Alys Robi

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Alys Robi
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Alys Robi en 1947, toile intitulée Mes Amours par Mychelle-Anne Daigle

Informations générales
Nom de naissance Alice Robitaille
Naissance
Québec
Drapeau : Québec Québec Drapeau du Canada Canada
Décès (à 88 ans)
Montréal
Activité principale Chanteuse
Genre musical Chanson populaire
Années actives 1930-1952
1979-2011
Site officiel ladyalysrobi.com

Alys Robi (née Alice Robitaille le à Québec[1], et morte le à Montréal[2],[3],[4]) est une chanteuse québécoise de chansons populaires latino-américaines traduites en français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alys Robi est née Marie Albertine Alice Robitaille à Québec le dans le quartier ouvrier de Saint-Sauveur[5]. Elle commence sa carrière de chanteuse à l'âge de quatre ans, en présentant des tours de chants lors de galas de lutte auxquels participe son père, pompier et lutteur[1], et dans des spectacles en plein air sur les Plaines d'Abraham. En 1930, elle présente son premier concert officiel au Théâtre Capitole à Québec, dans la revue « Ten Nights in a Bar Room ». Puis, elle chante aux stations de radio CHRC et CKCV[6] et gagne plusieurs concours d'amateurs. Parallèlement, elle prend des leçons de chant, de danse (dont à claquettes), de diction et de comédie, avec divers professeurs dont, bientôt, auprès de Jean Riddez[6] (chanteur d'opéra, père des actrices Mia et Sita Riddez), à Montréal.

Ascension fulgurante[modifier | modifier le code]

Alys Roby accompagnée par un orchestre sur la scène d'une salle de spectacle lors de la radiodiffusion d'une émission par la station C.K.A.C. à Montréal, en 1943.

En 1936 (à l'âge de 13 ans), elle est engagée à Montréal, au Théâtre National[7], dans la troupe de Rose Ouellette. Sous sa direction, elle apprend le métier d'actrice pendant les 75 semaines que dure son contrat prolongé[6]. En 1937, elle chante aussi à la station de radio CKAC-La Presse, à l'émission « La Veillée du samedi soir » aux côtés de vedettes comme Amanda Alarie et Gratien Gélinas[6]. Elle entre dans la troupe de Jean Grimaldi et côtoie aussi les grands artistes burlesques de l'époque tels Juliette Petrie, Manda Parent et Olivier Guimond (fils), avec qui elle a une longue relation. Elle continue sa carrière dans les cabarets montréalais et elle est remarquée à l'Esquire Club (en 1942) par le réalisateur Rusty Davis qui la présente aux chefs d'orchestre et arrangeurs Lucio Agostini et Allan McIver[6] : elle effectue régulièrement aussi, avec ceux-ci, des performances radiophoniques, pendant lesquelles (inspirée par l'actrice et chanteuse brésilienne Carmen Miranda[8], qu'elle a vue sur écran de cinéma) elle se spécialise dans la musique latino-américaine, afin de conquérir le Canada anglais

C'est durant la Seconde Guerre mondiale que la chanteuse Alys Robi grimpe les échelons de la notoriété. En 1942, elle enregistre Tico, tico, qui lui apporte un succès énorme. Toujours pendant la guerre, elle anime une émission en français à la radio, appelée Tambour battant, et effectue plusieurs tournées dans les bases militaires canadiennes. Ayant une grande facilité pour les langues, elle traduit plusieurs chansons[9],[10], comme Adios muchachos, Brésil, Je te tiens sur mon cœur… Vers 1944, Alys accepte plusieurs contrats qui la mèneront en Europe. À Londres, elle remporte un succès en chantant à la BBC. La popularité de ces émissions permit à Alys de se faire connaître partout en Angleterre. Elle se rendit, par la suite, en France et chante de Paris jusque sur la Côte d'Azur. Elle revient à Toronto après des visites éclairs en Suisse et en Hollande. En 1945, elle s'installe au Mexique durant quelques mois et travaille avec le célèbre compositeur Gabriel Ruiz. En 1944, ses cachets dépassent 2 000 dollars CAD par semaine[11] (une fortune à l’époque, où la plupart des travailleurs gagnent à peine cette somme en deux ans). Elle en arrive à ses premiers enregistrements officiels, de grande qualité, pour RCA Victor avec l'orchestre de Lucio Agostini, le [11] — c'est ce jour-là qu’elle immortalise ses versions de Beguine (Beguin the Beguine), Amour (Amor, dont les paroles françaises sont signées Jean Lalonde[réf. nécessaire]) et encore sa chanson emblématique, Tico-Tico[11],[9]. Alys qui parle alors couramment le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien, traduit elle-même la majorité des textes des versions qu'elle enregistre, aidée à quelques occasions par l'annonceur radiophonique Alain Gravel[12]. Dans les années 1940, elle entame une tournée sud-américaine. Elle donne des concert au Brésil, en Argentine, au Pérou et au Mexique. Ses émissions radiophoniques sont enregistrées et distribuées à grandeur du globe. Alys Robi est l'idole des Américains et bientôt, Hollywood la convoitera. Aux États-Unis, elle côtoie les grands du métier, tels que Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Nat King Cole, etc.

Alys Robi durant l'enregistrement de l'émission radiophonique "Revoir Paris", 1945.

Auprès d'Agostini, second homme marié dont elle devient amoureuse, elle chante à des émissions du réseau anglais de la SRC, dont « Latin American Serenade » (de 1944 à 1948)[6] et l’émission « Sunday Night Show », à Toronto, où elle réside alors. Ses déplacements sont tellement fréquents entre Montréal, New York et Toronto, qu'elle nolise un avion de la BOAC pour son usage personnel[1].

La carrière d'Alys Robi s'oriente de plus en plus vers les États-Unis en 1946, lorsqu'elle s'installe à New-York. Lors de ses visites au Québec, elle est reconnue comme une vedette internationale. En 1947, elle est connue à Paris, Londres, New York[13], Québec, Montréal, Rio de Janeiro et Mexico. Pendant les années 1940, elle enregistre plusieurs disques et chante dans les cabarets chics de New York et, en 1947, va en Angleterre pour chanter sur le premier programme régulier au monde qui soit télévisé, à la BBC[6]. Après son séjour à Londres, elle retourne à Hollywood. Les studios de la MGM veulent Alys Robi comme nouvelle icône. Une brillante carrière cinématographique s'annonce pour Alys.

Elle est, chronologiquement, « la première chanteuse québécoise (ou canadienne) de musique populaire » à mener une carrière internationale — en faisant abstraction d'Emma Albani, chanteuse lyrique. Figurent parmi ses grands succès : Le tram, Beguine, Tico-Tico, Amour, Je te tiens sur mon cœur, Brésil, Besame mucho, Adios muchachos, Chica chica boum chic, Symphonie, Cachita et Jalousie.

Malgré ce succès, Alys porte un énorme vide dans sa vie. Alors qu'elle est à l'étranger, elle s'ennuie de sa famille. Elle leur téléphone régulièrement et n'hésite pas à revenir à Québec entre deux contrats. À Hollywood Alys se sent faible. Elle souffre d'un trouble de l'humeur connu, à l'époque, sous le nom de maniaco-dépression. La MGM retire alors son contrat car ils jugent inutile de poursuivre son travail.

Arrêt brusque[modifier | modifier le code]

En 1948, visant Hollywood, alors qu'elle avoisine Las Vegas, elle est victime d'un grave accident de la route. Elle doit alors interrompre sa carrière à la suite d'une dépression nerveuse, à l'ajout d'une rupture amoureuse[8], et se retrouver, à 25 ans, contre son gré, dans un hôpital psychiatrique de Québec, l'Asile St-Michel-Archange (aujourd'hui le Centre Hospitalier Robert-Giffard).

Elle passe les cinq années suivantes dans cette institution. Elle y reçoit des médicaments, des traitements à l'insuline et des électrochocs. Après quelques années d'enfermement, les médecins décident de pratiquer sur Alys Robi une lobotomie, intervention réservée aux maniaco-dépressifs, à l'époque. En 1953, après avoir survécu à ces traitements radicaux[14], Alys Robi est libérée. Elle tente de reprendre sa carrière, mais elle reçoit un accueil mitigé du public, qui la croit à jamais affectée par la maladie mentale. Quant à devoir vivre indigente et n'être surtout dorénavant qu'un « objet de curiosité[11] », qu'« une star qui aura ouvert le chemin aux autres[11] », elle décide de se consacrer à la défense des droits des malades mentaux [13]. En 1985, trente-trois ans après sa rémission, Alys Robi reçoit de la reine Elisabeth II, le Très vénérable Ordre de la Saint Jean, et l'anoblit au rang de Lady [15] pour avoir dignement soutenu cette cause [16]. En 1989, suite à une rencontre avec l'auteur-compositeur-interprète Christine Charbonneau, celle-ci lui écrit une chanson sur mesure qui traite de la souffrance que la maladie mentale peut causer chez ceux qui en sont affectés. Charbonneau l'intitule, Un long cri dans la nuit, que Lady Alys chante en concert et pour la dernière fois, au Téléthon Jean Lapointe, en mars 2011[17]. C'est le cheval de bataille de sa fin de vie. Elle en fait aussi le titre de sa dernière biographie[18].

Remontée[modifier | modifier le code]

Depuis un passage à La Rose Rouge, un club gay de Montréal, à la fin des années 1960, « la première dame de la chanson retrouve un public qui fait d’elle une reine[11] » : elle est relancée, « récupérée dans les années soixante-dix par le milieu gay qui la porte aux nues[3]. » Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que la chanteuse Alys regagne sa célébrité par la chanson-hommage Alys en cinémascope de Luc Plamondon, interprétée par Diane Dufresne[13]. Et le monde du cabaret québécois l'honore, en donnant le nom d'Alys à ses trophées annuels[19].

En 1989, Alain Morisod lui offre un album et une chanson sur mesure : Laissez-moi encore chanter, qui lui permettent de lancer véritablement une seconde carrière.

Sa vie est, depuis lors, le sujet de plusieurs livres, de thèses universitaires, d'une pièce de théâtre et, en 1995, d'une série télévisée[9] où le rôle d'Alys est confié à la comédienne Joëlle Morin (devenue une amie[8],[10]) et l'interprétation de ses chansons à Isabelle Boulay. Finalement, le film Ma vie en cinémascope (2004), réalisé par Denise Filiatrault, raconte la vie exceptionnelle (avec la comédienne Pascale Bussières) de celle qui fut la « Céline Dion des années quarante[13] ». Ce film et la chanson Alys en cinémascope « l'ont fait connaître à la génération des petits-enfants de ses premiers admirateurs[13]. »

Elle participe à deux spectacles de la Fierté gaie de Québec durant l'été 2005, ainsi qu'à un spectacle en au bar gai Le Drague de Québec[20].

Elle meurt à l'âge de 88 ans, le , à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal[2]. Le public est invité à défiler devant son cercueil à Montréal, puis à Québec, sa ville natale[21],[22],[23]. Elle est inhumée au cimetière Notre-Dame-de-Belmont auprès des siens, dont sa mère, Albertine Dussault, et son père, Napoléon Robitaille.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

  • 1980 Ma carrière... mes chansons. Nouveaux enregistrements. (Trans-Canada, TCM-1002)
  • 1989 Laissez-moi encore chanter (Saisons, SNS 90019)
  • 2008 Les jalouses du blues. Alys Robi interprète : Mes blues passent pu dans porte. (EDC Musique, EDC23497)

Simples[modifier | modifier le code]

  • 1942 Tico-Tico – Amour (His Master’s Voice Victor, 56-5112)
  • 1943 Le tram – Beguine (His Master’s Voice Victor, 56-5111)
  • 1943 La route enchantée – Ma mie (His Master's Voice Victor, 56-5113)
  • 1943 Rhum et Coca-Cola – Mes rêves sont de plus en plus charmants (His Master’s Voice Victor, 56-5114)
  • 1943 Je te tiens sur mon cœur – Brésil (His Master’s Voice Victor, 56-5115)
  • 1943 Besame mucho – Rosalita (His Master's Voice Victor, 56-5116)
  • 1944 Laura – Petite negrita (His Master’s Voice Victor, 56-5117)
  • 1944 Lorsque tu reviendras – Dans tes yeux (His Master's Voice Victor, 56-5118)
  • 1944 Adios muchacho – Chica chica boom chic (His Master's Voice Victor, 56-5119)
  • 1945 Ça atomiqu’t’y? – Ah! Ça vit! Ça va! (His Master’s Voice Victor, 56-5122)
  • 1945 Le bonheur n'est qu'un rêve – M'amour (His Master's Voice Victor, 56-5124)
  • 1945 Symphonie – Cachita (His Master’s Voice Victor, 56-5126)
  • 1945 Viens plus près de moi – Tampico (His Master's Voice Victor, 56-5127)
  • 1945 Sans tes caresses – Si tu m'aimes (His Mster's Voice Victor, 56-5128)
  • 1946 Mon chant d'amour – Aimer en vain (RCA Victor, 56-5129)
  • 1946 Dans un petit baiser – Ah dis-moi (RCA Victor, 56-5130)
  • 1946 Jalousie – Ah! Le petit vin blanc (RCA Victor, 56-5131)
  • 1946 La gypsy – J'ai besoin de toi (RCA Victor, 56-5132)
  • 1946 Nuit et jour – Chiapanecas (RCA Victor, 56-5133)
  • 1947 Chaque nuit – J'entends des rumeurs (RCA Victor, 56-5134)
  • 1947 Tu verras – Zip-a-dee-doo-dah (RCA Victor, 56-5137)
  • 1947 Sonata – Tout simplement (RCA Victor, 56-5140)
  • 1948 Je vous aime – Chi baba chi baba (RCA Victor, 56-5144)
  • 1948 Dis-moi que tu m'aimes – Les jours sont courts (RCA Victor, 56-5145)
  • 1948 Mon cœur n'appartient qu'à toi – Un soir de carnaval (RCA Victor, 56-5151)
  • 1948 Ballerina – J'ai deux amours (RCA Victor, 56-5154)
  • 1948 La danseuse est créole – Tchiou tchiou (RCA Victor, 56-5158)
  • 1948 Samba samba – La vie en rose (RCA Victor, 56-5160)
  • 1957 C'est Noël – Le pape Pie XII (Quality, 210)
  • 1958 Anna – Plus je t'aime (Quality, 211)
  • 1966 Je prie pour notre amour – Mambo à la Francesca (Rusticana, 314)
  • 1989 Laissez-moi encore chanter – Laissez-moi encore chanter (instrumental) (Saisons, SNS-6615)

Concerts[modifier | modifier le code]

  • 2005 Diva. Enregistré en 1946 au studio de la CBC. (Gala, GAL101)

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 1962 Les succès d'Alys Robi (RCA Victor Gala, CGP 101; Réédition 1995 : BMG Musique Québec, 74321-26774-2; Réédition 2006 : Sony BMG, 82876-82970-2)
  • 1995 La collection volume 1 (Fonovox, VOX 7802-2)
  • 1995 La collection volume 2 (Fonovox, VOX 7803-2)
  • 1997 Alys Robi (DEP, PORT2-1046)
  • 2004 Alys Robi : l'anthologie 1943-1966 (XXI-21, XXI21502)
  • 2005 Alys Robi - Collection Québec Info Musique (Expérience, EXP 111)

Hommages[modifier | modifier le code]

  • 1980 Alys en cinémascope. Chanson interprétée par Diane Dufresne.
  • 1995 Alys Robi (BO). Chansons interprétées par Isabelle Boulay. (PGC Musique, PGC-CD-979)
  • 2004 Ma vie en cinémascope (BO). Chansons interprétées par Pascale Bussières. (Musicor, MQMCD-2342)

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1944 : deux Trophées Laflèche de la meilleure chanteuse populaire de l'année (francophone, anglophone)[6]
  • 1944 : Ambassadrice du bon Accord, titre décerné par l’Université Laval, pour la bonne entente entre les francophones et anglophones du Canada[24]
  • 1945 : Trophée Beaver[6]
  • 1985 : La reine Elisabeth II l'honore du titre de Lady, en la décorant « chevalière du Très vénérable ordre de Saint-Jean, en septembre 1985, à la basilique de Québec à Beauport (sic) »[25],[3], pour sa contribution au domaine de la maladie mentale[16]
  • 1992 : elle est une invitée d'honneur à la réouverture du théâtre Capitole de Québec, le [3]
  • Le 21 avril 2004, au parlement de Québec, M. Michel Bissonnet, président de l'assemblée des parlementaires de la francophonie, lui remet le grade de "Chevalier" de l'ordre de la pléiade, ordre de la francophonie et du dialogue des cultures.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alys Robi, Alys Robi : ma carrière et ma vie - Enfin toute la vérité, Montréal, Éditions Quebecor, coll. « Témoignage »,‎ , 155 p. (ISBN 2-8908-9052-X).
  • Alys Robi et Claude Leclerc (dir.), Un long cri dans la nuit : cinq années à l'Asile (autobiographie), Montréal, Édimag,‎ (1re éd. 1990), 150 p. (ISBN 2-8954-2143-9 et 978-2-8954-2143-6). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Giroux, Constance Havard et Rock La Palme, Le guide de la chanson québécoise [avec index], Paris : Syros/Alternatives (ISBN 2-8673-8670-5); Montréal : éd. Triptyque, coll. « Les guides culturels Syros »,‎ (1re éd. 1991), 22 cm, 179 p. (ISBN 2-8903-1124-4).
  • Robert Thérien et Isabelle D'Amours, Dictionnaire de la musique populaire au Québec 1955-1992, éd. Institut québécois de recherche sur la culture (IQRC),‎ , xxv, 580 p. (ISBN 2-8922-4183-9). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Beaunoyer, Fleur d'Alys, Montréal, Éditions Leméac, coll. « Vies et mémoires »,‎ , 22 cm, 257 p. (ISBN 2-7609-5133-2 et 978-2-7609-5133-4). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a, b et c « Alice Robitaille : la grande Alys », sur ville.montreal.qc.ca, Centre d'histoire de Montréal (consulté le 28 mai 2011).
  2. a et b « Décès d'Alys Robi », Société Radio-Canada,‎ (consulté le 28 mai 2011).
  3. a, b, c et d « Alys Robi s'éteint », La Presse (Montréal),‎ (consulté le 28 mai 2011).
  4. Mario Gilbert, « La chanteuse québécoise Alys Robi meurt à l'âge de 88 ans », sur google.com, La Presse canadienne,‎ (consulté le 28 mai 2011).
  5. « Acte de baptême B39 du registre de la paroisse St-Sauveur de Québec au 4 février 1923 : M. Albertine Alice Robitaille », sur quebecois-celebres.over-blog.com (consulté le 31 mai 2011).
  6. a, b, c, d, e, f, g, h et i Denis Allaire, Gilles Potvin, « Robi, Alys », Encyclopédie de la musique au Canada,‎ (consulté le 29 mai 2011).
  7. Bref historique du Monument national sur la page « 27. « J'aime les nuits de Montréal » », sur ville.montreal.qc.ca, Centre d'histoire de Montréal (consulté le 28 mai 2011).
  8. a, b et c Ian Bussières, « Alys Robi s'éteint à 88 ans », sur www.cyberpresse.ca/le-soleil, Le Soleil, avec La Presse canadienne,‎ (consulté le 29 mai 2011).
  9. a, b et c « Mort d'Alys Robi : Le destin hollywoodien de la première star mondiale du Québec [avec extraits de la série télévisée (1995)] », Pure People,‎ (consulté le 31 mai 2011).
  10. a et b André Duchesne, « Nombreux hommages à Alys Robi », La Presse (Montréal),‎ (consulté en 1er juin 2011).
  11. a, b, c, d, e et f Philippe Rezzonico, « Alys Robi, une star qui aura ouvert le chemin aux autres », sur exRueFrontenac.com,‎ (consulté le 29 mai 2011).
  12. Robert Therrien, livret du double CD « L'anthologie 1943-1966 », 2011.
  13. a, b, c, d et e « Alys Robi, la "Céline Dion des années 1940", est morte », Le Monde, avec AFP,‎ (consulté le 29 mai 2011).
  14. Cinquante ans après, dans les pays où ces traitements ne sont pas interdits, et pour les rares cas où même les nouveaux neuroleptiques et la sismothérapie (électrochocs « modernisés ») sont jugés inefficaces pour un patient particulier, la lobotomie ou « leucotomie » peut encore être pratiquée, mais de façon plus fine, assistée par stéréotaxie et associée à de récents instruments ou de nouvelles techniques d'imagerie cérébrale (IRM, tomodensitométrie, radiographie, etc.), avec un taux moyen de « succès » ou de rémission de 60 % à 70 %.
    — Source : Mario Girard, « Neuro : Émotion Sectionnée », La Presse (Montréal),‎ 9 janvier 2005, retransmis par collabopm.com (consulté le 30 mai 2011).
  15. http://lebuzz.info/2011/05/58913/alys-robi-est-morte/, " Alys Robi reçoit le Très vénérable Ordre de Saint Jean de la Reine Elisabeth II qui l'anoblit au rang de Lady, pour avoir dignement soutenu cette cause",
  16. a et b Laurent Dionne, « Alys Robi s'éteint », fr.canoe.ca,‎ (consulté le 30 mai 2011).
  17. http://www.youtube.com/watch?v=xbEENeEi1Qc&feature=related, "Alys Robi, You Tube, Un long cri dans la nuit, Téléthon Jean Lapointe
  18. http://lebuzz.info/2011/05/58913/alys-robi-est-morte/, "Alys Robi publie son auto-biographie, "Un long cri dans la nuit" en 1990,
  19. « Alys : Cabaret country et populaire Trademark », sur trade.mar.cx,‎ enregistrée le 12 février 1997 (utilisée depuis octobre 1979) (consulté le 28 mai 2011) : « Remise annuel des trophées ALYS aux artistes et aux propriétaires de cabaret qui se sont illustrés dans le domaine de la chanson populaire. »
  20. « La fête arc-en-ciel est de retour », Fugues,‎ (consulté le 28 mai 2011).
  21. « Les funérailles d’Alys Robi auront lieu samedi à Québec », Le Journal de Montréal,‎ (consulté le 31 mai 2011).
  22. À Montréal le vendredi 3 juin, puis à Québec, pour les funérailles dans l'église de son enfance (l'église de Saint-Sauveur), avant l'inhumation (le samedi 4 juin, au cimetière Belmont) auprès des siens, dont sa mère, Albertine Dussault, et son père, Napoléon Robitaille. — Le Journal de Montréal, 31 mai 2011.
  23. « Robi Lady Alys (notice nécrologique, photo vers 1946) », Lépine Cloutier (consulté le 31 mai 2011).
  24. Jean-Pierre Sévigny, « Alys Robi : chronologie 1943-1947 », sur www.galarecords.ca, Gala Records,‎ (consulté le 30 mai 2011).
  25. Marie-Louise Lacombe, « Alys Robi (1923-2011) : dans son dernier interview (en 2006) », La Semaine (magazine québécois), Vol. 7 numéro 17, du 4 au 11 juin 2011, p. 5-8. Consulté le 4 juin 2011.
    — Voir aussi dans son autobiographie, « Un long cri dans la nuit » (1990).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]