Almazbek Atambaev

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Almazbek Atambaev
Алмазбек Атамбаев
Almazbek Atambaïev, en 2012, à Moscou.
Almazbek Atambaïev, en 2012, à Moscou.
Fonctions
4e président de la République kirghize
En fonction depuis le
(3 ans 9 mois et 23 jours)
Élection
Premier ministre Omurbek Babanov
Ali Karachev (intérim)
Jantörö Satybaldiev
Djoomart Otorbaiev
Temir Sarïev
Prédécesseur Roza Otounbaïeva
15e Premier ministre kirghiz
14 novembre
(17 jours)
Président Roza Otounbaïeva
Prédécesseur Omurbek Babanov (intérim)
Successeur Omurbek Babanov

(9 mois et 6 jours)
Président Roza Otounbaïeva
Prédécesseur Daniar Oussenov
Roza Otounbaïeva (intérim)
Successeur Omurbek Babanov (intérim)
Vice-président du gouvernement provisoire kirghiz
Président Roza Otounbaïeva
12e Premier ministre kirghiz
30 mars
7 mois et 29 jours
Président Kourmanbek Bakiev
Prédécesseur Azim Issabekov
Successeur Igor Tchoudinov
Iskenderbek Aidaralïev (intérim)
Biographie
Nom de naissance Almazbek Charchenovitch
Atambaïev
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Arachan, RSS kirghize (URSS)
Parti politique SDPK

Almazbek Atambaev
Premiers ministres kirghiz
Présidents de la République du Kirghizistan

Almazbek Charchenovitch Atambaev (Алмазбек Шаршенович Атамбаев, en transcription française Atambaïev), né le à Arachan, est un homme politique kirghiz, membre du Parti social-démocrate du Kirghizistan (SDPK).

Brièvement Premier ministre en 2007, sous le régime de Kourmanbek Bakiev, il retrouve ce poste en 2010, après la tenue d'élections démocratiques.

En 2011, il se présente à l'élection présidentielle, qu'il remporte, devenant peu après président de la République.

Éléments professionnels et personnels[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Un opposant au pouvoir[modifier | modifier le code]

Candidat malheureux à l'élection présidentielle kirghize de 2000, où il recueille 6 % des voix, il devient ministre du Commerce et de l'Industrie le , un poste dont il démissionne le en dénonçant l'échec du gouvernement à combattre la corruption et le népotisme[1]. Le , il est nommé au poste de Premier ministre par le président Kourmanbek Bakiev, dont il est pourtant un opposant modéré. Sa nomination est confirmée trois jours plus tard par le Conseil suprême, par quarante-huit voix contre trois[2].

Démission[modifier | modifier le code]

Suite au succès du référendum constitutionnel du , le président Bakiev annonce sa démission et celle du gouvernement, assurant qu'ils seraient reconduits après les élections législatives de décembre. Toutefois, le 28 novembre, Atambaïev renonce définitivement la direction du gouvernement[3].

À nouveau dans l'opposition[modifier | modifier le code]

Il annonce, le , sa candidature à la présidentielle du 23 juillet[4], à laquelle il ne recueille finalement que 8,4 % des voix. Il s'était cependant retiré de la course le jour du scrutin, considérant l'élection illégitime du fait de la fraude électorale[5], confirmée par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le retour au pouvoir[modifier | modifier le code]

Après le renversement de Bakiev, lors de la révolution kirghize, Roza Otounbaïeva prend la tête du gouvernement provisoire, et le choisit comme premier vice-président du gouvernement jusqu'au 15 juillet. Lors des législatives du , il classe le SDPK en deuxième position avec 14,5 % des voix, derrière les nationalistes du parti Ata-Jourt.

Environ deux mois plus tard, le 17 décembre, Almazbek Atambaïev est investi Premier ministre pour la seconde fois, avec le soutien de 88 députés sur 120[6], prenant la tête d'une coalition unissant le SDPK, Ata-Meken et Respoublika[7],[8] qui ne compte en principe que 67 députés. Devant le Parlement, il se place dans une vision étrangère plutôt « pro-russe », annonçant qu'il fera son premier voyage officiel à Moscou, en reconnaissance du « soutien le plus fort » apporté par la Russie et qu'il essaierait d'intégrer le pays à l'union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan, tout en affirmant vouloir bâtir de bonnes relations avec ses voisins, et des rapports bilatéraux avec les États-Unis, l'Union européenne et la Turquie[9].

Le , il laisse la direction du gouvernement à son vice-Premier ministre, Omurbek Babanov, pour se présenter à l'élection présidentielle du 30 octobre[10], qu'il remporte[11]. Le , il reprend ses fonctions[12].

Président de la République[modifier | modifier le code]

Il est investi à la présidence le , lors d'une cérémonie dans une grande salle de Bichkek, à laquelle assistent notamment Abdullah Gül et Mikheil Saakachvili, prenant la succession de Roza Otounbaïeva. Il s'agit de la première passation de pouvoir pacifique depuis l'indépendance, en 1991[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]