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Les emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge sont des symboles universellement reconnus d'aide aux victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles. Utilisés depuis le XIXe siècle, ces emblèmes ne jouissent malheureusement pas toujours du respect auquel ils ont droit en tant que signes visibles de la stricte neutralité de l'action humanitaire. De plus, certains États trouvent difficile de s'identifier à l'un ou l'autre emblème.
Pour remédier à ces problèmes, les États parties aux Conventions de Genève ont adopté, lors de la Conférence diplomatique de décembre 2005, un troisième Protocole additionnel à ces Conventions, qui porte création du cristal rouge (voir le graphique téléchargeable).
En juin 2006, la XXIXe Conférence internationale du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a amendé les Statuts du Mouvement pour y incorporer le nouvel emblème et a officiellement adopté le nom de cristal rouge. Ce changement des Statuts a permis au CICR de reconnaître et à la Fédération internationale d'admettre le Magen David Adom comme membre du Mouvement. Cette même Conférence a demandé au CICR et à la Fédération internationale de reconnaître et d'admettre le Croissant-Rouge palestinien. De ce fait, les deux Sociétés nationales ont adhéré au Mouvement simultanément.
Le droit international humanitaire régit l’usage, la taille, la finalité, les supports des emblèmes, leur respect et la répression de leurs abus. Il définit aussi les personnes et les biens qui peuvent les arborer.
De nombreux traités et des publications du CICR détaillent tous ces aspects.
La mise en œuvre nationale des textes internationaux revient aux États qui ont la responsabilité d'assurer le respect des emblèmes existants.