Signe du Zodiaque
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L'astrologie sidérale, contrairement à l'astrologie tropicale classique et fixe (telle qu'elle était aux alentours de l'an 150 après J.-C. par Ptolémée), se repère par rapport aux constellations actuelles et aux étoiles. Pour cette forme d'astrologie, il est nécessaire de tenir compte de l'effet de la précession des équinoxes, qui fait dériver le point vernal d'un degré tous les 72 ans (et donc, décale sensiblement le calendrier lié aux étoiles d'un jour tous les 72 ans). Ce changement progressif conduit à un cycle de 26 000 ans, à l'issue duquel les constellations retrouvent leur place initiale (au mouvement propre des étoiles près).
Pour déterminer le signe dans lequel se trouve la Lune ou une planète, il est nécessaire de recourir à une éphéméride, ou à un programme informatique spécialisé en astronomie. De tels programmes permettent de calculer rapidement un horoscope, ce qui permet à l'astrologue de se consacrer à l'interprétation astrologique plutôt qu'au calcul.
Selon l'historien de l'astrologie Jacques Halbronn, le découpage en 12 est indissociable du calendrier soli-lunaire[1] tout comme le fait de commencer le zodiaque par le signe ou la constellation du Bélier. Selon lui, la théorie des aspects (trigones des éléments feu, terre, air et eau) suffisait à découper tout cycle astrologique, à partir des conjonctions se faisant entre une planète et les 4 étoiles fixes dites royales[2], ce qui ne posait aucun problème au regard de la précession des équinoxes puisque cela ne dépendait aucunement des saisons.
Sommaire
Dates des signes dans les différents systèmes[modifier | modifier le code]
Si une majorité d'astrologues, qu'ils soient sidéraux ou tropicaux, sont d'accord pour diviser le zodiaque en 12 signes de taille égale, donc du durée similaire (30 jours, plus ou moins un), en réalité les constellations diffèrent par leur taille. Ainsi le soleil est réellement dans l'alignement de la constellation du Scorpion pendant 9 jours, tandis qu'elle l'est sur 37 jours devant celle du Poisson (pour prendre les extrêmes). Certains astrologues ne se contentant pas de s'appuyer sur le passage actuel du soleil devant les constellations adapté pour 12 parties égales (i.e. date sidérale) considèrent donc qu'il faut définir la taille des signes proportionnellement à l'étendue réelle des constellations dans le ciel (i.e. date astronomique, bien que la 13e constellation d'Ophiuchus devrait alors être pris en compte).
La table ci-dessous compare la date d'entrée du Soleil dans les signes, suivant qu'on se place dans une astrologie sidérale (constellations actuelles, et de type astrologie indienne) ou dans une astrologie tropicale (sur l'écliptique du milieu du IIème siècle après J.C. dans la tradition classique de Ptolémée), ainsi que les dates d'entrée du Soleil dans les constellations du même nom, en fonction des frontières définies par l'Union Astronomique Internationale (IAU) en 1930[3]. Ces dates peuvent s'écarter d'un jour en plus ou en moins de la date théorique, du fait du cycle des années bissextiles, et de la précession du périhélie de l'orbite terrestre au cours des siècles.
L'astrologie hindoue, aussi nommée Astrologie védique ou jyotish, est sidérale. Elle prend en compte le décalage dû à la précession des équinoxes, avec une correction, nommée « Ayanamsa », d'environ 24° et non de 30° de l'astrologie sidérale.
Les dates astrologiques sidérales (zodiaque des constellations actuelles), tropicales (fondées aux alentours de l'an 150 après J.-C. par Ptolémée) et les symboles sont ceux généralement utilisés en Occident. L'utilisation de dates Indienne (type sidérale) pour les signes n'est pratiquée qu'en Inde, et l'astrologie indienne est fondée sur des signes différents.
Caractérisation des signes[modifier | modifier le code]
Répartition par élément[modifier | modifier le code]
En astrologie, on distingue les signes de feu (Bélier, Lion, Sagittaire), les signes de terre (Taureau, Vierge, Capricorne), les signes d'air (Gémeaux, Balance, Verseau) et les signes d'eau (Cancer, Scorpion, Poissons).
La peinture comme exemple[modifier | modifier le code]
Dans son ouvrage Connaissance de l'astrologie[5], André Barbault établit un parallèle entre les grands peintres et l'élément qui les caractérise le plus, tel que l'a dépeint Gaston Bachelard[6]. Barbault analyse également en détail le thème astral de Pablo Picasso, natif du signe du Scorpion dont l'Ascendant est en Lion. Il en conclut que Picasso est marqué par l'élément feu[7], s'appuyant notamment sur la citation suivante de Picasso[8]: « Je fais une peinture qui mord. La violence, les coups de cymbale... l'éclatement... Un bon tableau, un tableau, quoi! il devrait être hérissé de lames de rasoir ».
André Barbault effectue le commentaire suivant lors de l'analyse du thème de Picasso[9] : « le "don de peindre" en soi n'existe pas astrologiquement », ce qu'illustre bien le tableau ci-dessous :
Répartition par modalités: Signe cardinal, Signe fixe et Signe mutable[modifier | modifier le code]
À l'intérieur de chaque élément (feu créateur, terre matérielle, air intellectuel, eau émotive), on distingue trois variantes: énergie d'impulsion ou cardinale (par exemple le signe de la Balance pour l'élément Air), énergie de conservation ou fixe (le signe du Verseau pour l'Air), et une énergie de distribution ou mutable (le signe des Gémeaux pour l'Air).
Les Signes cardinaux débutent les saisons (dans l'hémisphère Nord: Balance pour l'automne, période des vendanges; Capricorne pour l'hiver, période de la neige; Bélier pour le printemps, période de la germination; Cancer pour l'été, période des moissons), les Signes mutables les achèvent (dans l'hémisphère Nord: Sagittaire pour l'automne, Poissons pour l'hiver, Gémeaux pour le printemps, Vierge pour l'été), et les Signes fixes sont au milieu de la saison (dans l'hémisphère Nord: Scorpion pour l'automne, période des brumes et des brouillards; Verseau pour l'hiver, période des pluies; Taureau pour le printemps, période de l'épanouissement des fleurs; Lion pour l'été, période des chaleurs).
Répartition par axes de signes tout à la fois opposés et complémentaires[modifier | modifier le code]
L'air attise le feu et l'eau féconde la terre, d'où la complémentarité du Bélier avec la Balance, du Taureau avec le Scorpion, des Gémeaux avec le Sagittaire, du Cancer avec le Capricorne, du Lion avec le Verseau, et de la Vierge avec les Poissons.
Deux tableaux synthétiques[modifier | modifier le code]
Les mots-clés suivants sont tirés du livre de l'astrologue Hadès Que sera demain ? (ed. La Table Ronde, 1966) :
− − − − − − − − − − −
SIGNE | Bélier | Balance |
---|---|---|
Mots-clés | commencement action violence |
jugement conciliation non-violence |
SIGNE | Taureau | Scorpion |
Mots-clés | construction enracinement |
démolition révolte |
SIGNE | Gémeaux | Sagittaire |
Mots-clés | dispersion versatilité |
expansion principe |
SIGNE | Cancer | Capricorne |
Mots-clés | foyer enfantement |
ambition sociale austérité |
SIGNE | Lion | Verseau |
Mots-clés | œuvre d'un seul vedettariat |
œuvre pour tous fraternité |
SIGNE | Vierge | Poissons |
Mots-clés | infiniment petit sens critique univers du travail |
infiniment grand réceptivité passivité |
Tableau avec des notations extraites du Dictionnaire des symboles, la partie astrologique émanant d'André Barbault et/ou Alexandre Volguine. (Ed. Robert Laffont, collection Bouquins, 1982) ; les rattachements aux parties du corps sont extraits du Dictionnaire pratique d'astrologie de Catherine Aubier (Ed. Solar, 1994)
Bélier | Balance |
---|---|
La nature s’éveille ici après l’engoudissement de l’hiver, et ce signe symbolise avant tout la poussée du printemps, donc l’impulsion, la virilité (c’est le principal signe de Mars), l’énergie, l’indépendance et le courage. (tête) | l’équilibre (…) ce point central, à égale distance duquel s’égalisent les deux plateaux du moteur et du frein, de l’élan et de la retenue, de la spontanéité et de la réflexion, de l’abandon et de la crainte, de l’appel et du recul devant la vie. (reins) |
Taureau | Scorpion |
Symbole d’une grande puissance de travail, de tous les instincts et principalement de celui de conservation, de sensualité et d’une propension exagérée pour les plaisirs. (…) la statique d’une masse porteuse de vie (…) (bouche et gorge (oralité)) | Symbole à la fois de résistance, de fermentation et de mort, de dynamisme, de dureté et de luttes (…) (sexe, anus, organes génitaux (analité) |
Gémeaux | Sagittaire |
Signe principal de Mercure, c’est avant tout le symbole double des contacts humains, des transports, des communications (…) le goût du jeu, l’agrément de l’exercice des idées et du commerce de l’esprit, l’envol de l’intelligence. (bras, mains, poumons, système respiratoire) | (…) il se situe avant le solstice d’hiver quand, les travaux des champs terminés, les hommes se consacrent davantage à la chasse. Symbole du mouvement, des instincts nomades, de l’indépendance et des réflexes vifs. (cuisses, foie) |
Cancer | Capricorne |
Signe lunaire, il signifie le retrait sur soi, la sensibilité, la timidité et la ténacité. (seins, estomac, membranes protectrices) | Il exprime la patience, la persévérance, la prudence, l’industrie, la réalisation, le sens du devoir. (squelette, système osseux) |
Lion | Verseau |
Cœur du Zodiaque, il exprime la joie de vivre, l’ambition, l’orgueil et l’élévation.(…) force maîtrisée et disponible (…) (cœur, yeux) | Il symbolise la solidarité collective, la coopération, la fraternité et le détachement des choses matérielles. (…) l’être libéré dans le feu de la puissance prométhéenne, en vue de se dépasser. (…) l’altruisme. Il existe aussi un Verseau uranien, prométhéen, qui est l’être de l’avant-garde, du progrès, de l’émancipation, de l’aventure. (jambes, système circulatoire) |
Vierge | Poissons |
Symbole de moisson, de travail, de dextérité manuelle, de minutie (…) un monde qui se différencie, se particularise, se sélectionne, se cerne, se réduit, se dépouille, s’assigne des limites précises. (…) sérieux, consciencieux, scrupuleux, réservé, sceptique, méthodique, (…)attaché aux principes (...), travailleur (…) (ventre, intestins) | Ils symbolisent le psychisme, par lequel on communique avec le dieu ou le diable ; ce qui se traduit dans l’horoscopie par une nature manquant de consistance, très réceptive et impressionnable. (…) fusion des parties dans une totalité (…) effacement des particularismes, au profit de l’illimité, pour aller du zéro à l’infini. (pieds, extrémités) |
Planètes en signes[modifier | modifier le code]
Pour prendre une image, la « musique des sphères » s'interprète sur un thème astral en liaison avec le signe du zodiaque - qui correspond en quelque sorte à la façon dont l'instrument est accordé - où se trouve une Planète. C'est cette dernière qui constitue l'instrument, le clavier symbolique[10]. Le signe du zodiaque connu du grand public est la « musique du Soleil ». Ainsi, l'astrologue Germaine Holley décrit le passage du Soleil dans le signe de la Vierge de la façon suivante[11] : « Achevant là son cycle formateur, l'être analyse, détaille, sert, soigne, enseigne mais au demeurant ne vit pas ce dont il se sent digne. » Toutefois, lorsque le principe uranien[12] antithèse du principe solaire, est à l'œuvre dans le signe de la Vierge, la définition de Germaine Holley devient : « Ne peut se soumettre (cf. planète Uranus) à la routine (cf. signe de la Vierge)[13], événements soudains (cf. planète Uranus) dans le service (cf. signe de la Vierge). Souvent travailleur (cf. signe de la Vierge) astrologique (cf. planète Uranus). »
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, éd. Seghers, ISBN 9-782232-104404, 1993, p. 35
- Clefs pour l'astrologie, p. 67
- Redéfinition en 2000 à prendre en compte
- 30 novembre au 18 décembre : Ophiuchus.
- éd. Seuil, pp. 149-167.
- dans L'Eau et les rêves : Essai sur l'imagination de la matière, L'Air et les songes : Essai sur l'imagination du mouvement, La Terre et les rêveries du repos ou encore La Terre et les rêveries de la volonté notamment.
- Connaissance de l'astrologie, éd. Seuil, p. 154.
- Connaissance de l'astrologie, éd. Seuil, p. 155.
- Connaissance de l'astrologie, ed. Seuil, page 171
- Elle respecte d'ailleurs plus ou moins la partition musicale correspondant à la maison astrologique où elle est localisée.
- Germaine Holley, Comment comprendre votre horoscope : S'initier à l'astrologie, éditions du Rocher, 2004.
- L'astrologue Hadès, dans son ouvrage Que sera demain (op. cité), définit Uranus comme « la planète des révolutions, des découvertes » (page 60), les autres planètes visibles à l'oeil nu pouvant selon lui être schématisées de la sorte (pages 26 & 27): Mercure = fonction de relation, d'établissement de rapports; Vénus = fonctions d'adhésion, amour; Mars = action; Jupiter = expansion, réussite et Saturne = au contraire, tout ce qui condense, contracte et aussi le temps.
- Uranus était dans le signe de la Vierge en mai 1968.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- André Barbault, Astrologie: Symboliques - Calculs - Interprétations, éditions Seuil, (ISBN 978-202-068-0219)