ESPACE-TEMPS
l'homme pourra-t-il le manipuler un jour ?
La science-fiction nous a habitués aux voyages dans le temps. Bien souvent l'esprit des auteurs ne se base que sur des intuitions, mais le mérite en est qu'ils nous font rêver, et par la même occasion nous font espérer un jour y arriver, car beaucoup de ces intuitions de par le passé se sont retrouvées dans le présent comme technologies courantes.
Actuellement quelques possibilités théoriques sont connues, telles qu'aller à la vitesse de la lumière ou alors de se promener aux abords d'un trou noir voire d'aller se promener à l'intérieur avec les risques que l'on connaît ou plutôt que l'on suppose.
Cette page n'a pas la prétention de dévoiler les secrets de ces types de voyages, elle est là seulement pour essayer d'ouvrir le débat avec des questions et des raisonnements qui auront le mérite d'être posés.
Les sciences- frontières froissent et défroissent l'espace-temps comme un morceau de papier.
Les masses le courbent et les trous noirs plus que tous autres jusqu'à des extrêmes non connus de nos observations.
Mais il est admis que la masse "infinie" d'un trou noir courbe l'espace-temps, et nous allons essayer de nous servir de cette image pour en arriver à des possibilités autres, qui mettent en jeux le même principe, sans pour cela utiliser un objet aussi exotique.
Une représentation naïve est de poser un trou noir sur une ligne A-B représentant l'espace-temps pour voir A et B se rapprocher comme si l'on rapprochait les deux extrémités d'une feuille de papier.
La logique de ce raisonnement si elle s'avérait juste permettrait de pouvoir procéder à d'autres expériences.
Si pour le moment nous ne disposons pas d'un trou noir à coté et ne savons pas le fabriquer, il est une technique ou plus exactement une théorie qui pourrait se substituer au manque de ce matériel très exotique.
Sans expliquer le trou noir en lui-même puisque sans observation directe, il est très difficile de le faire, nous allons nous rabattre sur un de ses effets.
Sa masse tendant vers l'infini a pour conséquence le fait d'étirer, courber, voire déchirer l'espace-temps.
Nous savons déjà que toute masse est en mesure de faire la même chose à des degrés divers selon leur importance et le trou noir constituant l'extrême connu en sera le meilleur exemple.
A coté de cet exemple, nous allons en prendre un autre qui est abordé dans la relativité, mais qui n'a jamais été utilisé, ni même comparé.
La masse d'un objet accéléré augmente avec sa vitesse et tend vers l'infini aux abords de la vitesse de la lumière.
Donc la conséquence directe d'un objet ( microscopique ou macroscopique ) accéléré à la vitesse de la lumière si elle tend vers un "infini" peut localement être comparée à un trou noir dynamique.
Sans aller au-delà, déjà nous pouvons constater que deux causes différentes peuvent avoir les mêmes effets. ( trou noir, et masse accélérée ).
Pour être plus explicite et avoir une vision naïve de la chose, nous reprenons la droite A-B sur laquelle au début nous avions posé un trou noir, pour remplacer ce dernier par un ou plusieurs objets accélérés à la vitesse de la lumière avec une trajectoire perpendiculaire à la ligne A-B.Nous devrions constater un raccourcissement de l'espace A-B.
Sans en arriver à une conclusion hâtive, et par simple déduction, si l'attraction d'un trou noir par sa masse "infinie" permet réellement de courber l'espace temps localement, la masse "infinie" d'un objet quel qu'il soit et aux abords de la vitesse de la lumière doit être de même nature à apporter les mêmes effets.
Si les théories sont justes, alors il est possible de penser que l'espace temps pourra être manipulé dans un temps assez proche.
Des possibilités spectaculaires pourraient être envisagées, car dans cette représentation naïve, il n'est pas interdit de penser que si non un objet mais plusieurs objets sont accélérés à la vitesse de (c ) sur un même plan entre deux points, nous pourrions alors faire côtoyer le local A du distant B.
La difficulté à prouver ce genre de choses tient du fait qu'il est difficile de vérifier de telles éventualités ou hypothèses.
Pourtant la possibilité de découverte de protocoles d'expériences permettant de valider ces hypothèses doivent exister.
Je laisse à tout chercheur le soin de le faire, mais de mon coté je formule une proposition.
Prenons un faisceau laser continu ou de particules avec pour cible un détecteur mesurant le temps de parcours et la distance A-B.
Prenons plusieurs autres lasers juxtaposés et parfaitement parallèles, et faisons en sorte que ces derniers interceptent le rayon A-B perpendiculairement.
Si le détecteur A-B change de valeur, il sera alors possible de penser que nous sommes en présence d'un rétrécissement de la distance A-B ou d'un changement du temps de parcours du rayon.
JOUER AVEC LA LUMIERE.
Protocole d'expérience N°2
Ce type d'expérience n'a rien à voir avec la précédente, mais dans la mesure ou elle présente la particularité de pouvoir aider à mettre en évidence la résurgence du passé dans le présent, elle sera évoquée.
Nous prenons deux miroirs, le premier est un miroir réfléchissant ( A ), et le second un miroir sans tain ( B ).
Ces deux miroirs sont placés face contre face réfléchissante à ( X ) distance.
Perpendiculairement et à l'extérieur du dispositif est disposée une source de rayonnement laser continu, de sorte que le rayon traverse le miroir sans tain et se retrouve piégé entre les deux surfaces réfléchissantes.
On doit constater à l'extinction de la source laser, et ce pendant un temps très court, la réflexion du rayon entre les deux miroirs continuer alors que la source est éteinte.
Cette constatation peut amener à la conclusion suivante: le passé de l'émission source est perceptible alors que cette dernière dans le présent est éteinte.
Sur la base de cette même expérience, plaçons un homme entre deux miroirs suffisamment grands, on constate une infinité de réflexions de cet homme entre ces deux mêmes miroirs.
Imaginons maintenant que cet homme est doué pour se déplacer très rapidement et sorte du champs des deux miroirs instantanément.
Sa réflexion la plus lointaine doit être perceptible alors qu'il n'est plus dans le champ de réflexion.
On peut alors conclure que son image est encore là , alors que lui est déjà ailleurs.
Dans cet exemple j'ai volontairement choisi un personnage pour rendre l'expérience plus représentative, mais cette dernière peut être réalisée avec un protocole sérieux.
Bien sûr il ne s'agit que d'une expérience de pensée, mais elle amène à réflexion.
Bastita Bernard. le 16 mars 2006 |