Niger

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Carte du Niger.

Le Niger, en forme longue la République du Niger, est un pays d'Afrique de l'Ouest steppique, situé entre l'Algérie, le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Libye, le Mali et le Nigeria. La capitale est Niamey. Les habitants sont des Nigériens[note 1]. Le pays est multiethnique et constitue une terre de contact entre l'Afrique subsaharienne et l'Afrique du Nord. Le Niger fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Les plus importantes ressources naturelles du Niger sont l'or, le fer, le charbon, l'uranium et le pétrole. En 2012, le Programme des Nations unies pour le développement a considéré le Niger comme l'un des pays les moins développés au monde dans son rapport annuel, lui attribuant un indice de développement humain de seulement 0,304.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire du Niger.

L'occupation humaine de la région date du Ier millénaire av. J.-C. : les Berbères s'introduisent par une des routes transsahariennes, refoulant vers le sud les populations sédentaires ou se métissant avec elles. Au VIIe siècle, l'empire songhaï se constitue. La capitale de l'empire est Gao à partir du Xe siècle. La région devient musulmane au début du XIe siècle lorsque les rois de Moukia se convertissent à l'islam. En 1591, l'empire est détruit par les Saadiens. Entre les XVIIe et XIXe siècles, les Touaregs et les Peuls contrôlent le pays.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique au Niger.

Ancienne colonie française devenue État indépendant en 1960, le Niger est gouverné par le président Hamani Diori selon un régime civil à parti unique. En 1974, une sécheresse dévastatrice et des accusations de corruption aboutissent à un coup d'État mené par le lieutenant-colonel Seyni Kountché. Ce dernier dirige le pays avec un petit groupe de militaires jusqu'à sa mort en 1987. Son chef d'état-major, le colonel Ali Saibou lui succède, relâche certains prisonniers politiques, libéralise la législation et la politique nigérienne et promulgue une nouvelle constitution. Toutefois, les efforts du président Ali Saibou en faveur de ces réformes échouent face aux demandes de la société civile en faveur de l'institution d'un régime démocratique et multipartite, le régime finit par les accepter à la fin 1990. De nouveaux partis et mouvements civiques font leur apparition et une conférence nationale pour la paix civile est réunie en juillet 1991 pour préparer la transition vers des élections libres et transparentes. Ce débat contradictoire permet l'émergence d'un consensus pour la formation d'un gouvernement de transition en novembre 1991 dirigé par Amadou Cheiffou, gouvernement qui se maintient jusqu'à la fondation des institutions de la Troisième république, en avril 1993 Mahamane Ousmane devient président après son élection démocratique. Alors que durant cette période l'économie allait en se dégradant, certaines réalisations sont à souligner, comme l'organisation réussie d'un référendum constitutionnel, l'adoption d'un code électoral et celle du code rural et la tenue, d'une série d'élections libres, dans un climat pacifié à l'échelle nationale. La liberté de la presse permet alors l'éclosion de nombreux journaux indépendants.

Les résultats des élections législatives de 1995 forcent à la cohabitation entre le président et son rival, ancien premier ministre; cette paralysie gouvernementale mène le colonel Ibrahim Baré Maïnassara à l'abandon de la Troisième République en 1996. L'autorité militaire qu'il mène, le Conseil de Salut national, le temps d'une transition de 6 mois, rédige une nouvelle constitution pour une Quatrième République, en 1996. Baré organise l'élection présidentielle en juillet de la même année. Mais alors que le processus de vote est en cours, il remplace les membres de la Commission électorale et la nouvelle Commission le déclare vainqueur. Les élections législatives truquées de novembre suivant lui donnent une majorité de 57 % des sièges. Ce déni de démocratie fait reculer les donateurs étrangers et limite les possibilités de restauration de l'aide internationale, poussant le président Baré à rechercher l'aide de la Libye pour soutenir l'économie nigérienne. Parallèlement, on assiste à des violations répétées des droits de l'homme les plus élémentaires, les dirigeants de l'opposition sont arrêtés pendant que des journalistes sont souvent arrêtés et déportés par une milice officieuse composée de policiers et de militaires. Enfin, les bureaux des médias indépendants sont pillés et brûlés.

Cependant, il reste alors un point positif de ces journées de conférence nationale de 1991. L'initiative entamée alors pour rechercher la paix avec la première rébellion touarègue et touboue permet la signature d'un accord de paix en avril 1995. Les Touaregs revendiquent une plus grande autonomie sur leur territoire, ainsi que des retombées économiques des activités minières qui s'effectuent sur leur territoire. Ils réclament des emplois dans ces mines par exemple. Il s'agit également de revendications sociales et politiques. Les Touaregs dénoncent leur marginalisation et demandent une plus grande autonomie au pouvoir en place. Le gouvernement nigérien répondit par les armes, via l'armée nationale.

Le 9 avril 1999, Baré est tué dans un coup d'État mené par le commandant Daouda Malam Wanké, qui établit un régime de transition pour un retour à la démocratie. Lors des élections législatives et présidentielle d'octobre et novembre 1999, la coalition du Mouvement national pour la société du développement (MNSD) et de la Convention démocratique et sociale (CDS) menée par Mamadou Tandja gagne les élections.

La nouvelle Constitution du Niger est approuvée en juillet 1999. Elle restaure le régime semi-présidentiel de la Constitution de 1992 où le président est élu au suffrage universel pour 5 ans et nomme le premier ministre avec lequel il partage le pouvoir exécutif. L'Assemblée nationale, pour suivre l'évolution démographique du pays, voit ses effectifs monter à 113 députés, également élus pour 5 ans selon un scrutin majoritaire.

Mahamadou Issoufou, président du Niger
Un lieutenant-colonel des Forces Armées du Niger


La législature élue en décembre 2004 accueille sept partis politiques différents. Le Président Mamadou Tandja est réélu en décembre 2004 et choisit de nouveau Hama Amadou comme premier ministre. Mahamane Ousmane, à la tête de la CDS, est réélu Président de l'Assemblée nationale par ses pairs. Ce nouveau pouvoir, en place à compter de décembre 2002, a dû rapidement affronter l'hostilité des militaires et, en août, n'a pu restaurer l'ordre qu'après plusieurs jours de confusion.

En juin 2007, Seyni Oumarou est nommé Premier ministre après une motion de censure qui renverse le gouvernement Hama Amadou. Mais de 2007 à 2008, une seconde rébellion touarègue a lieu au nord du Niger, aggravant les perspectives économiques du pays et refermant à nouveau la page des progrès politiques.

Le , le président Mamadou Tandja réussit son coup de force lors du référendum constitutionnel décrété illégal par la Cour constitutionnelle et contesté dans tout le pays. Ce référendum vise à autoriser le remplacement de la constitution nigérienne. Les deux grands changements qu'il engendre sont la non limitation du nombre de mandats présidentiels et le passage d'un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel[2]. Mamadou Tandja bénéficie d'une extension exceptionnelle de son mandat de 3 ans pour « achever les chantiers entrepris ». La tenue du référendum est précédée et suivie de grandes manifestations et contestations.

Le , un coup d'État est organisé dans la capitale Niamey aux abords du palais présidentiel[3]. Les insurgés placent le président en état d'arrestation[4] et un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD) est mis en place, sous la présidence de Salou Djibo, chef d'escadron de l'armée nigérienne. Le lundi 1er mars 2010, le Conseil suprême pour la restauration de la démocratie présente un gouvernement de 20 membres parmi lesquels figurent cinq militaires. Mahamadou Danda est nommé Premier ministre. La 7e république est proclamée par le chef de la transition le 25 novembre 2010. Après des élections reconnues libres et transparentes par les différents observateurs, en mars et avril 2011, Mahamadou Issoufou a prêté serment le jeudi 7 avril 2011. Il nomme le même jour Brigi Rafini au poste de Premier ministre.

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Subdivisions du Niger.
Les régions du Niger.

Le Niger est divisé en 8 régions : Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillaberi, Zinder. Chaque région porte le nom de sa capitale.

Les régions sont divisées en 63 départements depuis 2012 ayant à leur tête des préfets.

La capitale, Niamey, est une communauté urbaine distincte.

Géographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Géographie du Niger.

La situation géographique du Niger fait de lui un carrefour d'échanges entre l'Afrique du Nord et l'Afrique au Sud du Sahara. Situé en Afrique occidentale entre les parallèles 11°37 et 23°33 de latitude nord d'une part, et les méridiens 16° de longitude est et 0°10 de longitude ouest d'autre part, le Niger s'étend sur 1 267 000 km². Il est le plus vaste des pays de l'Afrique occidentale et se classe 6e à l'échelle continentale (après l'Algérie, la République démocratique du Congo, le Soudan, la Libye et le Tchad). La plupart des villes importantes sont concentrées dans le sud du pays, le nord étant aride (désert du Sahara).

Environnement[modifier | modifier le code]

Image satellite du Niger.

Le territoire du Niger est constitué à 80 % du Sahara et du Sahel. Seule une bande au sud du pays est verte. L'accès à l'eau est un problème pour une grande partie de la population, même si des châteaux d'eau arrivent petit à petit dans les villes.

Le désert progresse de 200 000 hectares chaque année. Les programmes gouvernementaux de reforestation se heurtent aux fréquentes sècheresses et à la demande croissante en bois et en terres agricoles. Depuis 1990, la forêt a perdu un tiers de sa surface et ne couvre plus qu'un pourcent du pays[5].

Grâce au collectif de régénération naturelle gérée par les agriculteurs, plus de 5 millions d’hectares de terres au Niger présentent aujourd’hui des signes de régénération de la végétation en 2005 par rapport aux années 1970. La dégradation des terres a été nettement réduite, l’érosion diminuée, la fertilité augmentée et la productivité agricole améliorée de façon spectaculaire[6].

Certains animaux, comme les éléphants, les lions et les girafes, sont en danger de disparition en raison de la destruction de la forêt et du braconnage. Le dernier troupeau de girafes en liberté de toute l'Afrique de l'Ouest évolue dans les environs du village de Kouré, à 60 km de la capitale Niamey. D'autre part, un parc portant le nom de « Parc du W » (à cause des sinuosités du fleuve Niger à cet endroit) se trouve sur le territoire de trois pays : le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Dans le fleuve Niger, les hippopotames sont protégés et se multiplient au point de devenir menaçants pour les populations locales. À la tombée de la nuit, il n'est pas rare qu'ils viennent saccager les cultures du bord du fleuve.

Article détaillé : Aires protégées du Niger.

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie du Niger.

La population du Niger est estimée à 18 millions d'habitants en 2014. Le pays possède le taux de fécondité le plus élevé au monde avec 7,6 enfants par femme en moyenne.

Les différentes ethnies sont[7] :

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie du Niger.

Le Niger est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

Dès décembre 2004, l'ONU avertit d'une probable famine pour 2005, provoquée par la sécheresse et les invasions de criquets. Environ 33 % de la population nigérienne (3,5 millions de personnes) serait affectée par la pénurie alimentaire[8],[9]. Fin 2005 et sans l'aide financière demandée par l'ONU, 2,4 millions de Nigériens ont été touchés.

Les exportations vers la France de l'uranium des mines d'Arlit ont longtemps constitué une part importante du revenu extérieur du pays. En janvier 2009, le gouvernement du Niger et la présidente du directoire d'Areva signaient une convention minière stratégique accordant au groupe nucléaire français un permis d'exploitation sur le gisement d'Imouraren, présentée par Areva comme la « mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde » derrière celle de McArthur River au Canada. Quand la mine tournera à plein régime, le Niger deviendra alors le deuxième producteur mondial d'uranium derrière le Canada.

Les mines de charbon de la région de Tchirozerine sont exploitées à ciel ouvert.

Le Niger dispose de quelques réserves de pétrole. Selon l'U.S. Energy Information Administration (EIA), la production a démarré fin 2011[10]. En 2012 la production était de 20 000 barils par jour. En 2014 elle devrait atteindre 80 000 barils par jour[11].

Par manque d'infrastructures de qualité et de masse, le tourisme est peu développé. Certaines routes « goudronnées » ne sont pas entretenues (accidents fréquents). Il n'existe aucune voie ferrée et seulement deux aéroports internationaux à Niamey et à Agadez. Seule la partie nord est un peu ouverte aux touristes recherchant le désert. Sans l'aide internationale, émanant de coopérations gouvernementales ou d'ONG, le pays ne pourrait pas subvenir aux besoins de sa population. Bien que le Niger soit l'un des plus importants producteurs d'uranium au monde, il figure dans les derniers de la planète en matière de développement humain (source ONU).

En plus de l'uranium, des sociétés étrangères ont été autorisées à prospecter d'autres ressources dans le désert, comme le Canadien Semafo qui exploite une mine d'or. Depuis la fin des années 1990, les "compagnies juniors" canadiennes, qui ont investi dans plus de 8000 propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de projet[12] multiplient les contrats avec des pays africains. La pauvreté minant le pays et le gouvernement refusant d'investir pleinement dans les zones sous le contrôle des Touaregs, les nomades se sont révoltés. En parallèle, des trafiquants de drogue et une branche d'Al-Qaïda se sont établis dans la région[réf. nécessaire]. Le gouvernement nigérien a accusé les Touaregs d'avoir partie liée avec eux.

Le PIB du Niger a connu une augmentation de 2 % en 2009. Il était de 10,45 milliards de dollar US à cette même date. L'agriculture occupait 39 %, le secteur tertiaire 44 % et le secteur industriel 17 % du PIB en 2001. L'agriculture est aussi le secteur économique qui mobilise le plus de population (90 %). Le PIB par habitant est de 700 dollar US.

Le Niger est l'un des pays les plus pauvres au monde, avec un indice de développement humain classé 186e sur 187 pays (en 2011)[1].

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture du Niger.
Festival Hawan Kafo Zinder

La force de la cohésion sociale au Niger, c'est sans doute le « cousinage à plaisanterie » qui permet aux différents groupes de se critiquer entre eux sans heurt. C'est un excellent moyen de résorber les problèmes interethniques et cela fait de la société nigérienne une société tolérante.

Hawan Kaho a Maradi

Langues[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Langues au Niger.

La langue officielle du Niger est le français. Le Niger est membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie de même que de l'Organisation internationale de la francophonie. Les langues nationales sont au nombre d'une dizaine qui sont :

Il convient d'ajouter aussi le gourmantché, le toubou et le boudouma qui sont des langues parlées également par une faible partie de la population. L’anglais est présent, car des Haoussas du Nigeria sont installés au Niger, et les échanges entre les deux pays sont importants.

Religions[modifier | modifier le code]

La société nigérienne est composée de 95 à 98 % de musulmans sunnites (de jurisprudence Malikite, de dogme Ash'arite et de spiritualité Soufie), le reste est composé notamment de musulmans chiites, de chrétiens ou d'animistes[13],[7]. Le christianisme a une faible implantation au Niger du fait de l'islamisation ancienne des différentes régions et de la venue tardive de missionnaires chrétiens durant la colonisation du pays. Les populations chrétiennes du Niger se trouvent en grande partie dans la région de Doutchi et Téra qui concentre également une forte communauté animiste.

Arts[modifier | modifier le code]

Paléontologie et archéologie[modifier | modifier le code]

Le Niger est riche de vestiges paléontologiques et archéologiques, parfois remarquables.

Plusieurs cimetières de dinosaures sont disséminés dans le désert, notamment un site près de la falaise de Tiguidit au sud d'Agadez. De nombreux squelettes et fossiles d'animaux ont été découverts. Le Musée national Boubou-Hama de Niamey comprend un pavillon réservé à ce thème.

Le massif de l'Aïr (nord du pays) et le désert du Ténéré abritent de nombreuses gravures rupestres, comme les girafes de Dabous[14]. Il n'est pas rare, dans le désert, de traverser des sites recouverts de pointes de flèche en silex. Les populations nomades locales (essentiellement des touaregs) peuvent essayer d'en vendre aux touristes. Les textes législatifs sont clairs. Pour tenter d'empêcher tout trafic, la sortie du pays de ces pièces est formellement interdite.

Dans le sud-ouest du pays, près du village de Bura, des archéologues ont exhumé des sculptures en terre cuite. Découvert en 1983, le site a été inscrit par l'ICOM (International Council of Museums) sur la liste rouge des vestiges archéologiques menacés de pillage[15].

Ordres et décorations du Niger[modifier | modifier le code]

Ordres nationaux :

Ordres ministériels/spécifiques :

Divers[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'An
24 avril Journée de la Concorde
1er mai Fête du travail
3 août Fête de l'Indépendance Anniversaire de l'indépendance obtenue en 1960. Aussi appelée Fête de l'Arbre, la tradition voulant que chaque Nigérien plante un arbre en vue de lutter contre la désertification du pays.
18 décembre Jour de la République
25 décembre Noël

En plus de ces jours fériés à date fixe, il faut ajouter les fêtes musulmanes :

  • le jour de la fête de Ramadan ;
  • le jour lendemain de la nuit de destiné ;
  • le Premier jour du nouvel an musulman ;
  • 2 jours fériés pour la tabaski (Aïd el-Kebir), le jour même et le lendemain.

Scolarisation[modifier | modifier le code]

Le taux de scolarisation était de seulement 37 % en 2001 dans l’ensemble du pays. De ce taux, seulement 9,6 % sont des filles. Les jeunes filles ont beaucoup de difficultés à avoir accès à une éducation et ce malgré l’aide de l’UNICEF ou autres groupes d’aide. Le Niger a pour but d’atteindre un taux de scolarisation de 70 % en 2012. C'est énorme vu le taux d’analphabètes qui atteignait 89 % en 2001. Le gouvernement a fait plusieurs campagnes de sensibilisation avec l’aide d’autres pays. Vu l’inégalité de la répartition des populations sur le territoire, chacune des huit régions doit trouver la solution à ce problème.

Trafic de personnes et esclavage[modifier | modifier le code]

Le Niger reste une source, un point de transit et une destination pour l'exploitation sexuelle et le travail forcé: dans certaines régions isolées et difficiles d’accès du pays, des relations traditionnelles de type maître-esclave se pratiquent encore, et on estime que de 8 800 à 43 000 personnes vivent encore dans une situation d'esclavage[16].

Codes[modifier | modifier le code]

Le Niger a pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ceux du Nigeria sont des Nigérians

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Indicateurs internationaux de développement humain
  2. Jeune Afrique
  3. Tentative de coup d'État en cours au Niger dans Libération du 18 février 2008
  4. http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/8522227.stm
  5. PNUE, Afrique, Atlas d'un environnement en mutation, 2008, p. 263.
  6. (fr) Dégradation de l’environnement et conflits en Afrique, John T. Ackerman, 1er juin 2009
  7. a, b et c Niger, université Laval.
  8. « Menace de famine au Niger, prévient un expert de l'ONU », ONU, 23 juin 2005.
  9. « Niger : une famine annoncée », Afrique Renouveau, Vol. 19 #3 (octobre 2005), page 3.
  10. U.S. Energy Information Administration : International Energy Statistics
  11. http://www.afriquinfos.com/articles/2012/11/29/niger-pays-producteur-exportateur-petrole-deja-213806.asp
  12. "L'Afrique des Grands Lacs: Annuaire 1999-2000", par Stefaan Marysse et Filip Reyntjens, page 302 [1]
  13. (en) Niger, Département d'État américain, 2010.
  14. (en) The Dabous Rock Art Petroglyph, Bradshaw Foundation.
  15. Inscription de Bura à la liste rouge de l'ICOM
  16. (en) CIA, « World Factobook » (consulté le 10 mai 2011)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]