Hérault (département)

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Hérault
Image illustrative de l'article Hérault (département)
Hérault (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Languedoc-Roussillon
Création du département 4 mars 1790
Chef-lieu
(Préfecture)
Montpellier
Sous-préfectures Béziers
Lodève
Président du
conseil général
André Vézinhet (PS)
Préfet Pierre de Bousquet de Florian
Code Insee 34
Code ISO 3166-2 FR-34
Code Eurostat NUTS-3 FR813
Démographie
Gentilé Héraultais
Population 1 062 036 hab. (2011)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Superficie 6 224 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 7
Cantons 49
Intercommunalités 32
Communes 343

Le département de l'Hérault (en occitan Erau) est un département français qui tire son nom de l'Hérault, un fleuve côtier qui le traverse. Les habitants sont nommés les Héraultais. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 34.

Géographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Géographie de l'Hérault.

Situation[modifier | modifier le code]

Le département de l'Hérault fait partie de la région Languedoc-Roussillon. Il est limitrophe des départements de l'Aude au sud-ouest, du Tarn et de l'Aveyron au nord-ouest et du Gard au nord-est, et est bordé par la Méditerranée au sud.

Pour définir l'Hérault, on a souvent tendance à comparer son territoire à un amphithéâtre ouvert face à la mer. La géographie de l'Hérault est marquée par la diversité de sa géologie et de ses paysages. Ceux-ci s'étagent des contreforts sud du Massif central, jusqu'à la mer Méditerranée, en passant par les zones de garrigues et la basse plaine du Languedoc viticole. L'Hérault est baigné par un climat méditerranéen.

Points extrêmes du département de l'Hérault :

Population
  • Commune la plus peuplée : Montpellier (264 538 habitants en 2011)
  • Communes les moins peuplées : Celles et Romiguières (25 habitants en 2011)
Superficie
  • Commune la plus étendue : Béziers (9 548 hectares)
  • Commune la moins étendue : Jonquières (205 hectares)

Géologie[modifier | modifier le code]

Relief[modifier | modifier le code]

Le Littoral[modifier | modifier le code]

Ses plages de sables s’étendent de la Petite Camargue, (La Grande-Motte et l’embouchure du Vidourle) à l’Est, jusqu’à Vendres-plage, à l’embouchure de l’Aude à l’Ouest. Soit 87 kilomètres de littoral. Seules la Corniche de Sète et la Grande-Conque du Cap d'Agde se distinguent par leurs falaises rocheuses.

Ce cordon littoral est bordé d'étangs et de salins, écosystèmes protégés où nichent de nombreux oiseaux migrateurs : flamants roses, aigrettes, hérons cendrés, voire cigognes. La végétation s'adapte à l'atmosphère marine : joncs, salicorne, saladelles, oyats. Les Réserves Naturelles du Bagnas, ou des Orpellières, et la Maison de la Nature du Mejean donnent un aperçu de ce milieu protégé. On dénombre ainsi deux grands ensembles lagunaires : entre les anciens volcans d’Agde et le Mont Saint-Clair de Sète, le bassin de Thau est la plus grande lagune de la région Languedoc-Roussillon, avec 7500 hectares. Le chapelet des étangs palavasiens relie le versant Est de Sète à l’extrémité Est de l’Hérault, soit l’entrée en Petite Camargue. Ces lagunes sont reconnues pour leur patrimoine par la convention de Ramsar, et on dénombre une dizaine de sites classés Natura 2000.

Vignobles et Garrigues[modifier | modifier le code]

Le proche arrière-pays que constitue les plaines du Bas-Languedoc, est progressivement vallonné. C’est le territoire du vignoble, des oliveraies, des vergers et des garrigues. Oléiculture et viticulture symbolisent une part importante du patrimoine et de l’art de vivre méditerranéen.

La moyenne montagne[modifier | modifier le code]

Au nord-ouest, le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc regroupe notamment les massifs du Caroux et de l'Espinouse (1 101 m et 1 124 m). Le climat est influencé par la Méditerranée mais aussi par l'Atlantique. C'est la ligne de partage des eaux qui marque un changement profond dans la végétation. Mouflons, chevreuils, sangliers cohabitent dans les châtaigneraies. Au nord-est, en bordure du Parc National des Cévennes se dressent le plateau du Larzac et la montagne Séranne. Ces lieux ventés sont parfois des zones d'élevage de moutons. L’espace Causse et Cévennes est maintenant inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les fleuves[modifier | modifier le code]

Les 87 km de littoral de l’Hérault ont la particularité d’être le point où se concentrent de nombreuses embouchures de fleuves côtiers. Des versants des Pyrénées, à la partie méridionale du Massif central, les eaux coulent et se jettent dans la Méditerranée sur une étroite bande littorale. D’Ouest en Est, l’Aude, l’Orb, l’Hérault, le Libron, la Mosson (via l’étang de l’Arnel), le Lez, le Vidourle. Ces fleuves ont souvent tracé des gorges sinueuses, marquant ainsi le paysage de leur empreinte. Certains ont été entravés de barrages, de manière à limiter les crues, ou à produire de l’électricité. Les lacs de barrage ainsi créés sont aujourd’hui de remarquables sites touristiques permettant souvent la pratique des loisirs nature, et nautiques en particulier.

Le climat[modifier | modifier le code]

La grande majorité du département peut être caractérisée par un climat méditerranéen. Pourtant, les zones montagneuses du nord-ouest connaissent une influence océanique. Certains secteurs du nord de l’Hérault peuvent quant à eux connaitre une influence continentale tempérée.

L'ensoleillement[modifier | modifier le code]

Comme dans l’ensemble du midi méditerranéen, l’ensoleillement est important dans l’Hérault, et relativement régulier au cours de l’année. On atteint 2828 heures par an[1], pour une moyenne nationale inférieure à 2000 heures annuelles[1].

Les températures[modifier | modifier le code]

Une des caractéristiques spécifiques du climat méditerranéen est la douceur de ses saisons hivernales. Il reste néanmoins marqué par de grands excès ponctuels (à Montpellier Fréjorgues en hiver, on a noté comme record minimal absolu: -17,8 °C en février 1963 [2] et en été une maximale journalière record : 37.5 en juillet 1990, à cause de la proximité de la mer)[3]

La moyenne des températures des mois d’été est proche des moyennes maximales Française. Néanmoins, la mer protège les secteurs littoraux des extrêmes que constituent les canicules en été, mais aussi les gelées en hiver. Elles vont d'environ 27 sur le bord de mer à 31/32 dans l'intérieur des terres. Les températures minimales moyennes sont aussi très variées, en allant d'environ 19/20 sur le littoral à 15 dans l'intérieur des terres.

Pour le mois d'hiver il gèle rarement sur le littoral proche, et quasiment 1 jour sur 2 dans l'intérieur. Les moyennes minimales vont de 4 au bord de l'eau à 0 voir -1 dans les terres. Les maximales moyennes sont assez homogènes, 10/11 dans les terres et sur le littoral à 12/13 sur la zone centrale.

Concernant les records absolus dans le département, ils sont de -29 à Saint Martin de Londres en 1963 et de 43.4 lors de la canicule de 2003 dans le nord Hérault.

Les pluies[modifier | modifier le code]

Les précipitations sont caractéristiques du climat méditerranéen. Elles ont principalement lieu aux intersaisons et prennent parfois un caractère violent. À Montpellier, il tombe 760 mm/an environ[4], ce qui est supérieur à Paris. Mais ces précipitations se concentrent uniquement sur 90 jours[5]. Si le nombre de jours pluvieux est relativement équivalent entre l'arrière-pays et le littoral, c’est le volume des pluies qui diffère. Il peut atteindre 1 200 mm[5]. La neige est relativement rare.

Les vents[modifier | modifier le code]

On distingue 4 vents dominants principaux. Mistral (extrême-est du département) et Tramontane sont des vents secs, respectivement de secteur nord-nord-est et nord-ouest, que l'on peut observer en toute saison. Ils dégagent le ciel, assèchent l’air et peuvent être très violents. Lorsque ces vents soufflent en hiver, les températures ressenties peuvent être négatives. Le Marin, soufflant du sud-est, et le Grec, soufflant d’est, plus rares, sont des vents souvent violents associés à des passages perturbés en Méditerranée. Ils sont accompagnés d'un temps couvert et de pluies importantes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de l'Hérault.

Préhistoire : L'occupation d'humains et avant eux d'hominidés y est très ancienne, puisque c'est dans ce département, à Lézignan-la-Cèbe qu'ont été trouvé les traces les plus anciennes d'activités d'hominidés (1,57 million d'années, « civilisation du galet », chopper pour les anglophones)[6].

Histoire : Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Languedoc. Il comprend les pays du Biterrois, de l'Espinouse, du Lodèvois, du Montpelliérais et une partie du Larzac.

Le département de l'Hérault a connu un effondrement de son industrie viticole au début du XXe siècle ; la mévente du vin, alliée à une maladie des vignes a poussé à la révolte des milliers de vignerons modestes. Le mouvement a été durement réprimé par le gouvernement de Georges Clemenceau (1907).

Le gel catastrophique de l'hiver 1956 a ruiné la culture de l'olive, qui ne redevint prospère qu'à partir de la fin des années 1980. Les coopératives oléicoles de Lodève, de Pignan, d'Aniane et bien d'autres fermèrent leurs portes, seule celle de Clermont-l'Hérault resta en activité.

Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, le bassin de Montpellier connait l'une des plus fortes croissances démographiques en France.

Environnement[modifier | modifier le code]

Le département abrite de nombreux espaces naturels préservés. Certains d’entre eux bénéficient d’une politique de valorisation en Grands Sites (Saint-Guilhem-le-Désert et gorges de l'Hérault, cirque de Navacelles, vallée du Salagou). Cette valorisation, et l’action du conservatoire du littoral, font de l’Hérault un département où la protection de l’environnement est importante.

Preuve de la richesse de la faune: le loup et la genette étaient encore présents au premier quart du XIXe siècle. Une présence (bien qu'improbable) de Loup de l'Est (Canis lycaon) serait aussi à signaler. Linn (le Loup noir nord-américain) est cité dans l'inventaire « Statistique du département de l'Hérault »[7] par Hippolyte Creuzé de Lesserpèce qui écrivait en 1824 que « selon quelques chasseurs, se serait trouvée dans des bois de chêne vert ou d'yeuse, qui croissent sur les montagnes de calcaire compacte, soit à l'Ouest, soit au Nord du département de l'Hérault ». « Je suis loin d'assurer ce fait » précise-t-il. Il n'émet par contre aucun doute sur la disparition du cerf élaphe, et insiste sur la très grande richesse du département en oiseaux, et notamment en rapaces à cette époque :

« […] Ces nombreux végétaux qui couvrent notre sol comme la grande quantité d'insectes que fait naître la chaleur active de notre climat, favorisent singulièrement la propagation des Oiseaux, en leur procurant une nourriture abondante ; et cette cause a sans doute la plus grande influence sur le nombre et la multiplicité de nos espèces ; de même le voisinage où nous sommes des Pyrénées et des montagnes des Cévennes, attire dans notre département une infinité d'Oiseaux de proie, particuliers à des latitudes plus élevées que les nôtres, ou, pour mieux dire, d'une élévation bien supérieure à celle de nos montagnes. »

Économie[modifier | modifier le code]

Voir en bas de page "catégorie:économie de l'hérault"

Agriculture[modifier | modifier le code]

La surface agricole utilisée du département est de 185 048 hectares soit prés de 30 % du département. La viticulture est importante avec 85 525 hectares, les autres terres arables sont utilisées pour les vergers (olives, châtaignes, noix, prunes, pommes) avec 3400 hectares, les prairies artificielles avec 7090 hectares, la culture de légumes avec 3788 hectares, la culture des céréales avec 20 095 hectares, les jachères avec 4991 hectares.

La surface agricole utile déclaré en production Bio est de 17 939 hectares, positionnant le département derrière le Gard avec 18 146 hectares, et l'Aude avec 23 705 hectares[8]. De ce fait entre 2004 et 2011, la part de surface en Bio est passé de 2,6 % à 9,3 % de la surface agricole utile du département[8].

Hors surface agricole, la part de landes représente 122 915 hectares, soit prés de 20 % du département. La part de surfaces boisées est importante avec 217 050 hectares soit 35 % du département[9].

Le cheptel bovin compte 12 358 têtes[10].

Viticulture[modifier | modifier le code]

Fête du centenaire de la société d'agriculture de l'Hérault en 1899.

Le vignoble est très ancien et date d'avant la fondation de la Gaule narbonnaise. Après avoir privilégié la productivité au cours du XIXe et au début du XXe siècle, les vignerons héraultais ont réalisé que leur salut viendrait de la qualité. Les rendements ont donc été réduits, l'encépagement modifié et un fort investissement dans du matériel de pointe a été effectué. Désormais, leurs vins rivalisent avec les plus grands crus français.[réf. nécessaire]

L'Hérault est aujourd'hui le deuxième département viticole français devant l'Aude et derrière la Gironde, représentant 14 % de la surface totale du département[11],[12].

Le département dispose à la fois d'un climat favorable, d'une excellente exposition, d'une grande diversité de sols et d'une vaste gamme de cépages : tous les atouts sont réunis pour produire des vins généreux, parfois robustes, avec une large palette aromatique.

Les AOC : Saint-Chinian, Faugères, Minervois, Languedoc, Clairette du Languedoc, muscat de Frontignan, muscat de Lunel, muscat de Mireval, muscat de Saint-Jean-du-Minervois.

À ces AOC s'ajoutent aussi les vins de Pays d’Oc IGP produits à partir de cépages traditionnellement méditerranéens.

Oléiculture[modifier | modifier le code]

Les variétés[modifier | modifier le code]

La culture de l’olivier a une forte valeur identitaire et culturelle. Plusieurs variétés (ou cultivars) sont cultivées dans l’Hérault comme variétés principales :

Il faut y ajouter de nombreuses variétés secondaires d'origine locale ou importées. Parmi les variétés locales, il convient de citer :

Les moulins et coopératives[modifier | modifier le code]

Conchyliculture[modifier | modifier le code]

La conchyliculture représente dans l’Hérault 8 300 tonnes d’huitres (10 % de la production nationale) et 5 900 tonnes de moules par an[11]. Le bassin de Thau est un haut lieu de l'élevage des moules et des huitres en Méditerranée. L’élevage des huîtres de Bouzigues se pratique sur tables d’élevage en suspension et généralement en immersion permanente.

Revenus et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le taux horaire moyen en 2010 est de 12,7 €. Il était de 8,9 € pour les ouvriers non qualifiés, de 10,4 € pour les ouvriers qualifiés, de 9,6 € pour les employés, de 13,8 € pour les professions intermédiaires, de 21,4 € pour les cadres[13].

En 2010, le niveau de vie moyen d'un ménage du département est à 18 213 €, tandis que les revenus disponibles sont de 26 458 €. La moyenne nationale étant de 19 271 € pour le niveau de vie, et de 29 065 € pour les revenus disponibles.

Il y a un écart entre les communes rurales et urbaines. Le niveau de vie moyen dans une commune rurale est de 18 316 € contre 18 195 € pour une commune urbaine, les revenus moyens disponibles sont de 28 060 € pour une commune rurale tandis qu'ils sont de 26 224 € pour une commune urbaine[14]. Cette différence se ressent avec un taux de pauvreté des communes urbaines qui est de 19 % contre 17 % pour une commune rurale[15].

Le taux moyen d'intensité de pauvreté est à 21,4, le niveau de vie médian des personnes sous le seuil de pauvreté est de 9 086 €, soit l'un des plus bas de France. Les catégories de ménages les plus touchés sont les familles monoparentales avec un taux de pauvreté de 37,6 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui est de 31,5 % mais reste inférieur à la moyenne du languedoc-roussillon avec 39,9 %.

Les catégories des moins de 30 ans sont plus touchés par la pauvreté avec un taux de 28,9 %, supérieur à la moyenne nationale qui est de 20,5 % mais légèrement inférieur à la moyenne du languedoc-roussillon avec 29,1 %[15].

Emplois[modifier | modifier le code]

La part de la population active ayant un emploi est de 57 %, toutefois le taux d'emploi chez les femmes est de 53,5 % tandis qu'il est de 61,1 % chez les hommes[15].

La part du secteur des transports, commerces et services représentent 46,5 % des emplois, le secteur de l'administration publique, enseignement et santé représentent prés de 35 % des emplois, l'industrie et la construction 15,5 %, l'agriculture (dont la pêche, sylviculture, vigne, arboriculture) un peu moins de 3 %[16].

Chômage[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage est supérieur à 14 %[17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Cirque de Mourèze le Sphynx

Les sites touristiques[modifier | modifier le code]

Les chiffres du tourisme[modifier | modifier le code]

Le département de l’Hérault est le premier département touristique de la région Languedoc-Roussillon et se classe au 4e rang des départements français en nombre de nuitées touristiques, avec 40 millions de nuitées annuelles.

On estime le chiffre d’affaires du tourisme à 1,7 milliards d’euros et à 52 000 le nombre d’emplois touristiques, dont 26 000 emplois salariés directs, soit 6,8 % des emplois salariés du département[19].

L’activité touristique connait logiquement des fluctuations saisonnières : 59 % de la fréquentation annuelle se fait pendant l’été, 21 % au printemps, 12 % en automne et 8 % en hiver.

80 % de la clientèle touristique provient de France tandis que 20 % est étrangère (majoritairement d’Europe du Nord, d’Espagne et d’Italie)[19].

Pour accueillir les nombreux touristes qui choisissent l’Hérault comme destination de vacances, le département offre 182 000 lits en hébergements marchands classés et/ou labellisés et compte 130 000 résidences secondaires, dont 10 % appartiennent à des résidents étrangers[19].

Les sites, musées et monuments touristiques accueillent chaque année plus de 4 millions de visiteurs[19].

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 20,4 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l'Hérault dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Sources :

Démographie[modifier | modifier le code]

Garrigue.
Article détaillé : Démographie de l'Hérault.

Les habitants de l'Hérault sont les Héraultais.

Sa population a fortement augmenté, passant de 471 429 en 1954 à 896 441 en 1999, et elle a dépassé les 1 000 000 en mars 2006. La projection moyenne du nombre d'habitants en 2030 est de 1 350 000.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Littoral
Article détaillé : Culture dans l'Hérault.

Langue[modifier | modifier le code]

La langue historique est l'Occitan.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Voir en bas de page "catégorie:cuisine de l’Hérault"

Sport[modifier | modifier le code]

Il se pratique dans l'Hérault plusieurs sports assez spécifiques : le tambourin (85 % de joueurs français), la joute nautique (principalement à Sète) ainsi que la course libre (ou course camarguaise).

Carte tambourin 34
Tambourin à pézénas
Saint Louis
Course camargaise

Voir en bas de page "catégorie:sport dans l’Hérault"

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Fêtes[modifier | modifier le code]

Animaux totémiques et fêtes locales[modifier | modifier le code]

    • Les Animaux totémiques de l'Hérault sont typiques. Lors de manifestations culturelles ou de fêtes votive locales, beaucoup de villes ou villages font défiler dans les rues un animal totémique représentant leur commune. Souvent le sons des instruments traditionnels du hautbois languedocien ou du fifre accompagnent ces défilés. Le plus célèbre est le Poulain de Pézenas. En effet, l'Unesco a proclamé patrimoine culturel immatériel de l'humanité les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France dont fait partie le Poulain de Pézenas.
    • La fête des pailhasses, bien particulière, se déroule à Cournonterral.
    • Le jeu du capelet à Marseillan
    • À Bessan
      • Fête de L'âne (début août)
    • À Béziers :
      • Fête de Saint Aphrodise
      • Festival des Radios Leaders.
      • Fèsta d'Oc.
      • Feria (vers le 15 août)
      • Fête de la Plantade
      • Fête de Caritats
    • À Lamalou-les-Bains :
      • Festival Lyrique
    • À Lodève :
      • Les Voix de la Méditerranée (2e quinzaine de juillet)
    • À Mèze : fête au mois d'août avec sortie du Bœuf et du Chevalet.
    • À Montpellier :
      • Saperlipopette, voilà Enfantillages !
      • Printemps des Comédiens,
      • Festival du cinéma méditerranéen,
      • Comédie du Livre,
      • Festival Radio-France Montpellier Languedoc-Roussillon,
      • Festival Montpellier Danse
      • Festival International des Sports Extrêmes
    • À Pézenas :
      • Les rencontres cinématographiques (février ou mars)
      • Le Printival : festival de chanson française, en hommage à Boby Lapointe natif de Pézenas (avril)
      • La Mirondela dels Arts (juillet, août) dans le centre historique
      • Pézenas enchantée : festival d'art lyrique (octobre)
    • À Sète :

Personnalités[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

La préfecture de l'Hérault est Montpellier ; ses sous-préfectures sont Béziers et Lodève.

De 1945 à 1979, le conseil général a été présidé par Jean Bène (PS). Par la suite, la majorité de gauche du Conseil général a longtemps été dirigée par Gérard Saumade (1979-1998), c'est aujourd'hui le socialiste André Vezinhet qui lui a succédé.

Les 3 arrondissements de l'Hérault

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lycées[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sécurité et justice[modifier | modifier le code]

Gorges de l'Hérault

Sources[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [1], Météo France.
  2. [2], Infoclimat.fr
  3. [3], Climat l'Internaute.
  4. [4], Préfecture de l'Hérault.
  5. a et b [5], association climatologique de l’Hérault .
  6. Jean-Yves Crochet, Jean-Loup Welcomme, Jérôme Ivorra, Gilles Ruffet, Nicolas Boulbes, Ramon Capdevila, Julien Claude, Cyril Firmat, Grégoire Métais, Jacques Michaux, Martin Pickford ; [Une nouvelle faune de vertébrés continentaux, associée à des artefacts dans le Pléistocène inférieur de l’Hérault (Sud de la France), vers 1,57 Ma] pages 725-736 ; Comptes-rendus de l’Académie des sciences (Palevol).
  7. « Statistique du département de l'Hérault » (1824)
  8. a et b http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=1&ref_id=agrtc10106
  9. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=1&ref_id=agrtc10201
  10. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=99&ref_id=t_3504D
  11. a et b [6], Conseil général de l'Hérault - Chiffres clés de l'économie locale.
  12. RGA 2010
  13. http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=base-cc-salaire-net-horaire-moyen
  14. http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=inegalite-rev_niveau-vie_10
  15. a, b et c http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=taux_pauvrete_2010
  16. http://www.insee.fr/fr/themes/tableau_local.asp?ref_id=ACT4&millesime=2010&niveau=2&nivgeo=DEP&codgeo=34
  17. http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=ir-irsoceds2011&page=irweb/IRSOCEDS2011/dd/irsoceds2011_chomage.htm
  18. [7], Liste des Monuments historiques.
  19. a, b, c et d [8], Agence de Développement Touristique de l'Hérault - Les chiffres de l'observatoire.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin, Philipot, Rouquette, Baby, Cornu et al. (préf. Gérard Saumade, ill. Evelyne Richard), La naissance de l’Hérault, Axone,‎ 1989, 232 p. (ISBN 2-90-59-00-18-0)Document utilisé pour la rédaction de l’article
    Ouvrage détaillant la naissance du département depuis 1789, sous la direction de M. Peronnet, Professeur à l'Université Montpellier III, avec la collaboration des Universités du Tiers-temps, de Béziers, des Archives départementales et du Comité du Bicentennaire
  • Nathalie Moutier (coordinatrice), Christian Pinatel, André Martre, Jean-Paul Roger, Khadari, Jean-François Burgevin, Denis Ollivier et Jacques Artaud, Identification des variétés d’oliviers cultivées en France, t. 1, Turriers (04250, France), Naturalia Publications,‎ 2004, 246 p. (ISBN 2-909717-43-7)
  • Nathalie Moutier (coordinatrice), Christian Pinatel, André Martre, Jean-Paul Roger, Khadari, Jean-François Burgevin, Denis Ollivier et Jacques Artaud, Identification des variétés d’oliviers cultivées en France, t. 2, Turriers (04250, France), Naturalia Publications,‎ 2011, 248 p. (ISBN 2-909717-74-6[à vérifier : ISBN invalide])
  • Jean Rey (préf. Michel Lis), Les oliviers : Description et photos de 112 variétés d’oliviers, La Londe-des-Maures, Jean Rey,‎ 2007, 20 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]