Malte

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République de Malte

Repubblika ta' Malta (mt)

Republic of Malta (en)

Drapeau
Drapeau de Malte
Blason
Armoiries de Malte
Description de l'image Europe location Malte.png.
Hymne national L-Innu Malti (Hymne maltais)
Administration
Forme de l'État République
Président de Malte Marie-Louise Coleiro Preca
Premier ministre Joseph Muscat
Langues officielles Maltais (langue nationale)
Anglais
Capitale La Valette

35° 54′ N 14° 31′ E / 35.9, 14.517

Géographie
Ville la plus peuplée Birkirkara
Superficie totale 316 km2
Superficie en eau Négligeable (Chadwick Lakes)
Fuseau horaire UTC + 1
Histoire
Indépendance Du Royaume-Uni
Date 21 septembre 1964
République
depuis le 13 décembre 1974
Démographie
Gentilé Maltais, Maltaise
Population totale (2013) 446 547[1] hab.
(classé 169e)
Densité 1 413 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) 10,6 milliards de $[2]
PIB (PPA) (2015) 14,1 milliards de $[2]
PIB nominal par hab. (2013) 22 892 $ [3] (34e)
PIB (PPA) par hab. (2013) 30 567 $ [3] (34e)
IDH (2007) en augmentation 0,902 (élevé) (38e)
Monnaie Euro[4] (EUR​)
Divers
Code ISO 3166-1 MLT, MT​
Domaine Internet .mt
Indicatif téléphonique +356

Malte, en forme longue la République de Malte, en maltais Malta (Repubblika ta' Malta), en anglais Malta (Republic of Malta), est un état insulaire d'Europe, situé au milieu de la mer Méditerranée. Il se compose d'un archipel de huit îles, dont quatre sont habitées, situé à 93 kilomètres au sud de la Sicile.

Sa localisation stratégique entre Méditerranée occidentale et Méditerranée orientale lui a valu les convoitises et l'occupation de nombreuses puissances au cours des âges. Il a acquis son indépendance du Royaume-Uni, et ce pour la première fois de son histoire, le 21 septembre 1964 et est membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004[5], ainsi que de la zone euro depuis le 1er janvier 2008[6].

Avec ses 316 km2, c'est le plus petit État de l'Union européenne. Sa densité est la plus élevée de l'Union européenne, comptant 446 547 personnes, soit 1 413 habitant au km2.

Malte possède une langue nationale, le maltais et deux langues officielles, le maltais et l'anglais. La capitale du pays est La Valette située sur l'île de Malte.

Sommaire

Étymologie[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte générale de Malte
Article détaillé : Géographie de Malte.

Le territoire maltais est un archipel situé entre mer Méditerranée orientale et occidentale à 93 km de la Sicile et à 288 km à l’est de la Tunisie[7], à environ 340 kilomètres au nord de la Libye et 570 km à l’ouest de la Grèce (ou plus précisément de Céphalonie). Sa localisation stratégique au centre de la mer Méditerranée, à la frontière entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale et entre l’Afrique du Nord (cap Bon) et le sud de l’Europe lui a valu les convoitises de nombreuses civilisations au cours des âges. Le percement du canal de Suez va mettre Malte sur la ligne des steamers (« bateaux à vapeur ») pour les colonies du Commonwealth. Après avoir été un centre de maintenance naval avec de vastes chantiers, c'est aujourd'hui, le relais méditerranéen pour le trafic international des conteneurs.

L’archipel maltais de 316 km2 se compose de huit îles, dont quatre sont habitées : Malte (Malta en maltais et en anglais), Gozo (Għawdex en maltais et Gozo en anglais), Comino (Kemmuna en maltais et Comino en anglais) et l'île Manoel ; quatre autres sont inhabitées : Cominotto (Kemmunett en maltais et Cominotto en anglais), Filfla et les deux îles de Saint-Paul (Gżzejjer ta’ San Pawl).

Archipel maltais[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Archipel maltais.

L’île principale de l'archipel maltais est l'île de Malte. Elle mesure 27 km dans sa plus grande longueur et 14,5 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta' Dmejrek (253 m). La deuxième île de l'archipel, au nord-ouest, est l'île de Gozo. Elle mesure 14,5 km dans sa plus grande longueur et 7 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta' Dbiegi (190 m). Entre l'île de Malte et de Gozo se trouve la troisième île de l'archipel, l'île de Comino (2600 par 2 100 m) et son îlot celui de Cominotto.

Géologie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Géologie de Malte.

L’archipel maltais, situé sur la limite nord de la plaque africaine, est constitué de roches sédimentaires peu déformées, globalement inclinées vers le Nord-est. Du point de vue tectonique, malgré la proximité de la zone de rencontre de la plaque africaine et de la plaque eurasienne, le fond marin de l'ensemble du Canal de Sicile est caractérisé par des marqueurs de distension : rift, graben, failles normales. Malte et Lampedusa sont les sommets émergés des bordures d'un rift résultat d'une surrection. Cette extension et cette surrection ont eu lieu entre le Miocène et le Pliocène dans la direction Sud-ouest/Nord-est. Le risque sismique est modéré.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Si le relief maltais est le résultat d'une érosion hydraulique, aujourd'hui les cours d'eau sont réduits à l'état de wied (oued). L'eau douce est présente sous forme d'une nappe phréatique flottant sur une nappe d'eau de mer. En surface, l'eau douce est présente toute l'année dans quelques rares étendues d'eau, généralement canalisée dont la plus étendue est les Chadwick Lakes.

L'eau douce, pour la consommation humaine, était au XIXe siècle obtenue par des puits, des pompages éoliens et un réseau de galeries souterraines permettant un drainage des eaux de pluie. Le pompage intensif de la nappe phréatique a pour conséquence, petit à petit, au fil du temps, une saumurisation de l'eau douce, commençant à poser des problèmes à l'agriculture avec une salinisation des terres de culture. Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, l'eau de consommation est obtenue par dessalement de l'eau de mer par un procédé d'osmose inverse (en anglais reverse osmosis donnant lieu au jeu de mots le plus connu à Malte : la plus grande rivière de Malte est la River of Moses - la rivière de Moïse).

Climat[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Climat de Malte.

Le climat est de type méditerranéen, avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs. On y compte en moyenne 60 jours de pluie par an[8].

Écosystème[modifier | modifier le code]

Lagune entre Comino et l'île Cominotto à Malte

Protection de l'environnement[modifier | modifier le code]

Flore[modifier | modifier le code]

Faune[modifier | modifier le code]

Chasse[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de Malte.

L'histoire de Malte est dès le Néolithique liée à celle de la Sicile. L'archipel maltais, de par sa position privilégiée entre mer Méditerranée orientale et occidentale, sera toujours occupé par une puissance maritime dominante jusqu'à son indépendance du Royaume-Uni en 1964.

Préhistoire (5400 à 725 av. J.‑C.)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Préhistoire de Malte.

L'archipel maltais n'est peuplée que vers 5400-5200 av. J.‑C. par des groupes néolithiques d'agriculteurs-éleveurs-pêcheurs venant de Sicile[9]. Ils mettent en place une civilisation préhistorique importante qui est à l'origine des plus anciens monuments, les temples mégalithiques, encore existants, ce sont les plus anciennes constructions monumentales de l'histoire de l'humanité (26 sites de temples cyclopéens)[10].

Antiquité (725 av. J.‑C. à 455)[modifier | modifier le code]

Mosaïques romaines à Rabat, Malte
Article détaillé : Antiquité de Malte.

Par sa position au centre de la mer Méditerranée l'archipel maltais est un relais évident, compte tenu de ses ports naturels. Les Phéniciens, grands navigateurs, utilisent les ports de Malte à partir du Xe siècle av. J.-C. Ils installent une colonie dans les îles de l'archipel vers 725 av. J.‑C.[11] Des Grecs s’installent également du VIIe au Ve siècle av. J.-C. et partagent apparemment pacifiquement les îles avec les Phéniciens[12]. Avec le déclin de la Phénicie, l’archipel passe sous le contrôle de Carthage en 480 av. J.‑C. C'est une colonie précieuse dans la lutte que les Carthaginois mènent contre les Grecs et ensuite contre les Romains. À la faveur des guerres puniques, les îles passent sous le contrôle des Romains en 218 av. J.‑C. jusqu'au démantèlement de l'empire romain en 395[13].

Moyen Âge (455 à 1530)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Moyen Âge à Malte.

Probablement vers 455, l'archipel maltais subit l'occupation des Vandales et vers la fin du Ve siècle, celle des Ostrogoths[14]. Il passe ensuite sous le contrôle de l'Empire romain d'Orient également dénommé Empire byzantin. La présence byzantine demeure dans l'archipel jusqu'à la conquête de Malte par les Arabes.

En 870 les Aghlabides s'emparent de l'archipel lors de la conquête de la Sicile. Il est envisagé, dans les dernières études historiques, que l'archipel a été complètement vidé de sa population envoyée en esclavage. Les îles auraient ensuite été repeuplées avec des colons arabo-berbères musulmans et des esclaves chrétiens pour mieux défendre l'archipel.

En 1090, les Normands, maîtres de la Sicile, menés par le comte Roger de Hauteville, s’emparent de Malte. En 1127, l’archipel passe sous domination sicilienne. Finalement, entre 1240 et 1250, Frédéric II du Saint-Empire expulse les musulmans, même si beaucoup se convertissent pour rester dans les îles. Pendant cette période, les Maltais se rechristianisent mais conservent leur langue l'arabe maltais proche de l’arabe ifriqiyen, tout en empruntant massivement une partie de leur vocabulaire au sicilien et à l’italien. L'archipel accueille des familles juives chassées d'Espagne en 1492.

Lorsque Charles Quint se rend une première fois en Italie en 1529 pour se faire couronner empereur par le pape Clément VII, ce dernier intercéda en faveur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[15], un ordre hospitalier et militaire consacré en son temps à la défense du Royaume latin de Jérusalem, pour que celui-ci retrouve une souveraineté après avoir été chassé de l'île de Rhodes par les Ottomans. C’est à Bologne, le 24 mars 1530, que Charles Quint signe le diplôme concédant à l’Ordre « en fief perpétuel, noble et franc, les villes, châteaux et îles de Tripoli, Malte et Gozo avec tous leurs territoires et juridictions », ensemble hérité des possessions de Naples et de Sicile[16],[17].

Chevaliers de Saint-Jean (1530 à 1798)[modifier | modifier le code]

Saint Paul, cathédrale baroque à Mdina

Délaissant Mdina, ancienne capitale de l’île de Malte, l’Ordre installe son couvent dans le port de Birgu où le grand maître Philippe de Villiers de L'Isle-Adam fit édifier plusieurs fortifications en vue de mettre l’île en état de défense contre une éventuelle attaque des Ottomans.

En 1675 puis de nouveau en 1676, une épidémie de peste frappe les îles faisant 11 300 victimes sur une population estimée à 60 000 habitants.

Grand Siège (1565)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Grand Siège de Malte.

Le Grand Siège intervient le 19 mai 1565 quand Mustapha Pacha et Uluç Ali Paşa font débarquer à Marsaxlokk un premier contingent de 40 000 soldats. Le grand maître Jean Parisot de La Valette ne peut opposer qu’environ 9 000 hommes dont 592 chevaliers. Le grand siège de Malte se termine le 13 septembre, après l’arrivée des renforts siciliens du vice-roi Don Garcia de Tolède, par la défaite des Ottomans qui perdent plus de 12 000 hommes, dont le corsaire Dragut. Les pertes maltaises s’élèvent à environ 9 000 personnes dont des femmes, des enfants et des vieillards qui n'avaient pu être évacués en Sicile, et 313 chevaliers[18],[19]. La victoire est célébrée avec éclat et reste une des plus grandes victoires de la chrétienté sur l'empire ottoman[20].

Bataille de Lépante (1571)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Bataille de Lépante.

Colonisation française (1798 à 1800)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Colonisation française de Malte.

La domination de l'Ordre prend fin en 1798 avec la prise de l’archipel par Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d’Égypte dont Malte constitue une base[21].

Malte dans l'Empire britannique (1800 à 1964)[modifier | modifier le code]

En 1800, les Maltais appellent les Britanniques à l’aide sous prétexte du pillage des biens de l’Église par les troupes napoléoniennes, plusieurs lois impopulaires promulguées par Bonaparte et l'attitude peu respectueuse des Français renforçant l'état d'esprit anti-Français[Quoi ?]. En 1802, le traité d'Amiens décide le rétablissement de la souveraineté de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur l'archipel mais rencontre l'opposition du Congrès national. Les Britanniques refusent alors de rendre l’archipel aux Hospitaliers et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816 après la signature du traité de Paris de 1814. Toutefois les Britanniques ne sont pas mieux acceptés que les Français : ils imposent unilatéralement leur langue, en interdisant la langue italienne. Ils s'emparent du pouvoir politique et économique. Cette situation d’exploitation coloniale provoque en retour la montée de revendications nationalistes et les Britanniques doivent concéder une nouvelle constitution augmentant le nombre d’élus maltais au Conseil législatif puis reconnaître la langue maltaise (1934), mais pas l'italien comme les nationalistes le demandaient[22].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, Malte joue un rôle important en raison de sa position stratégique qui gêne considérablement le ravitaillement des armées de l’Axe en Afrique du Nord dans leur tentative de s’emparer du canal de Suez. Cela vaut à sa population la George cross pour sa résistance héroïque face au blocus et aux bombardements incessants (16 000 tonnes de bombes faisant 2 000 victimes), croix qui figure aujourd’hui sur le drapeau national. Pendant la guerre, un certain nombre de jeunes Maltais, généralement des étudiants en Italie avant la déclaration de la guerre, qui se considéraient proches de l'Italie, se battent dans l'armée italienne pour rattacher leurs îles au Royaume ; l'un d'entre eux, Carmelo Borg Pisani, pro-italien, nationaliste maltais et fasciste, après avoir participé à la campagne de Grèce avec l'armée italienne, est envoyé à Malte pour espionner l'archipel. Capturé, condamné par le Conseil de guerre, il est exécuté par les Britanniques pour conspiration le 28 novembre 1942[23].

Indépendance (depuis 1964)[modifier | modifier le code]

L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964, mais Malte conserve la reine Élisabeth II à sa tête comme de nombreux pays du Commonwealth. Ce n’est que 10 ans plus tard, le 13 décembre 1974, sous l’impulsion du premier ministre Dom Mintoff, que Malte proclame la république et élit un président à sa tête. En 1984 se déroulent d'importantes manifestations contre des mesures de restriction de l'enseignement religieux et des biens du clergé. [réf. souhaitée] Cette même année, le pays signe des accords avec la Libye et l'URSS. [réf. souhaitée]

État maltais (1964 à 1974)[modifier | modifier le code]

République de Malte (depuis 1974)[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique à Malte.

Constitution de Malte[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Constitution de Malte.

Président de la République[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Président de Malte.

Le président de la République est élu par la Chambre des députés (Kamra tar-Deputati) et nomme comme premier ministre le chef du parti vainqueur des élections générales. Le président nomme également, sur recommandation du premier ministre, les différents ministres du gouvernement choisis parmi les députés élus[24].

La présidente de la République est, depuis le 4 avril 2014, Marie-Louise Coleiro Preca (PL), deuxième femme à occuper ce poste.

Parlement de Malte[modifier | modifier le code]

La Chambre des députés est composée d'au moins 65 députés élus selon un système proportionnel. Les élection générales ont lieu tous les cinq ans. La dernière a eu lieu en 2013.

Le premier ministre est, depuis le 11 mars 2013, le travailliste Joseph Muscat.

Partis politiques[modifier | modifier le code]

Les deux principaux partis politiques de l'archipel sont le Parti travailliste (LP) et le Parti nationaliste (PN). Ces deux partis se positionnent plutôt au centre gauche (LP) et au centre droit (PN) laissant la place à leur droite, Europeans United for Democracy (EUD) ou Partit Ajkla (PA), ou extrême droite, Imperium Europa (IE), et à leur gauche, Parti communiste maltais (PK), des partis qui peinent à trouver le suffrage des électeurs. Les maltais sont politiquement très conservateurs, le vote familial était très répandu il y a encore une génération, aujourd'hui les enfants se montrent plus indépendant politiquement de leurs parents même si certains continuent encore à voter pour le parti familial[25]. Cette indépendance a quand même permis l’émergence d'un parti écologiste, Alternative démocratique (AD) qui est le troisième parti politique maltais à présenter des candidats dans tous les districts à toutes les élections. Une modification de la loi électorale devrait lui permettre d'obtenir, suivant les résultats des dernières élections générales, son entrée au parlement à la prochaine élection.

Le parti majoritaire au Parlement est le Parti travailliste (LP) depuis le 8 mars 2013.

Puissance de l’Église catholique[modifier | modifier le code]

Élections maltaises[modifier | modifier le code]

Élections générales[modifier | modifier le code]

Élections locales[modifier | modifier le code]

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Référendums[modifier | modifier le code]

Adhésion à l’Union européenne[modifier | modifier le code]

Après l'indépendance de Malte dans le Commonwealth, le 21 septembre 1964, et sa constitution en république, le 13 décembre 1974, les dirigeants politiques maltais cherchent les moyens de passer d'une économie coloniale à une économie nationale. Le premier ministre travailliste Dom Mintoff affirme la neutralité de Malte et son non-alignement à l'image d'un Nehru mais dans le même temps cherche une collaboration avec les pays staliniens (URSS, RDA, Bulgarie et Roumanie) mais c'est en fait la République populaire de Chine et la Libye qui investissent à Malte[26]. L'arrivée aux pouvoirs des nationaliste choisissent la collaboration avec l'Union européenne. Le premier ministre Giorgio Borg Olivier signe un accord d'association le 5 décembre 1970 avec effet au 1er avril 1971. Le retour aux pouvoirs des travaillistes en juin 1971 interrompt le processus.

L'alternance politique ramène les nationalistes en 1987, qui, au lieu de relancer l'accord d'association, décide d’ouvrir des négociations pour adhérer à l'Union européenne le 16 juillet 1990. Après une parenthèse travailliste de 1996 à 1998, Borg Olivier décide de consulter les Maltais par référendum le 8 mars 2003, et 53,6 % des Maltais approuvent l'adhésion. Le 14 avril 2003, le Conseil européen décide de l'adhésion de Malte en même temps que neuf autres pays[27] et, le 16 avril 2003, Malte signe le traité d'adhésion avec entrée en vigueur au 1er mai 2004.

Le 21 juin 2007, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro et fixent le taux irrévocable de conversion à 1 euro = 0,429300 livre maltaise[28] et le 1er janvier 2008, Malte intègre la Zone euro. Le 21 décembre 2007, Malte intègre aussi l'Espace Schengen mettant Malte aux avant-postes de l'émigration africaine avec l'île italienne de Lampedusa.

Administration[modifier | modifier le code]

Divisions territoriales[modifier | modifier le code]

Ancienne division administrative en kunsilli lokali (conseils locaux ou localités)
La Valette.
Article détaillé : Division territoriale de Malte.

Depuis 1993, Malte est subdivisée en 68 Kunsilli Lokali (conseils locaux) également appelés localités, regroupées depuis 2009 en 5 Reġjuni (Région) : il existe 54 localités sur l'île de Malte et 14 sur l'île de Gozo.

Localités[modifier | modifier le code]

Les localités maltaises ont été renommées par la loi sur les kunsilli lokali du 6 octobre 2009.

Localités de l'île de Malte
Localités de l'île de Gozo

Jumelages[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Économie de Malte et Euro à Malte.

Les atouts économiques de Malte sont le calcaire, un bon emplacement géographique et une main-d’œuvre productive. Cependant, Malte ne produit qu’environ 20 % de ses besoins alimentaires, possède des ressources en eau limitées et n’a pas de sources d’énergie qui lui sont propres. L’économie est dépendante du commerce extérieur (particulièrement en tant que point de transbordement du fret maritime), du tourisme et de l’industrie (notamment électronique et textile). Malte répond aux standards internationaux en matière de transparence et d’échange d’information, et n’a jamais été inscrite sur la liste noire de l'OCDE, liste publiée pour la première fois en juin 2000 (Publication officielle de l’OCDE – Paris, 19 juin 2000) qui recensait les pays refusant la coopération en ces domaines[29].

En 2006, Malte a conclu un accord avec la Commission européenne, qui dans les faits permet à Malte de conserver son compétitif régime d’imposition des sociétés. Cet accord a été conclu avec la Commission européenne chargée de la concurrence au nom de la solidarité entre États membres et dans le respect du Code de conduite de la fiscalité des entreprises.[réf. nécessaire]

En septembre 2007, la 24e session plénière du Comité restreint d’experts pour l’évaluation des mesures anti-blanchiment d’argent (MONEYVAL) pour le Conseil de l’Europe a adopté le rapport d’évaluation de Malte. L’évaluation s’est fondée sur les 40 recommandations du GAFI et les 9 recommandations spéciales en matière de lutte contre le financement du terrorisme. Le cadre réglementaire dont Malte s’est dotée a été évalué comme étant d’un haut niveau général, et en conformité avec la plupart des recommandations évoquées.[réf. nécessaire]

Malte a privatisé plusieurs entreprises publiques afin de préparer son entrée dans l’Union européenne en 2004. Malte et la Tunisie sont en discussions pour l’exploitation commerciale du plateau continental qu’ils partagent, particulièrement en ce qui concerne la prospection pétrolière.[réf. nécessaire]

À partir du 29 avril 2005, la lire maltaise a fait partie du mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, en vue de l’adoption de l’euro, devenu la monnaie légale depuis le 1er janvier 2008.

Les résidents de nationalité britannique ne paient pas d’impôts.[réf. nécessaire]

Activités primaires[modifier | modifier le code]

Énergie[modifier | modifier le code]

Carrières[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Pêche[modifier | modifier le code]

Activités secondaires[modifier | modifier le code]

Construction navale[modifier | modifier le code]

Bâtiment et construction[modifier | modifier le code]

Industrie pharmaceutique[modifier | modifier le code]

Activités tertiaires[modifier | modifier le code]

Pavillon maltais[modifier | modifier le code]

Finance[modifier | modifier le code]

Industrie du numérique[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Transport maritime[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Une unique ligne de chemin de fer assurait une liaison entre La Valette et L-Imdina de 1883 à 1931.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Transport individuel[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Tourisme à Malte.

Sites touristiques[modifier | modifier le code]

Villes touristiques[modifier | modifier le code]

Monuments remarquables[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Société[modifier | modifier le code]

Langues[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Langues à Malte, Maltais et Alphabet maltais.

La république de Malte reconnaît une langue nationale, le maltais, ainsi qu'une deuxième langue officielle, l’anglais[30]. L’administration, les tribunaux emploient normalement le maltais, mais ils peuvent employer l’anglais s’ils le jugent nécessaire.

L'origine de la langue est l'arabe ifriqiyen relexifié à partir de superstrats italien, sicilien, dans une moindre mesure français et plus récemment anglais[31]. En raison de son origine siculo-arabe, le maltais est classé comme langue sémitique[32]. C'est aussi la seule langue vivante représentative de la famille des dialectes siculo-arabes écrite en alphabet latin complété.

La grande majorité des insulaires (95 %) parle le maltais. Cependant, en raison de la longue colonisation britannique, l’anglais joue également un rôle important. Même si seules 6 200 personnes sont de langue maternelle anglaise, la place de l’anglais est importante sur le plan socio-politique, car il demeure l’une des deux langues officielles de la République de Malte. Le secteur du séjour linguistique, avec plus de 40 écoles à Malte, utilise la présence de cette communauté anglophone et la place de l’anglais comme langue officielle pour proposer des cours d’anglais dans une ambiance très méditerranéenne.

Parmi les langues utilisées à Malte l'italien est pratiqué par environ 2 % de la population (8 500 locuteurs). L'italien, qui était une des langues officielles de Malte jusqu’aux années 1930, est en tout cas compris et parlé par environ 100 000 à 120 000 Maltais.

Par ailleurs, le droit maltais ne définit pas la notion de minorité nationale : il n’existe donc aucun groupe de population reconnu comme tel. C’est pourquoi aucun instrument juridique n’a été adopté et la nécessité de lois particulières dans le domaine des langues ne s’est pas fait sentir. Il n’existe donc aucune loi visant à assimiler les minorités nationales ou à mettre en œuvre une politique générale d’intégration ou de protection. Le gouvernement de Malte déclare qu’il n’existe sur son territoire aucune minorité nationale au sens de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales. Toutefois, Malte considère la ratification (10 février 1998) de la convention-cadre comme un acte de solidarité par rapport aux objectifs de la convention[33].

Religion[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Religion à Malte.

La religion d’État est le catholicisme romain mais chacun est libre d’exercer la religion de son choix car la liberté de conscience est garantie par la constitution.

Il y a 97 % de catholiques, 1 % de chrétiens non-catholiques (orthodoxes et protestants), 1 % de musulmans et 1 % sans religion.

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Fêtes et jours fériés à Malte.
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'an L-Ewwel tas-Sena
10 février Fête du naufrage de saint Paul Il-Festa tan-Nawfraġju ta’ San Pawl
19 mars Fête de saint Joseph Il-Festa ta’ San Ġużepp
31 mars Jour de la liberté Jum il-Helsien Fête nationale
14 avril Vendredi saint Il-Ġimgħa l-Kbira
1er mai Fête du Travail Jum il-Ħaddiem
7 juin 7 juin Is-Sette Giugno Fête nationale
29 juin Fête de saint Pierre et saint Paul Il-Festa ta' San Pietru u San Pawl (L-Imnarja)
15 août Assomption Il-Festa ta' Santa Marija Assunta
8 septembre Fête de la Victoire Jum il-Vittorja Fête nationale
21 septembre Jour de l'Indépendance Jum l-Indipendenza Fête nationale
8 décembre Fête de l’Immaculée conception Il-Festa ta' l-Immakulata Kuncizzjoni
13 décembre Jour de la République Jum ir-Repubblika Fête nationale
25 décembre Jour de Noël Jum il-Milied

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie de Malte.

Malte est l’un des pays les plus densément peuplés du monde avec une densité de population d’environ 1 250 habitants par kilomètre carré. En 1569, la population était de seulement 10 000 habitants. Une forte communauté d’étrangers, principalement des Britanniques, est implantée à Sliema et aux alentours. De plus, une population maghrébine (2250 en 2001) de plus en plus importante s’installe sur l’archipel.

Migration[modifier | modifier le code]

Il existe une importante diaspora maltaise, le dernier recensement, réalisé en 1988, dénombrait 800 000 expatriés.

Émigration[modifier | modifier le code]

Immigration[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Éducation et enseignement[modifier | modifier le code]

Santé publique[modifier | modifier le code]

Sécurité[modifier | modifier le code]

Forces armées[modifier | modifier le code]

Police[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture de Malte.

Capitale européenne de la culture[modifier | modifier le code]

En 2018, la ville de La Valette sera, aux côtés de la ville hollandaise de Leeuwarden, capitale européenne de la culture.

Architecture[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Malte compte trois sites inscrits au patrimoine mondial culturel de l'UNESCO. Il s'agit de la ville de La Valette, de l'Hypogée de Ħal Saflieni et de Ġgantija. Ce dernier a été étendu sous le nom de Temples mégalithiques de Malte à cinq autres temples préhistoriques, Ħaġar Qim, Mnajdra, Skorba, Ta' Ħaġrat et Tarxien situés dans les iles de Malte et de Gozo.

Sculpture[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Le peintre Le Caravage, vécu à Malte de juillet 1607 à août 1608. Il fuyait la justice à la suite de la mort d'un homme qu'il avait tué lors d'un duel à Rome. Il est accueilli avec faste par le grand-maître de l'ordre, Alof de Wignacourt, qui admire le peintre et dont il peindra portrait[34]. Il peindra aussi plusieurs autres tableaux lors de son séjour, dont Saint Jérôme écrivant[Lequel ?] commandé par le chevalier Malaspina, Amour endormi pour le chevalier Dell'Antella, et la Décollation de saint Jean-Baptiste, monumental tableau réalisé in situ dans la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette. Lors de son séjour il sera fait chevalier de Malte de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[34]. Il quitte Malte à la suite d'une nouvelle affaire de violence et se rend ensuite en Sicile[34].

Musique[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Écrivains maltais

L'auteur britannique Anthony Burgess a résidé de 1968 à 1970 à Malte dans la localité de Lija avec son épouse après avoir quitté le Royaume-Uni pour raisons fiscales[35]. Il quittera Malte après qu'un texte qu'il devait chroniquer a été censuré par les autorités maltaises[35]. L'ouvrage La Puissance des ténèbres paru en 1980 évoque en partie cette période et cette expérience[36],[37].

Poésie[modifier | modifier le code]

Arts vivants[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Danse[modifier | modifier le code]

Arts lyriques[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Photographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Le premier film à avoir été tourné à Malte est le film muet Sons of the sea en 1925[38]. Depuis malte sert régulièrement de décor et de lieu de tournage à de nombreux films et séries télévisées[39]. Malte abrite les studios de tournage Mediterranean Film Studios qui sont situés à Il-Kalkara[39]. Parmi les films tournés à Malte peut citer L’Espion qui m’aimait dans la série des James Bond, Gladiator de Ridley Scott, ou encore Munich de Steven Spielberg[39]. Les décors du film Popeye de Robert Altman , situés à Il-Mellieħa sont devenus un parc d'attraction[39]. Malte sert aussi de cadre pour de nombreuses scènes de la série américaine Games of Thrones[39].

Télévision[modifier | modifier le code]

Fêtes populaires[modifier | modifier le code]

Festi[modifier | modifier le code]

Carnaval[modifier | modifier le code]

Festivals[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Cuisine[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cuisine maltaise.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Traditions folkloriques[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport à Malte.

Bocci[modifier | modifier le code]

Regatta[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Regatta.

La Regatta est une compétition d'aviron qui se court à Malte dans le Grand Harbour depuis la fin du XVIe siècle. La Regatta Jum il-Vittorja (la régate du jour de la Victoire) se court le 8 septembre de chaque année, depuis 1822 et officiellement depuis 1965 avec la participation de sept clubs d'aviron. La Regatta Jum il-Ħelsien (Régate du jour de la Liberté) sert de régate d'entrainement et se court dans les mêmes conditions le 31 mars de chaque année.

Water polo[modifier | modifier le code]

Snooker[modifier | modifier le code]

Football[modifier | modifier le code]

Rugby[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Malte aux Jeux olympiques.

Jeux du Commonwealth[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Malte aux Jeux du Commonwealth.

Étant l'un des trois États européens membres du Commonwealth des Nations, Malte participe aux Jeux du Commonwealth. À ce jour, le pays y a remporté une médaille d'argent et trois de bronze, trois de ces médailles provenant des épreuves de tir sportif.

Distinction[modifier | modifier le code]

Codes[modifier | modifier le code]

La République de Malte a pour code :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Au 31 mars 2013,Gazzetta tal-Gvern ta' Malta du 31 mai 2013
  2. a et b PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
  3. a et b Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2013.
  4. Avant 2008 : la lire maltaise
  5. Décision de l’UE du 23.9.2003
  6. Décision de l’UE du 18.7.2007
  7. Direction de l'Information, consultée le 22 mai 2008
  8. http://www.holidaycheck.fr/climate-wetter_Malte-ebene_rid-id_257.html
  9. J. S. Tagliaferro (2000), p. 12
  10. R. Joussaume (2003)
  11. J. Godechot (1970), p. 12
  12. J. Godechot (1970), p. 13
  13. J. Godechot (1970), p. 14
  14. A. Bonanno (2005), p. 258
  15. Clément VII avait une obligation personnelle envers l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont il était membre en tant qu’ancien prieur de Capoue. Simon Mercieca (2005), p. 23.
  16. Jacques Godechot (1970), p. 38
  17. Simon Mercieca (2005), p. 23
  18. Joseph Ellul (1992)
  19. Simon Mercieca (2005), p. 35-59
  20. Jacques Godechot (1970), p. 48
  21. L'écrivain maltais Frans Sammut analyse les deux ans de l'occupation française dans Bonaparte à Malte (2008), après qu'il a envoyé deux espions relever les défenses et prendre contact avec les chevaliers français de l'Ordre.
  22. Daniel Rondeau, « L'île de Malte », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter, 5 juin 2012
  23. Ministère de la défense italien, fiche concernant Carmelo Borg Pisani, consultée le 8 janvier 2009
  24. cf. la constitution maltaise
  25. Azzopardi Anthony, « Les jeunes maltais et la politique » in Agora [débats-jeunesses], p. 136-145, no 30, 2002, p. 138.
  26. Alain Blondy (2011) p. 158
  27. Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003)
  28. Règlement (CE) n. 1134 du Conseil du 10 juillet 2007 modifiant le règlement (CE) no 2866/98 en ce qui concerne le taux de conversion à l’euro pour Malte ([PDF] GU EU L 256 du 2.10.2007)
  29. [1] sur Paradis-Fiscal. Consulté le 4 novembre 2011
  30. Constitution of Malta, I.5.(1)
  31. Brincat, Joseph M. (2005), Maltese-an unusual formula, MED Magazine
  32. Martine Vanhove, « À Malte, une langue inscrite dans l’histoire » dans Le Monde diplomatique, octobre 2007
  33. Université de Laval, Canada, « Malte », sur ulaval.ca
  34. a, b et c Le Caravage, peintre et truand, Camille Vignolle, Herodote.net, 27 mai 2013.
  35. a et b (en)From the Inquisitor’s flames to university skips, Malta Today, 4 novembre 2009
  36. Anthony Burgess est un gros Malin, David Caviglioli, Le Nouvel Observateur, 29 janvier 2013.
  37. (en)Malta: travel books to read before you go, Lonely Planet.
  38. (en) « Silent films showed scenes shot in Malta », sur le Times of Malta,‎ .
  39. a, b, c, d et e L’île aux décors, Anne-Claire Genthialon, Libération, 15 juillet 2014.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Alain Blondy Malte, (2e édition), Paris, Arthaud, 1996, 278 p.
  • Alain Blondy, Malte, 7000 ans d'histoire, Paris, Bouchène, 2011.(ISBN 978-2-35676-023-4)
  • Jacques Godechot, Histoire de Malte, Col. Que sais-je, Presse Universitaire de France, Paris (1970).
  • Shirley J. Johnston, Malte, Citadelles et Mazenod, 2001
  • Simon Mercieca, Les chevaliers de Saint-Jean à Malte, Casa Éditrice Bonechi, Florence (2005), Miller Distributors Limited, Malta (ISBN 88-476-1681-6).
  • (en) Martyn Pedley, Michael Hughes Clarke et Pauline Galea, Limestone Isles in a Crystal Sea: the Geology of the Maltese Islands, PEG Publications, 2002, Malta
  • Anne Brogini, Malte, frontière de chrétienté (1530-1670), Publications de l’École française de Rome (2005) disponible sur OpenEdition

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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