Oct 7, 2011 - Réflexions    No Comments

Culture et Histoire de l’Art

Les activités artistiques façonnent depuis toujours l’esprit humain!

A chaque stade du développement, le cerveau humain a dû se familiariser avec de nouveaux savoir faire et de nouvelles compétences. Les œuvres d’Art sont les traces indiscutables et révèlent le sens, la diversité, l’universalité des activités humaines.

Par exemple, l’art de peindre accompagne l’évolution des cultures, l’expression des peuples. Ils ont du s’adapter aux nécessités de chaque époque. Le désir de tracer des signes sur n’importe quel support a laissé des empreintes depuis les hommes préhistoriques et l’expression artistique au paléolithique ainsi qu’au néolithique montre une merveilleuse progression!

Petite histoire d’Art a pour objectifs de suivre cette diversité tout au long de l’Histoire et de proposer des activités en rapport avec les techniques de ces époques, sans prétention , simplement pour montrer combien la multiplicité des apprentissages conduit vers une grande liberté d’expression!

Juin 4, 2013 - Renaissance    11 Comments

Les Pays du Nord

Détail d'un tableau de Van- EyckLes Pays du Nord

Après l’invention de la gravure, nous devons l’invention de la peinture à l’huile aux Flamands.Un article sur cette technique est également dans mon autre blog eveil-art-et-nature.com :bouquet de fleurs à l’huile

A cette époque, les ateliers fabriquaient leurs peintures et c’est à Jan Van Eyck(1390-1441) que l’on attribue cette découverte dont vous avez un détail d’une peinture ci contre.

 

 

Voici ce qu’écrit Jean Diwo dans le roman historique « Le temps où la Joconde parlait » : Cette conversation est entre le jeune Antonello de Messine parti à Bruges recueillir le secret de Van Eyck

«- Quand vous avez choisi votre bois, il faut qu’un bon menuisier vous le rabote et que votre planche soit lisse comme un marbre poli. Ensuite vous posez l’enduit, que vous cacherez par des couches successives de peinture, qui donnera à votre tableau cette luminosité qui fait la gloire de la peinture flamande…Il est constitué, en ce qui me concerne par une ou deux couches maigres de colle de peau de lapin et de craie en poudre et de deux couches grasses à base de blanc de plomb et d’un peu d’huile…Avant de toucher aux couleurs, je dois encore recouvrir ma planche d’une mince couche de mine de plomb qui empêchera l’apprêt d’en absorber une partie.

-Et cette luminosité dont vous parliez ?

-Voilà : la lumière, qu’elle soit solaire ou qu’elle vienne d’une chandelle, va traverser les couches de peinture, très fines et transparentes-encore une spécialité des flamands-, avant d’être réverbérer par la couche d’apprêt qui joue le rôle de miroir…

Ensuite, Antonello va gagner l’estime du maître afin que ce dernier lui révèle les secrets de la peinture à l’huile. Van Eyck a travaillé comme un alchimiste pour découvrir la fabrication de cette peinture qui va remplacer la peinture à la détrempe. La résine liquide qui coule de certains conifères donnera l’essence de térébenthine grâce à la distillation. Le jeune Sicilien apprit à distiller la résine, à alléger avec l’essence obtenue l’huile cuite au juste degré, à saupoudrer mélange d’os calciné et de verre pilé et ensuite d’introduire le pigment. Le maître lui montra encore avec patience comment on obtenait sur le panneau des nuances transparentes et lumineuses en superposant les couches de couleurs diluées.

Comme vous le voyez, c’est un véritable travail d’alchimiste! Et sachez qu’à l’époque, les apprentis devaient faire preuve de patience pour connaître les secrets des maîtres. Ils se déplaçaient beaucoup également et les échanges se faisaient grâce à ces voyages!

Van Eyck dépasse la tradition médiévale pour une peinture néerlandaise de la Renaissance et met l’accent sur la nature. Il s’intéresse aux choses de la création et observe le monde extérieur.

Après lui, Jan Gossaert dit MabuseJan Gosseart dit Mabuse (1478-1535?)représente St Luc peintre de son métier faisant le portrait de la Vierge à l’enfant dans la tradition hollandaise mais le cadre montre ses connaissances de l’art italien.

Pour rappel, les nouveautés italiennes sont au nombre de trois: le traitement scientifique de la perspective, la connaissance de l’anatomie et la représentation du corps humain dans toute sa beauté.

Saint Luc est choisi par beaucoup d’académies de peinture, à présent  et de guildes à cette époque.

Jérôme Bosh, mort en 1510 montre que la peinture peut mettre en place un monde imaginaire. Il a voulu illustrer la lutte du bien et du mal, thème très prisé  dans ces temps d’épidémies. L’esprit nouveau donnait à l’artiste la possibilité de représenter ce qu’il voyait mais cela ne l’empêchait pas de mettre des jambes très réalistes à un poisson.Bosch le jardin des délices

En Allemagne, Dürer, nous l’avons vu dans la gravure  peint également et tout le monde connait sa représentation admirable du lièvre. Sa vie nous est connue grâce à ses carnets de notes et croquis.

Mathias Grünewald,http://tetramorphe.blogspot.fr/2011/06/la-crucifixion-de-matthias-grunewald.html( son contemporain fait des retables de type traditionnel qui illustrent les textes pour engager les fidèles à méditer.grunewald-la-crucifixion1

Lucas Cranach (1470-1553) a été séduit  par le charme de la chaine Alpine et de ses forêts qu’il met en arrière plan.

Pour cette période je propose comme petit exercice qui pourrait être fait à l’huile, l’étude d’un animal, ici une pie. Mais comme ce blog s’adresse  particulièrement aux enseignants, je le propose à la gouache , une technique beaucoup plus utilisée dans les écoles .Cette étude se fera à l’aide d’un document photo, ce qui n’existait pas à l’époque qui concerne les artistes ci dessus. Ces derniers étudiaient grâce à des animaux empaillés. pie à la gouachedocument de pie

Avr 5, 2013 - Renaissance    6 Comments

La gravure et l’imprimerie

La gravure et l’imprimerie

Naissance de la gravure.

Au milieu du XVe siècle, en Allemagne, est apparue l’imprimerie avec des conséquences importantes dans l’histoire de l’art. Cette invention favorise la naissance de la gravure et la diffusion d’images des œuvres des artistes! En 1455, Gutenberg invente la presse à imprimer et des caractères mobiles métalliques. En 1500, 35 000 livres sont édités. Les connaissances se propagent rapidement.

  • La gravure sur bois.

     SOLIS Virgile (Nuremberg 1514-1562)

    Xylographie
    7,3 x 9,5 cm au trait carré.

D’abord réalisée dans des planches en bois pas trop dur ( noyer, poirier, pommier ou merisier), dont les parties devant être blanches sont creusées. Le traceur dessine à l’envers le tracé, la planche soigneusement polie et passée à la craie.

Le graveur découpe des entailles avec des gouges ou canifs . La gravure ne laissant que les traits en saillie.

Comme un tampon, les surfaces en relief sont encrées au rouleau. L’impression est faite soit à la main, soit la feuille est placée sous la pression d’une presse typographique. Cela donne un résultat graphique très contrasté.

L’humidité et les insectes peuvent diminuer la qualité des tirages.

  • La gravure sur cuivre.

La plaque de cuivre est gravée par l’artiste.

 La Flagellation. Gravure sur cuivre ( 115 x 73 mm) sur vergé

La Flagellation. Gravure sur cuivre ( 115 x 73 mm) sur vergé

Après l’avoir lissée et polie. on l’a recouvre d’une couche très fine de vernis ou de cire, on la passe au noir de suie ou on la blanchit à la craie.Les contours inversés sont reportés sur le support. Le tracé se fait au burin et le sillon a l’épaisseur d’un cheveu. La largeur du trait est donnée suivant l’intensité de la pression, Pour faciliter le maniement de la plaque on utilise un gros coussin de cuir bourré de sable.

Dürer est devenu un extraordinaire graveur grâce aux nuances des lignes, il est parvenu a modeler les corps.

  • La pointe sèche

Les traits sont creusés dans le cuivre ou le fer avec un instrument bien affûté qui produit une barbe  abondante. Celle ci conservée, donnera au trait une sorte de velouté lors de l’impression.

  • L’eau forte sur cuivre et sur fer.

    Dürer détail

    Dürer détail

L’artiste recouvre la planche d’un vernis dur que les acides n’attaqueront pas. Le graveur dessine son motif avec une pointe d’acier fine. Il enlève seulement le vernis.L’image à imprimer  correspond aux parties mises à nu. La planche est plongée dans un bain d’acide qui attaque le métal: c’est la morsure. Le trait est plus libre, plus spontané que celui réalisé au burin qui est plus précis.

Albrecht Dürer (1471-1528)

-275-x-196-mm Eau-forte Dürer

Dessinateur de génie, peintre et graveur, il exécute plusieurs autoportraits. Il étudie l’art de la Renaissance en Italie et plus tard les peintures flamandes dont il fait un mélange d’influences.

Avec Copernic,certains dogmes disparaissent: la terre est ronde et la source lumineuse provient du soleil , au centre de l’univers. Léonard de Vinci étudie l’influence de la lumière sur l’apparence des choses,dans une réflexion philosophique. Capter la lumière en  travaillant sur l’ombre, et rendre le modelé , la profondeur l’épaisseur et la perspective grâce au jeu d’ombres!

Les valeurs permettent de mesurer, évaluer l’intensité des composantes d’une image, les unes par rapport aux autres.

La gravure sera le domaine de prédilection des valeurs de gris!

 Pour expérimenter, dans une classe par exemple, la gravure, le monotype est la façon la plus simple. Avec peu de moyens: une feuille de protection plastique, un pinceau, une feuille A4 et un peu de gouache noire (ou de couleur) , l’expérience peut commencer

  1. Poser à l’aide du pinceau la gouache attention de ne pas en mettre trop ou pas assez.
  2. Dessiner en gravant avec la pointe du manche assez rapidement afin que la couleur ne sèche pas.
  3. Il ne reste plus qu’a poser le papier et appuyer également afin de transférer la peinture!
  4. Le dessin apparaîtra à l’envers comme une gravure. C’est simple et à la portée de tous les publics!matériel pour monotypetulipe monotypemonotype
Fév 11, 2013 - Moyen âge, Renaissance    23 Comments

Les peintres primitifs niçois

Les peintres primitifs niçois

En 1388 Nice a conclu un accord avec le Comté de Savoie appelé  » la dédition de Nice à la Savoie ».

Chapelle St Sébastien  Clans

Chapelle St Sébastien Clans

Entre la mer et les montagnes, vont s’installer des échanges de sel, huile d’olive, vin et laine, toile et bois permettant la construction navale.

Sur les routes du sel parcourent les caravanes de mules. Des abris,  chapelles rurales accueillent les caravaniers et les villages étapes s’enrichissent grâce à ce trafic.

Ils construisent des églises richement décorées ainsi que des chapelles dédiées aux   saints protecteurs. Car à cette époque, les dangers, épidémies, brigands,catastrophes naturelles étaient prévenues grâce aux prières dédiées à ces protecteurs célestes, la religion étant très pratiquée.

 

Les commanditairesSts Bernard et Sébasrtien, Roure passaient des accords avec les artistes en précisant le thème, les couleurs (la quantité des pigments et leurs prix).

Les chapelles étaient peintes le plus souvent à la détrempe et la palette des peintres était assez restreinte: l’ocre jaune, l’ocre rouge et le gris bleu…

 

Certaines venues de régions éloignées comme le vermillon, l’orpiment couleur d’or et les bleus sont utilisés avec parcimonie car l’azur fin d’Allemagne est encore plus cher que le bleu outremer venu de Perse ou de Chine. Les retables sont peints sur bois et à l’œuf suivant la tradition de certaines icônes.

Miralhet

Peinture à l’œuf sur bois, Chapelle des Pénitents Noirs Nice

La grande richesse de cette région appelée à cette époque les nouvelles terres…dans le Moyen âge finissant est constituées d’oeuvres pariétales  ou sur panneaux. Giovanni Baleison, représentant du gothique international décore avec préciosité les chapelles à Venanson, à Lucéram, à Saorge, à Tende. Giovanni Canavésio influencé par les peintres germaniques qui travaillaient pour le ducs de Savoie est plus réaliste: la passion de Notre Dame des Fontaines à La Brigues. Miralhet peint un retable pour les Pénitents Noirs ainsi que Durandi  et les Bréa ; Antoine, François et Louis Bréa, le plus prestigieux.

Ludovic Bréa est né en 1450 de parents d’origines liguriennes.(La Ligurie est la bande autour de la mer Ligure au- delà des Alpes, Gênes en est la capitale). Ceux- ci étaient tonneliers et habitaient dans le vieux Nice. Il serait mort de la peste qui sévissait à Nice en 1522 ou 1523. Il était si connu, qu’ après lui, toutes les œuvres peintes sur bois s’appelaient des « Bréa ». Cela s’appelle une antonomase.

Retable de Ste Marguerite

Louis Bréa Lucéram

Nous ne pouvons pas étudier tous les primitifs niçois dans le cadre de ce blog c’est pourquoi nous allons nous intéresser à un village médiéval situé à 25 km de Nice sur une des routes du sel. Lucéram, protégé par une tour possède plusieurs retables qui furent démantelés. Dans l’église sainte Marguerite, une partie du retable, dédiée à la sainte protectrice des accouchements est placée sur le maître autel tandis que les bandes latérales sont visibles au Musée des Beaux Arts à Nice ainsi que la prédelle faite de six scènes narratives  de la vie de la bergère d’Antioche.

Au centre Marguerite  »hissant » du dragon (le monstre l’avait avalée et elle c’est miraculeusement délivrée du malin). De part et d’autre, les saints protecteurs sont représentés avec leurs attributs, par exemple: Marie Madeleine avec sa chevelure a dans sa main un  parfum, implorée pour les  moissons.Les figures latérales sont finement exécutées et surprennent par le rendu de la personnalité de chaque saint.

Musée des Beaux Arts de Nice

Musée des Beaux Arts de Nice

La prédelle raconte les étapes du martyr de la sainte comme une bande dessinée. Elle permettait d’enseigner les populations rurales qui ne savaient pas lire.

Si nous pouvions reconstituer l’ensemble, on pourrait admirer la composition mise en valeur par des éléments de décors de bois doré, et l’équilibre des couleurs dominantes, malheureusement, cette œuvre a été démantelée comme beaucoup d’autres.

 

Dans ce village, une chapelle est consacrée à la Madone est entièrement décorée de peintures par Baleison.

Lucéram

Peinture à la détrempe

Chapelle à Lucéram Notre Dame du bon coeur par Baleison.
Voici une proposition d’exercice: une licorne à la caséine.

Licorne à la caséine

Licorne à la caséine

 Le dessin d’un cheval est fait à la méthode du cerveau droit ou construit comme proposé dans l’article d’éveil art et nature: http://eveil-art-et-nature.com/comment-dessiner-un-cheval/

La corne est ensuite ajoutée, on pourrait également imaginer des ailes…

Le support est un carton et les pigments sont limités.

N’hésitez pas à laissez vos commentaires et propositions,

Nicole

Jan 8, 2013 - Renaissance    No Comments

Peintre à la Renaissance

Comment devient on peintre?

Au Moyen Âge, les artisans travaillaient en ateliers et circulaient selon les commandes.

 Les commanditaires déterminaient précisément le thème, l’histoire et la quantité des pigments à utiliser.
C’est ainsi que l’on a pu retrouver les auteurs de fresques et de peintures sur bois de l’époque.

La source principale d’inspiration fut l’histoire religieuse et les saints repris dans le livre de la légende dorée.

Ce dernier est un peu cher mais il existe aussi  en Ebook!

Les villes se développent à la Renaissance.

Les peintre reconnus pour leur talent s’y installent. Ils se groupent en guildes ou corporations. Les mécènes riches et puissants, aident les maîtres afin d’augmenter leur prestige. L’ artiste se fait aider d’apprentis qui effectuent les travaux de préparation des couleurs, du support, de l’entretien de l’atelier. Ceux ci apprennent par l’observation mais on est encore bien éloigné des écoles de beaux arts du XIXe siècle. Après quelques années, ils peuvent participer petit à petit à l’œuvre sous l’œil du maître. Finalement, certaines peintures sont collectives, et seul le maître décide de sa composition. Voici un exemple:Dans la vénus endormie de Giorgione, on retrouve certaines parties peintes par l’un de ses apprentis; Titiano Vecellio dit Titien.

A cette époque, les peintres préparaient eux même leurs couleurs.

Ils n’achetaient pas des préparations toutes faites. Ils extrayaient les matières colorantes de plantes, des animaux ou de minéraux qu’il écrasaient dans un mortier.

Le blog de mon collègue nous en apprend beaucoup sur le sujet:

Ils mélangeaient ces pigments à des préparations à bases d ’œuf ou de lait (caséine). Vous pouvez aller voir les exercices proposés dans éveil art et nature.com pour l ’œuf et pour la caséine , en cliquant sur ces deux liens. Ces techniques utilisées depuis longtemps avaient l’inconvénient de sécher rapidement .

C’est alors que Jean van Eyck, dans les Pays-Bas,qui correspond à la Belgique actuelle, devant le besoin de travailler plus lentement, imagina l’addition de l’huile.Les artistes circulaient beaucoup et l’usage de l‘huile se répandit. Et Bruges devint une capitale de la Renaissance du nord. Venise a vu naître également  une école de peintres. Peut être à cause de l’humidité constante qui y sévissait, ils firent de grandes toiles décoratives que l’on marouflaient sur le mur ou que l’on tendaient sur un châssis. Ce fut le départ de la peinture à ‘l’huile sur toile qui est toujours utilisée de nos jours.
Si au Moyen Âge, l’artisan peintre, dont la pratique est manuelle, n’est pas reconnu l’égal du poète,
cela change à la Renaissance. Nous l’apprenons grâce à l’un des premiers historien de l’art.
André Félicien qui nous rapporte plusieurs anecdotes. Certains romans en livres de poche peuvent vous conduire à cette époque! Je vous recommande celui ci, c’est un vrai régal!

 Pour cet article  voici un exemple d’une œuvre faites par les participants de plusieurs stages s étalant sur une année civile hors temps scolaires!

Visite de musée, de chapelles, exercices pratiques leurs apprenant la peinture à l’œuf et à la caséine, agrandir à la méthode  au carré…Ce projet a été initié par le Cercle Bréa qui promeut les primitifs Niçois. Le projet concernait plusieurs familles de différentes origines afin d’améliorer l’ insertion dans la ville.

C’est donc dans le cadre des locaux de l’association Trait d’union qu’a eu lieu cette initiation et voilà le résultat qui a été réalisé par tous les participants, seuls les visages ont été retouchés par moi même comme au temps des ateliers des époques anciennes Cette œuvre est faite sur bois à la caséine et au pigments.

 

Nov 23, 2012 - Renaissance    4 Comments

La Renaissance italienne

La Renaissance italienne.

Les savants  font des progrès en sciences et redécouvrent l’Antiquité.
Ils s’intéressent à la place de l’Homme dans l’univers!
Les artistes sont imprégnés de ces idées.

 

La Renaissance en architecture commence au quatrocento qui est le XVe siècle, en Italie.

Philippo Brunelleschi (1377-1446) marquera son siècle, il adaptera l’architecture gothique en introduisant l’Antique et posera les nouveaux principes de construction.

Filippo Bruneslleschi, 1430

Léon Battista Alberti (1404-1472) transforme les châteaux forts florentins en palais.

Andréa di Pietro dit Palladio (1508-1580) pose des colonnades inspirées de l’Antique à Venise et à Vicence.

 

Masaccio

 

 

 

Ils inventent la perspective mathématique ainsi que la perspective linéaire.La profondeur est rendue par ces nouveaux principes. Le monde réel est rendu par une illusion d’optique; les lignes parallèles convergent vers un point de fuite, les personnages et éléments sont représentés de plus en plus petits quand ils s’éloignent du spectateur. Ils se servent également de la couleur pour accentuer l’effet d’éloignement.Avec Giotto  apparaît la représentation de la réalité.Voir l’article sur les primitifs italiens et sur Histoire de mouche d’éveil art et nature.

 

Donatello

A Florence,au XVe ,Brunelleschi, l’architecte,Masaccio (1401-1429?),le peintre et Donatello 1386-1466)le sculpteur introduisent un nouveau réalisme.

Uccello (1397-1475) est obsédé par la perspective…

Uccello

 

 

 

 

 

Fra Angelico,(1385-1455)a un pied dans le gothique dans ces récits mais utilise les constructions spatiales de Masaccio

Fra Angelico

Piero della Francesca (1415-1492) théorisera la perspective:

Piero della Francesca

 

 

 

 

 

 

La famille des Médicis, mécènes encouragea les artistes.

Des thèmes de l’Antiquité grecque et romaine apparaissent et permettent la représentation de nus, dieux anciens dans la nature comme par exemple le peintre Botticelli (1445-1510) avec cette Vénus:

 

Marbre Michel-Ange

Michel-Ange (1475-1564) protégé par Laurent de Médicis, le pape Jules II lui commandera la décoration de la Chapelle Sixtine à Rome et il est surtout un sculpteur remarquable:

 

Etude, gouache sur bois.

 

Léonard de Vinci(1452-1519) auteur de  la Joconde., fut également architecte, sculpteur et poète. Il s’intéresse aux sciences naturelles, à l’astronomie et à la physique. Il finira ses jours en France à la demande de François Ier à partir de 1516.

 

 

Putti de Raphaël

Dans le cadre de ce blog, on ne peut pas citer tout les peintres, mais Raphaël fut un rival de Michel Ange et le Titien fut un des plus célèbres de son temps. Mais je vous propose de réaliser des cartes de vœux s’inspirant d’un thème de cette époque: putti et angelots

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