Élections départementales dans le Calaisis : ce qu’il faut savoir à deux mois du scrutin

Publié le

PAR BRUNO MALLET et ÉRIC DAUCHART

Les électeurs sont appelés aux urnes les 22 et 29 mars, pour les élections départementales (ex-cantonales), marquées par un changement de découpage électoral et de mode de scrutin. Le point sur les candidatures déjà connues, dans les quatre cantons qui composent désormais le Calaisis.

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CALAIS 1

La lutte promet d’être âpre entre le maire de Coquelles et le maire de Sangatte. Le premier, Michel Hamy, conseiller général sortant, sans étiquette, est soutenu par l’UMP et sera secondé par Maïté Friscourt, ajointe à Calais. Le second, Guy Allemand, a reçu l’investiture du PS. En vertu de l’accord passé avec le PCF, il fera équipe avec la Calaisienne Virginie Quenez. Catherine Fournier (UDI), a décidé de ne pas se présenter, « pour donner une image un peu plus décente de la politique, et pour ne pas faire le jeu des extrêmes. »

CALAIS 2

Dans ce canton, seul le Parti socialiste a officiellement présenté ses candidats, les titulaires étant le maire d’Ardres Ludovic Loquet (ex-MRC, aujourd’hui sans étiquette) et la conseillère municipale PS à Calais, Caroline Matrat. Ils auront de la concurrence à gauche, puisqu’il n’y a pas eu d’accord sur ce canton avec le PCF. Celui-ci présentera Michel Towmsend et Monique Cailliez (page 13). Le Guînois Éric Houdayer et l’adjointe calaisienne Michèle Ducloy (sans étiquette) devraient recevoir l’investiture officielle de l’UMP. Le chef de file du FN à Guînes Cédric Fasquelle devrait être de la partie, mais en tant que suppléant.

CALAIS 3

Marcel Levaillant, conseiller général communiste sortant, repart pour un tour, associé à la socialiste Sabine Mille. Le duo PS-PC est pour l’instant le seul officiellement déclaré. Le candidat UMP pourrait être l’adjoint à l’environnement et à la sécurité Philippe Mignonet, associé à la conseillère municipale Stéphanie Guizelain (UDI). Le nouveau RCPE (rassemblement citoyen, populaire et écologiste), qui agrège des sympathisants de gauche déçus de l’accord entre le PCF et le PS, présenterait un attelage composé d’Éric Lhirondelle (dissident PCF) et Dominique Mainiol (Parti de gauche). Il s’agit du seul canton dans lequel le RCPE serait présent.

MARCK

C’est le deuxième grand duel de ces élections départementales. Le conseiller général et vice-président du Département sortant, maire socialiste de Oye-Plage Olivier Majewicz (associé à la Marckoise Nathalie Delcroix, PS), va affronter Pierre-Henri Dumont, le jeune maire de Marck, associé à la maire d’Audruicq Nicole Chevalier, tous deux UMP. Sur ce canton, le PCF ne présentera pas de candidat.

À VENIR

Du côté des autres formations politiques. Le MRC de Philippe Blet décidera de sa stratégie le 2 février. EE-LV, allié du parti socialiste lors des dernières municipales, n’est cette fois pas parvenu à un accord. Le parti écologiste devrait présenter des candidats, de manière autonome, dans les quatre cantons du Calaisis. Le Front national ne sera pas présent dans tous les cantons, et décidera de ses candidatures samedi, lors d’un bureau départemental à Hénin-Beaumont.

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