Parti vert écologiste du Mexique

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Partido Verde Ecologista de México
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Logo officiel

Présentation
Fondation (PVEM)
Président Jorge Emilio González Torres
Secrétaire général Jorge Emilio González Torres
Représentation
Députés
29 / 500
Sénateurs
9 / 128
Gouverneurs
1 / 32
Orientations
Idéologie

Conservatisme ;

Écologisme
Couleurs vert
Informations
Siège Loma Bonita No. 18 Col. Lomas Altas Del. Miguel Hidalgo México Distrito Federal
Site web www.pvem.org.mx

Le parti vert écologiste du Mexique (en espagnol Partido Verde Ecologista de México, PVEM ou PVE) est un des six partis politiques qui bénéficient d’une représentation au congrès mexicain. Depuis 2012, sa représentation au Congrès s’élève à 29 députés (sur 500) et 9 sénateurs (sur 128). Il est membre de la Fédération des Partis verts des Amériques.

Fondements idéologiques[modifier | modifier le code]

Ce parti a pour principes de rechercher « l’amour, la justice et la liberté pour tous les êtres qui habitent la planète terre, en incluant la végétation, les animaux et les hommes ». Le parti vert écologiste mexicain se déclare être le parti ayant permis le changement politique de la fin du XXe siècle, la perte du pouvoir présidentiel par le PRI[1]. Toutefois à cause de ses positions sur la peine de mort et l’homosexualité, il a été écarté des Verts Mondiaux.

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Lors des élections générales de 2000, le Parti vert écologiste du Mexique fait alliance avec le Parti action nationale (PAN) pour créer l’Alliance pour le changement (Alianza por el Cambio)[2]. C’est cette alliance entre le PAN et le PVEM qui mène Vicente Fox à la victoire lors de l’élection présidentielle. Le même jour, les Verts remportent cinq des 128 sièges au Sénat du Mexique.

L’alliance éclate après une année de gouvernement de Vicente Fox. En juillet 2003, lors des élections de mi-mandat, et lors de diverses élections locales qui se sont tenues depuis 2000, le PVEM s’est allié plus fréquemment avec le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI). Les Verts remportent alors dix-sept sièges sur 500 à la Chambre des députés.

Durant la même période, le soutien du parti s’est réduit en raison d’accusations de corruption, de népotisme et d’entorses à la loi électorale du Mexique[réf. nécessaire]. Depuis son enregistrement comme parti politique le 9 février 1991, le PVEM a été dirigé par une seule famille : son premier président était Jorge González Torres, un ancien membre du PRI, et c’est son fils, Jorge Emilio González Martínez, un actuel sénateur surnommé le Garçon vert (El Niño Verde). Le 3 septembre 2003, la cour électorale suprême du Mexique juge que les statuts du PVEM sont contraires à la Constitution dans la mesure où ils permettent à un cercle restreint de personnes de nommer l’ensemble des candidats et des dignitaires[réf. nécessaire]. Peu après, le 10 octobre 2003, l’Institut électoral fédéral impose une amende de plusieurs millions de dollars au PVEM pour avoir violé les règles de financement des campagnes lors de l’élection présidentielle de 2000.[réf. nécessaire]

Un scandale supplémentaire éclate en février 2004 lorsqu'une séquence vidéo dans laquelle on voit Jorge Emilio González Martínez se voir proposer et ne pas refuser un pot-de-vin de 2 millions de dollars est publiée. Selon cette vidéo, les fonds sont proposés par deux hommes d’affaires souhaitant obtenir plus facilement des permis de construire pour des développements immobiliers près de la station de Cancún (la municipalité de Benito Juárez dans laquelle se trouve Cancún étant gouvernée par un maire PVEM)[réf. nécessaire].

Le 12 novembre 2005, le PVEM nomme formellement Bernardo de la Garza comme candidat à l’élection présidentielle de 2006, mais il se retire le 5 décembre déjà après la conclusion d’une alliance avec le PRI. Lors des élections législatives de 2006, le parti conserve ses dix-sept sièges sur 500 à la Chambre des députés et perd un siège au Sénat, n’en conservant que quatre. Lors de la campagne de 2009 pour l’élection des députés au congrès, le parti vert écologiste mexicain a dans son programme, réclamé la peine de mort pour les auteurs d’enlèvements et de séquestrations. Minoritaire, le parti a voté contre le mariage homosexuel à Mexico.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]