | modifier le code]

Le centre commercial principal se trouve au centre-ville, tout autour de l'avenue Kennedy. On y trouve des magasins, des boutiques, les sièges sociaux ou les représentations de certaines entreprises, des vendeurs à la sauvette.

Le quartier des banques[modifier | modifier le code]

Le quartier Hippodrome situé non loin de l'hôtel de ville regroupe plusieurs banques des structures hôtelières et sociétés publiques, privées, et parapubliques.

Les marchés[modifier | modifier le code]

Le Marché central

Les marchés les plus vastes et les plus renommés sont le marché Mokolo, le marché du Mfoundi et le marché Central. D'autres marchés comme les marchés de Biyem-assi, Ékounou, Madagascar, Melen, Mendong, Nkol-Eton, Nsam,et celui du du huitième ne sont pas négligeables.

L'informel[modifier | modifier le code]

Une majeure partie de l'économie de Yaoundé repose sur le secteur informel, qu'il s'agisse de vendeurs à la sauvette (appelé aussi localement "sauveteurs"), de marchands ambulants (mouchoirs en papier, arachides caramélisées ou non, boissons fraîches, vêtements...) ou de petites boutiques dans les quartiers. Lors d'une conférence à l'Institut Français de Yaoundé en février 2012, un journaliste camerounais s'amusa du fait que les deux types d'entreprises fonctionnant le mieux étaient les "call box" et les motos-taxis... peut-être parce que l'État ne s'en préoccupait pas ! (l'interdiction des motos-taxis en centre ville est cependant effective).

Enseignement[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Yaoundé est le siège de deux universités d'État : les universités de Yaoundé I (www.uy1.uninet.cm) située au quartier Ngoa-Ekellé et de Yaoundé II (www.universite-yde2.org) située dans la banlieue de Soa. Plusieurs écoles supérieures sont rattachées à ces universités. Il s'agit entre autres de l'école nationale supérieure polytechnique, de l'école normale supérieure (rattachées à l'université de Yaoundé I), de l'institut international des relations internationales du Cameroun, de l'école supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (ESSTIC) (rattachées a l'université de Yaoundé II).

L'enseignement supérieur privé est très présent dans la capitale camerounaise. On peut notamment citer des établissements comme:

  • l'Université catholique d'Afrique centrale (UCAC) (ouverte en 1991 avec une centaine d'étudiants, elle en accueille, en 2012, plus de 1 500),
  • l'Université protestante d'Afrique centrale (UPAC),
  • l'Université de Yaoundé Sud Ndi Samba
  • l'institut Siantou supérieur
  • l'institut supérieur Matamfen
  • etc

En matière d'enseignement informatique, on trouve à Yaoundé l'antenne camerounaise de l'Institut Africain d'Informatique (Site web de l'IAI Cameroun). [7]

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

Parmi les établissements publics se trouvent : le lycée général Leclerc, le CES de Ngoa-Ekellé, le lycée de Nkol-Eton, le lycée de la cité Verte, le lycée de Mendong, le lycée de Biyem-Assi, le lycée de Mballa 2, le lycée d'Ekounou, le lycée de Nkoabang, le lycée technique de Nkolbisson, le lycée technique commercial de Ngoa-Ekellé, le lycée bilingue d'application de Ngoa-Ekellé, le lycée bilingue d'Essos, le CETIC de Ngoa-Ekellé.

Il existe plusieurs établissements d'enseignement secondaire privé à Yaoundé, parmi lesquels : le lycée français Fustel de Coulanges situé près de Hôtel de ville (lycée et collège d'enseignement français), le collège Vogt, le collège de la retraite (qui sont des collèges catholiques), le collège Adventiste de Yaoundé et le Complexe Scolaire Adventiste d'Odza (qui sont des collèges adventistes), l'école américaine, le collège Jean-Tabi, le collège père Monti, le collègue technique Marie Jeanne-Alégué, le petit Séminaire Ste Thérèse de Mvolyé ainsi que l'institut Siantou, l'institut Samba ou le collège Montesquieux, l'Institut Victor Hugo.

Les lignes Internet étant encore chères, lentes et pas toujours fiables, les lycées et collèges - presque tous équipés de PC - s'équipent peu à peu de Wikipédia en mode local, qui assure des consultations aussi rapides que par lignes à très haut débit, au prix de mises à jour plus rares (une par an en général), mais suffisantes pour l'usage courant.

Enseignement primaire et maternel[modifier | modifier le code]

Il existe une multitude d'écoles primaires et maternelles à Yaoundé. Malgré cette abondance, les classes comportent souvent plus de 50 élèves. Les écoles clandestines sont aussi très nombreuses.

Formation professionnelle[modifier | modifier le code]

IL existe une multitude de centres de formations professionnelles dans la ville de Yaoundé, et à vocation diverse. Notamment dans le domaine de l’hôtellerie, la restauration, l'orientation académique en particulier Intelligentsia Corporation [1]. Ce dernier est un groupe qui s'est spécialisé dans l'orientation académique et la préparation aux concours d'entrée dans les grandes écoles. Il est très réputé pour les cours de préparation des grandes écoles telles que l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé, la Faculté de médecine de Yaoundé et Douala et aussi toutes les écoles normales d'enseignement du Cameroun.

Transports[modifier | modifier le code]

Quelques bus transportant les citoyens de Yaoundé

Yaoundé est desservie par l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Le moyen de déplacement le plus disponible à Yaoundé est le taxi collectif. Son principe est le suivant : un taxi possédant des places libres passe au ralenti près des personnes en position d'attente. Celles-ci doivent indiquer le lieu où elles vont et le prix qu'elles veulent y mettre, à la suite de quoi le taxi s'arrête ou non pour les prendre (un coup de klaxon signifiant l'acceptation de la dernière offre émise). Un chauffeur peut prendre dans son véhicule jusqu'à 5 passagers. Près d'une voiture sur deux circulant dans l'agglomération est un de ces typiques taxis jaunes, sources de nombreux embouteillages. Les chauffeurs de ces taxis ont une mauvaise réputation au Cameroun, ils sont parfois accusés de mauvaise conduite par la population.

Des motos-taxis, qui ne prennent qu'un ou deux passagers à la fois et sont plus rapides pour cette raison, existent aussi mais ne respectent qu'approximativement le code de la route. Il existe enfin quelques lignes de bus desservant les principales artères de la ville. Une minorité de familles possède une ou plusieurs voitures personnelles.

Yaoundé est traversée par la ligne de chemin de fer Transcamerounais à gestion privée qui s'étend de Nkongsamba à Ngaoundéré en passant par Douala. Plusieurs compagnies de transport privées relient Yaoundé aux autres provinces du Cameroun au moyen de bus. Globalement, l'état du parc autoroutier est très dégradé, en dépit du contrôle technique annuel obligatoire. L'état des routes dans les quartiers hors centre ville n'y est pas étranger (nombreux nids-de-poule).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Voirie[modifier | modifier le code]

La place du 20 mai

Yaoundé est dotée de routes dont le nombre et l'état sont parfois insuffisants. Toutefois les artères principales de la ville ont un entretien et un développement acceptable. Les travaux engagés ces dernières années par la Communauté Urbaine de Yaoundé ont permis de rénover des routes existantes, ainsi que de créer ou goudronner de nouvelles routes. Des travaux d'élargissement de voies ont eu lieu, en particulier dans les quartiers d'Elig-Ezoa, de Nlongkak ou d'Émana

Bâtiments et monuments[modifier | modifier le code]

Musée national de Yaoundé
La Statue de la Réunification
Le siège de la CNPS(Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) à Yaoundé

La majorité des bâtiments publics de Yaoundé date de plusieurs décennies. Parmi les bâtiments les plus imposants, on peut citer le siège de la BEAC, la tour de la SNI (Société Nationale d'Investissements), l'hôtel Hilton, le Palais de l'Unité qui abrite la présidence de la république, le palais des congrès, l'hôtel Mont-Fébé, le Palais des sports ou les bâtiments ministériels. Un grand nombre de bâtiments contemporains ont été construits dans un style presque futuriste.

Cimetières[modifier | modifier le code]

Les cimetières les plus connus sont le cimetière de Mvolyé et le cimetière de Ngousso. Sans oublier le cimetière d'Étoudi.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Yaoundé est jumelée à la ville grecque d'Edessa depuis mai 2007. Ce jumelage permet des échanges multiformes sur les plans touristique, sportif, artisanal et culturel.

Médias[modifier | modifier le code]

Beaucoup de médias publics et privés cohabitent à Yaoundé, qu'il s'agisse de chaînes de télévisions, de chaînes de radio ou de la presse écrite.

Quelques chaînes de télévision camerounaises recevables à Yaoundé ou émettant depuis Yaoundé : CRTV, Spectrum Télévision (STV 1 et STV 2), Canal 2 international, Ariane TV, New TV. Toutefois, de nombreux foyers reçoivent les chaînes de télévision étrangères grâce à la cablodistribution ou au satellite.

Quelques radios camerounaises recevables à Yaoundé ou émettant depuis Yaoundé : FM 94, RTS, Magic FM, TBC, CRTV radio poste national, CRTV radio chaîne du centre, radio Venus. Il existe dans ce sillage des radios thématiques comme Radio Environnement (qui s’occupe de la protection de la nature et dirigée par l’UICN Afrique centrale), Radio "Il est écrit", Radio Bonne Nouvelle, Radio Reine, Voice of the Cross, etc. (des radios chrétiennes).

Quelques journaux écrits camerounais accessibles à la population de Yaoundé : Cameroun tribune, Le Messager, Mutations, Nouvelle expression, Le Jour, Repères.

Quelques sites d'information en ligne accessibles à la population : AfricaPresse.com, CameroonOnline.org, CamerounVoice.com,

Loisirs[modifier | modifier le code]

Ya-Fe[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine de la ville de Yaoundé a mis sur place un programme de divertissement qui a lieu au boulevard du 20 mai et généralement réalisé au mois de décembre. En forme longue, l’événement est appelé « Yaoundé en fête » abrégé « Ya-Fe ».

Cinéma[modifier | modifier le code]

La dernière salle de cinéma en activité, le cinéma Abbia, à proximité du marché Central, a récemment fermé ses portes[8]. Les autres salles, comme le Capitol, ont fermé depuis plusieurs années. L'Institut français du Cameroun (ex Centre Culturel François Villon), dans l'alignement de l'avenue Kennedy, possède une salle de cinéma et spectacles. Il présente souvent des films ou dessins animés destinés à la jeunesse le mercredi.

Centres culturels, restaurants et boîtes de nuit[modifier | modifier le code]

Le centre culturel français (avenue Kennedy) et le Goethe-Institut Kamerun situé à Bastos - quartier résidentiel très agréable - projettent toutes les semaines des films ou assurent des spectacles (théâtres, concert) ou conférences. L'on peut aussi faire un tour au centre culturel camerounais situé au quartier Nlongkak.

Yaoundé compte beaucoup de restaurants et de boîtes de nuit. Quelques boîtes de nuit très connues sont le Katios, la Sanza, le Safari, le Mvet, le Balafon Olympique. Il existe aussi des cabarets : la terre battue, El pachinko ou l'on peut voir des artistes de la place en live sur scène.

Chaque année, se déroule à Yaoundé la célèbre "chasse au sanglier". Un grand nombre de danses traditionnelles sont dansées autour du sacrifice.

Parcs et jardins[modifier | modifier le code]

Yaoundé est une ville verdoyante. On peut y voir beaucoup d'espaces verts. En outre, il existe quelques parcs et jardins publics. Il s'agit entre autres du petit jardin public entourant le monument Charles Atangana au centre-ville, le jardin public à proximité de l'Hôtel de ville, le jardin public du quartier Fébé et tout autour du Palais des Congrès.

Il existe aussi quelques parcs d'attraction : le parc d'attraction de Djoungolo (parc Kiriakides), le bois Sainte-Anastasie situé au carrefour Warda.

Tourisme[modifier | modifier le code]

La cathédrale Notre-Dame des Victoires

Quelques sites ou monuments à visiter à Yaoundé sont :

  • Le musée national, situé au centre-ville
  • Le monument de la réunification, près de l'Assemblée nationale.
  • Le lac municipal situé au centre administratif
  • Le mont Fébé
  • Le marché d'œuvres artisanales situé à la monté Anne-rouge, centre-ville.
  • Le bâtiment historique de la chefferie Ewondo, c'est-à-dire le palais de Charles Atangana, au quartier Efoulan.
  • Le parc zoo-botanique de Mvog-Beti.
  • La cathédrale Notre-Dame des Victoires située au centre-ville
  • Le sanctuaire marial situé sur la colline de Mvolyé. Il est devenu une basilique mineure en 2008
  • Le centre culturel camerounais situé au quartier Nlongkak
  • Le marché Mokolo.
  • Le monument Charles Atangana situé au centre-ville
  • L’Hôtel de ville et les monuments environnants, au quartier Hippodrome.
  • Le musée d'art camerounais au monastère des bénédictins du mont Fébé.
  • Les stèles du Dr Eugène Jamot
  • La chapelle EPC de Djoungolo
  • Le Bois Sainte-Anastasie situé au centre ville
  • Le Palais des Congrès à Tsinga, qui offre un panorama sur toute la ville.
  • Le Mont Eloundem (au sud-ouest de la ville)

Galerie[modifier | modifier le code]

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Sport[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Le père de Yannick Noah a également créé à Yaoundé un centre comportant entre autres piscine et sauna.

Clubs de sport[modifier | modifier le code]

Baseball :

Tennis :

Football :

Quartiers de Yaoundé[modifier | modifier le code]

Un quartier verdoyant de Yaoundé
Quartier de la Briqueterie vu depuis l'Hôpital central
Yaoundé depuis le mont Fébé
Marché du Mfoundi

Découpée en sept arrondissements, Yaoundé possède plus d'une centaine de quartiers dont voici quelques-uns :

  • Anguissa  : C'est le cœur du quatrième arrondissement de Yaoundé. Ce quartier abrite le stade Malien qui est un des plus grands monuments du sport camerounais avec le mythique Canon de Yaoundé qui s'y entraîne. Ce quartier a aussi abrité le chef de l'État Paul Biya quand il était Premier Ministre. Parmi les personnalités qui y demeurent et qui ont vécu à Anguissa, on peut citer : Mbombock Mayi Matip - La belle-mère du Président - l'entraîneur international JP Akono - le footballeur international professionnel Pierre Wome Nlend - le musicien Simon Messanga- l'ancien footballeur professionnel Emmanuel Kundé - le rappeur Hi Mongo Nam - le footballeur professionnel Serge Ngal - le basketteur professionnel Gaston Essengue - Onana Onana Ngal Jean Didier de l'UNICEF Rouen etc.
  • Bastos : Quartier résidentiel chic au nord de Yaoundé et siège de multiples restaurants et de plusieurs ambassades.
  • La Briqueterie : Également appelé « La Brique » Grand quartier populaire, situé au centre, quartier abritant une forte communauté musulmane à Yaoundé. Le quartier possède un palais des sports, de renommée continentale où se déroulent toutes les manifestations sportives en salle, et qui sert aussi de salle de concert et spectacles pour de grands événements à Yaoundé.
  • Camp SIC hippodrome : Vieux quartier résidentiel, situé dans l'ancien centre-ville, abritant deux ministères : le Ministère de la Communication et le Ministère des Arts et de la Culture.
  • Elig Edzoa : Grand quartier populaire de la ville avec ses célèbres vendeurs de chaussures et de friperies. Ce quartier ainsi que ntaba- nlongack sont connus comme des quartiers dangereux de Yaoundé.
  • Etoudi : quartier au nord de Yaoundé abritant d'un côté la gare routière pour se rendre à l'Ouest du pays avec sa vie nocturne mouvementée et la présidence de la République du Cameroun.
  • Mbata-Nlongkak : quartier au cœur de Yaoundé abritant les services du Gouverneur de la province du Centre de la république du Cameroun. Une grande partie de ce quartier, appelé Ntaba, a été détruite le 29 juillet 2008.
  • Essos : Grand quartier populaire du centre-est de Yaoundé. Très animé avec les snack-bar.
  • Mimboman: Quartier populaire et résidentiel du centre-est de Yaoundé. Abritant la gare routière de l'Est.
  • Madagascar : Quartier populaire du nord-ouest de Yaoundé.
  • Mendong : Situé au sud-ouest de Yaoundé, le quartier s'est développé tout autour du camp SIC construit au début des années 1980. Mendong abrite un lycée et plusieurs établissements privés d'enseignement secondaire, ainsi que deux écoles maternelles publiques, une école primaire publique et plusieurs écoles maternelles et primaires privées. Mendong compte une gendarmerie et un commissariat de police, ce qui fait de lui un quartier relativement sécurisé.
  • Mokolo : Quartier commercial du centre-ouest de Yaoundé, Mokolo abrite le grand marché de Yaoundé et plusieurs marchés en bordure de route. Commerçants et automobiles s'y disputent la chaussée. Ce quartier très dense regroupe une population diverse.
  • Ngousso : Ngousso est un quartier du nord-est de Yaoundé. Il est le siège de l'hôpital général de Yaoundé.
  • Nkondengui : Nkondengui est un quartier au sud-est de Yaoundé abritant la prison centrale de Yaoundé, de loin la plus célèbre prison du Cameroun.
  • Santa Barbara : Santa Barbara est un nouveau quartier huppé de Yaoundé où habitent des gens appelés communément au Cameroun les "nouveaux riches".
  • Obili : Obili est un quartier de l'ouest de Yaoundé. Il abrite l'IRIC (Institut international des relations internationales du Cameroun). Le nom Obili vient de l'ewondo et signifie "obligé" en français. Au milieu des années 1950, les populations Mvog Atemengue vivant au plateau Atemengue (Ngoa-Ekelle) ont été obligées de quitter les lieux et de s'installer plus bas d'où l'appellation "Obili". Il est situé à côté du quartier Ngoa-Ekelle. Obili est un quartier très développé sur le plan économique car peuplé de bars et de boutiques. C'est un quartier peuplé d'étudiants avec une forte représentation des anglophones.
  • Koweit city: Nouveau quartier très huppé d'Odza où s'installent les nouveaux riches, tels que les footballeurs.
  • omnisports : grand quartier situé au nord de Yaoundé abritant le stade amhadoou ahidjo. C'est le stade le plus célèbre de Yaoundé.
  • Autres quartiers : Emana, Camp-Sonel, Etoa-Meki, Mvog Atangana Mballa, Mvog-Beti, Mvog-Mbi, Olembe, Olezoa, Ekounou, Ekoudou, Mvan, Biyem-Assi, Etoug-Ebe, Melen, Mini-ferme, Cité-verte, Oyom-Abang, Nkol-Bisson, Simbock, Ngoa-Ekelle, Mvolyé, Damas, Obobogo, Tam-Tam Weekend, Maison Blanche, Nsimeyong, Tsinga, Nkomkana, Carrière, Mvog-Ada.Messa, Odza, Mbankolo, Jean-Vespa, Mballa 2, Tongolo, Nkol-Ewoue, Nkolndongo, Mimboman, Eleveur, Messa, Nkomo, Emonbo, Etoug-Ebe, Biteng.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En 2000. En 1961, la superficie était de 12 km²
  2. Joseph-Marie Zang-Atangana, Les Forces politiques au Cameroun réunifié, Editions L'Harmattan,‎ 1989 (lire en ligne), p. 46
  3. Le J se prononce Y en allemand
  4. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 30
  5. La langue française dans le monde, 2014, Éditions Nathan, p. 31
  6. http://www.237online.com/2012102410399/Actualites/Politique/cameroun-liste-des-nouveaux-prefets-octobre-2012.html « Cameroun: Liste des nouveaux préfets Octobre 2012 »], site du 237online, 3 nov. 2012 12:28:53 GMT, consulté le 17 novembre 2012.
  7. Listing d'universités de Yaoundé
  8. http://www.afrik.com/article16138.html

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]