Comité de Soutien à la Révolution en Inde


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Inde: attaque contre une église pentecôtiste à Raipur by CSR Inde

En Inde, 9 personnes ont été arrêtées ce lundi matin pour l’attaque contre une église pentecôtiste dans la ville de Raipur, capitale de l’Etat de Chhatisgargh, dans le centre du pays. des assaillants appartenant à une frange d’extrémistes hindous ont débarqué pendant la messe dominicale et ont accusé ces chrétiens de mener des conversions.

La messe bat son plein ce dimanche, quand une dizaine d’hindouistes débarquent dans le petit local de l’église pentecôtiste. Ils brisent des chaises et jettent la Bible, avant de brutaliser les croyants.

Six personnes sont blessées et la tunique d’une femme déchirée. Selon le prêtre catholique Sébastien Poomattan, porte-parole du diocèse de Raipur, cette violence est liée à l’arrivée au pouvoir des nationalistes hindous il y a 20 mois.

« Depuis que le BJP est arrivé au pouvoir à New Delhi, ce genre d’attaques a augmenté. Dans certains cas, la police refuse d’enregistrer une plainte et parfois elle va même jusqu’à accuser les victimes pour conversion », affirme le porte-parole du diocèse de Raipur.

Dans cet Etat du Chhattisgargh, comme dans quatre autres en Inde, il est interdit, sous peine de prison, de convertir une personne à une religion sans l’autorisation préalable des autorités. Une mesure souvent utilisée pour harceler les missionnaires chrétiens.

Selon l’association Open Doors, 9 chrétiens ont été tués et 350 persécutés en 2015 du fait de leur foi. Un chiffre record qui place l’Inde, selon ce classement, parmi les 20 pays les plus dangereux pour cette communauté.

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Misère du nationalisme by CSR Inde

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Inde : Les Dongria Kondh reprennent la lutte contre l’exploitation minière de leurs collines sacrées  by CSR Inde

Les Dongria, dont le nom vient de dongar, 'collines', ont refusé à l'unanimité l'ouverture d'une mine sur leurs terres, jurant de toujours protéger les collines sacrées de Niyamgiri.

Les Dongria, dont le nom vient de dongar, ‘collines’, ont refusé à l’unanimité l’ouverture d’une mine sur leurs terres, jurant de toujours protéger les collines sacrées de Niyamgiri.

Dans l’Etat d’Odisha, les Dongria Kondh, l’une des tribus les plus isolées de l’Inde, font face à une nouvelle menace d’exploitation minière sur leurs terres ancestrales. Ils étaient initialement menacés par le projet d’ouverture d’une mine de bauxite – du minerai d’aluminium – à ciel ouvert sur leurs collines sacrées de Niyamgiri. Le projet était mené par la compagnie minière britannique Vedanta Resources, qui avait ouvert une raffinerie près des collines et extrayait la bauxite sans avoir obtenu de permis d’exploitation. En 2013, les Dongria Kondh avaient gagné une bataille juridique sans précédent et empêché l’ouverture de la mine. Aujourd’hui, les activités de la raffinerie continuent, à perte, et l’Etat d’Odisha compte bien relancer les projets miniers dans la région.

Un jugement de la Cour Suprême indienne avait mis fin au projet en remettant la décision entre les mains des Dongria. Les douze villages dongria consultés avaient en effet refusé à l’unanimité l’ouverture de la mine lors d’un référendum historique.

Aujourd’hui pourtant, l’Etat d’Odisha tente de relancer le projet et fait pression pour qu’un nouveau référendum soit organisé auprès des Dongria Kondh. En dépit d’une forte résistance de la tribu au projet, les autorités souhaitent maintenir la raffinerie ouverte et amplifier les activités minières. Ces dernières seraient cette fois-ci menées par la compagnie minière locale Odisha mining corporation.

Survival a fait campagne contre les projets de Vedanta et continuera de défendre le droit des Dongria à protéger leurs collines sacrées.

Survival a fait campagne contre les projets de Vedanta et continuera de défendre le droit des Dongria à protéger leurs collines sacrées.
© M. Cowan/Survival

Niyamgiri est une région de collines densément boisées, de gorges profondes et de cascades. Les Dongria Kondh ne dépendent pas seulement des collines de Niyamgiri pour leur subsistance, ils les considèrent aussi comme leur territoire ancestral sacré, fondement de leur identité et de leur mode de vie.

Mukuna Sikaka, un Dongria, avait déclaré l’an passé : ‘‘Nous n’autoriserons jamais l’exploitation minière de Niyamgiri – qu’importent les efforts déployés par le gouvernement’.

Survival International avait mené une campagne mondiale de grande envergure contre les projets de Vedanta. L’organisation exhorte aujourd’hui l’Etat d’Odisha à respecter la décision initiale des Dongria Kondh.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : ‘Il est très décevant de voir que les autorités de l’Etat d’Odisha ne respectent toujours pas les décisions prises par les Dongria Kondh. Les peuples indigènes ont le droit, selon la législation indienne et le droit international, d’autoriser ou de refuser les projets menés sur leurs terres. Pourtant, les gouvernements et les entreprises continuent à faire passer le profit avant la volonté des populations. Après des années d’une mobilisation internationale forte et de la résistance opiniâtre des Dongria eux-même, les tentatives pour faire reprendre ce projet ne sont pas simplement antidémocratiques et illégales mais aussi profondément immorales’.

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D’autres articles sur les Dongria Kondh: ici, et



Liberté pour le professeur Saibaba! by CSR Inde

Professeur Saibaba

d’autres articles sur le professeur Saibaba: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 1516 et 17



Des milliers de poissons morts s’échouent en Inde by CSR Inde

BANGALORE, Inde – Des milliers de poissons morts se sont échoués lundi sur les rives d’un lac indien pollué de la ville technologique de Bangalore, dans le sud du pays.

Un odeur nauséabonde flottait dans l’air autour du lac Ulsoor, dans le centre de la ville. Un représentant local a expliqué que les poissons ont probablement été asphyxiés par les égouts qui se déversaient dans le lac.

Un environnementaliste a dit que des échantillons d’eau seront analysés.

Les dirigeants de la région auraient refusé de réparer une barrière qui devait empêcher les égouts de se déverser dans le lac, qui est populaire auprès des pêcheurs et des plaisanciers. Il aurait récemment été envahi par les jacinthes d’eau, sans que les responsables n’interviennent.

Des médiax locaux rapportent que deux autres lacs de Bangalore ont été le théâtre d’incidents de pollution extrême l’an dernier, dont un qui s’est enflammé. Des tests ont révélé la présence de taux élevés de phosphore et d’autres composés chimiques inorganiques.

Plus de la moitié des 1,2 milliard d’habitants de l’Inde défèquent toujours en plein air, et les lacs et les rivières sont lourdement pollués.

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D’autres articles sur la pollution à Bangalore: un lac en feu et de la mousse dans les rues et un général sur la pollution en Inde



« Mon visage est aujourd’hui le visage de la lutte au Bastar » Soni Sori by CSR Inde

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Soni Sori, la militante des droits des tribaux, qui a été attaqué avec un produit chimique acide au Chhattisgarh le mois dernier, a déclaré aujourd’hui que l’état de son visage était le reflet de la lutte dans la région naxaliste du Bastar.

«Mon visage est aujourd’hui le visage de la lutte en Bastar, la condition est la même. J’ai aussi été emprisonnée dans une affaire montée afin de m’associer aux naxalites, de la même façon qu’il (Kanhaiya) a été ciblé pour ses soi-disant liens terroristes. Je suis heureux que la JNU ait commencé ce mouvement massif qui a aidé à obtenir une libération sous caution pour Kanhaiya » a déclaré Sori tout en répondant aux étudiants de la JNU.

Sori, a été présentée par Kanhaiya au public au bloc d’administration de la fac, qui a été le lieu de protestation depuis l’arrestation du président du syndicat des étudiants pour une affaire de sédition concernant un événement organisé contre la pendaison d’Afzal Guru, qui avait été condamné pour l’attaque du parlement au cours duquel des slogans anti-nationaux auraient été scandés.

An acid attack survivor from Chhattisgarh, Sori on Monday said it was her turn to stand with the JNU students after all the support she has received from them all these years.

«Le gouvernement ne dit rien lorsque les femmes sont violées par des policiers, mais dans ce cas, ils ont appliqué toutes leurs tactiques, mais n’ont pas pu trouver la moindre preuve contre Kanhaiya. Les étudiants de JNU ont toujours exprimé leur solidarité avec mon combat depuis 2011 », a-t-elle ajouté.

Sori, qui avait participé sans succès aux élections de Lok Sabha sur pour le parti AAP en 2014, a été transférée vers la capitale par le parti et emmené à l’hôpital vu que les médecins locaux étaient « incapables » d’identifier le produit chimique et de la soigner.

L’enseignante Adivasie a été arrêtée en 2011 par la Direction générale de la criminalité de la police de Delhi pour le compte de la police du Chhattisgarh sur des accusations d’agir comme un propagandiste/recruteur pour les maoïstes. Au cours de son emprisonnement, elle a signalé qu’elle avait été torturée et agressée sexuellement par la police du Chhattisgarh. En Avril 2013, les tribunaux indiens l’ont acquitté dans six des huit plaintes déposées contre elle en raison du manque de preuves.

Lorsque l’agitation pour la libération de Kanhaiya se déroulait, un groupe d’étudiants de la JNU avait brûlé l’effigie de Raman Singh, ministre en chef du Chattisgarh pour condamner l’attaque envers Sori.

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