Eau

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Eau
Eau-3D.pngH2o.png
Identification
Nom UICPA eau
Synonymes

monoxyde de dihydrogène, hydrogénol, hydroxyde d'hydrogène, oxyde dihydrogéné

No CAS 7732-18-5
No EINECS 231-791-2
PubChem 962
ChEBI 15377
SMILES
InChI
Apparence liquide incolore[1], inodore et insipide
Propriétés chimiques
Formule brute H2O  [Isomères]
Masse molaire[2] 18,0153 ± 0,0004 g/mol
H 11,19 %, O 88,81 %,
18,01528 g·mol-1
pKa = pKe = 14,0
Moment dipolaire 1,8546 D
Propriétés physiques
fusion °C à 1,01325 bar
ébullition 100 °C à 1,01325 bar[3], 100,02 °C ± 0,04[4]
Masse volumique 1 000,00 kg·m-3 à °C
998,30 kg·m-3 à 20 °C
958,13 kg·m-3 à 100 °C (liquide)
726,69 kg·m-3 à 300 °C - 15,5 MPa[3]
Viscosité dynamique 1,002×10-3 Pa·s à 20 °C
0,547×10-3 Pa·s à 50 °C
0,2818×10-3 Pa·s à 100 °C (liquide)
0,0804×10-3 Pa·s à 300 °C - 15 MPa[3]
Point critique 374,15 °C, 22,12 MPa[3],[4]
Point triple 0,01 °C, 611,2 Pa[3],[4]
Conductivité thermique 0,604 W·m−1·K−1 à 20 °C
Vitesse du son 1 497 m·s-1 à 25 °C[5]
Thermochimie
Cp 4 185,5 J·kg-1·K-1 à 15 °C et 101,325 kPa
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,33
Constante de Verdet 4,10 rad·T-1·m-1 à 480 nm[6]
Écotoxicologie
DL50 > 90 ml·kg-1 (rat, oral)[7]
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre. Sa présence à été reconnue sur d'autres objets célestes. Elle est essentielle pour tous les organismes vivants connus dont elle est un constituant important. L'eau se trouve naturellement dans trois états : gazeux (c'est la vapeur présente dans l'atmosphère), liquide, ou solide sous forme de glace. Majoritairement présente dans son état liquide elle possède alors les propriétés d'un solvant puissant. [8]

Sommaire

Généralités[modifier | modifier le code]

L'eau en trois états : liquide, solide (glace) et gazeux (vapeur d'eau). Ce dernier état de l'eau, invisible, se trouve dans l'air. Les nuages, eux, sont des accumulations de gouttelettes d'eau dans l'air.

La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau dite « courante » est une solution d'eau, de sels minéraux et d'autres impuretés. Pour cela, l’eau que l’on trouve sur Terre est rarement un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l'eau distillée pour leurs solutions, mais cette eau n'étant pure qu'à 99 %, il s'agit techniquement d'une solution aqueuse.

L'expression « solvant universel »[9] est sujette à maintes précautions, beaucoup de matériaux naturels (roches, métaux, etc.) étant non solubles dans l'eau (dans la plupart des cas ou de manière infime).

71 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau[10] (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), sous forme liquide dans les océans, par exemple) mais sous forme gazeuse (vapeur d'eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l'eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés, de watringues ou comme eau interstitielle du sol.
L'humidité de l'air provient de l'évaporation des mers et eaux douces et de l'évapotranspiration des plantes.

La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l'eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l'Homme[11] mais aussi tous les espèces végétales et animales. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'Homme, l'eau est conjointement, dans les sociétés d'abondance comme la France, un produit de l'économie et un élément majeur de l'environnement.

Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons et à 94 % chez les embryons de trois jours. Les animaux sont composés en moyenne de 60 % d'eau et les végétaux à 75 %. On retrouve néanmoins des extrêmes : la méduse (98 %) et la graine (10 %)[12].

Étymologie et usage du mot[modifier | modifier le code]

Le terme eau dérive du latin aqua via les langues d'oïl comme le mot ewes[13]. Le terme aqua a été ensuite repris pour former quelques mots comme aquarium. Un mélange aqueux est un mélange dont le solvant est l'eau. Le préfixe hydro dérive quant à lui du grec ancien ὕδωρ (hudôr) et non pas de ὕδρος (hudros) lequel signifie « serpent à eau ».

Par eau, on comprend souvent liquide incolore constitué en majorité d'eau, mais pas uniquement d'eau pure. Suivant sa composition chimique qui induit son origine ou son usage, on précise :

Géophysique : l'eau sur Terre et dans l'Univers[modifier | modifier le code]

Cascades de Jonathan’s Run.
Bloc de glace sur une plage près de Jökulsárlón, en Islande.
L’eau joue un rôle majeur dans les cycles de l’oxygène et du carbone, et le climat.

L'eau dans l'Univers[modifier | modifier le code]

L'eau a été trouvée dans des nuages interstellaires dans notre galaxie, la Voie lactée. On pense que l'eau existe en abondance dans d'autres galaxies aussi, parce que ses composants, l'hydrogène et l'oxygène, sont parmi les plus abondants dans l'Univers.

Les nuages interstellaires se concentrent éventuellement dans des nébuleuses solaires et des systèmes stellaires tels que le nôtre. L'eau initiale peut alors être trouvée dans les comètes, les planètes, les planètes naines et leurs satellites.

Article détaillé : Eau liquide dans l'univers.

La forme liquide de l'eau est seulement connue sur Terre, bien que des signes indiquent qu'elle soit (ou ait été) présente sous la surface d'un des satellites naturels de Saturne, Encelade, sur Europe et à la surface de Mars. Il semblerait qu'il y ait de l'eau sous forme de glace sur la Lune en certains endroits, mais cela reste à confirmer. La raison logique de cette assertion est que de nombreuses comètes y sont tombées et qu'elles contiennent de la glace, d'où la queue qu'on en voit (quand les vents solaires les touchent, laissant une traînée de vapeur). Si l'on découvre de l'eau en phase liquide sur une autre planète, la Terre ne serait alors peut être pas la seule planète que l'on connaît à abriter la vie.

Origine de l'eau sur Terre[modifier | modifier le code]

Les avis divergent sur l'origine de l’eau sur la Terre.

Article détaillé : Origine de l'eau sur la Terre.

Formes de l'eau sur Terre[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cycle de l'eau.
Volume d'eau contenu dans
les différents réservoirs
[14]
Réservoirs Volume
(106 km3)
Pourcentage
du total
Océans 1 320 97,25
Calottes glaciaires et glaciers 29 2,05
Eau souterraine 9,5 0,68
Lacs 0,125 0,01
Humidité des sols 0,065 0,005
Atmosphère 0,013 0,001
Fleuves et rivières 0,0017 0,0001
Biosphère 0,0006 0,00004

Le cycle de l'eau (connu scientifiquement sous le nom de cycle hydrologique) se rapporte à l'échange continu de l'eau entre l'hydrosphère, l'atmosphère, l'eau des sols, l'eau de surface, les nappes phréatiques et les plantes.

L'eau liquide est trouvée dans toutes sortes d'étendues d'eau, telles que les océans, les mers, les lacs, et de cours d'eau tel que les fleuves, les rivières, les torrents, les canaux ou les étangs. La majorité de l'eau sur Terre est de l'eau de mer. L'eau est également présente dans l'atmosphère en phase liquide et vapeur. Elle existe aussi dans les eaux souterraines (aquifères).

Le volume approximatif de l'eau de la Terre (toutes les réserves d'eau du monde) est de 1 360 000 000 km3. Dans ce volume :

  • 1 320 000 000 km3 (97,2 %) se trouvent dans les océans ;
  • 25 000 000 km3 (1,8 %) se trouvent dans les glaciers et les calottes glaciaires ;
  • 13 000 000 km3 (0,9 %) sont des eaux souterraines ;
  • 250 000 km3 (0,02 %) sous forme d'eau douce dans les lacs, les mers intérieures et les fleuves ;
  • l'équivalent de 13 000 km3 (0,001 %) d'eau liquide sous forme de vapeur d'eau atmosphérique à un moment donné.

Si la fraction d'eau sous forme gazeuse est marginale, la Terre a perdu au cours de son histoire 1/4 de son eau dans l'espace[15].

L'eau durant l'« Anthropocène »[modifier | modifier le code]

Durant l'« Anthropocène »[16], l'humanité a bouleversé le cycle de l'eau, par la surexploitation de certaines nappes, la déforestation, le dérèglement climatique, la canalisations de grands cours d'eau, les grands barrages, l'irrigation à grande échelle[17]. Elle l'a fait à une vitesse et à une échelle qui n'est pas comparable avec les évènements historiques passés avec des effets qui dépassent ceux des grandes forces géologiques[17].

Article détaillé : Anthropocène.

Propriétés[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Molécule d'eau.

Propriétés physiques[modifier | modifier le code]

Une main dans l'eau courante. La distorsion est due à la réfraction.

Générales[modifier | modifier le code]

La température de vaporisation de l'eau dépend directement de la pression atmosphérique comme le montrent ces formules empiriques :

  • Pression normalisée dans la troposphère (011 km) :
Pression [Pa] = 101\,325 \times \left(\frac{288,15 - 0,0065 \times Altitude[m]}{288,15}\right)^{5,255}
Point~d'\acute ebullition [K] \approx 26,307 \times \ln(Pression [Pa]) + 69,771

Son point d'ébullition est élevé par rapport à un liquide de poids moléculaire égal. Ceci est dû au fait qu'il faut rompre jusqu'à trois liaisons hydrogène avant que la molécule d'eau puisse s'évaporer. Par exemple, au sommet de l'Everest, l'eau bout à environ 68 °C, à comparer aux 100 °C au niveau de la mer. Réciproquement, les eaux profondes de l'océan près des courants géothermiques (volcans sous-marins par exemple) peuvent atteindre des températures de centaines de degrés et rester liquides.

  • L'eau est sensible aux fortes différences de potentiel électrique. Il est ainsi possible de créer un pont d'eau liquide de quelques centimètres entre deux béchers d'eau distillée soumis à une forte différence de potentiel[18].
  • Un nouvel « état quantique » de l’eau a été observé quand les molécules d’eau sont alignées dans un nanotube de carbone de 1,6 nanomètre de diamètre et exposée à une diffusion de neutrons. Les protons des atomes d’hydrogène et d’oxygène possèdent alors une énergie supérieure à celle de l’eau libre, en raison d’un état quantique singulier. Ceci pourrait expliquer le caractère exceptionnellement conducteur de l’eau au travers des membranes cellulaires biologiques[19].
  • Radioactivité : elle dépend des métaux et minéraux et de leurs isotopes présent dans l'eau, et peut avoir une origine naturelle ou artificielle (retombées des essais nucléaires, pollution radioactive, fuites, etc.). Elle est en France suivie par l'IRSN, y compris pour l'eau du robinet[20].

L'eau comme fluide thermodynamique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Molécule d'eau.

L'eau[3] est un fluide thermodynamique d'usage courant, efficace et économique.

  • L'eau a une masse volumique maximale de 1 000 kg/m3 (soit 1 kg/l à l'origine la définition du kilogramme ; exactement 999,975 kg/m3 à 3,98 °C).
  • L'eau a la capacité thermique à pression constante la plus élevée de tous les liquides (75,711 J·mol-1·K-1 soit 4,202 6 kJ·kg-1·K-1 à 20 °C). Les océans sont de bons accumulateurs de la chaleur.
  • L'eau est stable en température jusqu'à une valeur élevée.
  • L'eau est stable sous rayonnement dont le rayonnement neutronique.
  • L'eau a la tension superficielle la plus élevée de tous les liquides (72 mN/m à 20 °C) à l'exception du mercure ; dans l'air humide, la formation des gouttelettes est facilitée ; dans un tube capillaire, l'eau monte ainsi que la sève dans les arbres.
  • L'eau a la chaleur latente d'évaporation la plus élevée de tous les liquides (44,22 kJ/mol soit 2 454,3 kJ/kg à 20 °C) ; donc l'effet réfrigérant de la transpiration est efficace.
  • L'eau a une chaleur latente de fusion élevée (6,00 kJ/mol soit 333,0 kJ/kg).
  • L'eau a une très faible conductivité thermique (0,604 W/(m⋅K) à 20 °C).
  • L'eau et la glace ont une couleur bleutée sous forte épaisseur.
  • L'eau est transparente à la lumière visible, ainsi les organismes aquatiques peuvent vivre car la lumière du soleil peut les atteindre ; elle est cependant opaque au rayonnement infrarouge absorbé par l'hydrogène, l'oxygène et leur liaison.

La chaleur massique de l'eau est de 4 185 J·kg-1·K-1, à pression normale[21]. Elle est largement constante aux basses températures.

La formule de Duperray fournit une bonne approximation dans la gamme de température entre 95 °C et 230 °C.

Radiolyse[modifier | modifier le code]

La radiolyse de l'eau est la dissociation, par décomposition chimique de l'eau (H2O) (liquide ou de vapeur d'eau) en hydrogène et hydroxyle respectivement sous forme de radicaux H· et HO·, sous l'effet d'un rayonnement énergétique intense (rayonnement ionisant dont notamment le rayonnement neutronique par exemple). Elle a été expérimentalement démontrée il y a environ un siècle. Elle se fait en passant par plusieurs stades physicochimiques et à des conditions particulières de température et de pression, de concentration du soluté, de pH, de débit de dose, de type et énergie du rayonnement, de présence d'oxygène, de nature de la phase de l'eau (liquide, vapeur, glace). C'est un phénomène encore incomplètement compris et décrit qui pourrait, dans le domaine du nucléaire, des voyages dans l'espace ou pour d'autres domaines, avoir dans le futur des applications techniques nouvelles, entre autres pour la production d'hydrogène[22].

Référence dans le système métrique[modifier | modifier le code]

Référence massique[modifier | modifier le code]

À l’origine, un décimètre cube (litre) d’eau définissait une masse de un kilogramme (kg). L’eau avait été choisie car elle est simple à trouver et à distiller. Dans notre système actuel de mesure – le système international d’unités (SI) – cette définition de la masse n’est plus valable depuis 1889, date à laquelle la première Conférence générale des poids et mesures définit le kilogramme comme la masse d’un prototype de platine iridié conservé à Sèvres. Aujourd’hui à °C, la masse volumique est de 0,99995 kg/dm3. Cette correspondance reste donc une excellente approximation pour tous les besoins de la vie courante.

Référence de température[modifier | modifier le code]

  • Le système centigrade défini par Celsius (légèrement différent du degré Celsius actuel - voir ci-dessous) fixe le degré 0 sur la température de la glace fondante et définit comme degré 100 la température de l’eau en ébullition sous pression atmosphérique normale[23]. L’échelle est ensuite graduée de 0° à 100°. C’est ainsi que la température normale du corps humain est en moyenne de 37 °C.
  • Le système Fahrenheit fixe originellement le point de solidification de l’eau à 32 °F et son point d’ébullition à 212 °F ; il est aujourd'hui aligné sur la température Celsius selon la formule T[°F] = 1,8 T[°C] + 32, la différence avec la première définition étant extrêmement faible.
  • Le système kelvin sert pour la mesure absolue de la température thermodynamique ; son unité est égale à 1/273,16 fois la température absolue du point triple de l’eau (laquelle vaut donc, par réciproque de la définition, 0,01 °C).
  • Le système Celsius est défini arbitrairement par une translation d'exactement 273,15 unités par rapport au kelvin[24], pour se rapprocher au plus près du degré centigrade[25].

Calcul de la température finale d'un mélange d'eaux[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Molécule d'eau.

La formule donnant la température finale \rm T_{f} d'un mélange de deux volumes d'eau liquide \rm V_{1} et \rm V_{2} différents ou de deux masses d'eau liquide \rm M_{1} et \rm M_{2}, ayant respectivement des températures différentes respectives \rm T_{1} et \rm T_{2}[26], est la suivante :

\rm T_{f}= \frac {M_{1} T_{1}+M_{2}T_{2}} {M_{1}+M_{2}} en cas de mélange de masses d'eau (plus exact que de passer par les volumes) ou \rm T_{f}= \frac {V_{1} T_{1}+V_{2}T_{2}} {V_{1}+V_{2}} n'est alors qu'approximative du fait de la différence de densité : de 3 % entre 0 et 80 °C, de 6 % entre 0 et 110 °C.

Ces calculs restent valables pour tout liquide ou gaz avec la même réserve sur le volume.

Référence de densité[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Densité.

Propriétés chimiques[modifier | modifier le code]

Forme[modifier | modifier le code]

La molécule d'eau possède une forme coudée qui est due à ses orbitales non-liantes (doublets non-liants) qui créent des interactions avec les atomes d'hydrogène et les « poussent » vers le bas. Elle possède donc une structure tétraédrique (type AX2E2 en méthode VSEPR), l'angle H-O-H est de 104,5° et la distance interatomique dO-H = 95,7 pm soit 9,57×10-11 m.

Polarité[modifier | modifier le code]

Modèles des liaisons hydrogène de l'eau
  • L'électronégativité de l'atome O étant plus haute que celle de H, il y a une polarisation de cette molécule, ce qui en fait un bon solvant. Elle possède un dipôle électrique permanent. La polarité de la molécule rend possible pour la molécule d'eau de réaliser des liaisons hydrogène intermoléculaires (+ 20-25 kJ/mol).
  • On observe donc 2 charges partielles négatives (δ), sur les doublets non liants de l'oxygène qui forment chacune une liaison hydrogène avec un atome d’hydrogène d'une autre molécule portant charge partielle positive (δ+).
  • Et une charge partielle positive (δ+), sur chaque atome d'hydrogène ce qui permet des liaisons hydrogène avec un oxygène d'une autre molécule portant une charge (δ).
  • Pour exemple les cristaux de glace ont cette forme à cause de cela. À quantité égale, la glace flotte sur l'eau (sa densité solide est plus faible que celle liquide) et c'est dû à ces liaisons hydrogène.
Exemples de type de cristaux de neige

Solvant[modifier | modifier le code]

L'eau est un composé amphotère, c'est-à-dire qu'elle peut être une base ou un acide. L'eau peut être protonée, c'est-à-dire capter un ion H+ (autrement dit un proton, d'où le terme protonée) et devenir un ion H3O+. À l'inverse, elle peut être déprotonée, c'est-à-dire qu'une autre molécule d'eau peut capter un ion H+ et la transformer en ion OH. Cependant, ces réactions se produisent très rapidement et sont minimes.

2H2O → H3O+ + OH

Les solvants protiques ou polaires y sont solubles (grâce aux liaisons hydrogène) et les solvants aprotiques ou non-polaires ne le sont pas.

Utilisation et consommation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Ressource hydrique.

En France, « plusieurs dizaines de milliards de m3 d’eau sont prélevés chaque année »[27] et utilisés comme eau potable (embouteillée ou non), mais aussi pour l'irrigation, l'industrie, l'énergie, les loisirs, le thermalisme, les canaux, l'entretien de voiries, la production de neige artificielle ou bien d'autres activités, mais c'est la production d'énergie qui en utilise le plus (59 % de la consommation totale) devant la consommation humaine (18 %), l'agriculture (irrigation) (12 %) et l'industrie (10 %)[28]. Une banque nationale des prélèvements sur l'eau[29] (BNPE) est disponible en ligne pour le grand-public comme les experts depuis 2015. Elle doit permettre le suivi des prélèvements quantitatifs (par environ 85 000 ouvrages connus en 2015) et d'évaluer la pression sur la ressource en eau (métropole et outre-mer français), avec des données détaillées ou de synthèse téléchargeables (mais « encore à consolider » (en 2015)[30].

D'un point de vue économique, le secteur de l'eau est généralement considéré comme partie prenante du secteur primaire car exploitant une ressource naturelle ; il est même parfois agrégé au secteur agricole[31].

Agriculture[modifier | modifier le code]

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L’agriculture est le premier secteur de consommation d’eau, notamment pour l’irrigation.

En France, l’agriculture absorbe plus de 70 % de l’eau consommée[32], ce qui peut s’expliquer par différentes raisons :

  • l’élevage dont le régime alimentaire implique la mobilisation de grandes quantités d’énergie et d’eau par ration produite ;
  • l’irrigation massive dans le but d’assurer des rendements maximums pour des cultures nécessitant énormément d'eau[32];
  • l’accroissement de la population qui nécessite la production de plus grandes quantités de denrées alimentaires ;
  • des régimes alimentaires plus riches dus à une orientation croissante du mode de vie « à l’occidentale ».

De ce fait, au début des années 1960, les agriculteurs, pour accroître de manière conséquente leurs rendements, ont eu recours à l’agriculture intensive (utilisation d’engrais chimiques, de pesticides et de produits phytosanitaires). Cette agriculture intensive a eu pour conséquence de polluer les eaux des sols avec de fortes concentrations en azote, phosphore et molécules issues des produits phytosanitaires[32]. Aujourd’hui, les traitements pour éliminer ces polluants sont complexes, onéreux et souvent difficiles à appliquer. Par conséquent, on s’oriente vers d’autres pratiques agricoles plus respectueuses de l’homme et de l’environnement comme l’agriculture « intégrée » ou « biologique ».

Industrie[modifier | modifier le code]

L’eau est aussi utilisée dans beaucoup de processus industriels et de machines, tels que la turbine à vapeur ou l’échangeur de chaleur : on peut ajouter à cela son utilisation comme solvant chimique. Dans l’industrie, les rejets d’eau usée non traitée provoque des pollutions qui incluent les rejets de solutions (pollution chimique) et les rejets d’eau de refroidissement (pollution thermique). L’industrie a besoin d’eau pure pour de multiples applications, elle utilise une grande variété de techniques de purification à la fois pour l’apport et le rejet de l’eau.

L’industrie est aussi grande consommatrice d’eau :

  • en Asie du Sud-Est et Pacifique, elle représente plus de 30 % des prélèvements d’eau[33]. Dans ces régions l'industrie assure désormais 48 % du PIB total et cette proportion est en augmentation constante. La pollution et les déchets industriels mettent en danger les ressources en eau parce qu'ils dégradent et détruisent des écosystèmes à travers le monde. Ce phénomène menace la sécurité de l'eau[34] ;
  • en Suisse, malgré l’accroissement de la population depuis 1975, la consommation totale a diminué : en 1981, 500 litres par habitant et par jour étaient consommés ; en 2011, cette consommation est de 350 litres environ. Cette baisse est due notamment aux efforts de l'industrie[35]. Une bonne gestion de l’eau est donc possible avec une maîtrise des coûts[36].

Lutte contre les incendies[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Lutte contre l'incendie.

C’est parce que les combustibles se combinent avec l’oxygène de l’air qu’il brûlent et dégagent de la chaleur. L’eau ne peut pas brûler puisqu’elle est déjà le résultat de la réaction de l’hydrogène avec l’oxygène.

Elle aide à éteindre le feu pour deux raisons :

  • lorsqu’un objet est recouvert d’eau, l’oxygène de l’air ne peut pas parvenir jusqu’à lui et activer sa combustion ;
  • la seconde, est que l’eau peut absorber une grande quantité de chaleur lorsqu’elle se vaporise et de ce fait, abaisser la température de la matière en combustion au-dessous de son point d’ignition.

Alimentation humaine[modifier | modifier le code]

L’eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est d'environ 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d’eau pour une personne de 70 kilogrammes. Ce pourcentage peut néanmoins varier, plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est importante. L'eau dépend également de l’âge : elle diminue avec les années, car plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent, l’eau étant remplacée par de la graisse.

À l’intérieur de l’organisme, l’eau n’est pas répartie uniformément. Sa concentration varie d’un organe à l’autre :

L'organisme a besoin d'environ 2,5 litres d'eau par jour pour fonctionner correctement (1,5 litre sous forme liquide et 1 litre qui se trouve dans la nourriture absorbée), davantage en cas d'exercice physique ou de forte chaleur, et il ne faut pas attendre d'avoir soif pour en absorber, ce qui est encore plus particulièrement le cas, pour les personnes âgées, dont la sensation de soif devient plus tardive. Sans eau, l'être humain ne survit guère au-delà de 2 à 5 jours, sans fournir aucun effort (40 jours sans nourriture en étant au repos).

L'apport journalier de l'eau absorbée dans l'organisme est le suivant  :

Le rejet de l'eau journalier de l'organisme est le suivant :

Robinet d'eau public avec pompe manuelle
L’accès à l’eau est un besoin vital pour toutes les espèces connues, mais nombreux sont les animaux qui n’apprécient pas son contact direct. Ce qui explique que les fleuves aux berges artificielles et canaux soient des barrières écologiques importantes.

Ces eaux font l'objet de divers suivis de qualité. On y recherche un certain nombre de polluants ou substances indésirables, dont depuis peu, les médicaments, résidus de médicaments ou perturbateurs endocriniens qu'elles pourraient contenir[38] afin aussi de limiter les risques environnementaux et sanitaires des résidus de médicaments sur les milieux aquatiques.

Eau du robinet et eau en bouteille[modifier | modifier le code]

La communication des différents acteurs de la chaîne de l'eau en France se cristallise sur l'opposition entre consommation d'eau en bouteille ou du robinet. Quelques polémiques en ressortent :

Corporation des officiers des eaux de Paris
  • les producteurs d'eau en bouteille mettent en avant la qualité gustative de cette eau (absence de nitrate, entre autres), ainsi que l'absence de métaux lourds (plombetc.) qui peuvent se trouver dans l'eau du robinet du fait de la traversée de vieilles canalisations par celle-ci. Les enjeux économiques relatifs à la commercialisation de l'eau en bouteille ont ainsi amené une étrange distinction faite entre le calcaire et le carbonate de calcium CaCO3 qui sont pourtant identiques, le calcaire étant aussi composé de carbonate de magnésium MgCO3, tous deux indispensables à l'organisme ;
  • les distributeurs d'eau du robinet mettent en avant les différentes pollutions engendrées par l'utilisation de bouteilles en plastique (pollution à la production, libération de produits chimiques lors de périodes de chauffe comme le transportetc.), ainsi que le coût de l'eau en bouteille, plus élevé que celui de l'eau du robinet. Une dizaine de polluants seulement sont surveillés sur plus de 20 000 substances chimiques présentes dans les eaux, selon les normes de potabilité.[réf. nécessaire]

En France, les deux types d'eau présentent des polluants[39].

Par ailleurs, l'eau est également utilisée par les humains pour nettoyer leur nourriture et leurs vêtements et bien sûr pour se laver, ou même pour remplir des piscines (et il faut 60 m3 d'eau pour remplir une piscine privée moyenne[40]).[réf. insuffisante]

Politique et économie[modifier | modifier le code]

Dans les zones où les nappes sont polluées, rares ou inexistantes, les retenues sur rivières ont été très utilisées, non sans contribuer à la fragmentation écologique des cours d'eau, quand des barrages sont infranchissables (Ill : Réservoir d'Itzelberg, sur la rivière Brenz en Allemagne).

La protection de ce bien commun qu'est la ressource en eau a motivé la création d'un programme de l'ONU (UN-Water), et d'une évaluation annuelle Global Annual Assessment of Sanitation and Drinking-Water (GLAAS)[41], coordonné par l'OMS.

La multiplicité de ses usages fait de l'eau une ressource fondamentale des activités humaines. Sa gestion fait l’objet d'une surveillance permanente et affecte les relations entre les États.

Pour faire face à ces questions, un conseil mondial de l'eau, dont le siège est à Marseille, a été fondé en 1996, réunissant des ONG, des gouvernements et des organisations internationales. De manière régulière, un forum mondial de l'eau est organisé pour débattre de ces sujets, mais pas toujours dans la même ville. En parallèle au forum mondial de l'eau, un forum alternatif mondial de l'eau est organisé par des mouvements alternatifs.

En France, les nombreux acteurs de l'eau et leurs missions diffèrent selon les départements et les territoires. Il existait cinq polices de l'eau aujourd'hui coordonnées par les Missions interservice de l'eau (MISE). Les Agences de l'eau sont des établissements publics percevant des redevances qui financent des actions de collectivités publiques, d'industriels, d'agriculteurs ou d'autres acteurs pour épurer ou protéger la ressource en eau. La distribution d'eau potable est un service public gérée au niveau communal ou EPCI, soit directement en régie, soit déléguée à une société privée (affermage, concession). L'ONEMA remplace le conseil supérieur de la pêche, avec des missions étendues.
La nouvelle « loi sur l'eau et les milieux aquatiques » (LEMA) de 2007 modifie en profondeur la précédente loi et traduit dans la législation française la « directive-cadre de l'eau » (DCE) européenne.

La gestion de l’eau couvre de nombreuses activités :

La France est le pays des grandes entreprises de l'eau (Suez, Veoliaetc.). Celles-ci prennent une importance mondiale depuis les années 1990. Mais avec le Grenelle de l'Environnement et du grenelle de la mer, et sous l'égide de personnalités telles que Riccardo Petrella, la question de l'eau comme bien public reste posée.

En 2009, un colloque[42] a porté sur la régulation et une plus grande transparence des services d'eau en France.

Production d'eau potable[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Eau potable et Eau potable en France.

De l'eau relativement pure ou potable est nécessaire à beaucoup d’applications industrielles et à la consommation humaine.

Épuration, assainissement[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Épuration des eaux.

L'assainissement et l'épuration sont les activités de collecte et traitement des eaux usées (industrielles, domestiques, ou autres) avant leur rejet dans la nature, afin d’éviter la pollution et les nuisances sur l’environnement. L'eau après un premier traitement souvent est désinfectée par ozonation, chloration ou traitement UV, ou encore par microfiltration (sans ajout de produit chimique dans ces derniers cas).

Problématique de l'eau en montagne[modifier | modifier le code]

Les montagnes couvrent une part importante de la Terre. En Europe (35,5 % du territoire en Europe, 90 % en Suisse et en Norvège) et plus de 95 millions d’Européens y vivaient en 2006. Elles sont de véritables châteaux d’eau et jouent un rôle capital dans la gestion des ressources aquifères car elles concentrent une part importante des précipitations et tous les grands fleuves et leurs principaux affluents y prennent leur source.

En montagne, l'eau est une richesse écologique mais aussi source d'hydroélectricité et de commerce (mise en bouteille d’eau minérale), et le support de sports et loisirs en eaux vives. En Europe, 37 grandes centrales hydrauliques sont implantées en montagne (sur 50, soit 74 %) auxquelles s’ajoutent 59 autres grandes centrales sur 312 (18,9 %).

Les montagnes présentent des situations particulières, car elles sont tout d’abord des zones de risques :

  • avec la pente et le relief, conjugués à une végétation souvent rase et fragile du fait d’un climat plus rude, elles sont des zones d’intenses érosions et de concentration rapide des eaux qui forment les crues et les inondations qui peuvent être ravageuses pour les parties basses des bassins et des plaines. Le phénomène est accentué par le surpâturage et la déforestation, par l’imperméabilisation du sol par les constructions, les aires de stationnement et les routes, en particulier dans les zones de fort développement urbain et touristique ;
  • à l’inverse, l’abandon des secteurs les plus difficiles par les populations qui pratiquent des activités économiques traditionnelles comme le pastoralisme, a pour conséquences l’arrêt de l’entretien et la destruction des ouvrages collectifs, des zones de terrasses et des systèmes de drainage.

Mais l’eau en montagne, est surtout une source de richesse et de développement. Une meilleure valorisation de ce potentiel par l’aménagement du territoire peut être la source de nouvelles richesses pour l’économie des zones de montagne, mais dans le cadre d’un comportement économe et responsable. Avec le réchauffement climatique, les situations d’évènements extrêmes comme les sécheresses, les inondations et l’érosion accélérée, risquent de se multiplier et d’être, avec la pollution et le gaspillage, d’ici une génération un des principaux facteurs limitant le développement économique et social dans la plupart des pays du monde.

Selon les experts réunis à Megève en dans le cadre de l’« Année internationale de la montagne » avec la participation de la FAO, de l’UNESCO, du Partenariat mondial de l'eau et du Réseau international des organismes de bassin, afin de tirer un diagnostic et de formuler les propositions présentées au forum mondial de l'eau de Kyoto () : « La « solidarité amont-aval » reste trop faible : il vaut mieux aider les montagnes dans le cadre de politiques intégrées de bassins, pour qu’ils assurent la gestion et l’équipement nécessaires des hauts bassins versants. […] Il est impératif en effet de conduire en montagne des actions particulières renforcées d’aménagement et de gestion pour mieux se protéger contre les inondations et l’érosion, lutter contre les pollutions et optimiser les ressources en eau disponibles pour les partager entre les usagers, tant en amont que dans les plaines en aval. »[réf. souhaitée]

Problématique de l'eau et l'urbanisme[modifier | modifier le code]

Certains territoires connaissent un développement important induit par la mise en service d’infrastructures routières nouvelles, et un certain niveau de dynamisme économique. En France, les documents d’urbanisme sont révisés fréquemment pour permettre la construction d’espaces nouveaux. Or, l'extension des territoires urbanisés génère des impacts sur l’environnement : accroissement des prélèvements pour l’alimentation des populations en eau potable, augmentation des rejets (eaux pluviales et eaux usées), fragmentation des milieux naturels, etc. Ceux-ci ne sont pas toujours correctement appréhendés au niveau des documents d'urbanisme, qui structurent et planifient l'espace. Ces réflexions ont été au cœur du Grenelle de l’Environnement. Ces impacts doivent être pris en compte en amont, dès la définition des projets structurants à l’échelle d’un territoire. Aussi convient-il de les intégrer dans l’élaboration des documents de planification urbaine (plans locaux d’urbanisme, cartes communales, etc.). De nombreuses publications (articles, guides, etc.) existent sur le sujet.

Géopolitique : la « guerre de l'eau »[modifier | modifier le code]

Inégalité d'accès à l'eau potable[modifier | modifier le code]

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Part de la population ayant accès à l'eau potable en 2005.
L'ONU estime qu'en 2025, 25 pays africains devraient souffrir de pénurie d'eau ou de stress hydrique

La Terre est à 71 % recouverte d'eau[10]. 97 % de cette eau est salée, et 2 % emprisonnée dans les glaces. Il n'en reste qu'un petit pourcent pour irriguer les cultures et étancher la soif de l'humanité tout entière. L'eau et l'eau potable sont inégalement réparties sur la planète[43],[44],[45] et les barrages et pompages d'eau faits pour les besoins humains peuvent localement entrer en conflit avec les besoins agricoles et ceux des écosystèmes[46].

En 2006, sur 6,4 milliards d'êtres humains, plus d'un milliard n'a pas du tout accès à l'eau potable et plus de 2,5 milliards ne disposent pas de système d'assainissement d'eau[47]. Aujourd'hui, dans le monde, 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'accès à un puits[réf. nécessaire]. Il faudrait mobiliser 30 milliards de dollars par an pour répondre au défi de l'eau potable pour tous, quand l'aide internationale est à peine de 3 milliards[réf. nécessaire].

Selon l'ONG Transparency International, la corruption grève les contrats de l'eau dans de nombreux pays entraînant des gaspillages et des coûts excessifs pour les plus pauvres[48].

Selon l'ONU, à cause de la surexploitation des nappes et de l'augmentation des besoins, en 2025, 25 pays africains seront en état de pénurie d'eau (moins de 1 000 m3/hab. par an) ou de stress hydrique (1 000 à 1 700 m3/hab. par an)[49].

Conséquences sanitaires du manque d'eau potable[modifier | modifier le code]

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L'impossibilité d'accès à l'eau potable d'une grande partie de la population mondiale a des conséquences sanitaires graves. Ainsi, un enfant meurt toutes les cinq secondes ; des millions de femmes s'épuisent en corvées d’eau ; entre 40 et 80 millions de personnes ont été déplacées à cause des 47 455 barrages construits dans le monde, dont 22 000 en Chine[50]. En 2009, l'OCDE recensait plus de 4 000 enfants de moins de cinq ans mourant chaque jour de diarrhées liées à l’absence d’assainissement et d’un manque d’hygiène[51]. Toutes causes confondues (diarrhées, choléra, gastro-entérites infectieuses aigües et autres infections), ces maladies hydriques représentent selon l'Unicef 1,8 million de victimes chez les moins de cinq ans[52]. Chaque année, 443 millions de jours de scolarité sont perdus à cause d'infections transmises par l'eau insalubre[réf. nécessaire].

Inégalité de consommation d'eau dans le monde[modifier | modifier le code]

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File d'attente devant une citerne d'eau.

La consommation d'eau est très inégale selon les niveaux de développement des pays :

  • 9 985 m3/hab. par an aux États-Unis[53] ;
  • 3 000 m3/hab. par an dans les pays européens[54] ;
  • 200 m3/hab. par an dans des pays en développement comme l'Angola ou l'Éthiopie[54] ;
  • 7,3 m3/hab. par an soit 20 litres/hab. par jour au Mali ou à Haïti[54].

Les associations humanitaires pointent du doigt ces disparités. Un Américain utilise 600 litres d'eau par jour et un Européen 200, quand un Africain doit survivre avec moins de 30 litres[réf. nécessaire].

Consommation d'eau par l'agriculture[modifier | modifier le code]

L'agriculture des pays développés est mise en cause pour sa consommation intensive d'eau :

  • au début du XXIe siècle, 70 % des prélèvements d'eau effectués sont destinés à l'agriculture vivrière ou d'exportation pour le marché mondial[54] ;
  • il faut 13 000 litres d'eau pour produire un kilogramme de bœuf[55].

Solutions envisagées[modifier | modifier le code]

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Elles sont quantitative (économies, récupération de l'eau, réutilisation d'eaux grises ou usées) et qualitative (meilleure épuration).
Certains auteurs imaginaient déjà dans les années 1970 un traitement complet et la récupération et le traitement de toutes les eaux usées de manière à ce que seules des eaux propres soient rejetées en rivière, en mer ou utilisées pour l'irrigation agricole[56].
Des solutions individuelles et collectives existent pour économiser l'eau, même en menant le mode de vie d'un habitant d'un pays développé. Ainsi, 57 litres par jour et par personne suffiraient à deux retraités vivant dans leur écovillage du Queensland (Australie). Leur maison ne fonctionne qu'à l'eau de pluie (lessive, arrosage, toilette, etc.)[réf. nécessaire].

Symbolique[modifier | modifier le code]

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Pavillon islandais de l’Expo 2000 de Hanovre.
  • L’eau est un des quatre éléments classiques mythiques avec le feu, la terre et l’air, et était vue par Empédocle comme l’élément de base de l’univers. Les caractéristiques de l’eau dans ce système sont le froid et l’humidité.
  • Dans la théorie des humeurs corporelles, l’eau était associée au flegme, aussi dénommée pituite en physiologie antique.
  • Dans la symbolique occidentale, l’eau symbolise la purification, le renouveau : par exemple, l’eau coulante d’un fleuve.
  • C’est aussi l’un des cinq éléments chinois avec la terre, le feu, le bois et le métal, associé au Nord et à la couleur noire, et l’un des cinq éléments japonais.
  • L'eau est aussi un symbole de la tradition française dans la célébration des 100 ans de mariage (même si à ce jour aucun couple n'a été recensé comme ayant atteint ce stade)

L’eau a longtemps revêtu plusieurs aspects dans les croyances et les religions des peuples. Ainsi, de la mythologie gréco-romaine aux religions actuelles, l’eau est toujours présente sous différents aspects : destructrice, purificatrice, source de vie, guérisseuse, protectrice ou régénératrice.

L'eau destructrice[modifier | modifier le code]

L’eau revêt cet aspect-là notamment lorsqu’on parle de fin du monde ou de genèse. Mais cela ne se limite pas aux religions monothéistes. Ainsi, dans l’épopée de Gilgamesh, une tempête qui dura six jours et sept nuits était à l’origine des inondations et de la destruction de l’humanité. Les Aztèques ont eux aussi cette représentation de l’eau puisque le monde du Soleil d’Eau placé sous le signe de l’épouse de Tlaloc est détruit par un déluge qui rasera même jusqu’aux montagnes. « Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits. » : c’est par cela qu’est désignée la fin du monde dans la genèse judéo-chrétienne, et d’ajouter : « Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. »[57]. Le mythe des aborigènes d’Australie est, quant à lui, attaché à l’idée de punition et non pas de destruction, puisqu’une grenouille géante aurait absorbé toute l’eau et asséché la terre mais aurait tout recraché en rigolant aux contorsions d’une anguille. Les marées contribuent lentement aux phénomènes d'érosion et d'engraissement sur les littoraux mais ce sont les grandes inondations et tsunamis qui marquent périodiquement les esprits. Depuis l'ère industrielle, de nombreuses usines et autres facteurs de risques ont été concentrés dans les vallées et sur les littoraux, faisant que le risque technologique peut se combiner avec les risques liés aux manques ou excès d'eau. Le Genpatsu shinsai est par exemple au Japon l'association du risque nucléaire au risque de tsunami, l'occurrence simultanée de deux événements de ce type aggravant fortement leurs conséquences respectives.

L'eau dans les cultures, mythes et religions[modifier | modifier le code]

Les sciences laissent penser que l’eau est indispensable à la vie. La mythologie et certaines religions ont lié l'eau à la naissance, à la fécondité, à la pureté ou à la purification.

  • Plusieurs dieux et déesses romains et grecs sont issus des eaux : ainsi Océan, un Titan, le fleuve qui entoure le monde et son épouse Téthys, une titanide, tous deux issus de l’eau, donnèrent naissance aux dieux fleuves et à plus de trois mille Océanides, leurs filles. D’autres plus célèbres ont leur vie liée à l’eau, tels Vénus (« celle qui sort de la mer ») issue de la mythologie romaine et Amphitrite (déesse de la mer), Poséidon ou Nérée (divinité marine), tous issus de la mythologie grecque.
  • L’eau est un des quatre éléments avec le feu, la terre et l’air qui étaient vus par Bouddha comme les éléments de base de l’univers. Les caractéristiques de l’eau dans ce système sont le lien, le transport, la transmission, la communication, la synthèse. Les molécules d'eau s'allient et se délient des milliards de fois à chaque seconde. Du point de vue de l'unité dans l'approche symbolique, les quatre éléments forment une unité, 1, qui peut être perçue comme la quintessence des quatre éléments. Dans cette perception, la symbolique de la terre (le solide, la structure), du feu (la température) et de l'air (le mouvement) peuvent être vus dans l'eau.

L'eau purificatrice[modifier | modifier le code]

À proximité du tombeau de Daniel en Ouzbékistan, de l'eau de source est bue et emportée par les pèlerins.

Cet aspect donne à l’eau un caractère presque sacré dans certaines croyances. En effet, outre la purification extérieure que confère l’eau, il y a aussi cette faculté d’effacer les difficultés et les péchés des croyants à son contact et de laver le croyant de toute souillure. Les exemples sont nombreux, allant de la purification dans le Gange dans l’hindouisme (où beaucoup de rituels sont exécutés au bord de l’eau tels que les funérailles) ou les ablutions à l’eau dans l’Islam jusqu’au baptême dans le christianisme ou l’initiation des prêtres shintoïstes.

L'eau guérisseuse et protectrice[modifier | modifier le code]

Outre l’aspect purificateur, l’eau s’est étoffée au cours des siècles et des croyances d’une faculté de guérison. Plusieurs signes de culte et d’adoration datant du Néolithique ont été retrouvés près de sources d’eau en Europe. Longtemps, des amulettes d’eau bénite ont été accrochées à l’entrée des maisons pour protéger ses occupants du Mal. On considère que le contact avec certaines eaux peut aller jusqu’à guérir de certaines maladies. L’exemple le plus proche est celui du pèlerinage à Lourdes en France où chaque année des milliers de gens se rendent pour se baigner dans sa source. Parmi les cas de guérison par l’eau de Lourdes, 67 ont été reconnus par l’Église catholique. Du point de vue de la science, les propriétés curatives ont été démontrées car aujourd’hui l’hydrothérapie est courante dans les soins de certaines maladies. Les rituels thérapeutiques christianisés des bonnes fontaines en constituent une autre illustration[58].

Symbolique de l'eau à l'époque moderne[modifier | modifier le code]

Contrairement à une représentation couramment admise aujourd'hui, l'eau considérée comme une ressource naturelle n'est pas une idée objective. C'est au contraire une orientation idéologique qui consiste à objectiver la nature et à l'apprécier uniquement au regard des besoins de l'humanité. Pour Jamie Linton, c'est à partir de la fin du XIXe siècle que l'eau est devenue une ressource. Les progrès scientifiques et techniques ont ensuite permis d'améliorer les instruments pour en mesurer les quantités disponibles et pour l'exploiter à des échelles de plus en plus grandes. Avec le temps, cette séparation entre nature et culture engendra une inversion paradigmatique. De maître des éléments ayant le pouvoir de modifier son environnement, l'homme a été perçu à partir des années 1960 comme un pertubateur du cycle naturel de l'eau[59]. Cette tension entre d'une part des besoins croissants et d'autre part une attitude culpabilisante d'une humanité qui considère la nature comme un objet, à exploiter ou à protéger, est au cœur des enjeux de la perception moderne de l'eau.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'eau pure est légèrement bleue, mais elle est si transparente que cette couleur n'est perceptible qu'à partir de plusieurs mètres d'épaisseur. Voir ce dossier sur la couleur de l'eau pour plus de précisions.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a, b, c, d, e et f Properties of Water and Steam in SI-Units - 1969 Prepared by Ernst Schmidt, Springer, Verlag Berlin Heidelberg New York - R. Oldenburg München
  4. a, b et c (en) « eau » sur NIST/WebBook
  5. (en) W. M Haynes, Handbook of chemistry and physics, CRC,‎ 2010-2011, 91e éd., 2610 p. (ISBN 9781439820773), p. 14-40
  6. (en) Marvin J. Weber, Handbook of optical materials, CRC Press,‎ (ISBN 9780849335129, lire en ligne)
  7. « Substance Name: Water », sur ChemIDPlus
  8. L’eau est quelquefois désignée sous le nom de « solvant universel »
  9. « L'eau, un solvant quasi universel », CNRS
  10. a et b CIA : Le World Factbook
  11. Voir Géopolitique de l'eau pour plus de détails.
  12. Programme BCPST.
  13. La Chanson de Roland, éd. J. Bédier, 1831 : Li val parfunt et les ewes curant
  14. Chapter 8: Introduction to the Hydrosphere, sur PhysicalGeography.net (consulté le 25 mars 2015).
  15. http://sciencenordic.com/earth-has-lost-quarter-its-water
  16. (en) Welcome to the anthropocene, éléments de définition et l'anthropocène, sur Encyclopedia of Earth
  17. a et b (en) IGBP ; international Geosphere Biosphere Program (2013), Visuation de données L'eau dans l'anthropocène ; document pédagogique produit par IGBP et Globaia illustrant la manière dont l'humanité a bouleversé le cycle global de l'eau sur la planète durant l'anthropocène (animation de 3 min commandé par le Global Water System Project ; http://www.gwsp.org GWSP]) pour la conférence « open science » Water in the Anthropocene (L'eau dans l'Anthropocène de Bonn, en 2013)
  18. En vidéo : de l'eau sculptée avec des champs électriques, Futura-Sciences, 4 octobre 2007 (consulté le 27 avril 2012)
  19. La Recherche, no 451, avril 2011
  20. IRSN, « La qualité radiologique de l'eau du robinet en France » [PDF], 2008-2009, 43 p., février 2011
  21. Pierre Rapin, Patrick Jacquard, Aide-mémoire formulaire du froid, 14e éd., Dunod, 2010, p. 9
  22. Christiane Ferradini, Jean-Paul Jay-Gerin, « La radiolyse de l'eau et des solutions aqueuses : historique et actualité », Revue canadienne de chimie, vol. 77, no 9, septembre 1999, résumé
  23. Au moment de la création de cette échelle, c'était le contraire : le 0 était sur l'eau en ébullition, et le 100 sur la glace fondante (Leduc et Gervais 1985, p. 26)(Parrochia 1997, p. 97-98)
  24. Par construction, un écart d'un degré Celsius est donc strictement égal à un écart d'un kelvin.
  25. La différence entre les deux échelles n'est que de quelques centièmes de degré de 0 à 100 °C.
  26. Températures, masses et volumes exprimés dans les mêmes unités de mesure.
  27. ONEMA, Communiqué 2015 en ligne : Ouverture de la banque nationale des prélèvements en eau
  28. Chiffres de la consommation d'eau en France par secteur sur le site Eaufrance
  29. Banque nationale des prélèvements quantitatifs en eau
  30. voir p 2/4 chap : « Journée technique du 27 janvier 2015 Connaître et apprendre à utiliser la BNPE », synthèse de journée technique sur la banque nationale des prélèvements en eau (BNPE), dans la lettre Rés'eau Infos de l'ONEMA, n°12, mai 2015
  31. « Enseignement agricole - Des débouchés principalement dans les métiers de l'aménagement paysager et de la production agricole », INSEE (consulté le 17 février 2010)
  32. a, b et c Eau et agriculture, sur eaufrance.fr
  33. Banque mondiale 2002 et UN-Water.
  34. L'eau, une responsabilité partagée, 2e rapport mondial des NU sur la mise en valeurs des ressources en eau.
  35. Indicateur Consommation d'eau - Industrie et artisanat, sur bafu.admin.ch (consulté le 27 avril 2012)
  36. Introduction aux thématiques de l'Eau, 19 novembre 2012, sur cms2.unige.ch
  37. [1]
  38. [PDF] Campagne nationale d’occurrence des résidus de médicaments dans les eaux destinées à la consommation humaine - Ressources en eaux brutes et eaux traitées, rapport ANSES
  39. « L'eau minérale n'est plus épargnée par la pollution », Le Monde, 25 mars 2013
  40. « 12 euros pour remplir sa piscine », enquête dans le Var par le mensuel provençal le Ravi, mars 2013
  41. GLASS, 2008
  42. Colloque organisé à l’Assemblée nationale le 12 mars 2009, à l’initiative de la Fondation France-Libertés, de la Fédération des distributeurs d’eau indépendants (FDEI) et des Entreprises publiques locales de l’eau, regroupées au sein de l’association Arpege (Propositions faites lors du colloque et programme)
  43. T. Oki, S. Kanae, Global hydrological cycles and world water resources, Science, 2006, sur sciencemag.org
  44. V. I. Korzun, World Water Balance and Water Resources of the Earth, vol. 25 of Studies and Reports in Hydrology (UNESCO, Paris, 1978)
  45. F. Baumgartner, E. Reichel, The World Water Balance: Mean Annual Global, Continental and Maritime Precipitation, Evaporation and Runoff (Ordenbourg, Munich, Germany, 1975)
  46. M. Falkenmark, J. Rockstrom, Balancing Water for Humans and Nature (Earthscan, London, 2004).
  47. Suzanne Dionnet-Grivet, Géopolitique de l'eau, Ellipses,‎ (ISBN 9782729864040), p. 35
    Sources PNUD
  48. Le Figaro, 26 juin 2008, p. 20
  49. [PDF] « L'Avenir de l'Environnement Mondial », sur unep.org
  50. François Anctil, « L'eau et ses enjeux : Commission mondiale des barrages », WCD Press releases & Annoucements,‎ (consulté le 11 mai 2009)
  51. Appel de l'OCDE à investir dans les infrastructures de l'eau
  52. Suzanne Dionnet-Grivet, Géopolitique de l'eau, Ellipses,‎ (ISBN 9782729864040), p. 45
  53. Atlas de la Banque Mondiale 2003-2004, ESKA, 2004.
  54. a, b, c et d L. Carroué, D. Collet, C. Ruiz, La Mondialisation, éd. Bréal
  55. Voir sources dans Eau virtuelle.
  56. L'vovich, M. I. (1979), « World Water Resources and Their Future », 415 p., AGU, Washington, D. C., DOI:10.1029/SP013 (résumé et sommaire)
  57. Livre de la Genèse, (VI, 7)/ (VII, 19)
  58. Les fontaines à thérapie en France sont présentées dans : Brigitte Caulier, « L'eau et le sacré - Les cultes thérapeutiques autour des fontaines en France du Moyen Âge à nos jours », Beauchesne éd., presses de l'université Laval, 1990 (ISBN 2-7010-1214-7)
  59. http://reconstruction.eserver.org/063/linton.shtml

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Hoedeman et Satoko Kishimoto, L’Eau, un bien public, Paris, éditions Charles Léopold Mayer,‎ , 322 p. (ISBN 978-2-84377-158-3, présentation en ligne, lire en ligne)
  • Erik Orsenna, L'Avenir de l'eau, Fayard,‎ (ISBN 9782213634654)
  • Hans Silvester, Bernard Fischesser, Marie-France Dupuis-Tate, L’Eau entre ciel et terre, Paris, éditions de la Martinière,‎ (ISBN 2732425583, présentation en ligne)
  • (fr+pt+ar) Mohamed Larbi Bouguerra, Les Batailles de l'eau : pour un bien commun de l'humanité, éditions de l'Atelier (en coédition avec onze éditeurs francophones de dix pays),‎ , 240 p. (ISBN 270823692X, présentation en ligne)
  • Needham, Paul, « Water and the Development of the Concept of Chemical Substance », dans T. Tvedt, and T. Oestigaard, éd., « A History of Water Vol. 4: The Ideas of Water from Antiquity to Modern Times », I.B. Tauris, Londres, 2010, texte intégral.
  • Vazken Andréassian et Jean Margat, « Rivières et Rivaux ». Éditions Quae, 2012 (ISBN 978-2-7592-1706-9)
  • Pierre-André Magnin et Mirko Saam, « Eaux-là-là! - Tous liés par l'eau!? », Services cantonaux de l'énergie et de l'environnement, 2013. En 16 pages illustrées, cette brochure fait le tour de la problématique de l'eau, également en liaison avec l'énergie. (http://www.energie-environnement.ch/fichiers/eau-la-la/brochure_fr.pdf)
  • Éditions Sonobook, « L'Eau dans le monde », livre audio d'après l'ouvrage de La Petite Encyclopédie Larousse, durée : 3 h 42 min, 1 CD MP3, www.sonobook.fr
  • Gudefin, Julia (2015), « Le statut juridique de l'eau à l'épreuve des exigences environnementales » (résumé), Éditions Johanet.
  • Richard Leduc et Raymond Gervais, Connaître la météorologie, Presses Universitaires du Québec,‎ , 305 p. (ISBN 9782760520448, lire en ligne)
  • Daniel Parrochia, Météores : Essai sur le ciel et la cité, Editions Champ Vallon,‎ , 250 p. (ISBN 9782876732384, lire en ligne)
  • Gérard Borvon : S-eau-S, l'eau en danger, Golias, 2000

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sciences[modifier | modifier le code]

Dans le Wikilivre de Tribologie, des données concernant le Frottement sur la glace

Utilisations[modifier | modifier le code]

Gestion et réglementation[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]