Ministère de la Justice (France)

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Ministère de la Justice
Création v. 497 : référendaire
v. 750 : Chancellerie royale
1551 : office de garde des sceaux
1790 : ministère de la Justice
Type Ministère français
Siège Hôtel de Bourvallais, place Vendôme, Paris 1er (depuis 1719)
Coordonnées 48° 52′ 05″ N 2° 19′ 40″ E / 48.868056, 2.32777848° 52′ 05″ N 2° 19′ 40″ E / 48.868056, 2.327778  
Budget 7,13 milliards d'euros (pour 2011)
Effectifs 77 542 (2013)[1]
Garde des Sceaux Christiane Taubira
Personnes clés Guillaume de Nogaret
Michel de L'Hospital
Henri François d'Aguesseau
André Joseph Abrial
Michel Debré
Jean Foyer
René Pleven
Alain Peyrefitte
Robert Badinter
Élisabeth Guigou
Marylise Lebranchu
Dominique Perben
Rachida Dati
Michèle Alliot-Marie
Christiane Taubira
Site web http://www.justice.gouv.fr/

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(Voir situation sur carte : Paris)
Ministère de la Justice

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(Voir situation sur carte : France)
Ministère de la Justice

Le ministère de la Justice est l’administration française chargée de l’action et de la gestion des juridictions et de conduite de la politique d’action publique. Il veille à la cohérence de son application sur le territoire de la République et est responsables des prisons. Il est dirigé par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, membre du gouvernement français.

Les magistrats quant à eux, sont indépendants du pouvoir exécutif et sont nommés par le Conseil supérieur de la magistrature.

Installé à l’hôtel de Bourvallais, au n°13 de la place Vendôme, dans le 1er arrondissement de Paris, le cabinet du ministre est surnommé par métonymie « la Place Vendôme », ou « la chancellerie ».

Depuis le 16 mai 2012, la garde des Sceaux, ministre de la Justice est Christiane Taubira dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault I et II, ainsi que dans le gouvernement Manuel Valls I et II.

Historique[modifier | modifier le code]

Les services centraux du ministère sont surnommés la chancellerie, en référence à l’ancien office de Chancelier de France qui constituait le premier des grands offices de l’Ancien Régime. Le ministre placé à sa tête porte l’appellation spéciale de garde des Sceaux, ministre de la Justice, elle aussi héritée d'un office de l’Ancien Régime.

Missions et attributions[modifier | modifier le code]

Les missions du ministère de la Justice sont[2] :

Administration centrale[modifier | modifier le code]

L'hôtel de Bourvallais sur la place Vendôme, siège de la chancellerie, de nuit

L’administration centrale du ministère de la justice comprend[3] :

Le garde des sceaux, ministre de la justice, est en outre assisté de l'inspecteur général des services judiciaires.

Effectifs[modifier | modifier le code]

Les effectifs du ministère de la Justice sont actuellement au nombre de 77 542 agents.

Ministre[modifier | modifier le code]

Le Ministre de la Justice est également le garde des Sceaux. En plus de l’administration centrale, le ministre a autorité sur son cabinet et son porte-parole[4].

Christiane Taubira est garde des sceaux, ministre de la justice depuis le 16 mai 2012, dans les Gouvernements Jean-Marc Ayrault (1)[5], Jean-Marc Ayrault (2)[6], et Manuel Valls[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Effectifs 2013 du ministère sur le site www.performance-publique.gouv.fr
  2. « Le ministère de la Justice », sur www.justice.gouv.fr (consulté le 9 janvier 2011)
  3. Décret n° 2008-689 du 9 juillet 2008 modifié relatif à l'organisation du ministère de la justice
  4. « Organigramme du ministère de la Justice »,‎ 6 juin 2012
  5. Décret du 16 mai 2012 relatif à la composition du Gouvernement
  6. Décret du 21 juin 2012 relatif à la composition du Gouvernement
  7. Décret du 9 avril 2014 relatif à la composition du Gouvernement

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]