Keziah Jones

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Keziah Jones
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Keziah Jones aux Eurockéennes de Belfort 2011

Informations générales
Nom de naissance Olufemi Sanyaolu
Naissance (46 ans)
Lagos
Drapeau du Nigeria Nigeria
Genre musical Soul, funk, blues
Instruments Guitare
Site officiel keziahjones.com

Keziah Jones, né Olufemi Sanyaolu à Lagos au Nigeria le 1er octobre 1968[1], est un bluesman cosmopolite. Il mêle le blues et le funk pour créer un style propre : le blufunk.

Biographie[modifier | modifier le code]

En concert acoustique à Strasbourg en septembre 2008.

Né à Lagos au Nigeria et fils d'une grande famille de Lagos, il est d'abord pris en charge par son oncle travaillant dans la région de Constantine en Algérie, ensuite, ce sera le départ en Angleterre, où il commence à jouer du piano à l'âge de treize ans, avant d'adopter la guitare trois ans plus tard. C'est dans le métro parisien qu'il se fait remarquer par un directeur artistique de Delabel France en 1991. Largement influencé par la personnalité politique et morale du musicien nigérian Fela (dont il recueille la dernière interview en 1996 à Kalakuta[2]), par le jeu de Jimi Hendrix et de Prince, il signe en 1992 le disque-manifeste Blufunk Is A Fact!, un mélange de funk et de blues acoustique porté par le succès planétaire du single Rhythm is love. Le relatif échec commercial d'African Space Craft (1995), dans lequel il évoque les problèmes de l'artiste africain contemporain, et de Liquid Sunshine (1999) l'éloignent des feux de la rampe, jusqu'en 2003, année durant laquelle la publication de Black Orpheus lui permet de retrouver la faveur des médias. Il prépare en 2007 un nouvel album, Nigerian Wood, sorti le 1er septembre 2008 et inauguré par une série de concerts "surprises" dans les stations du métro parisien.

En 2008, il enregistre la chanson One du groupe rock U2 disponible sur l'album In The Name Of Love: Africa Celebrates U2, sorti en avril 2008.

Il s'est produit à quatre reprises dans le métro de Paris dans le cadre de l'opération Destination musique organisée par la RATP les 1er (Miromesnil)[3], 3 (Olympiades), 4 (Montparnasse — Bienvenüe) et (Auber).

Keziah Jones a de nombreux projets, notamment de créer un festival de musique Paris-Lagos et de se lancer davantage dans la pédagogie du Blufunk, style musical qu'il a créé et dont il voudrait transmettre les secrets aux jeunes générations[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) « Les 100 personnalités de la diaspora africaine : Keziah Jones », in Jeune Afrique, no 2536-2537, du 16 au 29 août 2009, p. 58

Liens externes[modifier | modifier le code]

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