1948

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Icône de redirection Cette page concerne l'année 1948 (MCMXLVIII en chiffres romains) du calendrier grégorien. Pour les autres significations, voir 1948 (Chronologie de Dada et du surréalisme).

Années :
1945 1946 1947  1948  1949 1950 1951

Décennies :
1910 1920 1930  1940  1950 1960 1970
Siècles :
XIXe siècle  XXe siècle  XXIe siècle
Millénaires :
Ier millénaire  IIe millénaire  IIIe millénaire


Chronologies géographiques :
Afrique, Amérique (Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Île-du-Prince-Édouard, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Territoires du Nord-Ouest et Yukon) et États-Unis) et Europe (Belgique, France, Italie et Suisse)


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Calendriers :
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1948 est une année bissextile commençant un jeudi.

En bref[modifier | modifier le code]

Événements[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]


  • Nouvelle Constitution au Nigeria.
  • Le Soudan anglo-égyptien obtient des institutions représentatives devant conduire à l’autonomie.
  • Émeutes et grèves en AOF et en Côte d’Ivoire.
  • Émeutes et grèves à Zanzibar. Émeutes et grèves au Buganda.
  • Émeutes et grèves à Bulawayo en Rhodésie du Sud.
  • Révolte au Mozambique contre la vente des travailleurs autochtones à l’Afrique du Sud. Répression.
  • Lancement à Luanda du mouvement Vamos Descobrir Angola !
  • Création du Colonial Development Corporation (CDC).
  • La Belgique favorise au Congo belge la création d’une classe « d’évolués » et procède à une certaine « indigénisation » de l’administration.

Amérique[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : 1948 au Canada et 1948 aux États-Unis.
15 février : Rómulo Gallegos, président. Ici aux États-Unis le 4 juillet
Juan Perón signe la nationalisation des chemins de fer en Argentine
  • 8 février : les élections au Costa Rica opposent Calderón, soutenu par les communistes et l’Église, et l’opposition qui rassemble l’oligarchie des planteurs de café (cafetaleros) et la social-démocratie autour de trois pôles (anticommunisme, anticalderonisme et défense de la clarté du suffrage). Le candidat de l’opposition, le journaliste Ulate, est déclaré vainqueur. Il est accusé de fraude et le Congrès annule les élections[3].
  • 10 mars : guerre civile au Costa Rica. Les partisans d’Ulate prennent les armes sous la direction de José Figueres Ferrer contre les communistes et l’armée.
  • 30 mars - 2 mai : IXe conférence interaméricaine tenue à Bogota[4] .
  • 19 avril, Costa Rica : vainqueur les 11-12 avril, Figueres signe le pacte de l’Ambassade du Mexique qui met fin aux affrontements, puis le pacte d’Ochomogo avec le dirigeant communiste Manuel Mora Valverde (es). Les communistes acceptent de déposer les armes si les garanties sociales sont préservées. Figueres répond qu’il entend étendre ces garanties.
  • Avril : les affrontements entre libéraux et conservateurs en Colombie ouvrent une période appelée La Violencia, qui fait plus de 150 000 morts (1 % de la population) entre 1948 et 1953. Le libéral Gaitán entraîne ses troupes d’une opposition à l’État conservateur à une opposition à l’État tout court. Le 9 avril, il est assassiné à Bogotá, ce qui provoque des émeutes meurtrières pendant trois jours (Bogotazo).
  • 30 avril : charte créant à Bogota de l’OEA (OAS), l’Organisation des États américains chargée du maintien de la paix et de la résolution pacifique des différends entre les pays du continent. Signature d’un Traité américain de règlement pacifique (pacte de Bogotá), d’une convention économique, de deux conventions sur les droits politiques et civiques de la femme et de 46 résolutions, dont celle de « Préservation et défense de la démocratie en Amérique » qui indique clairement que le communisme est incompatible avec la démocratie.
  • 1er mai : signature au Costa Rica entre les vainqueurs du pacte Ulate-Figueres en vue d’un retour à la normale. Une junte dirigée par Figueres gouvernera pendant 18 mois, planifiera l’accession de Ulate au pouvoir et organisera des élections pour une Assemblée constituante.
  • 19 juin (Costa Rica) : José Figueres Ferrer annonce la nationalisation de tout le système bancaire. Le parti communiste (Vanguardia Popular) et le parti de Calderón (Partido republicano nacional) se voient interdire leur participation aux élections de décembre.

Asie[modifier | modifier le code]

  • 4 janvier : indépendance officielle de la Birmanie, qui refuse de faire partie du Commonwealth. U Nu (bouddhiste et neutraliste), devient le Premier ministre de l’Union birmane[5]. Début de l’exode des habitants d’origine indienne. Les groupes ethniques des Shans et des Karens sont inclus dans la république « fédérale ».
  • 5 janvier et 12 septembre, guerre civile chinoise : offensives communistes visant à couper le nord de la Chine de la Mandchourie. Les communistes prennent le dessus après avoir vaincu les meilleures troupes nationalistes en Mandchourie[6]. Ils prennent la capitale de la Mandchourie le 20 octobre.
  • 17 janvier : armistice signé à bord du navire américain Renville en rade de Surabaya. Le territoire de la République indonésienne est limité aux hautes terres de Sumatra et à la partie centrale de Java. Un blocus hollandais des territoires républicains provoque d’énormes problèmes économiques et ne fait qu’accroître le mécontentement populaire à l’égard de la politique de la République, qui négocie avec les Hollandais au lieu de les attaquer militairement. Les Hollandais multiplient les États autonomes dans les « possessions extérieures »[7].
30 janvier : assassinat de Gandhi.
  • 30 janvier : Gandhi est assassiné par un brahmane extrémiste à Delhi[8]. Un million de personnes assistent le lendemain à sa crémation.
  • 20 mars, Inde : convention de Nasik. Le Congress Socialist Party quitte le parti du Congrès et devient le Parti socialiste, dirigé par Jayaprakash Narayan[12]. Après la mort de Gandhi et la constitution adoptée à Bombay en avril[13], le Congrès se transforme en un véritable parti politique en interdisant à ses membres d’appartenir en même temps à une autre formation politique[14]. Il affirme une identité centriste, bien que cohabite en son sein une aile gauche qui s’inspire de Nehru et une aile droite dirigée par le sardar (commandant) Vallabhai Patel (1875-1950), qui occupe dans le gouvernement Nehru les portefeuilles de ministre de l’Intérieur et de vice Premier ministre. Le Congrès domine les autres partis. Seul le parti Communiste a une certaine influence.
  • 28 mars, Birmanie : début de l’insurrection déclenchée par les communistes du Drapeau Blanc birman, avec 25 000 partisans, armés d’un équipement disparate. Le Drapeau Blanc établit son QG à Pyinmana (actuelle Naypyidaw) et un Front militaire à Pégou où il commence des embuscades ; en décembre, l’armée birmane chasse la guérilla communiste de Pyinmana. 3 000 partisans se rendent, ce qui porte un coup décisif à la guérilla[15].[16],[15].
  • 3 avril : soulèvement de Jeju sur l’île de Jeju au sud de la Corée, insurrection communiste durement réprimé[17].
  • 6 avril : le gouvernement indien présente sa première Résolution sur la Politique industrielle (Industrial Policy Resolution)[18]. Pour reconstruire l’économie de l’Inde sinistrée après la Seconde Guerre mondiale, Nehru favorise la mise en place d’une économie mixte basée sur le développement de l’industrie lourde et des infrastructures. La planification[19] et la protection du marché intérieur sont deux autres de ses priorités. Une réglementation assure le contrôle majoritaire des entreprises privées aux capitaux indiens.
  • 9 septembre : création de la République populaire démocratique de Corée (la Corée du Nord) marquant la scission avec la Corée du Sud entraînant des tensions aboutissant à la guerre de Corée. Le 18 septembre, les Soviétiques annoncent l’évacuation par l’Armée rouge du nord de la Corée avant le 31 décembre[32]. Séoul est désignée comme capitale et le parti ne reconnaît le Sud que comme une province perdue. Des changements politiques et économiques important sont réalisés par le parti communiste. Déjà avant la fondation de la RPDC, les éléments modérés avaient été éliminés. Les Églises, les partis d’opposition sont interdits ou absorbés, le programme du parti est défini : réunification, collectivisation des terres et nationalisation des industries.
  • 11 septembre : mort à Karachi de l’homme politique pakistanais Ali Jinnah. Le Premier ministre, Liaqat Ali Khan, devient le nouvel homme fort du Pakistan[33].
17 septembre : reddition des forces armées de l’État d’Hyderābād.
  • 19 décembre : deuxième opération de police en Indonésie. Ignorant les lignes de cessez-le-feu de l’ONU, les Hollandais attaquent à nouveau la République, capturant sa capitale Yogyakarta, arrêtant et exilant la plupart de ses hauts dirigeants, y compris Soekarno et Hatta. Malgré le succès de l’attaque hollandaise, la résistance de la guérilla républicaine et la pression de la communauté internationale (Ceylan, Inde, Pakistan) forcent les Hollandais à transiger[42].

Proche-Orient[modifier | modifier le code]

Réfugiés palestiniens. On estime entre 600 000 et 760 000 le nombre de réfugiés palestiniens pour la période 1948-1949. À la mi-mai, 2 à 300 000 Palestiniens fuient les combats, principalement dans les zones littorales. Au cours de la Guerre des Dix jours (juillet), 100 000 autres seront clairement expulsés par l’armée israélienne (région de Jérusalem et Galilée occidentale, annexées par Israël). À la suite de l’offensive d’octobre contre l’Égypte, 130 000 civils arabes sont expulsés, principalement vers la bande de Gaza. La conquête de la Galilée entraîne l’exode vers le Liban de quelques dizaines de milliers de personnes. Israël refuse le retour des réfugiés sur son territoire. Le 11 décembre, l’ONU adopte la résolution 194 (III) qui dit que tout réfugié a le droit de retourner chez lui et qu’une indemnité compensatoire doit être verser par Israël à ceux qui refusent de rentrer. La Commission de conciliation chargée d’appliquer la résolution se heurte au refus d’Israël. La Commission propose l’annexion par Israël de la bande de Gaza pour y reloger les réfugiés. Israël et l’Égypte refusent. À Lausanne, Israël accepte le retour de 100 000 réfugiés, la Syrie en accepte 300 000 et l’Irak 350 000.
  • Janvier - février, Palestine mandataire : l’essentiel des forces arabes sont concentrées dans la région de Jérusalem sous le commandement d’un neveu du mufti, Abd al-Kader al-Husseini. Le 8 janvier, une force auxiliaire de 1 500 volontaires, dépendant de la LEA et dirigée par Fawzi al-Qawuqji, prend position dans le nord de la Palestine[43]. Il n’y a aucune coordination avec les forces du mufti. Au total, les forces arabes représentent 8 000 combattants. La stratégie arabe consiste à rompre les communications entre les implantations juives. Les forces sionistes sont deux à trois fois plus nombreuses, mieux équipées et plus organisées (Irgoun, groupe Stern, légion juive, Haganah). Leur stratégie est défensive en attendant le retrait britannique prévu pour le 15 mai. Dès avril, les sionistes prennent l’avantage dans les principales villes. Les populations arabes fuient les zones de combat, et l’intervention des pays arabes parait inévitable[44].
  • 15 janvier : une délégation irakienne conduite par Sayyid Salih Jabr (en) se rend à Londres et signe le traité de Portsmouth par lequel les Britanniques s’engagent à évacuer leurs bases militaires en échange de la poursuite de la coopération militaire avec l’Irak en cas de guerre. Le traité est accueilli avec hostilité en Irak et entraîne de violentes manifestations[43]. Le régent renonce au traité et renvoie le gouvernement Jabr au profit de Nuri Sa’id le 3 mars.
  • 1er mars : le Conseil juif de Palestine forme un cabinet de 30 ministres sous la présidence de David Ben Gourion (jusqu’en 1953) formant ainsi l’embryon de l’État d’Israël.
  • 15 mars : nouveau traité d’alliance politique et militaire entre la Jordanie et le Royaume-Uni[43].
  • 5-6 juin : troisième bataille d’al-Malikiyya le long de la frontière entre Israël et le Liban.
  • 6-10 juin : les Israéliens échouent à reprendre Nitzanim.
  • 9 juin : les Arabes et les Israéliens acceptent un cessez-le-feu, effectif le 11 juin. Cette trêve renforce les positions israéliennes avec l’arrivée des armes soviétiques (60 000 hommes, avec une aviation contre 35 000 arabes). Bernadotte propose un plan de partage de la Palestine (Cisjordanie annexée à la Jordanie, union économique entre Israël et la Jordanie, Jérusalem arabe et Haïfa port franc). Sa proposition est refusée par les deux parties[44].
  • 10 juin : les Syriens opèrent une nouvelle progression.
  • 20-22 juin : affaire de l’Altalena, un navire qui livre des armes à l’Irgoun est coulé par la Haganah[43].
  • En août, Bernadotte propose un nouveau plan (internalisation de Jérusalem, retour des réfugiés et échanges de territoires favorisant la formation de blocs plus homogènes), soutenu par les États-Unis et la Grande-Bretagne mais rejeté par les pays Arabes et Israël qui refuse de laisser le Néguev aux Arabes.
  • 17 septembre : à Jérusalem, le Comte suédois Folke Bernadotte, médiateur de l’'ONU est assassiné par un groupe de sionistes dissidents de la faction Lehi[43].
  • 23 septembre : formation à Gaza d’un gouvernement arabe par le mufti[43].
  • 13 novembre : les habitants de Biram sont expulsés par des combattants israéliens.

Europe[modifier | modifier le code]

Europe de l’Est[modifier | modifier le code]

  • 4 février : la République populaire roumaine signe au Kremlin un traité d’amitié et d’assistance avec l’Union soviétique.
  • 18 février : traité de coopération entre l’URSS et la Hongrie[46].
  • 20 - 27 février : Coup de Prague, la Tchécoslovaquie bascule dans le camp communiste avec l’appui de la diplomatie soviétique.
    • À la suite du conflit au sein du gouvernement tchèque à propos de la nomination systématique de communistes au sein de l’administration et de la police, 12 ministres non communistes démissionnent du gouvernement pour provoquer une confrontation, mais la tentative échoue (20 février). Les communistes sont toujours en majorité au gouvernement et le contrôle qu’ils exercent sur la police et les milices ouvrières leur permettent d’organiser des manifestations de rue. Le Premier ministre Klement Gottwald et le ministre de l’Intérieur Václav Nosek (de) mobilisent la police et proclament l’état de siège à Prague (23 février). Retournant la situation, ils exigent la démission des ministres non-communistes pour former un nouveau gouvernement. Le président Edvard Beneš, malade et effrayé des risques de guerre civile, capitule et nomme un nouveau gouvernement dominé par les communistes. Nombre de dirigeants de l’opposition s’exilent, comme Ripka.
  • Purges en URSS (1948-1952).

Europe de l'Ouest[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : 1948 en France, 1948 en Italie et 1948 en Suisse.
Blocus de Berlin

Les quatre secteurs d’occupation de Berlin. Après le 10 mai 1948, la zone bleutée devient une enclave, Berlin-Ouest.
  • Loi sur la nationalité[47], accordant sans restriction le droit de résidence aux « citoyens du Royaume-Uni et des colonies » (entrée en vigueur le 1er janvier 1949).
  • 392 millions de £ de subventions sont données aux agriculteurs britanniques.
  • Lancement du plan Marshall : l’économie britannique reçoit 1,9 milliard de $ au cours des deux premières années. La production industrielle se situe à 30 % au-dessus de son niveau d’avant-guerre, les exportations reprennent, réduisant le déficit de la balance des paiements à 120 millions de £ en 1948 (- 80 %).
  • Nationalisation du réseau ferroviaire britannique : création du British Rail.

Chronologies thématiques[modifier | modifier le code]

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Toponymie[modifier | modifier le code]

Il existe au moins un odonyme « Rue de 1948 », à :

Naissances en 1948[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Naissances en 1948.

Décès en 1948[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Décès en 1948.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marc-André Charguéraud, Cinquante idées reçues sur la Shoah, vol. 2, Labor et Fides,‎ (ISBN 9782830914955, présentation en ligne)
  2. http://www.unesco.org.uy/st-policy/st-coop/pdf/u029.pdf
  3. Corpus constitutionnel : recueil universel des constitutions en vigueur, vol. 3, Paris, BRILL,‎ (ISBN 9789004073111, présentation en ligne)
  4. The Avalon Project : Havana Meeting of Ministers of Foreign Affairs of the American Republics, July 21-30,1940
  5. Christian Huetz de Lemps, Olivier Sevin, L'Asie-Pacifique des crises et des violences, Presses Paris Sorbonne,‎ (ISBN 9782840505716, présentation en ligne)
  6. Daniel Junqua, Marc Lazar, Bernard Féron, L'Histoire au jour le jour (1944-1985) : Les années froides (1944-1954), vol. 1, Le Monde, dossiers et documents (présentation en ligne)
  7. Olivier Sevin, Migrations, colonisation agricole et terres neuves en Indonésie, Presses Universitaires de Bordeaux,‎ (ISBN 9782905081391, présentation en ligne)
  8. Christophe Jaffrelot, L'Inde contemporaine : De 1950 à nos jours=, Fayard,‎ (ISBN 9782213640075, présentation en ligne)
  9. Gungwu Wang, Nation-building: Five Southeast Asian Histories, Institute of Southeast Asian Studies,‎ (ISBN 9789812303172, présentation en ligne)
  10. Bernard Droz, Histoire de la décolonisation au XXe siècle, Seuil (ISBN 9782021008609, présentation en ligne)
  11. a et b Vincent Thébault, Philippe Pelletier, Géopolitique de l'Asie, Nathan (ISBN 9782098123502, présentation en ligne)
  12. Sekhar Bandyopadhyay, Decolonization in South Asia : Meanings of Freedom in Post-independence West Bengal, 1947–52, Routledge,‎ (ISBN 9781134018246, présentation en ligne)
  13. Constitution of the Indian National Congress as Adopted at the Bombay Meeting of the A.I.C.C., April 1948, All India Congress Committee,‎ (présentation en ligne)
  14. Ranbir Vohra, The Making of India : A Political History, Routledge,‎ (ISBN 9781317455905, présentation en ligne)
  15. a et b Martial Dassé, Les guérillas en Asie du Sud-Est : les stratégies de la guerre asiatique, Fondation pour les études de défense nationale,‎ (ISBN 9782738414496, présentation en ligne)
  16. Matthew Foley, The Cold War and National Assertion in Southeast Asia : Britain, the United States and Burma, 1948–1962, Routledge,‎ (ISBN 9781135180836, présentation en ligne)
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  22. James Z. Gao, Historical Dictionary of Modern China (1800-1949), Scarecrow Press,‎ (ISBN 9780810863088, présentation en ligne)
  23. Eric Nguyen, L'Asie géopolitique : de la colonisation à la conquête du monde, Studyrama,‎ (ISBN 9782844728678, présentation en ligne)
  24. Gyeongsangbuk-do, The story of Dokdo Residents, 길잡이미디어,‎ (présentation en ligne)
  25. Jean Sutter, Les stérilisations et les avortements eugéniques au Japon, vol. 4, Institut National d'Études Démographiques,‎ (présentation en ligne), p. 768-770
  26. Bernard Béraud, La Gauche révolutionnaire au Japon, Éditions du Seuil,‎ (présentation en ligne)
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  29. Patrice Gélinet, Indochine 1946-1954, Place des éditeurs (ISBN 9782735703876, présentation en ligne)
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  31. Patrick Souty, La guerre de Corée, 1950-1953 : guerre froide en Asie orientale, Presses Universitaires Lyon,‎ (ISBN 9782729706968, présentation en ligne)
  32. Claude Helper, La politique des USA en Corée du Nord : un fiasco, L'Harmattan,‎ (ISBN 9782343033495, présentation en ligne)
  33. Christophe Jaffrelot, Le syndrome pakistanais, Fayard,‎ (ISBN 9782213664019, présentation en ligne)
  34. A. Rā Kulakarṇī, M. A. Nayeem, History of Modern Deccan, 1720/1724-1948 : Political and administrative aspects, vol. 1, Abul Kalam Azad Oriental Research Institute,‎ (présentation en ligne)
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  36. Pierre Brocheux, Histoire de l'Asie du Sud-Est : révoltes, réformes, révolutions, Presses Univ. Septentrion,‎ (ISBN 9782859391676, présentation en ligne)
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  39. Hugues Tertrais La piastre et le fusil, le coût de la guerre d'Indochine 1945-1954, vol. 2, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France,‎ (présentation en ligne)
  40. Ron Christenson, Political Trials in History : From Antiquity to the Present, Transaction Publishers (ISBN 9781412831253, présentation en ligne)
  41. Christopher R. Lew, Edwin Pak-wah Leung, Historical Dictionary of the Chinese Civil War, Scarecrow Press,‎ (ISBN 9780810878747, présentation en ligne)
  42. Rémy Madinier, L'Indonésie, entre démocratie musulmane et islam intégral : histoire du parti Masjumi, 1945-1960, Karthala,‎ (ISBN 9782811105204, présentation en ligne)
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  46. a et b CVCE : Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe
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  48. Google Maps Rue de 1948, Saint-Léger-le-Guérétois, Creuse, Limousin, France