Une course de char à travers les voies romaines

Une course de char à travers les voies romaines 2017-10-09T10:13:07+00:00

Afin d’affirmer le prestige de Rome et l’unité des peuples de la péninsule italique, Jules César approuve l’organisation d’une course ouverte à tous les peuples du Monde Connu, et visant à  démontrer de manière éclatante l’excellence des voies romaines.

Aux organisateurs de l’événement, César pose une condition sine qua non : l’attelage romain doit IMPÉRATIVEMENT franchir la ligne d’arrivée en vainqueur (il semblerait qu’à l’époque, sport, politique et spectacle étaient déjà intimement liés…) ! Hélas pour César, c’était sans compter l’inscription à la course de nos deux champions gaulois qui risquent de chambouler ses rêves de grandeur…

Pour Jean-Yves Ferri et Didier Conrad commence alors le long travail de création des nombreux équipages que la course verra s’affronter. Mais arrêtons nous un instant sur le char de nos deux  héros gaulois, magnifiquement orné du symbole gaulois par excellence : le coq. Un détail, et pas des moindres, saute immédiatement aux yeux : c’est bien notre ami Obélix qui est l’aurige (le conducteur du char) de l’équipe de Gaule, Astérix s’en tenant au rôle de copilote !

« Tous les personnages créés par le tandem Goscinny-Uderzo possèdent un petit quelque chose qui les rend unique. Astérix, Idéfix, Abraracourcix, Falbala… La liste est longue ! Mais je partage l’avis de la plupart des lecteurs assidus de la saga : mon préféré reste ce grand enfant au grand coeur et un peu pataud ! Tout le monde adore Obélix, et moi le premier ! Je me suis dit, que pour ce nouvel album, il fallait lui rendre hommage de manière un peu plus appuyée. Je n’ai eu aucune difficulté à rallier Didier à ma cause ! »

Jean-Yves Ferri

« Obélix est moins simple qu’il en a l’air. C’est le personnage le plus enfantin de la série, et donc le plus susceptible d’évoluer. Anatomiquement, c’est le plus fantaisiste. Au fur et à mesure des albums, ses proportions ont beaucoup varié. Il nous a semblé logique à Jean-Yves et moi de lui donner un rôle plus important que d’habitude. Cette fois, c’est bien Obélix qui dirige la course et l’histoire. »

Didier Conrad

Dans cette planche où la course bat son plein, les esprits s’échauffent : le story-board de Jean-Yves Ferri évoque des Hell’s Angels version 50 avant Jésus-Christ, tandis que le copilote de l’aurige romain s’exprime dans un argot réservé jusque-là dans la série à des optione et décurions de second rang. Ils sont fous, ces auriges !

Dessinée par Didier Conrad, cette planche nous entraîne à 100 à l’heure, les héros fuyant vers la droite de la page pour nous entraîner vers la suite de l’aventure. Autour d’eux, les auriges concurrents, venus de tout le monde connu, sont chacun à leur tour figés dans des expressions hilarantes.