Journée internationale des femmes

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Journée internationale des droits des femmes
Mobilisation féministe à Dacca au Bangladesh (2005)
Mobilisation féministe à Dacca au Bangladesh (2005)

Nom officiel Journée internationale des droits des femmes
Autre(s) nom(s) Journée internationale des femmes
Journée internationale des droits de la femme
Observé par Organismes internationaux, gouvernements, mouvements de femmes
Type Journée internationale
Signification Revendication de l'égalité femmes-hommes
Date 8 mars
Lié à Féminisme
« Le 8 mars : un jour de rébellion des femmes travailleuses contre l'esclavage de la cuisine » (affiche soviétique de 1932)

La Journée internationale des droits des femmes[1] est célébrée le 8 mars.

La date du 8 mars en elle-même est retenue par Lénine[2], qui décrète la Journée internationale des femmes (Международный женский день) le , en honneur aux femmes qui manifestèrent les premières le 8 mars 1917 à Pétrograd, lors du déclenchement de la révolution russe[3]. Cette célébration s'étend par la suite à l'ensemble des pays de l'ancien bloc de l'Est, chaque femme y recevant, jusqu'à ce jour, des bouquets de fleurs de leur époux, frère, fils, petit-fils, collègues ou amis hommes.

Cette journée est issue de l'histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le , une Journée nationale de la femme (National Woman's Day) est célébrée aux États-Unis à l'appel du Parti socialiste d'Amérique[4]. À la suite d'une proposition d'Alexandra Kollontaï et de Clara Zetkin, l'Internationale socialiste des femmes célèbre le la première Journée internationale des femmes et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail[4]. Des rassemblements et manifestations ont dès lors lieu tous les ans. En 1977, la journée est officialisée par les Nations unies, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

La Journée internationale pour les droits des femmes fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l'ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de revendiquer l'égalité et de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées.

Historique[modifier | modifier le code]

Affiche allemande de 1914.

Une naissance dans la mouvance socialiste puis soviétique[modifier | modifier le code]

Une première Journée nationale de la femme (« National Woman's Day ») a lieu le à l'appel du Parti socialiste d'Amérique. Cette journée est ensuite célébrée le dernier dimanche de février jusqu'en 1913[4].

En 1910 à Copenhague, l'Internationale socialiste adopte l'idée d'une « Journée internationale des femmes » sur une proposition de Clara Zetkin (Parti social-démocrate d'Allemagne) et Alexandra Kollontaï (menchevik du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, future Commissaire du Peuple), sans qu'une date ne soit avancée[5]. Cette journée est approuvée à l'unanimité d'une conférence réunissant 100 femmes socialistes en provenance de 17 pays[4]. Clara Zetkin aurait souhaité par cette journée contrecarrer l'influence des « féministes de la bourgeoisie » sur les femmes du peuple[6].

La première Journée internationale des femmes est célébrée l'année suivante, le pour revendiquer le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail[4]. En Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, plus d'un million de personnes participent aux rassemblements[4].

Le 25 mars de la même année, un incendie dans un atelier textile de Triangle Shirtwaist à New York tue 140 ouvrières, dont une majorité d'immigrantes italiennes et juives d'Europe de l'Est[4],[7],[8],[9], enfermées à l'intérieur de l'usine[10]. Cette tragédie, liée à l'exploitation des femmes ouvrières, a un fort retentissement[4] et est commémorée par la suite lors des Journées internationales des femmes qui font alors le lien entre lutte des femmes et mouvement ouvrier[11],[12].

En 1913 et 1914, dans le cadre du mouvement pacifiste de la veille de la Première Guerre mondiale, des femmes d'Europe organisent fin février ou début mars des rassemblements contre la guerre[4]. En 1914, c'est le 8 mars qui est retenu[13].

En 1917, en Russie, alors que deux millions de soldats sont morts pendant la guerre, des femmes choisissent le dernier dimanche de février pour faire grève et réclamer « du pain et la paix ». Ce dimanche historique tombe le 23 février dans le calendrier julien alors en vigueur en Russie et le 8 mars dans le calendrier grégorien : c'est le début de la Révolution russe. Quatre jours plus tard, le tsar abdique et le gouvernement provisoire accorde le droit de vote aux femmes[4].

C'est en souvenir de cette première manifestation de la Révolution que, le , Lénine aurait décrété la journée « Journée internationale des femmes » (« Международный женский день ») [14]. Il n'est en fait pas certain que Lénine y soit pour quelque chose, ce serait plutôt la proposition d'une « camarade bulgare » de l'Internationale communiste[15]. Par la suite, la journée est célébrée dans tout le bloc de l'Est[16].

En 1946, les pays de l'Est qui viennent de passer sous la coupe soviétique célèbrent la journée des droits des femmes. La « greffe » de cette commémoration russe passe souvent par la propagande.[réf. nécessaire] La radio tchécoslovaque décrit alors, avec emphase, pour les citoyens tchécoslovaques, à quoi ressemble la journée des droits des femmes à Moscou[16] : « des avions apportent quotidiennement du mimosa, des violettes et des roses du Caucase et de Crimée […]. Les usines ont réservé des théâtres entiers uniquement pour leurs ouvrières. Les femmes sont des millions et des millions d’hommes, de pères, d’amants et de collègues de travail les couvrent de fleurs - littéralement - parce que la femme socialiste célèbre aujourd’hui sa fête, la fête de son émancipation. »

Légende française[modifier | modifier le code]

En France, une légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857. Ce mythe est né en 1955 d'un article du quotidien communiste L'Humanité qui relatait une manifestation de couturières new-yorkaises, un siècle auparavant en 1857[17] puis cette information est relayée chaque année par la presse militante du PCF, de la CGT et des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes[réf. nécessaire]. Mais cet événement n'a en réalité jamais eu lieu[18]. Selon une hypothèse, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses[19].

Toutefois, l'incendie du [20] est officiellement rappelé par la ville de New York[21] et par l'ONU [22] et, bien qu'il ne soit pas à l'origine de la naissance de la journée internationale de la femme, il a été cité ou commémoré dans les journées internationales des femmes, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international[23].

Internationalisation[modifier | modifier le code]

Le , l’Organisation des Nations unies adopte une résolution enjoignant ses pays membres à célébrer une « Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale » plus communément appelée par l'ONU « Journée internationale de la femme »[24].

Le , à l'initiative du MLF, le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel à la journée en France, quoiqu'aucune loi ni décret ne le mentionne[25].

Différentes appellations[modifier | modifier le code]

Cette journée bénéficie de différentes appellations, chacune d'entre elles véhiculant une certaine conception politique[26].

Les Nations unies et les autres organisations internationales qui en découlent ont adopté comme désignation officielle « journée internationale de la femme »[27] « journée internationale des femmes » (« International Women's Day ») en anglais[28].

Mais les féministes critiquent un nom ambigu, qui permet la mise en avant des femmes tout en continuant à leur assigner un rôle dégradant. D'où les « opérations marketing sexistes » qui ont lieu à l'occasion du 8 mars, « [à] mille lieues du combat pour les droits des femmes »[29]. C'est pour ne pas légitimer ces récupérations contre-productives que les institutions françaises parlent de « Journée internationale des droits des femmes ».

Les féministes dénoncent aussi l'utilisation du singulier « la femme », « qui induit une vision naturaliste »[30]. En 2013, Najat Vallaud-Belkacem, ministre française des Droits des femmes dénonce une « journée de “la” femme, qui mettrait à l’honneur un soi-disant idéal féminin (accompagné de ses attributs : cadeaux, roses ou parfums) » et souhaite « une journée de mobilisation [...] pour rappeler que l’égalité femmes-hommes est une priorité[31]. » Osez le féminisme ! préfère parler de « journée internationale des Droits des Femmes »[32].

Thèmes des Journées[modifier | modifier le code]

Journée 2010[modifier | modifier le code]

Donner la parole aux femmes déplacées

À l'occasion de la Journée internationale des femmes 2010, le Comité international de la Croix-Rouge met l’accent sur les épreuves endurées par les femmes déplacées. Les déplacements de population comptent parmi les conséquences les plus graves des conflits armés actuels. Ils touchent les femmes par bien des aspects. Mais loin d'être des victimes impuissantes, les femmes sont ingénieuses, résistantes et courageuses face aux épreuves[33].

Les femmes déplacées par un conflit armé — qui vivent souvent seules avec leurs enfants — sont fréquemment victimes de violences sexuelles, de discrimination et d’intimidations. Elles sont nombreuses à souffrir en outre de la pauvreté et de l’exclusion sociale. C'est pourquoi le droit international humanitaire comprend des dispositions qui protègent spécifiquement les femmes, par exemple lorsque celles-ci sont enceintes ou ont des enfants en bas âge[34].

Journée 2011[modifier | modifier le code]

À l'occasion de la Journée internationale des femmes 2011, le Comité international de la Croix-Rouge a appelé les États et les autres entités à ne pas relâcher leurs efforts visant à empêcher les viols et les autres formes de violence sexuelle qui, chaque année, portent atteinte à la vie et à la dignité d’innombrables femmes dans les zones de conflit du monde entier[35].

Journée 2012[modifier | modifier le code]

À l’occasion de la Journée internationale de la femme 2012, le Comité international de la Croix-Rouge lance un appel à de nouvelles actions visant à aider les femmes dont un proche est porté disparu, afin de leur permettre de retrouver dignité et espoir. Les personnes qui disparaissent dans le cadre d’un conflit armé sont dans leur grande majorité des hommes. Au-delà de l’angoisse dans laquelle les mères, épouses et les autres femmes membres de la famille vivent du fait qu’elles ignorent ce qu’il est advenu de leur mari, de leur fils ou d’un autre membre de la famille, les femmes et les jeunes filles qui sont dans cette situation sont souvent confrontées à des difficultés pratiques accablantes. Le CICR rappelle que les parties à un conflit sont responsables de rechercher les personnes portées disparues et d’informer les familles[36].

Journée 2013[modifier | modifier le code]

Pour 2013, les Nations Unies ont choisi pour thème de la Journée internationale de la femme, qui est célébrée le 8 mars de chaque année : « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes »[37].

Journée 2014[modifier | modifier le code]

Le thème de la Journée internationale de la femme 2014 fut : « L’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous » [38].

Journée 2015[modifier | modifier le code]

En 2015, le thème de la Journée internationale de la Femme est l’appel lancé par ONU Femmes dans le cadre de sa campagne Beijing+20: « Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez ! »[39]. Les gouvernements, militantes et militants à travers le monde commémoreront le 20e anniversaire de la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, une feuille de route historique qui établit le programme d’action pour la réalisation des droits des femmes[40].

Célébrations dans le monde[modifier | modifier le code]

Rouge : jour férié. Orange : jour férié pour les femmes. Jaune : jour férié non officiel.

La Journée internationale des femmes est un jour férié dans les pays suivants :

Au Burkina Faso, au Cambodge, en Algérie (la demi-journée est accordée aux femmes actives toutefois cette pratique a tendance à se perdre), au Laos, en Russie, en Ukraine, en Moldavie, en Azerbaïdjan, en Arménie, en Ouzbékistan, au Kirghizistan et en Biélorussie, la Journée internationale de la femme est décrétée jour férié. Ce jour-là on fête toutes les femmes en leur envoyant cartes postales spéciales, fleurs et en leur téléphonant pour leur souhaiter une bonne fête.[réf. nécessaire]

En Tunisie, le 13 août, c’est la fête des femmes. Cette date est capitale puisqu’elle correspond à l’anniversaire du Code du statut personnel (CSP), promulgué le 13 août 1956, soit un an avant la proclamation de la République, et juste quelques mois après l'indépendance. La journée du 13 août est aussi décrétée jour férié.[réf. nécessaire]

Perçue plus comme une survivance communiste que comme une véritable émanation du mouvement féministe, la journée de la femme est abolie, en tant que jour férié, en République tchèque, en 2008, sans que la société civile, ni les associations féministes ne réagissent[16]. Seul le Parti communiste de Bohême et Moravie a exprimé son opposition au projet de loi.[réf. nécessaire]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Terme utilisé par le Ministère français des Droits des femmes, des collectivités (par exemple la région Limousin et des associations (Centre national d'informations sur les droits des femmes et des familles).
  2. 8mars.info Lénine décrète le 8 mars journée internationale des femmes
  3. 8mars.info Premier jour de la Révolution Russe
  4. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Origines de la Journée internationale de la femme, Nations unies, consulté le 30 juillet 2013.
  5. The International Socialist Women's Conference ne mentionne que Clara Zetkin.
  6. Françoise Picq, le long chemin vers la liberté, le Journal du CNRS, supplément du no 242, mars 2010
  7. (en)New York Evening Journal, mardi 28 mars 1911 [1]
  8. (en) Cf. les témoignages Working for the Triangle Shirtwaist Company by Pauline Newman and Joan Morrison, History Matters [2]
  9. No Way Out: Two New York City Firemen Testify about the 1911 Triangle Shirtwaist Fire, History Matters [3]
  10. (en) En photo [4]
  11. Cf. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, (traduction française), chapitre XIII, Agone, 2002
  12. (en) John M. Hoenig, « The Triangle fire of 1911 », History Magazine, avril-mai 2005 [5]
  13. 8th of March - International woman’s day: in search of the lost memory
  14. Lénine décrète le 8 mars la Journée internationale des femmes
  15. 8th of March - International woman’s day: in search of the lost memory.
  16. a, b et c (cs) Jan Němec, « Květiny z Krymu došly », Respekt, no 11,‎
  17. Archives du féminisme, Liliane Kandel et françoise Picq, 8 mars 1857, l’élaboration d’un mythe [6]
  18. (de) Natascha Vittorelli, Der 8. März und seine Geschichten [7]
  19. Françoise Picq, « Journée internationale des droits des femmes : à la poursuite d’un mythe », revue no 3 : Travail, Genre et Société, mars 2000.
  20. (en) Cf. la première page du New York Evening Journal, mardi 28 mars 1911 [8]
  21. (en) Voir le site officiel [9]
  22. Cf. la page de l'origine de la journée du 8 mars et la chronologie dans le site de l'ONU [10]
  23. Cf. Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, (traduction française), chapitre XIII, Agone, 2002 et (en) John M. Hoenig, « The Triangle fire of 1911 », History Magazine, avril-mai 2005 [11]
  24. Origines de la Journée internationale de la femme d'après l'ONU
  25. Communiqué officiel du conseil des ministres du 20 janvier 1982, p. 30.
  26. Le 8 mars, célèbre-t-on la journée des femmes, de la femme ? De leurs droits ?, consulté le 20 mars 2015
  27. Journée internationale de la femme, ONU, consulté le 30 juillet 2013., UNESCO, UNICEF, Amnistie Internationale.
  28. International Women's Day, ONU, consulté le 30 juillet 2013.
  29. Laurence Defranoux, Journée de la femme, journée de la pouffe ?, Libération, 7 mars 2013.
  30. La Journée de la femme, du militantisme au pseudo-féminisme, Le Temps, consulté le 30 juillet 2013.
  31. Courrier de Najat Vallaud-Belkacem aux décideurs publics, 7 février 2013.
  32. Droits des femmes : signez la lettre ouverte à Nicolas Sarkozy !
  33. Les femmes et le déplacement : de la force dans l’adversité Comité international de la Croix-Rouge
  34. Journée internationale de la femme : donner la parole aux femmes déplacées Comité international de la Croix-Rouge
  35. la lutte contre la violence sexuelle ne doit pas faiblir Comité international de la Croix-Rouge
  36. aider les femmes à se prendre en charge Comité international de la Croix-Rouge
  37. « Journée internationale de la femme 2013 », sur ONU Femmes,‎ (consulté le 11 février 2015)
  38. « La Journée internationale de la femme 2014 », sur ONU Femmes,‎ (consulté le 11 février 2015)
  39. « Journée internationale de la femme : le 8 mars 2015 », sur ONU Femmes,‎ (consulté le 11 février 2015)
  40. « Le Programme d’action de Beijing : inspirations d’hier et d’aujourd’hui », sur Beijing+20, ONU Femmes,‎ (consulté le 11 février 2015)
  41. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j « IRIN Asia | AFGHANISTAN: Marking International Women's Day | Afghanistan | Gender Issues », Irinnews.org,‎ (consulté le 8 mars 2012)
  42. « Armenian Holidays – ARMENIA Information », Armeniainfo.am,‎ (consulté le 8 mars 2012)
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  55. « Mongolia Web News », Mongolia-web.com (consulté le 8 mars 2012)
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Liens externes[modifier | modifier le code]

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