Los Angeles

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Los Angeles
Héraldique
Héraldique
Drapeau de Los Angeles
Drapeau de Los Angeles
Image illustrative de l'article Los Angeles
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Drapeau de la Californie Californie
Comté Los Angeles
Type de localité City
Maire Eric Garcetti (D)
Code FIPS 06-44000
GNIS 1662328, 2410877
Démographie
Population 3 958 125 hab. (2014)
Densité 3 067 hab./km2
Population aire urbaine 16 400 000 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 34° 03′ N 118° 15′ O / 34.05, -118.2534° 03′ Nord 118° 15′ Ouest / 34.05, -118.25
Altitude 87 m
Superficie 129 060 ha = 1 290,6 km2
· dont terre 1 214,9 km2 (94,13 %)
· dont eau 75,7 km2 (5,87 %)
Fuseau horaire PST (UTC-8)
Divers
Fondation 1781
Municipalité depuis
Surnom « L.A. », City of Angels (la « Cité des Anges »)
Localisation
Carte du comté de Los Angeles
Carte du comté de Los Angeles

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Los Angeles

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Los Angeles
Liens
Site web http://www.lacity.org/

Los Angeles (prononciation en français de France [lɔ.sɑ̃.(d)ʒə.lɛs ]Prononciation du titre dans sa version originale Écouter, en français québécois [lo.sã.ʒɛl ], en anglais britannique [lɒs ˈæn.dʒə.liːz ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter, en anglais américain [lɑs ˈæn.dʒə.ləs ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter et en espagnol : [los ˈaŋ.xe.les ]) est la deuxième plus grande ville des États-Unis après New York. Elle est située dans le sud de l'État de Californie, sur la côte pacifique. Les Américains l'appellent souvent par son diminutif, L.A., prononcé [ˌɛlˈeɪ]. Cette ville est le siège du comté portant le même nom. Los Angeles signifie « les anges » en espagnol et ses habitants sont appelés Angelenos (quelquefois Angelinos) – les Angelins. Son nom complet est El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciúncula, c'est-à-dire « le village de Notre-Dame la Reine des Anges du fleuve de Porciuncula », nom donné au cours d'eau par les Indiens[1],[2].

Selon le bureau du recensement des États-Unis, la population de la commune est de 3 884 307 habitants en 2013[3], alors qu'elle n'était que de 11 500 en 1887[4]. Le comté rassemble 10 179 716 habitants[5] alors que l'aire urbaine de Los Angeles compte environ 18,5 millions d’habitants[6], ce qui en fait la deuxième agglomération des États-Unis après celle de New York. Mais la commune de Los Angeles est relativement restreinte face à son agglomération, même si elle est plus grande que New York et Chicago. Los Angeles est une ville olympique : elle a accueilli les Jeux deux fois (en 1932 et 1984). Mondialement connue pour son activité culturelle (Hollywood), elle entend conserver son statut de ville-région mondiale (world city-region)[7]. Los Angeles est une ville cosmopolite et demeure l'un des points d'entrée d'immigrants les plus importants aux États-Unis.

Histoire[modifier | modifier le code]

Après avoir été habitée pendant des milliers d'années par les tribus amérindiennes Tongva et Chumash, la baie de Los Angeles est repérée en 1542 par le Portugais João Rodrigues Cabrilho. Ce sont deux missions espagnoles venues du sud qui s'y implantent en 1771 et 1797. Los Angeles est fondée en 1781 en tant que pueblo (village) ; elle compte alors quarante personnes (douze familles)[8]. La Californie est annexée en 1822 par le Mexique, devenu indépendant de l'Espagne, et, quelques années après, des concessions sont offertes par le gouverneur. En 1848, la région passe sous le contrôle des États-Unis, à la suite de leur victoire dans la guerre contre le Mexique. C'est en 1850 que la ville devient la capitale du comté du même nom. La petite commune n'est alors qu'une simple bourgade de l'Ouest américain, avec ses saloons, ses salles de jeux et ses routes encore en terre.

Le chemin de fer arrive en 1876 et la liaison directe avec la côte Est, réalisée en 1885. La culture des agrumes, en particulier des oranges, fonde la renommée de la cité jusqu'à New York. Elle passe alors de 2 300 habitants en 1860 à plus de 50 000 en 1890 et atteint les 100 000 habitants en 1900. La découverte de gisements de pétrole au début du XXe siècle provoque un nouvel afflux de population. La ville s'agrandit rapidement en annexant les municipalités voisines. L'industrie aéronautique y prend son essor à la même époque grâce à Lockheed et Douglas, tandis que le cinéma se transforme en véritable industrie, avec comme épicentre le quartier d'Hollywood. Après la Seconde Guerre mondiale, l'étalement urbain gagne la vallée de San Fernando[9].

En 1992, Los Angeles est secouée par de sanglantes émeutes déclenchées par l'affaire Rodney King, qui voit un automobiliste noir être agressé par quatre policiers blancs du Los Angeles Police Department (LAPD). Cette bavure majeure est filmée par un riverain, ce qui provoque la tenue d'un procès sous haute pression et très médiatisé, procès qui s'est déroulé à Simi Valley, ville située au nord-ouest de L.A. L'acquittement des policiers prononcé par un jury à majorité blanche soulève une vague de colère dans le quartier populaire et pauvre de South Central. Six jours d'affrontements inter-raciaux aboutissent à l'intervention de la Garde nationale. Le bilan officiel des violences avance le chiffre de 55 morts et plus de 2 000 blessés. Les forces de l'ordre ont procédé à plus de 10 000 interpellations, et les incendies et les pillages ont été estimés à un milliard de dollars de 1992, pour des affrontements tels que les États-Unis n'en avaient plus connu depuis les années 1960. Quelques années plus tard, en 1994, la ville subit un important tremblement de terre à Northridge et voit plusieurs tentatives de sécession de certaines de ses régions, comme la vallée de San Fernando et Hollywood en 2002, sans succès[10]. Aujourd'hui ce sont l'immigration, la montée en importance des minorités et le redéveloppement urbain qui dominent l'actualité de Los Angeles.

Photo panoramique en noir et blanc, prise d'un point élevé ; on voit les toits de Los Angeles
Los Angeles en 1908.

Géographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Grand Los Angeles.
Vue sur une partie des monts Santa Monica en quittant Los Angeles et Santa Monica.

Située en Californie du Sud, bordée au nord par les San Gabriel Mountains, à l'ouest et au sud par l'Océan Pacifique (situation favorable permettant aux Angelins de faire du ski et se baigner dans la même journée), Los Angeles offre une grande variété de paysages. Le rivage est constitué des longues plages de sable blanc des baies de Santa Monica et de San Pedro, qui font de Los Angeles la plus grande métropole établie sur un site de littoral, Perth et Rio de Janeiro exceptées[11]. La ville occupe une partie du bassin de Los Angeles, une plaine côtière accidentée, et une grande partie de la vallée de San Fernando, dont elle est séparée par de hautes collines, les monts Santa Monica. Le principal cours d'eau de Los Angeles est la Los Angeles River, un petit fleuve qui prend sa source dans la vallée de San Fernando et traverse la ville jusqu'à l'océan.

La ville s'étend sur 1 290,6 km2 (dont 75,7 km2, soit 5,86 %, de plans d'eau). La distance nord-sud la plus grande est de 71 km, la distance est-ouest de 47 km ; le périmètre total est de 550 km. Selon le Bureau du recensement des États-Unis, Los Angeles est à la septième place nationale des villes de plus de 100 000 habitants pour la superficie[12]. L'altitude maximale sur la commune est de 1 548 m au Sister Elsie Peak[13].

La région de Los Angeles comprend un nombre remarquable d'espèces de plantes indigènes : le pavot de Californie, le matilija poppy[14], le toyon, et des centaines d'autres. Avec ses plages, ses dunes, ses collines, ses montagnes et ses rivières, elle est riche en écosystèmes divers. Mais certaines espèces sont rares et menacées, comme la Los Angeles sunflower.

La ville compte 379 parcs dont la superficie totale est de 63,5 km2[15]. Griffith Park est le plus grand parc urbain du monde. Le plus vieux parc de la ville a été créé en 1781 et se trouve dans le El Pueblo de Los Angeles Historic Monument, près de Union Station.

Climat[modifier | modifier le code]

Graphique climatique de Los Angeles.

La ville jouit d'un climat méditerranéen semi-aride caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds et secs. Elle profite de 320 jours d'ensoleillement annuel et fait partie de la Sun Belt (« ceinture du soleil »). Les vents venant de l'océan Pacifique tendent à rafraîchir la côte en été et à les réchauffer en hiver. À l'intérieur des terres, les influences maritimes se font moins sentir, si bien que l'amplitude thermique s'accroît. Les températures peuvent ainsi varier de plusieurs degrés dans les quartiers les plus éloignés du littoral. La plus haute température enregistrée a été de 49 °C[réf. souhaitée] à Woodland Hills en juillet 2006[16] ; le record de froid s'établit à −7,8 °C en 1989 à Canoga Park.

Les pluies tombent surtout en hiver (les mois de janvier et février sont les plus humides) et au printemps. Les moyennes annuelles sont de 25,44 mm pour les précipitations (pour un total annuel de 305,3 mm) et de 19,5 °C pour les températures[17],[18].

Les canicules se produisent beaucoup au mois de septembre lorsqu'un vent catabatique nommé « Santa Ana » souffle sur la Californie du Sud, pouvant faire monter la température au-dessus de 40 °C pendant 2 à 3 jours comme le , où on enregistra 45 °C dans le centre-ville de Los Angeles.

Tableaux climatologiques de différents endroits à Los Angeles :

Tableau climatologique du centre ville de Los Angeles (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 9,8 10,6 11,7 13 15 16,7 18,5 18,8 18,2 15,8 12 9,6 14,1
Température moyenne (°C) 15,1 15,7 16,5 17,9 19,4 21,3 23,6 24,1 23,4 20,9 17,4 14,8 19,2
Température maximale moyenne (°C) 20,3 20,7 21,4 22,8 23,9 25,9 28,6 29,3 28,6 26 22,8 20 24,2
Record de froid (°C) −2,2 −3,9 −0,6 2,2 4,4 7,8 9,4 9,4 6,7 4,4 1,1 −4,4 −4,4
Record de chaleur (°C) 35 35 37,2 41,1 39,4 44,4 42,8 41,1 45 42,2 37,8 33,3 45
Ensoleillement (h) 225,3 222,5 267 303,5 276,2 275,8 364,1 349,5 278,5 255,1 217,3 219,4 3 254,2
Précipitations (mm) 79,2 96,5 61,7 23,1 6,6 2,3 0,3 1 6,1 16,8 26,4 59,2 379,2
Nombre de jours avec précipitations 6,1 6,4 5,5 3,2 1,3 0,6 0,3 0,3 1 2,5 3,3 5,2 35,5
Source : NOAA [19]
Relevé météorologique de l’aéroport international de Los Angeles (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 9,3 10 10,9 12,1 14,1 15,8 17,6 17,9 17,3 15,2 11,8 9,3 13,4
Température moyenne (°C) 14,1 14,3 14,8 15,9 17,4 19 20,8 21,2 20,8 19,2 16,5 14,1 17,3
Température maximale moyenne (°C) 18,8 18,7 18,7 19,8 20,8 22,2 23,9 24,6 24,4 23,2 21,2 18,8 21,3
Record de froid (°C) −2,8 1,1 1,7 5,6 7,2 8,9 11,1 10,6 8,3 6,1 3,3 −2,8 −2,8
Record de chaleur (°C) 32,8 33,3 35 38,9 36,1 40,6 36,1 36,7 43,3 41,1 38,3 34,4 43,3
Précipitations (mm) 68,8 85,1 47 17,8 5,6 2 0,8 1,3 7,3 14,2 28,2 52,2 325,5
Nombre de jours avec précipitations 6 6,6 5,8 2,8 1,2 0,6 0,5 0,3 1 2,3 3,4 5,2 35,6
Source : NOAA [19]


Relevé météorologique de Woodland Hills (période : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 5,1 6 7,3 9,9 12,1 14,2 14,2 12,9 9,8 6,1 3,7 8,8
Température moyenne (°C) 12,5 13,1 14,5 16,4 19 21,7 24,7 25,2 23,3 19,4 15,1 12 18,1
Température maximale moyenne (°C) 20,6 21 23,1 25,6 28,1 31,4 35,2 36,1 33,8 29,1 24,1 20,3 27,3
Record de froid (°C) −7,2 −7,8 −3,3 −1,1 0,6 2,2 5,6 5,6 3,3 −2,8 −5 −6,7 −7,8
Record de chaleur (°C) 33,9 34,4 38,3 40,6 45 45 48,3 46,7 45,6 43,3 38,3 35,6 48,3
Précipitations (mm) 93,7 118,6 72,1 24,9 7,9 1,8 0,5 1,3 4,3 23,1 33,5 67,6 448,8
Nombre de jours avec précipitations 6,2 6,6 5,6 2,9 1,1 0,4 0,2 0,5 1,1 2,4 3,7 5,8 36,5
Source : NOAA [19]


Les risques du cadre physique[modifier | modifier le code]

Le Station Fire en août 2009.

La ville est située sur la faille de San Andreas et le risque de séisme y est très élevé. Le tremblement de terre majeur le plus récent est celui de Northridge en 1994 dont l'épicentre se situait dans la vallée de San Fernando. Les dommages qu'il a causés ont coûté plus de 25 milliards de dollars[20]. D'autres tremblements de terre importants ont affecté l'agglomération : celui de Whittier Narrows en 1987 qui s'est produit dans la vallée de San Gabriel ou encore ceux de Sylmar en 1971 et de Long Beach en 1933. Néanmoins, la plupart des nombreux séismes qui ont lieu dans la région sont mineurs, les habitants en perçoivent souvent un ou deux par an, sans que des dégâts soient occasionnés ; beaucoup d'autres séismes ne sont relevés que par les sismographes. De nombreux spécialistes, notamment l'Institut de géophysique américain (USGS), attendent un séisme majeur dans l’avenir[21]. The Big One est le terme employé par les Californiens pour désigner cette catastrophe éventuelle.

En outre, Los Angeles est régulièrement menacée par des incendies (par exemple en novembre 1961 et en août-septembre 2009), qui touchent surtout les quartiers périphériques riches les plus récents, construits sur les pentes des collines, au contact avec la végétation naturelle[22]. Enfin, la ville, malgré le faible volume de précipitations, n'est pas à l'abri d'inondations, qui, à l'instar de celles de 1938 et de 1969, peuvent se révéler catastrophiques. Afin de limiter le risque, plusieurs bassins ont été construits, et la Los Angeles River a été bétonnée sur presque toute sa longueur[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Los Angeles vue des hauteurs. On peut remarquer plusieurs quartiers d'affaires symbolisés par la présence d'immeubles et de gratte-ciel, en plus du véritable centre historique, ce qui caractérise bien l'absence de véritable centre-ville à Los Angeles.

La ville de Los Angeles est aujourd'hui considérée par les urbanistes et les géographes comme le modèle et la préfiguration du développement des métropoles américaines. Elle éclipse le modèle de Chicago qui prévalait depuis la fin du XIXe siècle avec la célèbre école de Chicago. Si l'on considère les études récentes[24], la « Cité des anges » apparaît pour beaucoup de spécialistes comme le laboratoire du « postmodernisme urbain »[25].

Tout d'abord, Los Angeles se caractérise par l'absence de véritable centre-ville. En effet, même si pour les Angelins le cœur historique de la ville se situe à La Plaza, endroit où Los Angeles a été fondée, et si le centre-ville est Downtown Los Angeles, les différentes fonctions de commandement sont en fait réparties dans plusieurs quartiers distincts et éloignés. Cette situation trouve son origine dans l'histoire de la ville. À leur arrivée, les nouvelles populations anglo-saxonnes et protestantes tiennent à se démarquer des populations hispanophones déjà présentes et la marque que ces dernières ont imprimé à la ville historique. Motivées par un idéal « pastoral » caractéristique de l'idéologie WASP, ces nouveaux habitants construisent les quartiers de la ville avec une faible densité, afin de garder une proximité avec les espaces naturels et de centrer la vie sociale sur la cellule familiale dotée d'un espace domestique important. À la fin du XIXe siècle, les Angelins choisirent la maison individuelle avec jardin comme forme d'habitat privilégiée. Cette conception de l'organisation urbaine ancra une logique de croissance illimitée de l'agglomération, qui fut rendue possible à mesure que les moyens de transports se multiplièrent et s'améliorèrent : l'urbanisation suivit d'abord les grands axes de transport public (trains et tramways), puis les possibilités d'extension furent accrues par l'automobile[26], ce qui a donné à l'agglomération sa configuration actuelle de tache d'huile s'étendant sur plus de 100 km du nord au sud.

Cet étalement urbain (urban sprawl en anglais) poussé à l'extrême a pour conséquence, aujourd'hui, d'aller à l'encontre d'une proximité véritable avec la nature, les espaces naturels n'étant accessibles qu'après une longue traversée des vastes lotissements pavillonnaires constituant l'immense périphérie de l'agglomération. Celle-ci possède en effet le moins bon score en ce qui concerne le rapport entre les espaces naturels et la superficie totale de toute la côte Ouest[27]. Les déplacements urbains sont également devenus un problème central. Les transports en commun ne peuvent avoir aucune efficacité du fait de l'absence de densité. L'usage de l'automobile détient par conséquent un quasi-monopole des déplacements, entraînant une saturation du réseau routier, malgré la création d'un très grand nombre d'autoroutes urbaines reliant les différents quartiers de l'agglomération.

La faible proportion d'espaces publics engendre quant à elle l'exclusion sociale et le repli des nombreuses communautés ethniques entre elles, favorisant la présence lors des élections de « candidats ethniques ». L'architecte Frank Lloyd Wright disait à propos de la ville elle-même : « Penchez le monde sur un côté et tout ce qui ne tient pas très bien glissera vers Los Angeles.»[28]. Cette particularité fait la singularité de Los Angeles par rapport aux autres villes occidentales[29].

« Recentralisation »[modifier | modifier le code]

L'un des symboles de la renaissance du centre de Los Angeles : le Walt Disney Concert Hall.

On assiste cependant depuis quelques années à une grande renaissance du centre-ville. Dans les années 1970[30], on éleva des gratte-ciel dans ce quartier, qui se vidait dès la fermeture des bureaux. Au début du XXIe siècle, la municipalité décide de transformer le centre-ville, en coopération avec des institutions privées. Les objectifs sont de diversifier les fonctions du centre-ville, de revaloriser le patrimoine et de créer des espaces publics. Il s'agit de développer les lieux consacrés au divertissement et à la culture, de former un art district, d'attirer la population et les touristes, de renforcer l'importance de Los Angeles et de son centre par rapport à la vaste agglomération qui n'en a plus vraiment. L'ambition est de mettre en place un « vrai centre-ville pour Los Angeles »[31].

Pour cela, de nombreux projets ont vu le jour, notamment sur l'axe de la Grand Avenue, achevé en 2009 et qui a coûté 1,8 milliard de dollars[réf. obsolète][32], que le maire veut transformer en Champs-Élysées de la côte ouest. Un programme de restauration a vu le jour pour Broadway (vieux cinémas de l'entre-deux-guerres) et pour de nouveaux lofts sur Spring Street. La bibliothèque centrale, érigée dans les années 1920 en style Art déco a été réhabilitée. De nouveaux bâtiments sont sortis de terre : le Walt Disney Concert Hall signé Frank Gehry (2003), le building de la MTA, la cathédrale Notre-Dame des anges conçue par Rafael Moneo (2002). La concentration d'institutions culturelles (musée d'art contemporain, la Colburn School of Performing Arts) doivent redonner de l'intérêt pour le centre-ville. Les résultats de cette politique de reconquête du centre-ville sont regardés avec attention par les urbanistes du monde entier : beaucoup d'Angelins choisissent de revenir vivre dans le centre où plus de 10 000 lotissements sont actuellement en construction. La redensification urbaine et la création de nouveaux parcs vont donc changer le visage de la ville d'ici quelques années[33]. Ce phénomène nouveau, qui remet en cause les représentations de la population (encore majoritairement attachée au modèle de la maison jardin et à la faible densité), n'est encore qu'à ses débuts ; et, s'il entraîne la gentrification de certains secteurs, tels que Grand Avenue, il ne remédie pas forcément au problème des ghettos. Ainsi l'urbanisme angelin hésite-t-il, en ce début de XXIe siècle, entre deux tendances – la création d'une centralité à travers un véritable espace public, et la poursuite de son modèle ancien de valorisation de l'espace privé – tout en penchant plutôt vers la première[34].

Problèmes environnementaux[modifier | modifier le code]

En raison de l'étalement urbain, des trop faibles densités de l'agglomération et de l'utilisation extensive de la voiture, Los Angeles subit une importante pollution de l'air. Le smog, qui y est particulièrement intense, est un nuage de pollution provoqué par les gaz d'échappement et les rejets industriels. Dès qu'un certain seuil est dépassé, un avis d'alerte est lancé par les autorités de la ville ; les déplacements en voiture y sont alors limités au strict nécessaire, et les usines doivent cesser de brûler des hydrocarbures. La mauvaise qualité de l'air a occupé les autorités depuis la fin des années 1940, date à laquelle le comté a créé une agence publique chargée de ce problème[35]. Actuellement, de nouvelles mesures sont à l'étude pour améliorer la qualité de l'air dans les années à venir[36]. Le lancement, le , par les ports de Los Angeles et de Long Beach, d'un plan visant à réduire la pollution de l'air d'au moins 45 % en cinq ans dans la baie de San Pedro et au niveau de tous les transports et équipements, montre que la lutte contre la pollution est une priorité[37]. En outre, la municipalité encourage le développement des transports en commun (qui sont moins pratiqués qu'à San Francisco ou New York) ainsi qu'un système de covoiturage, mais ces mesures n'atteignent pas le succès escompté. Un réseau de pistes cyclables a été développé ainsi qu'un réseau de lignes de bus express, pour tenter de proposer une alternative à l'automobile.

Le maire de Los Angeles a signé l’U.S. Mayors Climate Protection Agreement (« accord des maires des États-Unis sur la protection du climat »), visant à atteindre ou à dépasser les objectifs de réduction de GES fixé par le protocole de Kyoto. Los Angeles possède déjà 215 km de pistes cyclables[38] et 122 km de bandes cyclables[39]. À Los Angeles, des mesures fiscales encouragent les entreprises et les particuliers à installer des panneaux solaires qui, depuis 1999, représentent une capacité totale de 16 mégawatts[40]. 10 % de l’énergie consommée dans la ville est déjà d’origine renouvelable[41] : l’objectif de la cité des anges est d’atteindre 40 % en 2020[41]. Le programme Trees for a Green LA encourage les habitants à planter des arbres pour réduire le smog et améliorer le cadre de vie. Antonio Villaraigosa a annoncé qu'il fera planter un million d'arbres dans sa ville et qu'il encouragera les carburants « propres » avant la fin de son mandat[42]. Los Angeles a un taux de recyclage de 65 %[43]. En février 2009, le maire a annoncé que la municipalité remplacera 140 000 ampoules des lampadaires et feux de signalisation par des diodes électroluminescentes[44].

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des quartiers de Los Angeles.

La superficie de la ville étant importante, Los Angeles est divisée en un grand nombre de quartiers. La plupart de leurs noms a pour origine des zones rurales qui furent annexées par Los Angeles au fil du temps, la géographie, les rues principales, les noms de propriétaires fonciers. Ces divisions n'ont pas de statut légal, mais ont une grande importance pour les habitants pour des raisons culturelles et financières. Parmi ces quartiers, Hollywood est célèbre dans le monde entier pour ses studios de cinéma.

De nombreux noms de quartiers témoignent de l'origine de leurs habitants, comme Little Armenia, Thai Town, Historic Filipinotown, Little Ethiopia et Little Persia. L'ensemble reflète la diversité et la richesse démographique de la région. Les nombreuses communes qui bordent Los Angeles ou y sont enclavées (par exemple Beverly Hills et Santa Monica) sont la plupart du temps culturellement confondues avec elle. La ville est généralement divisée en plusieurs grandes régions : Downtown Los Angeles, le Eastside et le Northeast, South Los Angeles, la Harbor Area, Hollywood, Wilshire, le Westside et les vallées de San Fernando et de Crescenta.

Démographie[modifier | modifier le code]

Population de la ville de Los Angeles
1887 1900 1910 1920 1930 1940
11 500 102 000 319 000 577 000 1 238 000 1 504 000
1960 1980 1990 2000 2010 2014
2 479 000 2 967 000 3 485 000 3 694 820 3 792 621 3 904 657
(Sources : ONU[4],U.S. Census Bureau[3])


Plus de 140 nationalités différentes sont représentées à Los Angeles, où l'on parle au moins 224 langues : c'est l'un des principaux foyers d'immigration du pays (gateway city). Les populations hispaniques et asiatiques y croissent particulièrement rapidement : en 1970, on pouvait recenser 18,4 % de latinos, contre 40 % en 1990[45]. Certains Hispaniques parlent souvent le spanglish ou l'espagnol dans leurs quartiers (les barrios) ; la communauté asiatique est la seconde plus importante aux États-Unis et celles des Japonais aussi. Les Persans de Los Angeles sont la communauté la plus grande de la ville : les Irano-américains de Californie se concentrent dans le quartier de Westwood et dans la ville de Beverly Hills. Des centaines de milliers d’Iraniens[46] sont arrivés dans cette région à partir de 1979. Aujourd’hui, le bassin de Los Angeles abrite la plus importante concentration d'Iraniens hors d'Iran, si bien que l'on parle de « Tehrangeles ». La ville accueille les plus grandes populations d'Arméniens, Cambodgiens, Philippins, Guatémaltèques, Israéliens, Coréens, Mexicains et Hongrois en dehors de leurs pays respectifs[47].

Population des dix villes de Californie les plus peuplées (2013)[48] Anaheim (Californie) Bakersfield (Californie) Oakland (Californie) Long Beach (Californie) Sacramento (Californie) Fresno (Californie) San Francisco San José (Californie) San Diego

Recensement de 2000[modifier | modifier le code]

Entrée du Chinatown dans le downtown.

Au recensement de 2000, il y avait 3 694 820 habitants[49] et 798 407 familles dans la ville. La densité de population était de 7 876,8 habitants par km². Ce chiffre peut sembler faible par rapport aux densités des métropoles européennes[50] ou même américaines[51]. Mais il s'agit d'une moyenne qui cache des disparités de peuplement importantes entre les zones peu habitées comme les monts Santa Monica[52] des secteurs très urbanisés situés plus au sud. Certains quartiers seraient à la deuxième place après New York pour ce qui est de la densité, s'ils étaient indépendants de la ville de Los Angeles.

Pyramide des âges de la ville de Los Angeles en 2000.

En 2000, 26 % de la population avait moins de 18 ans, 11,1 % avait de 18 à 24 ans, 34,1 % de 25 à 44 ans, 18,6 % de 45 à 64 ans, et 9,7 % de personnes âgées de plus de 65 ans. L'âge moyen était de 32 ans.

Comme les autres métropoles américaines, les contrastes de richesse sont fortement marqués à Los Angeles. Certains des quartiers les plus riches comme ceux de Bel Air et Hollywood jouxtent les zones noires et hispaniques qui sont souvent des poches d'indigence. 30,3 % des personnes ayant moins de 18 ans et 12,6 % de ceux âgés de 65 ans ou plus étaient en situation de pauvreté au début du XXIe siècle.

Concernant les origines des habitants, le recensement de 2000 montre que : sur 2 812 114 personnes nées aux États-Unis dans la ville, 1 485 576 sont nées en Californie, 663 746 viennent d'un autre État de l'Union, et 31 792 sont nées dans un territoire comme Porto Rico, Guam… Sur les 1 512 720 habitants nés à l'étranger, 100 252 viennent d'Europe, 376 767 d'Asie, 20 730 d'Afrique, 4 104 d'Océanie, 996 996 d'Amérique latine et 13 859 des autres pays d'Amérique du Nord. Los Angeles continue d'attirer de nombreux migrants.

Los Angeles est une ville multiethnique. En comparaison avec les autres cités californiennes, elle compte une proportion plus importante d'Hispaniques, qui sont aujourd'hui majoritaires dans le comté de Los Angeles. La part des noirs est relativement élevée. La ville de San Francisco compte davantage d'Asiatiques dans sa population totale[53].

Répartition de la population de Los Angeles par groupe ethnique et culturel en 2005[54]
Groupe Los Angeles Californie États-Unis
Blancs non-hispaniques 31,1 % 46,7 % 72,5 %
Noirs 9,5 % 6,4 % 12,8 %
Asiatiques 11,3 % 10,8 % 4,8 %
Hispaniques 44,6 % 32,4 % 16,1 %
Autres 3 % 3,7 % n.d.

Recensement de 2010[modifier | modifier le code]

Répartition de la population de Los Angeles par groupe ethnique et culturel en 2010
Groupe Los Angeles[55] Californie[56] États-Unis[57]
Blancs non-hispaniques 28,7 % 40,1 % 63,7 %
Noirs 9,2 % 5,8 % 12,2 %
Asiatiques 11,1 % 12,8 % 4,7 %
Hispaniques 48,5 % 37,6 % 16,3 %
Autres 2,6 % 3,2 % 2,9 %

Criminalité[modifier | modifier le code]

De nuit, l'insécurité augmente y compris dans Downtown[réf. nécessaire].

Selon la COMPSTAT Unit du Los Angeles Police Department (LAPD), chargée d'établir des statistiques sur la ville, Los Angeles a vu décliner de manière importante les actes de violence depuis le milieu des années 1990 notamment à la suite de la mise en place de nouvelles mesures de sécurité, dirigées par le capitaine Ambrine Robinson[réf. nécessaire] ; l'année 2005 a été un record à ce niveau, avec 43 231 actes de violence, dont 487 homicides. On peut comparer avec l'année 1992 durant laquelle 72 667 crimes et délits ont été recensés dont 1 096 homicides. La baisse de la criminalité violente s'est poursuivie en 2006[58].

Malgré les clichés négatifs ­— L.A est appelée gangland — les statistiques montrent que, en comparaison avec d'autres grandes villes, Los Angeles se porte relativement bien : elle a un indice de criminalité inférieur à celui de La Nouvelle-Orléans et Détroit. Parmi les plus grandes villes du pays, seules New York et Chicago ont un taux de criminalité inférieur. Selon une étude de 2001 effectuée par le National Drug Intelligence Center, le comté de Los Angeles abrite 1 350 gangs qui regroupent 152 000 individus. Si les poursuites en voiture se produisent plus souvent que dans les autres villes, c'est en partie à cause de la complexité et de la taille du réseau autoroutier de la ville[59].

L'insécurité est très variable en fonction du quartier dans lequel on se trouve. Généralement, il est peu recommandé aux touristes de se rendre dans les quartiers au sud, sud-est et à l'est du centre-ville (Inglewood, Florence, Compton, East Los Angeles). Le centre-ville lui-même est déconseillé dès la tombée de la nuit. À l'inverse les zones sûres se situent au nord, nord-ouest et à l'ouest du centre-ville (Santa Monica, Beverly Hills, Venice, Cheviot Hills, Hollywood Boulevard…).

Langues[modifier | modifier le code]

Langues parlées à Los Angeles
(recensement de 2000[60])
Langue Pourcentage
Anglais 42,17%
Espagnol 41,69 %
Coréen 2,38 %
Tagalog 2,29 %
Arménien 1,7 %
Persan 1,26 %
Chinois 0,95 %
Russe 0,85 %
Japonais 0,64 %
Français (incl. créole haïtien) 0,58 %

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie du Grand Los Angeles.
Le célèbre panneau Hollywood de Los Angeles.

Le poids économique de l'agglomération angeline est considérable : en 2002, le PNB de la métropole était de 411 milliards de dollars[61], c'est-à-dire qu'elle produit plus de richesses que les Pays-Bas[62] par exemple. Le PNB de l'agglomération représente plus de 3,3 % du PIB américain.

Los Angeles est célèbre pour être le principal centre de production cinématographique aux États-Unis, le plus rentable au monde, mais devancé par le nombre des productions de Bollywood, en Inde. Le nom d'Hollywood, le quartier dans lequel cette production a lieu, est devenu synonyme de cette industrie. On remarque cependant ces dernières années une augmentation de la concurrence à ce niveau, et de plus en plus de productions sont réalisées dans d'autres villes des États-Unis, ou au Canada, à Vancouver (surnommée Hollywood du nord) et à Toronto. Autrefois, l'aéronautique et le pétrole étaient les domaines économiques dominants de la ville, mais ont été remplacés aujourd'hui par les finances, les télécommunications, la loi, la santé et les transports. La ville dispose d'un important port avec un trafic cargo de 54,228 millions de tonnes métriques en 2008[63]. Quant à son activité conteneurs, elle atteignait en 2009 un total de 6 748 995 TEUs ce qui plaçait le port au premier rang des ports d'Amérique du Nord pour cette catégorie de trafic[64].

Plus de 60 % des entreprises californiennes ont installé leur siège social à Los Angeles, et, bien que la ville soit le siège de nombreuses sociétés (dont trois font partie du classement Fortune 500), ce nombre quadruple si l'on considère son agglomération ; la plupart des compagnies ayant préféré s'installer dans les zones où les impôts sont moins importants.

Le bassin de Los Angeles, en particulier sa partie occidentale, est exploité pour son pétrole : depuis le début du XXe siècle, 30 000 puits ont été creusés ; aujourd'hui, environ 2 500 sont toujours exploités[65].

La ville abrite de nombreux immigrants mexicains, dont un grand nombre d'illégaux, qui se trouvent souvent relégués aux plus basses tâches de l'économie de la ville, comme le personnel d'entretien.[réf. nécessaire]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Walk of Fame sur le Hollywood Boulevard.

L'industrie touristique est peu développée à Los Angeles. Les touristes s'orientent généralement vers les nombreux parcs à thèmes de la région tels que Disneyland ou Universal Studios Hollywood.

Le parcours touristique classique inclut aussi généralement un tour dans les artères célèbres telles que Sunset Boulevard, Santa Monica Boulevard, Melrose Avenue, le Pacific Coast Highway ou le célèbre Rodeo Drive à Beverly Hills qui abrite de nombreuses boutiques de luxe.

Venice Beach, au sud-ouest de la ville, est un site proposant de nombreuses activités. Outre une plage très large et surveillée, les touristes visitent les nombreuses petites boutiques de souvenirs, de vêtements, de gadgets, etc., font du roller ou du vélo sur les pistes cyclables longeant la plage, ou regardent les quelques peintres ou musiciens s'y produisant quotidiennement. Quelques kilomètres plus à l'ouest, Malibu est célèbre pour ses plages et ses villas de luxe.

Los Angeles est, avec son quartier d'Hollywood, un des hauts lieux de l'industrie cinématographique. Outre le panneau Hollywood, symbole du quartier, le Grauman's Chinese Theatre sur Hollywood Boulevard (où se situe le célèbre Walk of Fame), diffusant tous les blockbusters en avant-première mondiale, et un tour des maisons de stars (depuis la rue) à Beverly Hills à l'aide d'un Star Mansion map sont les activités courantes des touristes amateurs de cinéma.

Culture[modifier | modifier le code]

Los Angeles est souvent désignée comme la capitale mondiale du divertissement à travers ses imposantes industries cinématographiques et télévisuelle, ainsi que musicale et artistique.

Institutions culturelles[modifier | modifier le code]

Panorama du Getty Center.

Plusieurs institutions culturelles sont présentes dans la ville, les plus importantes étant le Musée d'art du comté de Los Angeles (Los Angeles County Museum of Art (LACMA)), le Getty Center, le Museum of Contemporary Art (MOCA), le Museum of Neon Art (MONA), le Norton Simon Museum, le Museum of Tolerance, le Skirball Cultural Center, le Latino Museum of History, Art, and Culture, le George C. Page Museum, le Musée national des Américains japonais, le California Science Center, ainsi que le Natural History Museum of Los Angeles County. Los Angeles compte par ailleurs de très nombreuses galeries d'art, comme la Culver City gallery Blum & Poe ouverte en octobre 2010 sur 1 950 m2[66].

Huntington Gardens.

La Huntington Library and Art Gallery, ouverte au public en 1928 et créée par Henry Edwards Huntington, propose une bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages dont de nombreux livres anciens, un musée d'art et un jardin botanique très réputé pour son cactus garden. La bibliothèque principale de la ville est la Los Angeles Public Library (LAPL), dont le siège, situé dans Downtown, a été reconnu National Historic Site. Les zones non-incorporées du comté de Los Angeles et quelques des petites villes sont servies par la Los Angeles County Public Library.

Il existe de nombreux lieux de représentation théâtrale à Los Angeles : le Music Center (composé du Dorothy Chandler Pavilion, siège de l'Opéra de Los Angeles et de l'Ahmanson Theater, où sont jouées les grosses productions de Broadway), le Ford Amphitheater, le Greek Theater, le Hollywood Bowl, le Pantages Theatre, et le Kodak Theater. L'orchestre philharmonique de Los Angeles se produit au Walt Disney Concert Hall.

Los Angeles est aussi un véritable musée à l'air libre de peintures murales, dont certaines de Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros et Jose Clemente Orozco[67] ; elle serait la ville à en contenir le plus grand nombre. Elle abrite quelques-uns des graffiti les plus connus du monde, par exemple ceux du Belmont Tunnel. On peut aussi trouver de nombreuses sculptures dans les parcs de la ville, dont ceux de l'Université du Judaïsme et de l'Université de Californie à Los Angeles.

Religion[modifier | modifier le code]

La composition de la population et les flux migratoires expliquent en partie la répartition des religions à Los Angeles. Les catholiques sont majoritaires étant donné l'importance de la population hispanique : le diocèse de Los Angeles, le plus important du pays, dirigé par Mgr José Gómez, regroupe plus de 5 millions de croyants[68]. La cathédrale Notre-Dame des anges est aussi haute qu'un immeuble de 12 étages et peut accueillir plus de 3 000 fidèles. Avec 590 000 personnes en 2000, la population juive est la deuxième du pays après celle de New York, et la ville abrite de nombreuses synagogues, dont la plupart sont situées dans la vallée de San Fernando et à West Los Angeles (la plus ancienne, la Breed Street Shul, située à East Los Angeles, qui a été jusqu'en 1951 la plus grande synagogue à l'Ouest de Chicago[69], est devenue un musée historique[70]). Toutes les religions du monde sont représentées : l'islam, le bouddhisme, l'hindouisme, le zoroastrisme, le sikhisme, l'Église orthodoxe, etc. L'Église de scientologie est présente dans la ville depuis le , et le Celebrity Center fait partie de ses nombreux musées, églises et lieux de recrutement. On note aussi la présence historique des mormons : le temple mormon de Los Angeles, situé à West Los Angeles sur le Santa Monica Boulevard, est le deuxième plus important temple de leur culte.

Média[modifier | modifier le code]

Le siège du Los Angeles Times, de style art déco.

Le journal quotidien le plus important de la région est le Los Angeles Times. La Opinión est lu par la communauté hispanophone. Il existe aussi une grande variété de journaux régionaux et d'information locale, de magazines et d'hebdomadaires, dont le Daily News du Los Angeles Newspaper Group, que l'on trouve surtout dans la vallée de San Fernando, L.A. Weekly, L.A. City Beat, Los Angeles magazine, Los Angeles Business Journal, Los Angeles Daily Journal, le Hollywood Reporter. S'y ajoutent de nombreux périodiques locaux servant les différentes communautés dans leur langue maternelle, et quelques journaux issus d'autres municipalités, comme le Daily Breeze (Torrance) et le Press-Telegram (Long Beach).

Le public du Grand Los Angeles a accès à un grand nombre de chaînes locales de radio et de la télévision. Les chaînes majeures sont KABC-TV 7 (American Broadcast Company), KCBS 2 (CBS), KNBC 4 (NBC), KTTV 11 (FOX), KTLA 5 (The WB Television Network), et KCOP 13 (UPN). Il y a aussi de nombreuses chaînes espagnoles ou indépendantes dans la région.

Architecture[modifier | modifier le code]

Centre-ville de Los Angeles : la U.S. Bank Tower.

Sur le plan architectural, on peut relever plusieurs bâtiments remarquables, comme la Los Angeles Central Library (1926) de Bertram Grosvenor Goodhue dont l'apparence évoque les bâtiments de l'ancienne Égypte et d'autres civilisations antiques[71], la gare centrale Union Station mêlant les styles colonial espagnol et mission revival et l'hôtel de ville dont le sommet évoque le mausolée d'Halicarnasse. Le Bradbury Building (1893) est un bâtiment remarquable pour sa façade de style Renaissance italienne de brique brune, sa cour intérieure, ses nombreux escaliers, ascenseurs, et pour les centaines de motifs végétaux qui ornent leurs balustrades de fer. De construction récente, le bâtiment de la Metropolitan Transit Authority incorpore certains éléments faisant référence au style Art déco, que l'on peut retrouver sur certains immeubles du centre-ville comme l'Eastern Columbia construit en 1930 et transformé en lofts au début du XXIe siècle.

L'architecture moderne apparaît à travers les travaux de Paul Williams, l'architecte du Shrine Auditorium et du Theme Building, le bâtiment représentatif de l'Aéroport international de Los Angeles (avec Welton Becket), de la Los Angeles County Courthouse, du Los Angeles County Hall of Administration; et de bâtiments situés à Beverly Hills; et de ceux de Frank Gehry, comme le Walt Disney Concert Hall, le California Aerospace Museum, la Loyola Law School. Gehry est actuellement chargé de la supervision du Grand Avenue Project.

Parmi les principaux gratte-ciel de Los Angeles qui dominent la ville, on peut citer la U.S. Bank Tower (310 m), le Aon Center (262 m), la Two California Plaza (229 m), la Gas Company Tower (228 m), l'ARCO Center (224 m), la 777 Tower (221 m), la Wells Fargo Tower (220 m), la Figueroa at Wilshire (219 m), la Bank of America Tower (213 m) et la Paul Hastings Tower (213 m).

Médias[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Los Angeles entre en littérature dans les années 1920, avec le satyrique Merton of the movies d'Harry Leon Wilson sur l'industrie du cinéma à Hollywood (thème qui a, depuis, été repris dans de nombreux romans[72]), et The Boosters (1924) de Mark Lee Luther qui décrit le boom immobilier de l'époque, Angel's Flight (1927) de Don Rian et Oil! d'Upton Sinclair[73] qui décrit la ruée vers le pétrole de Signal Hill. Depuis, la ville et sa région, appréciées des auteurs (le grand Los Angeles accueille, après New York et San Francisco, le plus grand nombre d'écrivains publiés, à l'échelle nationale[74]) sont un territoire fertile pour les écrivains. Deux genres en particulier sont liés à la ville : le « roman hollywoodien » et le roman noir.

Le « roman hollywoodien » s'attache à dépeindre les mauvais côtés du rêve hollywoodien, à montrer la confusion entre réalité et illusion, entre commerce et art, qu'il entraîne, et les conséquences qu'elle provoque dans la vie des personnages : le livre de Nathaniel West, The Day of the Locust (1939), est un modèle du genre[75], qui comprend, entre autres, The Loved One (1947) d'Evelyn Waugh et Hollywood (1989) de Charles Bukowski. En outre le monde de la littérature a très vite rejoint celui du cinéma à Los Angeles, à travers l'écriture de scénario, et l'industrie cinématographique a très vite attiré un grand nombre d'auteurs comme Francis Scott Fitzgerald, Aldous Huxley, Tennessee Williams et William Faulkner.

Le roman noir est, depuis les années 1930, bien représenté, à travers les œuvres d'écrivains comme Raymond Chandler (Le Grand Sommeil (The Big Sleep, 1939), Adieu ma jolie (Farewell My Lovely, 1940) ; The Long Goodbye, 1953) ; Ross Macdonald (qui écrit dans la lignée de ce dernier tout en donnant à ses personnages une plus grande profondeur psychologique) ; Walter Mosley ; James Ellroy avec Le Dahlia noir (Black Dahlia, 1987), Le Grand Nulle part (The Big Nowhere, 1988), L.A. Confidential (1990) ; Joseph Hansen et Michael Connelly (Les Égouts de Los Angeles (1992).

Los Angeles est un objet de fascination paradoxal pour de nombreux auteurs. La plupart des textes publiés au sujet de Los Angeles dressent le portrait d'une ville complexe et soulignent les différences qui existent entre sa réputation publique et une réalité souvent noire et teintée de pessimisme, faisant de Los Angeles une allégorie d'une condition moderne marquée par l'angoisse[76]. Dans ses romans semi-autobiographiques (le premier est Bandini en 1938), John Fante décrit le Los Angeles de la Grande Dépression, où son alter ego Arturo Bandini cherche à vivre de l'écriture. Maria avec et sans rien (Play it as it Lays, 1971) de Joan Didion dresse de la ville un portrait négatif, à l'instar de Moins que zéro (Less Than Zero, 1985) de Bret Easton Ellis, qui décrit l'aliénation d'un étudiant de la jeunesse dorée qui ne sortira d'une plongée dans les bas-fonds de la société angeline qu'en quittant la ville. Dans son autobiographie Always Running (1993), Luis J. Rodriguez raconte son expérience des gangs et du trafic de drogues. La science-fiction porte à l'extrême les côtés dystopiques de la métropole, lieu de cauchemar dans, par exemple, Je suis une légende (1954) de Richard Matheson et lieu propice au désastre, dans les très nombreux romans et films catastrophes qui s'y déroulent[77]. Cependant la figure littéraire de Los Angeles n'exclut pas l'optimisme ; elle est, à l'image de la ville réelle, diverse et multiple.

Le village de Los Angeles du début du XIXe siècle est également le théâtre des aventures du justicier masqué Zorro, créé en 1919 par Johnston McCulley. Ses exploits se déroulant alors en Californie espagnole ont inspiré un grand nombre de films, de séries télévisées et de bandes dessinées.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Voir la catégorie : Film se déroulant à Los Angeles.
Les rues bordées de palmiers sont l'un des symboles de Los Angeles comme ici dans le quartier d'Hollywood.

Berceau du mythe hollywoodien, Los Angeles a logiquement fasciné une multitude de réalisateurs américains, dont Michael Mann. Deux de ses films prennent place à Los Angeles :

  • Heat est l'histoire d'une traque au cœur de la mégapole entre un chef de gang (Robert De Niro), et un policier insomniaque (Al Pacino). Ce thriller se termine notamment par une scène d'anthologie près des pistes de l'aéroport de Los Angeles ;
  • Collateral est l'histoire de la rencontre d'un chauffeur de taxi (Jamie Foxx) et d'un tueur à gages (Tom Cruise) au cours d'une nuit dans Los Angeles. Filmé entièrement en caméra numérique, le film traite autant de l'affrontement psychologique entre les deux personnages que de la mobilité urbaine propre à Los Angeles. Le sang-froid du tueur et la capacité du chauffeur de taxi à se mouvoir aussi habilement au sein de cet espace urbain démesuré (la fameuse « grille ») participent de la même logique implacable et meurtrière.

David Lynch, qui habite la ville de Los Angeles, y a tourné beaucoup de ses films :

  • Lost Highway, qui présente un meurtre du point de vue des différentes personnalités de l'assassin ;
  • Mulholland Drive, un film onirique sur le monde du cinéma à Los Angeles qui tire son nom d'une route serpentant les collines au-dessus de la ville ;
  • Inland Empire, tourné au moyen de la technologie numérique, abordant à nouveau le sujet des tournages hollywoodiens.

D'autres films célèbres voient leurs scénarios se dérouler à Los Angeles :

  • Piège de cristal de John McTiernan, où le policier John McClane est pris à partie par un groupe de criminels dans un gratte-ciel de Los Angeles ;
  • Monte là-dessus de Fred C. Newmeyer, dont la scène la plus connue montre le héros (interprété par Harold Lloyd) suspendu aux aiguilles d'une horloge sur un gratte-ciel ;
  • L.A. Confidential de Curtis Hanson montre le Los Angeles des années 1950, victime de règlements de comptes à la suite de la mort d'un des principaux caïds de la ville ;
  • L'Arme fatale de Richard Donner met en scène le duo de policiers le plus célèbre du cinéma : Martin Riggs (Mel Gibson) et Roger Murtaugh (Danny Glover) ;
  • Les Princes de la ville de Taylor Hackford : dans les années 1980, trois cousins Chicanos, membres du gang Vatos Locos, vont chacun suivre une route différente. Le film incarne la décadence des jeunes du barrio et met en scène l'univers glauque des prisons et des quartiers difficiles ;
  • Nowhere, film de Gregg Araki sur la jeunesse américaine qui souffre d'un manque de repères, désorientation qui trouve sa métaphore dans le tissu urbain de la ville ;
  • Collision orchestre le croisement de destins de nombreux personnages en l'espace de 36 heures ;
  • Il y a également des films qui parlent de la communauté mexicaine immigrée. Born in east L.A., une comédie de Cheech Marin, parle d'un Chicano né au quartier mexicain d'East Los Angeles qui se voit expulsé par erreur au Mexique, un pays qu'il ne connaît pas ;
  • Predator 2. Une des scènes est tournée sur le bâtiment Eastern Columbia Lofts, un film de Stephen Hopkins avec, comme acteur jouant le rôle principal, Danny Glover ;
  • Le thriller Training Day, d'Antoine Fuqua, sorti en 2002, se déroule dans les quartiers un peu chauds de la ville, tels que la Jungle ;
  • Le film de science-fiction Time Out s'y déroule, du quartier des affaires aux ghettos ;
  • Le film de Nicolas Winding Refn Drive s'y passe également, avec notamment une sublime introduction dans laquelle le héros conduit des braqueurs jusqu'au Staples Center durant la nuit.
  • Scream 3 de Wes Craven se déroule à Los Angeles, notamment des plans sur la villa d'un personnage du film dans les collines d'Hollywood et plusieurs scènes se déroulant dans les studios sont tournées.

Télévision[modifier | modifier le code]

De nombreuses séries télévisées se déroulent à Los Angeles. La plupart appartiennent au genre policier : Badge 714 (1951-1959), Mannix (1967-1975), Columbo (1968-2003), Cannon (1971-1976), Police Story (1973-1978), Drôles de dames (1976-1981), Quincy (1976-1983), CHiPs (1977-1983), Hart to Hart, pour l'amour du risque (1979-1984), la maison des Hart se situe au « 3100 Mandeville Canyon Road » dans les hauteurs du quartier de Brentwood, les collines d'Amber Hills, elle fait jonction avec le sunset Bd, cette maison fût utilisée pour son cadre lors des tournages notamment sa façade, son jardin et dépendances, l'intérieur du décor étant réalisé en studio d'après les plans de cette maison, Matt Houston (1982-1985), Rick Hunter (1984-1991), les six premières saisons de 24 heures chrono (2001-2010), The Shield (2002-2008), The Closer : L.A. enquêtes prioritaires (depuis 2005), Numb3rs (2005-2010), NCIS : Los Angeles (depuis 2009) (NCIS : Enquêtes spéciales y est aussi tourné). Plusieurs feuilletons évoquent l'installation et l'adaptation de nouveaux habitants (Beverly Hills 90210, Le Prince de Bel-Air) ou reflètent la diversité ethnique de la ville : Moesha, Le Prince de Bel-Air racontent le quotidien d'Afro-Américains. L'univers de la mode, des stars et du cinéma apparaît dans Amour, Gloire et Beauté (depuis 1987), Les Girls de Playboy (The Girls Next Door) (2005-2009), Fashion House (2006), Dirt (2007-2008) ou Entourage (2004). La Loi de Los Angeles (1986-1994) ou Shark (2006-2008) mettent en scène des avocats. Certains quartiers sont mis à l'honneur comme Bel-Air (Le Prince de Bel-Air) ou la ville limitrophe de West Hollywood, bastion homosexuel dans The L Word. Enfin, Los Angeles sert de cadre à des séries dérivées telles que Fame L.A., Joey (2004-2006) ou encore Nip/Tuck. Six Feet Under (2001-2005) se déroule à Los Angeles et aborde des sujets aussi divers que la drogue, la mort, l'homosexualité. La série dérivée Angel (2000-2003) a également été tournée dans cette ville. L'aéroport de la ville est aussi mis en scène dans la série LAX avec Heather Locklear, série en une saison de 13 épisodes qui relate l'histoire des codirecteurs de l'aéroport et les problèmes quotidiens qu'ils rencontrent dans la gestion de cette « mini ville » à part entière.

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

La société Rockstar Games a édité un certain nombre de jeux vidéo se déroulant à ou dans une ville inspirée de Los Angeles, parmi lesquels on peut citer Grand Theft Auto: San Andreas et Grand Theft Auto V (deux jeux de la célèbre série de jeux vidéo Grand Theft Auto, dont l'action se déroule à Los Santos), le jeu vidéo de course Midnight Club: Los Angeles, ou plus récemment L.A. Noire, qui se déroule dans le Los Angeles des années 1940. Le jeu vidéo True Crime: Streets of LA (édité par Activision) s'est aussi basé sur la ville.

Chaque année se déroule à Los Angeles l'un des plus grands salons de jeux vidéo au monde : l'Electronic Entertainment Expo, souvent abrégé E3.

Musique[modifier | modifier le code]

Plus que des morceaux consacrés à la ville, L.A. a vu naître et abrite toujours de nombreux artistes particulièrement attachés, en bien ou en mal, à la mégalopole et qui en parlent régulièrement dans leurs chansons. Les genres les plus représentatifs sont le rap (west coast), certains sous-genres du heavy metal (glam metal, thrash metal) et le punk rock (sous-genre californien), notamment :

Éducation[modifier | modifier le code]

L'auditorium Royce Hall à l'UCLA.

Les écoles de la ville sont gérées par le Los Angeles Unified School District, le deuxième système des États-Unis pour ce qui est du nombre d'élèves (plus de 720 000 en 2006). Avec le vote de la Proposition 13 en 1978 dans l'état, les districts scolaires urbains assistèrent à une diminution de leurs moyens, et le LAUSD souffrit particulièrement pendant plusieurs années de sous-financement, de surpopulation des classes et de mauvaise maintenance des locaux. Les parents riches préféraient souvent envoyer leurs enfants dans les écoles privées, ceux des classes moyennes quelquefois déménageaient en banlieue pour faire entrer leurs enfants dans d'autres districts. Depuis, la situation s'est considérablement améliorée puisque le LAUSD s'est lancé dans un programme de construction de nouvelles écoles dans le but d'accueillir tous les élèves dans de meilleures conditions.[réf. nécessaire] Il existe aussi 2 lycées français réputés dans la ville : le Lycée international de Los Angeles (« LILA ») et le lycée français[78].

Parmi les universités présentes dans la ville, on peut citer les prestigieuses université de Californie à Los Angeles (UCLA - publique) et université de la Californie du Sud (USC - privée) qui sont considérées comme faisant partie des meilleures universités de la Côte Ouest et du monde. On peut aussi citer de nombreuses autres universités, comme l'université d'État de Californie à Los Angeles (CSULA - publique), l'université d'État de Californie à Northridge (CSUN - publique), la Loyola Marymount University (LMU) (privée), l'Occidental College (Oxy) (privée), la Southwestern University School of Law (privée) et la Southern California Institute of Architecture (SCI-Arc) (privée). En plus de ces universités, la ville contient un nombre élevé de community colleges. La région du Grand Los Angeles accueille d'autres universités de premier rang, comme le California Institute of Technology à Pasadena.

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires de Los Angeles.

La ville a un système de maire fort. Le maire actuel est Eric Garcetti qui a succédé en juillet 2013 à Antonio Villaraigosa, d'origine hispanique. Le maire gouverne avec le conseil municipal de Los Angeles (en), lui-même dirigé par un président élu par le conseil. En 2001, Alex Padilla, actuellement sénateur démocrate de l'État de Californie, a été le premier hispanique élu à ce poste.

Il y a 15 services municipaux (departments) dans le conseil de ville. Les autres officiels élus sont le procureur de ville, Rocky Delgadillo, qui poursuit les délits mineurs commis à l'intérieur de la ville, et le city controller, Laura Chick. Le district attorney, élu par les électeurs du comté, poursuit les crimes majeurs.

Pour rendre le gouvernement municipal plus attentif aux attentes des citoyens et pour améliorer la gestion des différents quartiers, le conseil municipal a institué des conseils de voisinage. Ces conseils consultatifs, proposés pour la première fois par le conseiller Joel Wachs en 1996, ont été délimités dans la Charter Reform de 1999. Le territoire géré par chaque conseil n'est pas forcément identique à celui du quartier tel qu'il est traditionnellement perçu par la population. Plus de 90 conseils ont ainsi été formés et chaque habitant peut voter pour la composition du conseil de son quartier. Bien qu'ils n'aient en réalité que peu de pouvoir, ils ont déjà fait pression sur le conseil municipal lors d'affaires importantes, par exemple lors de leur opposition à un projet, dirigé par la ville, consistant à augmenter le prix de l'eau.

Au niveau judiciaire, la Los Angeles County Superior Court a juridiction sur les procès sérieux (felonies) répondant à la loi de l'État, tandis que la United States District Court for the Central District of California s'occupe de tous les procès fédéraux. Les deux institutions occupent plusieurs vastes bâtiments situés dans le quartier Civic Center du centre-ville. Toute la ville de Los Angeles et ses plus importantes banlieues étant situées dans le même comté, la cour supérieure du comté et la cour fédérale de district sont toutes les deux les plus importantes des États-Unis d'Amérique.

Le Grand Los Angeles regroupe un peu plus du tiers des membres de l'Assemblée de l'État de Californie, qui ont tendance à travailler en partie depuis leurs districts d'origine. Depuis le début des années 1990, Los Angeles apparaît de plus en plus comme la « vraie capitale » de l'État[79].

Évolution politique[modifier | modifier le code]

Los Angeles est une ville californienne plus conservatrice que sa rivale du nord San Francisco, mais plus libérale que San Diego, sa voisine du sud. Les élections municipales étant non partisanes en Californie, les candidats ne sont donc pas élus en fonction de leur étiquette politique, mais en fonction de leur charisme ou de leur capacité à constituer une coalition autour d'eux-mêmes, même si la tendance politique de chaque candidat n'est pas anodine.

En 1973, les Angelenos choisissent leur premier maire noir, le démocrate Tom Bradley, réélu à cinq reprises. En 1993, c'est le républicain Richard Riordan qui prend les rênes de la municipalité pour deux mandats. En 2001, non rééligible, Riordan laisse la place à James Hahn, un démocrate.

En , les habitants de Los Angeles élisent leur premier maire hispanique depuis 1872. Soutenu par une vaste coalition englobant juifs, noirs, hispaniques, Richard Riordan ou Barbara Boxer, le démocrate Antonio Villaraigosa est élu avec 59 % des voix contre 41 % au maire sortant. L'élection de Villaraigosa est la première grande consécration du poids politique des hispaniques dans l'État, d'autant plus qu'ils représentent 46 % des habitants de Los Angeles. Ce dernier s'est engagé dans une politique de protection de l'environnement et de lutte contre les gaz à effet de serre : il a par exemple annoncé en 2006 qu'il fera planter un million d'arbres à Los Angeles et qu'il encouragera les carburants « propres » avant la fin de son mandat[42].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Transport à Los Angeles.
Le vaste réseau autoroutier de Los Angeles et de sa région.

Les rues de la ville forment un plan en damier important, dont les axes principaux sont les autoroutes et les surface streets, aussi appelées boulevards.

Parmi les principales rues est-ouest, on peut citer Ventura, Hollywood, Sunset, Wilshire, Santa Monica et Beverly. Il existe d'autres rues célèbres dans la ville qui n'ont pas le titre de boulevards, bien que ce soient aussi des axes importants. On peut citer pour exemple: Mulholland Drive, Pacific Coast Highway, Melrose Avenue, Florence Avenue, Normandie Avenue, Vermont Avenue, La Brea Avenue, Figueroa Street, Grand Avenue, Central Avenue et Alameda Street.

Los Angeles est connue pour ses nombreux nids-de-poule qui sont la cause d'accidents. Les fonds concernant la voirie sont en effet insuffisants pour maintenir le gigantesque réseau routier de la ville. Ce problème a été la cause principale de la tentative de sécession de la vallée de San Fernando en 2002. En décembre 2005, une opération visant à reboucher ces nids-de-poule a eu lieu dans la Vallée, mais le problème n'est pas encore résolu à l'heure actuelle. La ville est aussi le théâtre de nombreuses courses poursuite qui peuvent durer des heures tant le système routier et autoroutier est vaste et complexe, et qui sont souvent relayées par les chaînes de télévision locales.

Contrairement à l'assertion d'une chanson populaire, qui dit que « personne ne marche à L.A. » (« nobody walks in L.A. »), plusieurs lieux de la ville sont très fréquentés par les piétons, surtout dans le centre-ville et dans les nombreux quartiers commerciaux. Il y est alors souvent plus rapide de marcher que de conduire, à cause du manque de parcs de stationnement et du très grand nombre d'automobiles. Malgré son étendue, Los Angeles n'est pas comparable à la ville de Memphis qui est une véritable agglomération vide de piétons[réf. nécessaire].

Transport routier[modifier | modifier le code]

Autoroutes urbaines[modifier | modifier le code]

Échangeur autoroutier à Los Angeles.

Los Angeles est le nœud central d'un réseau d'autoroutes (freeways) très important : plus de 1000 kilomètres dans toute l'agglomération[80]. La ville est en effet considérée comme une sorte de « capitale » des embouteillages et de la voiture. Ses autoroutes totalisent des déplacements quotidiens de quelque 160 millions de kilomètres. La qualité du réseau est reconnue, mais l'augmentation croissante des embouteillages depuis plusieurs années pousse les autorités à développer d'autres moyens de transport. Les principales autoroutes sont la Golden State (I-5) (nord-sud), la San Diego (405), l'U.S. Route 101, la California State Route 1, la Santa Monica (I-10). L'heure de pointe se situe entre 6 et 9 heures du matin le weekend et le soir entre 15 et 19 heures.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Le Theme Building de l'aéroport international de Los Angeles.

Los Angeles est aussi la métropole qui possède le plus d'aéroports au monde. L'aéroport principal de la ville et de sa région, l'aéroport international de Los Angeles, est choisi par la plupart des visiteurs internationaux. Il se place au 5e rang mondial avec 60 millions de passagers qui y transitent chaque année[81]. Les autres aéroports notables sont l'aéroport international d'Ontario, l'aéroport Bob Hope (ancien aéroport de Burbank), l'aéroport municipal de Long Beach et l'aéroport international John-Wayne. Los Angeles World Airports, un département de la municipalité de Los Angeles, est chargé d'administrer ceux de Los Angeles (LAX), Ontario (ONT), Van Nuys (VNY) et Palmdale Regional (PMD)[82].

Los Angeles possède aussi un héliport (Century City Heliport, code AITA : CCD).

Transport maritime[modifier | modifier le code]

Les ports de Los Angeles et de Long Beach forment ensemble le Los Angeles-Long Beach Port, le troisième du monde pour le trafic de conteneurs. Des ports de tailles moyennes et de plaisance jalonnent le reste de la côte, comme celui de Marina del Rey ou de Redondo Beach, qui accueillent de nombreux yachts. Il existe aussi un système de ferries permettant de rejoindre la ville d'Avalon, située sur l'Île Santa Catalina, au large de la ville.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

L'Union Station.

Le transport ferroviaire des marchandises terrestres est assuré par la Union Pacific et la BNSF Railway. Union Station est la principale gare de passagers de Los Angeles.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La Los Angeles County Metropolitan Transportation Authority et d'autres agences dirigent le système étendu de lignes de bus et de métro qui sont utilisés par environ un million de personnes chaque jour. Les lignes principales sont les lignes rouge, violette, or, bleu, verte et orange (en), celui-ci spécialement réservé au bus. Celle-ci est desservie par des bus désignés sous le nom de « Metro Liners » facilement reconnaissables à leur apparence originale et leur longueur[83]. De nombreux projets visant à améliorer et à allonger ces lignes sont à l'étude ou en cours de réalisation : depuis peu, le métro relie Hollywood ou Mid-Wilshire au centre. Une navette permet de rejoindre ce quartier depuis Union Station jusqu'à l'aéroport. Au début du XXIe siècle, la ville a également réactivé une ligne de chemin de fer qui va du centre vers le port au sud[84]. Cependant, à peine plus de 10 % des moyens de transport utilisés sont en commun, contre 50 % à New York[85], ce qui montre que Los Angeles reste encore la ville de l'automobile.

Sports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport à Los Angeles.

La région de Los Angeles offre un environnement diversifié, favorable aux activités sportives et aux loisirs de plein air. Des milliers de kilomètres de pistes traversent la ville et ses environs, que l'on peut emprunter à pied, à vélo ou à cheval. Il est possible de pratiquer une grande variété d'activités dans le comté, dont le ski, l'escalade, le beach-volley et la planche à voile. Ces deux derniers sports ont d'ailleurs été inventés dans la région (même si leurs prédécesseurs ont été inventés par Duke Kahanamoku à Hawaï).

Samuel Pahlsson des Ducks d'Anaheim.
Équipe Sport Fondée en Ligue Stade
Dodgers de Los Angeles Baseball 1884 Ligue majeure de baseball : Ligue nationale Dodger Stadium
Angels de Los Angeles d'Anaheim Baseball 1961 Major League Baseball : Ligue américaine Angel Stadium of Anaheim
Lakers de Los Angeles Basket-ball 1946 National Basketball Association : Conférence Ouest Staples Center
Clippers de Los Angeles Basket-ball 1970 National Basketball Association : Conférence Ouest Staples Center
Kings de Los Angeles Hockey sur glace 1967 Ligue nationale de hockey : Conférence Ouest Staples Center
UCLA Bruins Omnisports 1919 National Collegiate Athletic Association Rose Bowl
USC Trojans Omnisports 1880 National Collegiate Athletic Association LA Memorial Coliseum
Sparks de Los Angeles Basket-ball 1997 WNBA : Conférence Ouest Staples Center
Ducks d'Anaheim Hockey sur glace 1993 Ligue nationale de hockey : Conférence Ouest Honda Center
C.D. Chivas USA Soccer (football) 2004 Major League Soccer : Conférence Ouest Home Depot Center
Galaxy de Los Angeles Soccer (football) 1995 Major League Soccer : Conférence Ouest Home Depot Center
Riptide de Los Angeles Crosse 2006 Major League Lacrosse Home Depot Center

Los Angeles reste célèbre pour la glorieuse époque du « showtime » des Lakers de Magic Johnson pendant les années 1980, mais aussi grâce à l'époque Shaquille O'Neal & Kobe Bryant. En outre, les USC Trojans et les UCLA Bruins figurent parmi les meilleures formations sportives universitaires américaines.

Los Angeles était l'une des villes candidates aux Jeux olympiques d'été de 2016 après avoir déjà accueilli ceux de 1932 et de 1984.

Personnalités nées à Los Angeles[modifier | modifier le code]

Villes jumelées[modifier | modifier le code]

Direction et distance en miles de ces villes par rapport à l'Hôtel de Ville de Los Angeles.

Los Angeles est jumelée avec 27 autres villes[86] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  5. en
  6. « Les plus grandes villes du monde », Palmarès, sur PopulationData.
  7. C. Ghorra-Gobin, « Los Angeles : réinventer les espaces publics », 2006, p. 50.
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  9. Robert Bruegmann, Sprawl: A Compact History, Chicago, University of Chicago Press, 2005, p. 133.
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  21. « Séisme - Le "Big One" à L.A. avant 2040 », TF1, 15 avril 2008 [lire en ligne (page consultée le 7 septembre 2008)].
  22. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 36.
  23. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 35.
  24. Cf. les travaux des urbanistes, sociologues et géographes anglo-saxons, mais aussi français, comme Cynthia Ghorra-Gobin, chercheuse au CNRS ; (voir la bibliographie).
  25. Article
  26. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 30.
  27. D'après une étude de 2000 du Urban Land Institute citée dans l'article The Green and Pleasant Land of... Los Angeles? de BusinessWeek.com
  28. (en) Cette information est issue de la page Frank Lloyd Wright sur Wikiquote en anglais. Cette citation (en version originale : « Tip the world on its side and everything loose will land in Los Angeles ») n'y est cependant pas proprement sourcée, raison pour laquelle elle a été déplacée le 30 avril 2009 en page de discussion.
  29. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 145.
  30. "C.t Ghorra-Gobin 2006, p. 50"
  31. C. Ghorra-Gobin, « Los Angeles : réinventer les espaces publics », 2006, p. 50-53 ; interview de Richard Riordan.
  32. Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 978-2-07-077931-4), p. 447.
  33. The Green and Pleasant Land of... Los Angeles?, article de BusinessWeek.com
  34. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 280-281.
  35. C. Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, p. 267.
  36. Staff Writer. "Air Quality Protections Take Off." Environmental Defense, 6 décembre 2004.
  37. Il s'agit plus précisément du San Pedro Bay Ports Clean Air Action Plan, voir [PDF] l'annonce en anglais et l'article "Plan d'action commun en faveur de l'air pour Los Angeles et Long Beach" de AIVP.com
  38. (en) « City of LA General Plan, Transportation Element, Bicycle Plan Ch. 5,Bike Paths », City of Los Angeles (consulté le 28 novembre 2009).
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  50. La densité de Paris ou d'Athènes est de l'ordre de 20 000 hab./km².
  51. La densité de New York dépasse 10 000 hab./km².
  52. Ces montagnes qui s'élèvent à 900 mètres d'altitude, séparent le bassin de Los Angeles de la vallée de San Fernando.
  53. 30,7 % pour le comté de San Francisco.
  54. D'après les données du [PDF]California statistical abstract 2005, pages 19-20 ; la catégorie « autres » désigne les autres origines et les personnes se déclarant métis.
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  87. (en) « Łódź », sur Sister Cities of Los Angeles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Photo en couleur, prise d'un point élevé, de Los Angeles ; on voit la ville au loin, au premier plan il y a de nombreux espaces verts arborés.
Vue panoramique de Los Angeles depuis le Getty Center.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages et articles en français :

  • Collectif, Los Angeles, Paris, National Geog, 2005, (ISBN 978-0-7922-4950-4)
  • Julie-Anne Boudreau, Sophie Didier, Claire Hancock, Homogénéisation résidentielle et indépendance politique : de la sécession urbaine et autres incorporations à Los Angeles, dans L'Espace géographique, no 2, 2004
  • Hélène Crenon, Alain Jeannin, Los Angeles, Paris, Autrement, 1999, (ISBN 978-2-86260-878-5)
  • Mike Davis, Au-delà de Blade Runner. Los Angeles et l'imagination du désastre, Allia, 2006, compte-rendu en ligne
  • Mike Davis, City of Quartz Los Angeles Capitale du Futur, Paris, La Découverte, 2006, (ISBN 978-2-7071-4956-5)
  • Catherine Grenier, Howard-N Fox, David-E James, Collectif, Alfred Pacquement (Préface), Los Angeles 1955-1985 : Naissance d'une capitale artistique, Paris, Éditions du Centre Pompidou, 2006, (ISBN 978-2-84426-296-7)
  • Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles : le mythe américain inachevé, Paris, CNRS Éditions, 2002, (ISBN 978-2-271-05965-9)
  • Cynthia Ghorra-Gobin, Los Angeles : réinventer les espaces publics, dans Urbanisme, no 346, jan-février 2006, pages 50–53
  • Claude Mangin, D'Angelinopolis à Postmetropolis, ou l'exception devenant paradigme : un modèle pour la ville mondiale?, dans Mappemonde, no 61, 2001-1, [PDF][lire en ligne]
  • Jérôme Monnet, Los Angeles, la ville dont le prince est un criminel : drame géographique en noir et blanc, dans L'Espace géographique, no 2, 1996
  • Nausica Zaballos, Crimes et Procès Sensationnels à Los Angeles, 1922-1962. Au-delà du Dahlia Noir., Paris, Edite, 2011, (ISBN 978-2-8460-8310-2)

Ouvrages et articles en anglais :

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  • Leonard Pitt & Dale Pitt, Los Angeles A to Z: An Encyclopedia of the City and County, University of California Press, 2000 (ISBN 978-0-520-20530-7)
  • Fulton, William, The Reluctant Metropolis: The Politics of Urban Growth in Los Angeles. Baltimore, Maryland: Johns Hopkins University Press, 2001 (première édition : Solano Press Books, 1997). (ISBN 0801865069)
  • Norman M. Klein, The History of Forgetting: Los Angeles and the Erasure of Memory, Verso, 1997 (ISBN 978-1-85984-175-4)
  • Lynell George, No crystal stair : African Americans in the city of angels, Londres : Verso, 1992 (ISBN 978-0-86091-389-4)
  • Peter Theroux, Translating LA: A Tour of the Rainbow City, Norton, 1994 (ISBN 978-0-393-31394-9)
  • S. P. Erie, Globalizing Los Angeles, Stanford University Press, 2004, (ISBN 978-0-8047-4681-6)
  • David L. Ulin (ed), Writing Los Angeles: A Literary Anthology, Library of America, 2002 (ISBN 978-1-931082-27-3)
  • David M. Fine, Imagining Los Angeles : a city in fiction, University of Nevada Press, 2004 (ISBN 978-0-87417-603-2)
  • (en) Los Angeles in fiction: a collection of essays, Albuquerque, University of New Mexico Press,‎ , 305 p. (ISBN 978-0-8263-1625-7, LCCN 95009764)
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  • (en) Kevin R. McNamara, The Cambridge Companion to the Literature of Los Angeles, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Cambridge Companions to Literature »,‎ , 211 p. (ISBN 978-0-521-73554-4, LCCN 2009050511)

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