Kim Young-sam
Kim Young-sam | |
Kim Young-sam, en 1996. |
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Fonctions | |
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7e président de la République de Corée (Corée du Sud) |
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25 février 1993 – 25 février 1998 | |
Premier ministre | Hwang In Sung Lee Hoi Chang Lee Yung Duk Lee Hong Koo Lee Soo Sung Goh Kun |
Prédécesseur | Roh Tae-woo |
Successeur | Kim Dae-jung |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Geoje (Corée) |
Nationalité | sud-coréenne |
Parti politique | Parti pour la démocratie et la réunification Parti démocrate libéral |
Conjoint | Son Myeong-sun |
Diplômé de | Université nationale de Séoul |
Religion | Presbytérianisme |
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Présidents de la République de Corée | |
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Kim Young-sam, né le 20 décembre 1927 à Geoje dans le Gyeongsang du Sud, est un homme politique sud-coréen. Il a été président de la République de Corée du 25 février 1993 au 25 février 1998.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ancien opposant, il devient le premier président civil après les élections de décembre 1992 et la démission du général Roh Tae-woo, qui avait soutenu l'élection de Kim Young-sam.
Il lance une vague de réformes anti-corruption et met en place de vastes réformes économiques visant à assouplir les réglementations nationales, à favoriser les investissements étrangers et à promouvoir la concurrence. Plusieurs événements signalent la modernisation de la Corée du Sud : l'Exposition universelle est organisée à Daejeon en 1993 ; le 14 septembre 1993, la visite du président François Mitterrand conduit à un accord, en avril 1994, aux termes duquel la France vend la technologie du TGV français pour construire la ligne Séoul-Busan.
La présidence de Kim Young-sam est cependant marquée par des scandales et des catastrophes, et par une remise en cause de son mode de gouvernement qui n'a pas entièrement rompu avec les forces conservatrices, malgré une réforme de l'armée :
- en juin 1995, l'effondrement du grand magasin Sampoong cause cinq cent morts ;
- la faillite du conglomérat Hanbo Steel, dans laquelle est impliqué le fils de Kim Young-sam, est un signe précurseur de la crise financière sud-coréenne de 1997 ;
- la restriction des libertés syndicales, résultant de la loi du 26 décembre 1996, entraîne d'importantes manifestations, alors que le procès pour corruption des deux généraux qui ont été les prédécesseurs de Kim, Chun Doo-hwan et Roh Tae-woo, est perçue comme une manœuvre de diversion.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en)Honorary Doctorates,Prize and Awards, Waseda University, consulté sur www.waseda.jp le 19 septembre 2012
- André Fabre, Histoire de la Corée, Langues Mondes / L'Asiathèque, 2000, p. 344-346.