Armée royale (Maroc)
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L'Armée royale du Maroc est l'armée de terre des Forces armées royales du Maroc. Elle a été créée à la veille de l'indépendance du pays en 1956 par le roi Mohammed V, grand-père de Mohammed VI, roi actuel du Maroc.
En 2007, elle comptait environ 175 000 hommes[1].
Sommaire
Origines[modifier | modifier le code]
À l'époque du protectorat français (1912-1956), de nombreux marocains étaient recrutés pour servir dans les régiments de spahis et tirailleurs de l'Armée d'Afrique. Plus de 300 000 soldats marocains (dont des goumiers) combattirent aux côtés des Forces françaises libres en Afrique du Nord, en Italie et en France au cours de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux marocains participèrent aussi de 1946 à 1954 à la Guerre d'Indochine au sein du corps expéditionnaire français. Les français recrutaient de préférence parmi les populations rurales berbères.
L'armée espagnole utilisa aussi de nombreux soldats marocains recrutés dans le protectorat espagnol, à la fois pendant la Guerre du Rif de 1921-26 et la Guerre d'Espagne de 1936-39. Les Regulares marocains et la Légion espagnole formaient l'élite de l'Armée d'Afrique. Une gendarmerie para-militaire sur le modèle des goumiers français, le Mehal-la Jalifianas était employée à l'intérieur du protectorat.
Avec la fin des protectorats en 1956, quatorze mille soldats de l'armée française et dix mille de l'armée espagnole furent transférés aux Forces armées royales nouvellement créées. Ce nombre fut augmenté d'environ cinq mille anciens combattants de l'Armée de Libération (voir ci-dessous). Environ 2000 officiers et sous-officiers français restèrent un moment au Maroc, jusqu'à ce que les programmes de formation intensive des écoles militaires de Saint-Cyr, Tolède et Dar al Bayda (Meknès) aient produits un nombre suffisant d'officiers marocains.
L'Armée de Libération[modifier | modifier le code]
L'Armée de Libération (arabe : جيش التحرير) était une force qui combattait pour l'indépendance du Maroc. En 1956, certaines de ses unités commencèrent à s'infiltrer à Ifni et dans d'autres enclaves du Maroc espagnol, ainsi qu'au Sahara espagnol, pour les rattacher au Maroc. Au début, elles reçurent un important soutien du gouvernement marocain. Au Sahara occidental, l'Armée de libération rallia de nombreuses tribus Sarahouies et provoqua une révolte à grande échelle, la Guerre d'Ifni. Au début 1958, le roi du Maroc réorganisa les unités de l'Armée de libération combattant au Sahara occidental et les renomma Armée de libération du Sahara.
La révolte du Sahara espagnol fut brisée en 1958 par une offensive franco-espagnole. Le roi du Maroc signa alors un accord avec l'Espagne, par lequel il garantissait le contrôle de sa frontière sud, et une partie de l'Armée de libération fut intégrée dans les Forces armées marocaines.
L'Armée royale aujourd'hui[modifier | modifier le code]
L'armée royale du Maroc effectue chaque année l'exercice African Lion avec l'United States Marine Corps. Cet exercice est destiné à promouvoir l'interopérabilité et la compréhension mutuelle des tactiques, techniques, procédures et préparations opérationnelles, ainsi que les relations entre les deux pays[2]. En 2013, cet exercice a été annulé unilatéralement par le Maroc. Fin 2008, la 2e Brigade d'Infanterie Parachutiste (2e BIP) a mené un exercice conjoint avec le Royal Gibraltar Regiment britannique, chargé de la défense de Gibraltar[3].
Armement de l'infanterie[modifier | modifier le code]
- M16 A1/A2 ( États-Unis)
- Steyr AUG ( Autriche)
- AKM-59 ( Union soviétique)et ses variantes chinoises (Fusil Type 56) égyptiennes (Misr), finlandaises (Valmet M76), roumaines(AIM) et yougoslaves (Zastava M70)
- HK G3 ( Allemagne de l'Ouest)
- Beretta AR70/90 ( Italie)
- FN FAL ( Belgique)
- FN CAL ( Belgique)
- SAR-21 ( Singapour)
- FN Minimi ( Belgique)
- PK & PKM ( Union soviétique)
- M249 ( États-Unis)
- FN MAG ( Belgique)
- Ultimax 100 ( Singapour)
Armes lourdes[modifier | modifier le code]
(Chiffres pour 2007[4] ou 2009[5]) :
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
M48-A5[4] | 185 (en 2007) | 0 | 1974 | |
M60-A1/A3[4] | 250 (en 2007) | 200 | 1981/1993 | |
T-72 B/V[4] | 100 (en 2007) | 40 | 2000 | |
MBT-2000 VT A1[réf. souhaitée] | 150 | ? | ||
M1 Abrams[5] | 200 | ? | contrat signé le 18 juin 2012[réf. souhaitée] |
- Véhicules blindés légers
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
SK-105 Kürassier[4] | 105 (en 2007) | 45 | 1985 | |
AMX-10 RC[4] | 110 (en 2007) | 110 | 1981 | |
OT-64 (en)[4] | 100 (en 2007) | |||
M113A1[4] | 420 (en 2007) | 383 | 1979 | |
AMX-13 | 54 (en 2007) | |||
AMX-10 P | 10 (en 2007) | |||
AIFV | 110 (en 2007) | |||
BMP-1[4] | 50 (en 2007) |
- Engins blindés de reconnaissance
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
EBR-75[4] | 16 (en 2007) | 16 | 1970 | |
AML-90 (canon)[4] | 140 (en 2007) | 140 | 1966 | |
AML-60 (mortier)[4] | 35 ou 38 (en 2007) | 35 ou 38 | 1966 | |
Ratel 20mm gun (en)[4] | 30 (en 2007) | 30 | 1981 | |
Ratel 90mm gun (en)[4] | 30 (en 2007) | 30 | 1981 | |
VAB VCI[4] | 45 (en 2007) | 1979 | ||
VAB VTT | 320[6] (en 2007) | 1979 | ||
UR-416 | 55 (en 2007) | |||
AMX-10 RC | 100 (en 2007) | |||
ERC-90 Lynx | 20 (en 2007) | |||
VAMTAC | 1600 (en 2007) | |||
HUMVEE | 650 (en 2007) | |||
VLRA | 600 (en 2007) |
- Artillerie tractée
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
L-118 105mm[4] | 30 (en 2007) + 6 (prévus) | 30 | 1980 | Remis à niveau |
M101 105mm[4] | 18 (en 2007) | 18 | 1970 | |
M-1950 105mm[4] | 35 (en 2007) | 35 | 1972 | |
M-46 130mm[4] | 18 (en 2007) | 18 | 1981 | |
M-114 155mm[4] | 20 (en 2007) | 20 | 1976 | |
FH-70 155mm[4] | 30 (en 2007) | 30 | 1996 | |
M198 155mm[4] | 35 (en 2007) | 35 |
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
AMX Mk61 105mm[4] | 5 (en 2007) | 1963 | ||
F-3 155 mm | 98 (en 2007) | |||
M-109A1 155mm[4] | 44 (en 2007) | + 16 (prévus ou achetés) | ||
M-44 155mm | 20 (en 2007) | |||
M-110 203mm | 60 (en 2007) | |||
Mortier de 120mm sur VAB | 20 (en 2007) |
- Véhicules de lutte anti-aérienne
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
ZSU-23-4 Shilka | 90 (en 2007) | |||
M-163 Vulcan | 60 (en 2007) | |||
Tunguska M-1 | 12 (en 2007) |
- Véhicules anti-char
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
M-901 TOW[4] | 23 (en 2007) | 23 | 1999 |
- Lance-roquettes multiples
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
BM-21 122mm[4] | 36 (en 2007) | ? | 1980 | |
M-1979 122mm | 14 (en 2007) |
- Missiles anti-aériens
Matériel | Quantité | En service | Mise en service | Remarques |
---|---|---|---|---|
Crotale[réf. nécessaire] | ? | |||
MIM-72 Chaparral[4] | 37 (en 2007) | 1977 |
Les forces marocaines et l'ONU[modifier | modifier le code]
- UNOSOM (Somalie)
- SFOR II (Bosnie-Herzégovine)
- MONUC (République démocratique du Congo) : 805 hommes dont 4 observateurs
- KFOR (Kosovo)
- ONUCI (Côte d'Ivoire) : 724 hommes
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Royal Moroccan Army » (voir la liste des auteurs).
- Sur un total de 195 000 pour l'ensemble des forces armées marocaines (plus 150 000 réservistes) - The Military Balance 2007, The International Institute For Strategic Studies, Oxford Central University Press.
- Selon Forecast International, l'ensemble des forces armées marocaines comptait 256 000 hommes en 2004 (plus 250 000 réservistes) - http://www.telquel-online.com/archives/226/maroc2_226.shtml
- http://www.marines.mil/searchcenter/Pages/results.aspx?k=morocco&s=Photos
- 'African Adventure,' Air International, January 2009, p.58
- (en) Morocco — Middle East Military Balance - INSS Israel, 2 septembre 2007.
- (en) Program Executive Office, Ground Combat Systems : Advanced Planning for Industry, 16 octobre 2009, p.10
- Armée marocaine: forces terrestres, équipements et véhicules
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (ar) 199? الموسوعة العربية العالمية، مؤسسة أعمال الموسوعة للنشر والتوزيع، الرياض، ط
- (en) Central Intelligence Agency, "World Factbook 2001", Washington DC, 2001
- (en) The Military Balance 2007, The International Institute For Strategic Studies, Oxford Central University Press