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Reprise ou découverte de la plongée : pourquoi choisir BathysMed après le confinement ?



Reprise ou découverte de la plongée : pourquoi choisir BathysMed après le confinement ?
Qu’ils soient débutants ou confirmés, tous les plongeurs vous le diront, la plongée procure des sensations de bien-être intenses et immédiates. Parce que la pandémie de Covid-19 et le confinement ont été sources de stress et d’anxiété, les plongées BathysMed®, qui combinent des techniques de sophrologie et de méditation de pleine conscience à la plongée, constituent une méthode unique et innovante pour lutter efficacement et durablement contre les troubles post-confinement.
 

Quelles sont les conséquences de la pandémie et du confinement ?

 
Au-delà du risque sanitaire, les professionnels de la santé mentale s’accordent à dire que, avec le confinement, les répercussions sociales et psychiques de l'épidémie de Covid-19 menacent d’être importantes. Parce que la situation est potentiellement stressante pour de nombreuses personnes, l’impact psychologique de la pandémie et du confinement n’est en effet pas à négliger. Depuis le début de la crise, coronavirus et confinement sont omniprésents dans les nombreux appels reçus dans le cadre du dispositif national de prise en charge médico-psychologique (Croix-Rouge, cellules d’urgence médico-psychologique et hôpitaux). Un nombre croissant de personnes se sont trouvées et se trouvent encore en situation de trouble, voire de détresse psychologique. Et le déconfinement déjà amorcé n’est pas synonyme de retour à la normale pour tout le monde.

De plus, le confinement généralisé de la population pendant plusieurs semaines représente une situation inédite sur laquelle les psychiatres et les psychologues n’ont pas de recul scientifique. Ses effets à moyen et long terme ne sont pas encore connus. Cependant, on peut se référer aux études de l’impact psychologique des quarantaines passées ainsi qu’aux résultats des différentes enquêtes réalisées depuis le début du confinement lié au Covid-19 pour avoir une première idée. Comme le soulignait une revue anglaise en février dernier, l’impact mental des quarantaines liées aux épidémies de SRAS, MERS, Ebola et de grippe H1N1 s’est caractérisé par une prédominance élevée et une grande variété des symptômes de trouble et de détresse psychologique. 73 % des personnes interrogées faisaient état de mauvaise humeur et 57 % citaient l’irritabilité.
Une étude chinoise réalisée en février dernier a révélé que près de 35 % des personnes interrogées ont, dans les premières phases de l’épidémie, connu une détresse psychologique, considérée comme sévère dans 5 % des cas. En France, selon un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche et publié fin mars, 84 % des personnes interrogées se disaient inquiètes face à l’épidémie de coronavirus (soit 37 points de plus qu’au début du mois, avant le confinement). Enfin, selon les derniers chiffres de l’agence nationale de santé publique, 66 % des Français ont eu des problèmes de sommeil (contre 49 % hors période d’épidémie) et 27 % ont connu des états anxieux (contre 13,6 %), le niveau d’anxiété mesuré pendant la première semaine de confinement étant deux fois plus élevé que celui mesuré en 2017 hors période d’épidémie.
 

Quelles sont les personnes les plus exposées ?

 
Le récent confinement de l'ensemble de la population peut être difficile à vivre tant pour les patients suivis en psychiatrie, que pour les soignants et le grand public. Cependant, tout le monde n’est pas susceptible de vivre un état de trouble ou de détresse psychologique. Les personnes les plus vulnérables sont celles qui ont vécu les changements d’habitudes de vie les plus importants aux moments du confinement puis du déconfinement.
Les premières études montrent que les populations les plus à risque sont les femmes, les plus diplômés, les personnes éloignées de structures de santé, les travailleurs migrants et les personnes isolées. Les enfants, les adolescents, les adultes de moins de 30 ans et les personnes âgées de plus de 60 ans sont également les plus touchés.
Bien évidemment, les soignants qui participent à la lutte contre le Covid-19 et qui ont dû faire face à un accroissement de la mortalité dans des conditions inadaptées et avec des moyens insuffisants sont également en première ligne, en particulier les urgentistes et les internes appelés en renfort comme le montre une récente étude de l’Inter Syndicale Nationale des Internes.
Par ailleurs, les personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires notamment, plus vulnérables face au coronavirus, mais également les personnes atteintes de troubles psychologiques qui n’ont pas pu consulter leur psychiatre ou leur psychologue, les personnes souffrant de toxicomanie ou celles encore qui ont vécu un événement traumatisant, plus ou moins récemment, sont plus exposées aux risques mentaux liés à la pandémie qui s’est propagée à la surface de la planète en quelques semaines seulement.

 

Quels sont les effets potentiellement durables de cette crise sur la santé mentale ?

 
Le risque sanitaire doublé du confinement fait exploser les tensions émotionnelles, d’autant plus s’il perdure. Dans ce contexte, les principales réactions auxquelles on peut s’attendre sont le stress, l’anxiété et la déprime dont les facteurs sont multiples.
Le stress apparaît lorsque l’on se trouve dans une situation anormale à laquelle on doit faire face et s’adapter. Il peut être généré par une vie familiale bouleversée par la promiscuité, le manque d’espace, avec la perte d’intimité et l’impossibilité de s’isoler, le télétravail des parents, le travail scolaire ou l’agitation des enfants, les conflits dans le couple, le manque d’activité physique, le manque de fournitures et d’équipement, le flot ininterrompu ou au contraire le manque d’information, la suractivité numérique, etc.
 
L’anxiété se manifeste lorsque nous croyons qu’un événement dangereux ou malheureux peut survenir et que nous l’anticipons. Elle peut être liée au coronavirus, au risque de contamination et de mort pour soi-même ou pour ses proches, d’autant plus important pour les personnes déjà fragiles, ou encore liée à l’avenir avec l’incertitude professionnelle, la perte financière, etc.
À un degré plus intense, les personnes atteintes du coronavirus sorties de réanimation ou celles qui ont subi la perte d’un proche décédé de manière brutale sont susceptibles de développer des troubles psychotraumatiques qui, lorsqu’ils persistent, conduisent au syndrome de stress post-traumatique.
 
La déprime est un état passager de lassitude, de découragement et de tristesse. Elle peut se manifester avec la perte des repères du quotidien, la perte de lien social et de contacts physiques qui manquent cruellement, l’ennui ou l’isolement.
Les états de stress, d’anxiété et de déprime peuvent se manifester sous différentes formes. Sur le plan physique, ils se caractérisent par des troubles du sommeil ou de l’alimentation (perte ou hausse de poids), des maux de tête, des tensions dans la nuque, des problèmes gastro-intestinaux, une perte d’énergie, une sensation de fatigue, une aggravation des problèmes de santé chronique, etc. De manière insidieuse, quand on est stressé, on peut souffrir de maux de gorge doublés d’une toux, d’une gêne ou d’une sensation d’oppression thoracique qui peuvent nous donner l’impression que l’on souffre du coronavirus et engendrer ainsi une anxiété supplémentaire… Sur les plans psychologique et émotionnel, peuvent apparaître des sentiments d’inquiétude ou d’insécurité, de peur ou d’angoisse même, de confusion, de surcharge mentale, d’impuissance, de frustration, de morosité, de tristesse, de colère, etc. Sur le plan comportemental, on peut faire preuve d’irritabilité, d’agressivité, de difficultés de concentration, de repli sur soi et d’isolement, comme on peut être pris de pleurs ou de paralysie, augmenter ses consommations de tabac, d’alcool ou de drogue, etc.
Toutes ces manifestations liées au stress, à l’anxiété et à la déprime sont normales dans un contexte de pandémie. De façon générale, il est possible de les surmonter mais elles peuvent perdurer, même après le confinement. D’autant plus que cette crise est inédite et qu’on ne sait pas combien de temps elle durera ni comment elle va évoluer. De fait, un retour à la « normale », à son travail et aux routines sociales, peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Et pour certains, les malaises peuvent persister, voire s’aggraver. Pour d’autres qui se sentaient à l’abri des pressions sociales pendant le confinement, le déconfinement peut aussi être source de stress. Le virus est toujours là, la distanciation sociale et le port du masque sont pesants, l’avenir est toujours incertain, si bien qu’une hausse des troubles anxieux et dépressifs est prévisible.
 

Quelles sont les clés pour se protéger et s’aider à en sortir ?

 
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Haute Autorité de Santé (HAS), différentes associations de psychiatrie, des psychologues et des psychiatres (voir en fin d’article) ont publié leurs recommandations afin de réduire ces symptômes et limiter l’impact psychologique du confinement.
Parmi elles, le maître mot semble être de prendre soin de soi, en s’occupant de sa santé mentale et de son bien-être autant que de sa santé physique. Pour ré­duire le stress et éliminer ses tensions, il faut mettre en place des stratégies de bien-être personnel : s’accorder des moments de repos et de détente si l’on travaille, s’exposer au soleil, maintenir une activité physique régulière, chercher à lâcher le contrôle et à se raccrocher au moment présent en se faisant plaisir autour d’activités saines, concrètes et réelles. De même, communiquer, rester en contact avec des gens qui nous font du bien, partager ses craintes et ses appréhensions permet d’éviter l’engrenage des ruminations dépressives. Il est possible d’apprendre à gérer le stress en pratiquant régulièrement et fréquemment des techniques de respiration, de cohérence cardiaque et de relaxation. Les techniques de méditation comme la pleine conscience permettent de revenir à l’instant présent et de réduire les ruminations anxieuses et dépressives.
 

En quoi les plongées BathysMed peuvent-elles aider à surmonter cette crise ?

 
Le protocole de plongée BathysMed® allie des techniques de sophrologie, de méditation de pleine conscience et de préparation mentale sportive à la plongée subaquatique. Depuis 2015, BathysMed développe un programme de recherche visant à démontrer les bienfaits de la plongée sur le stress. Jusqu’à présent, trois études cliniques ont permis de mesurer scientifiquement et avec succès les effets de cette combinaison innovante de techniques.
Ces études ont démontré, tout d’abord, l’effet bénéfique, spécifique et prolongé de la plongée traditionnelle sur la gestion du stress dont le niveau est diminué de façon significative, avec une amélioration de la capacité à gérer les imprévus. Par ailleurs, avec la mise au point et l’application du protocole de plongée BathysMed® à des rescapés des attentats de Paris et à des militaires blessés psychiques et physiques, tous atteints de stress post-traumatique, ces études ont montré que les participants avaient bénéficié d’une baisse significative de leur niveau de stress et d’un retour à un état de bien-être.
Les résultats obtenus nous ont permis de mettre au point une pratique totalement innovante, spécifique et brevetée, qui donne des résultats inégalés à la fois face à des situations de stress aigu qui empoisonnent la vie ou pour une recherche de relaxation et de bien-être au quotidien.
 

Comment ça marche ?

 
Trois facteurs physiologiques principaux expliquent les bénéfices du protocole de plongée BathysMed® sur la réduction du stress.
Premièrement, on sait que l’exposition régulière des plongeurs à la narcose à l’azote (effet de l’air comprimé, composé essentiellement d’oxygène et d’azote, respiré en plongée sur l’organisme) a un effet antidépresseur naturel. Sous pression, à une profondeur n’excédant pas 20 mètres, elle procure une puissante sensation de bien-être.
Deuxièmement, les exercices de cohérence cardiaque basés sur des techniques de respiration lente et ample, utilisés en sophrologie ou en méditation de pleine conscience, ont pour effet de stimuler le système nerveux autonome en modifiant les afflux sanguins. En particulier, il stimule le système sympathique dont les fonctions permettent de préparer l’organisme à faire face à une situation de stress. Chez une personne qui a un stress important, voire pathologique, le système nerveux autonome dysfonctionne et peut entraîner des maladies cardiovasculaires ou digestives. Avec ces techniques de respiration, il est possible de rétablir un équilibre. Quand on plonge, le milieu sous pression nous contraint à respirer automatiquement de manière lente et ample. Alors, travailler sa cohérence cardiaque sous l’eau, c’est beaucoup plus simple que sur terre !
Troisièmement, dans l’eau, on sort complètement de son environnement terrestre. Les effets démontrés des techniques de sophrologie et de méditation de pleine conscience s’en trouvent démultipliés. Dans un monde de découverte de nouvelles sensations physiques et d’apaisement psychique, on a la possibilité d’acquérir très vite de meilleures capacités de concentration, de contemplation et de gestion des états du stress, autant de bons réflexes qui pourront rapidement et facilement être appliqués à la surface dans la vie courante.
 

Quels sont les résultats ?

 
Grâce aux exercices spécifiques créés dans le cadre du protocole de plongée BathysMed®, on agit sur les représentations de soi et sur son schéma corporel (essentiel en cas de stress post-traumatique), on améliore sa concentration, on apprend ou on réapprend le lâcher prise. Ce sont des bénéfices immédiats et pérennes qui peuvent profiter à tous pour vivre une expérience unique avec une perception accrue de ses sensations et du monde sous-marin. Spécialement en cette période de pandémie, les plongées BathysMed® s’adressent aux personnes qui souffrent des effets du confinement et qui cherchent à améliorer leur sommeil, à limiter ou prévenir leur état de stress ou d’anxiété et à retrouver leur bien-être général.
Avec BathysMed®, nous profitons des bienfaits de l'immersion en bouteille pour apprendre aux plongeurs et aux débutants à éliminer le stress et à apprendre à mieux le gérer. Les plongées BathysMed® sont avant tout un moyen ludique, agréable et efficace d’agir efficacement contre ce stress tout en pratiquant la plongée subaquatique.
 
En pratique :
 
Si vous avez vécu une période stressante ou traumatisante ou si vous êtes épuisé(e) par votre situation personnelle ou professionnelle, nos moniteurs brevetés peuvent vous accompagner en vous proposant un parcours de plongée BathysMed ® afin de profiter des bienfaits de ce protocole unique. Vous pouvez contacter dès maintenant les moniteurs de plongée (agréés FFESSM) répartis dans toute la France, ils vous attendent pour aller buller !
 
Les formations plongeurs BathysMed® sont accessibles à tous, aux plongeurs comme aux débutants, dès l’âge de 8 ans. Cependant, il est nécessaire de s’assurer auprès d’un médecin de son aptitude à la plongée et de se munir d’un certificat médical d'absence de contre-indication à la plongée. Attention : si vous avez été atteint par le Covid-19, que vous ayez été diagnostiqué ou que vous ayez développé des symptômes associés au coronavirus, parlez-en à votre médecin.
Par Sandra Greck
 
Pour aller plus loin :  
 

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JEROME GAULIN