Jack Ralite

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Jack Ralite
Jack Ralite à la conférence de clôture des cinq années du cycle des Lundis du Collège de France à Aubervilliers, au Théâtre de la Commune, le 6 juin 2011.
Jack Ralite à la conférence de clôture des cinq années du cycle des Lundis du Collège de France à Aubervilliers, au Théâtre de la Commune, le 6 juin 2011.
Fonctions
Ministre délégué auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, chargé de l'Emploi
Gouvernement Pierre Mauroy III
Ministre de la santé
Président François Mitterrand
Gouvernement Pierre Mauroy II
Prédécesseur Edmond Hervé
Successeur Michèle Barzach
Sénateur de la Seine-Saint-Denis
Élection 24 septembre 1995
Réélection 26 septembre 2004
Député de la 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Élection 11 mars 1981
Réélection 19 mars 1981
Élection 19 mars 1978
Réélection 21 juin 1981
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
Maire d'Aubervilliers
1984 – 2003
Prédécesseur André Karman
Successeur Pascal Beaudet
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Châlons-sur-Marne (Marne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PCF (1973-1981)
CRC (depuis 1995)
Profession Journaliste

Jack Ralite, né le à Châlons-sur-Marne, est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Journaliste à L'Humanité, chargé des pages « culture » de l'édition dominicale, il est élu au conseil municipal d'Aubervilliers en 1959, et devient adjoint de André Karman.

Député communiste depuis 1973, Jack Ralite entre au gouvernement en juin 1981, devenant ministre de la Santé puis de l'Emploi, dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984[1].

En 1984, il prend la tête de l'administration municipale d'Aubervilliers et siège au conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 1992. Il est élu sénateur le puis réélu le . Il démissionne en 2003 de la mairie d'Aubervilliers au profit de Pascal Beaudet, mais demeure conseiller municipal. Il a également été vice-président de Plaine Commune de 2000 à 2004[2].

Homme de culture, spécialiste reconnu des questions culturelles au Parlement où il siège au sein de la commission aux affaires culturelles, il s'engage pour l'exception culturelle et contre les accords de libéralisation du commerce projet d'Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) à l'OCDE et AGCS de l'Organisation mondiale du commerce. On lui doit également d'avoir organisé avec Carlo Ossola la rencontre, à Aubervilliers, entre des élèves du lycée Le Corbusier et des professeurs du Collège de France autour de grands textes de la littérature mondiale[3].

Animateur des États généraux de la culture depuis 1987, et président des Carnets Bagouet depuis 1997, il siège aux conseils d'administration du Théâtre du Peuple depuis 1999, du Festival Paris quartier d'été depuis 1996, de la Cité de la musique entre 1999 et 2006, du Théâtre national de la Colline et de l'Ensemble intercontemporain depuis 2002 et du Centre des monuments nationaux de 2004 à 2008.

Il est le premier lauréat du prix des auteurs de la SCAM 2009.

Il refuse une nouvelle fois la Légion d'honneur en 2012 :

« Je n'ai pas refusé trois fois la Légion d'honneur sous la gauche pour l'accepter une fois sous la droite[4], [5]. »

Synthèse des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

Philippe Lefait, journaliste à France 2, dans son livre Quatre ministres et puis s’en vont… (Éditions de l'Atelier, 1995), revient sur l’itinéraire de Jack Ralite et des trois autres ministres communistes de 1981 à 1984, Charles Fiterman, Anicet Le Pors et Marcel Rigout, pendant la période ministérielle et celle qui l’a suivie.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]