Déserts et terres arbustives xériques

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Déserts et terres arbustives xériques[1]
Description de cette image, également commentée ci-après

Désert du Thar, Inde.

Caractéristiques
Superficie[2] : 27 900 000 km2 (19.1 %)
Latitudes : 35° Sud à 50° Nord
Climat : Semi-aride et désertique
Végétation : Végétation basse et xérophyte

Localisation

Description de l'image Biome_map_13.svg.

Les déserts et terres arbustives xériques constituent l'un des 14 grands biomes terrestres selon la classification établie par les WWF. C'est un milieu où règnent des conditions arides et caractérisé par :

Répartition géographique[modifier | modifier le code]

  • Dans l'afrotropical :
    • En Namibie, le désert de Namib et en Afrique du Sud, la région semi-désertique du Karoo
      On y retrouve la plus diversifiée des communautés de plantes succulentes ainsi que des oiseaux endémiques à cette région.
    • Au sud et sud-ouest de Madagascar
      On trouve de nombreuses plantes succulentes épineuses et des broussailles endémiques de cette région, notamment le pachypodium, ainsi que des espèces d'oiseaux et de reptiles conditionné à ce milieu.
    • L'île de Socotra
    • Les hauts plateaux arabes
      En plus de la présence de fauves tel la hyène, le chat sauvage et le léopard, cette région est remarquable pour avoir su développer une flore arbustive au-delà de 2 100 m.
  • Dans l'australasien :
    • Les déserts de l'ouest et du nord-ouest australien
      On y trouve de nombreux oiseaux et reptiles endémiques ainsi que des marsupiaux, mais également de nombreuses plantes.

Végétation[modifier | modifier le code]

Les formations végétales en milieu désertique sont peu denses mais leur richesse biologique alpha et bêta est importante, elles se concentrent généralement dans les rares lieux favorables (présence d'aquifère, cours d'eau temporaires, oasis..)

Les plantes des déserts sont principalement caractérisées par un mode d'adaptation particulier à ces conditions rudes (une forte aridité, des vents forts car aucun coupe-vent arbustif, peu de précipitations..), on peut remarquer les caractéristiques suivantes:

  • Des capacités à créer des réserves d'eau: c'est le cas des plantes succulentes ou plantes grasses (cactus et buissons notamment).
  • Des feuilles en épines ou même pas de feuilles du tout chez certains végétaux dans les regs principalement.
  • Des feuilles dures pour se protéger du vent.
  • Des feuilles réduites pour économiser de l'eau, on a observé la disparition des feuilles chez certains spécimens suivi d'une migration de la chlorophylle sur les tiges.
  • La présence de nombreuses graminées dans les ergs.
  • Survie sur la base d'un cycle végétatif court : développement rapide à la suite d'averses puis survie grâce à des réserves d'eau, des racines longues permettant de capter l'eau en profondeur (plus de 10m observés) ou alors sous une autre forme: rhizomes, graines..

Pédologie et biomasse[modifier | modifier le code]

Les sols des déserts, de par leur faible présence en végétaux, ont une biomasse faible (entre 30 et 200 g/m), les sous-sols quant à eux sont un peu plus productifs, 100 à 400 g.m–1 pour les zones désertiques, 250 à 1000 g.m–1 dans les zones semi-désertiques.

La matière organique (m.o.) est faible et peu disséminée, en effet les résidus végétaux tendent à stagner et à être consumés sur place par la faune et la microflore locale. Cela limite l'extension de la végétation. De ce fait celle-ci ne se concentre que dans des îlots, seuls endroits où la biomasse permet de suffire aux besoins de ces plantes.

Faune[modifier | modifier le code]

Comme la végétation, les densités sont faibles et l'endémisme y est important mais la diversité biologique y est nettement moins importante :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nigel Dudley, Sue Stolton, Alexander Belokurov, Linda Krueger, N. Lopoukhine, Kathy MacKinnon, Trevor Sandwith et Nikhil Sekhran, Solutions naturelles : les aires protégées aident les gens à faire face aux changements climatiques, Gland, WWF International,‎ , 135 p. (ISBN 978-2-88085-308-2, lire en ligne).
  2. Approximation arrondie au 100 000 et pour une surface terrestre totale de 146 300 000 km2, d'après les données du WildFinder : World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions »,‎ .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes, sources[modifier | modifier le code]